Depuis la semaine dernière, le titre Super Smash Bros. est disponible sur Wii, via Console virtuelle. Pour le seul marché américain toutefois. Il est possible de télécharger l’ex-jeu Nintendo64 moyennant 1000 Points Wii, ce qui équivaut à environ 8 euros. Une arrivée américaine tardive, puisque Super Smash Bros. avait tout d’abord été diffusé dès janvier dernier au Japon par ce même canal. Il serait intéressant de connaître, à terme, le nombre de téléchargements, indicateur objectif de l’intérêt pour un titre que les acquéreurs actuels n’avaient peut-être pas repérés à sa sortie. Au demeurant, étaient-ils déjà nés pour certains ? Super Smash Bros., valeur sûre historique du jeu de combat, est vieux de pratiquement onze ans. Il se fait désormais une seconde vie virtuelle après avoir bouclé 5 très symboliques millions d’exemplaires vendus.
Pour être évoqué ici-même, ce monument vidéoludique a bien sûr plus que de maigres rapports avec Pokémon. Super Smash Bros., premier avatar de ce qui est, à ce jour, une trilogie – certainement amenée à être reconduite – est le prédecesseur direct de Super Smash Bros. Melee (2001, Nintendo GameCube) et Super Smash Bros. Brawl (2008, Wii), panégyriques à la gloire de Big N, aux openings grandiloquents et dont le malin plaisir consiste à mettre à bas tous les canons qui soient ; personnages, scénarii, rapports d’échelles et de forces s’effaçant pour faire se côtoyer – et se bastonner – des mondes parallèles pixelisés qui, à l’origine, ne se connaissent pas.
Sorti le 21 janvier 1999 au Japon, Super Smash Bros. inclut, parmi une myriade de personnages, dont le point commun logique est de représenter l’ensemble du multiverse Nintendo, par toutes ses têtes de gondoles, deux Pokémon parmi les plus symboliques : Pikachu, mascotte assermentée, directement jouable, et Rondoudou, promu grâce à l’anime, en personnage caché. Sans compter l’objet Poké Ball, véritable réminiscence du monde Pokémon en jeu étranger ; cette Poké Ball d’où émerge le danger, Pokémon sauvages et légendaires en tête, dont les capacités sont hautement instables.
Tirant parti de suites aux succès d’anthologie, véritables faire-valoir commerciaux de leurs consoles respectives – Super Smash Bros. Melee totalisant 7,1 millions d’unités écoulées, Super Smash Bros. Brawl pratiquement 9 millions – le bestiaire Pokémon du premier opus a su profiter de la manne, et s’est depuis considérablement développé, alors qu’en parallèle de nouveaux personnages de la galaxie Nintendo devenaient jouables. Ainsi, a-t-on pu voir Mewtwo, Lucario, Pichu, et jusqu’au Dresseur de Pokémon et son équipe Carapuce–Herbizarre–Dracaufeu. Le tout évoluant dans une nouvelle diversité de lieux, du simple Stade Pokémon jusqu’aux très “récentes” Colonnes lances.
SOURCE : PokéBeach
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