|| L’île de tous les possibles
Johto est la figure centrale de cette carte du monde Pokémon selon les Versions Or & Argent (remake ou pas). Île située immédiatement à l’ouest de Kanto (à gauche de Kanto dans le sens de la carte), elle offre l’occasion d’un nouveau départ pour les Dresseurs Pokémon en quête d’aventures, avec une multitude villes, petites bourgades et autres lieux exotiques ou terrifiants. À vrai dire, ton point de départ, le Bourg Geon, est lui-même surnommé la ville “d’où souffle le vent des nouveaux départs“ ; elle t’annonce donc le programme. Le reste est une succession de villes aux nom végétaux évocateurs – Rosalia, Écorcia, Ébènelle – à rapprocher aux noms des villes de Kanto, inspirées des différentes couleurs.
Des grands classiques comme une Piste cyclable ou un grand phare et une flopée de tours aux multiples dangers Pokémon (Tour cendrée, Tour ferraille, Tour Chétiflor), et d’autres plus utiles à la société, comme la Tour radio de Doublonville, sont également de la partie.
|| Points de comparaison
Apparue dans les jeux vidéo Pokémon Versions Or & Argent sur Game Boy Color, et donc logiquement reconduite dans les remakes Or HeartGold & Argent SoulSilver via Nintendo DS, la région de Johto n’est pas fondamentalement différente sur le fond de Kanto. Il y a toujours un petit village sympa où faire ses premiers pas de Dresseurs (le Bourg Geon), un Labo Pokémon, une flopée de petites routes de campagnes, les huit Arènes de rigueur et, au bout, la sacro-sainte Ligue Pokémon, refuge du Conseil 4 : les quatre (+ un Maître) meilleurs Dresseurs Pokémon de la région.
Ici, les changements se voient plus sur la forme, c’est-à-dire que Johto s’affranchit quelqu’un peu de Kanto, son inspiration de base, avec une foule de lieu sauvages où l’on devine que se déchaînent les éléments naturels : le Lac Colère, les Tourb’îles, la Route de glace, le Mont Argent… C’est un aspect très important de Pokémon que ces nouvelles Versions Or & Argent du jeu vidéo, avec mettent très bien en avant les deux emblêmes Ho-Oh – le Phénix du soleil – et Lugia – le Gardien des abysses – qui symbolisent parfaitement la lutte des éléments naturels, auquel l’homme ne peut jamais échapper.
réd. Gauthier BOUCHET