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Lecture du chapitre 3 | |
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Nom de l'œuvre : Oiseaux de Nuit [SuperHeros] | Nom du chapitre : Le Samouraï |
Écrit par Elvic | Chapitre publié le : 10/8/2016 à 21:54 |
Œuvre lue 5891 fois | Dernière édition le : 10/8/2016 à 21:54 |
10 août 201X "La Ligue est la plus haute autorité pour les dresseurs de pokémon. Elle est la seule habilitée à juger des affaires entre ces derniers." Convention de la Ligue - 199X ******** On frappait à la porte. Cela faisait maintenant quelques secondes que quelqu'un tambourinait comme un sourd. Joshu avait mal au crâne, une violente nausée lui retournait l'estomac. Sa gorge était sèche. On frappait toujours. Il s'étira, et sa main alla effleurer quelque chose d'inhabituel mais familier. C'était doux et chaud. Joshu ouvrit les yeux. Il se souvenait: dans son ivresse, la veille, il était allé au commissariat et... Il tourna la tête. Son Arcanin dormait près de lui. La scène devait être cocasse: l'énorme chien de feu ronflant sur le carrelage de la cuisine, et lui, allongé en croix, au sol, à quelques mètres, débraillé, une jambe reposant sur le canapé. Les coups sur la porte s'intensifièrent. "Ouvrez, Police, ouvrez!" Il vit l'Arcanin dresser l'oreille. Evidemment. Les caméras de surveillance n'avaient pas pu manquer son petit braquage. Il avait agi comme un imbécile. L'ex-inspecteur se redressa sur son séant. Il fallait réfléchir vite. Il n'avait pas trente-six options. Ouvrir, se rendre, accepter la sanction probablement dérisoire qu'on lui infligerait, et perdre son Arcanin à tout jamais. Ou bien fuir, se battre, et leur montrer à tous qu'il n'était pas fini. L'une de ces conduites était honorable, il le savait, mais laquelle? "Joshu-san, nous savons que vous êtes là ! Ouvrez ou on défonce la porte!" Joshu se leva. Il attrapa une chemise propre et se rhabilla, prenant son temps, tandis que dehors, ses anciens collègues s'agitaient contre le bois de sa porte d'entrée. "Arca, viens." Dit-il d'une voix douce. Le pokémon s'approcha d'un pas leste dans sa direction. La bête était immense: debout, il ne lui arrivait même pas au garrot. Joshu déverrouilla la porte, découvrant deux agents de la police de Cramois'île en uniforme. L'un d'eux ouvrit la bouche, mais se tut, écarquillant de grands yeux à la vue de l'Arcanin. D'un geste, l'ancien inspecteur écarta les deux hommes qui lui faisaient face, et passa entre eux, Arcanin sur ses talons. Pétrifiés, ils semblaient incapable de bouger. Il s'en alla, laissant la porte de son petit appartement grande ouverte, les deux policiers hagards dans son dos. ******** Lupa enrageait. Elle qui détestait rester entre quatre murs, elle était servie. La petite cellule du commissariat de Cramois'île, deux mètres sur trois à tout casser, n'était pas vraiment l'endroit rêvé où passer la nuit. C'est pourtant là que les flics l'avaient conduite, la veille au soir. Après la bataille contre la fameuse "Ombre Noire", qu'elle aurait fini par neutraliser si ce gamin ne s'était pas mis en travers de sa route, les patrouilleurs étaient arrivés - en retard. Un moment de flottement avait suivi, jusqu'à ce qu'on vienne lui reprocher d'avoir violé l'article 6 de la Convention. On considérait qu'elle avait utilisé son Léviator pour s'attaquer à un être humain. Sans parler des quelques dégâts sur la chaussée qu'avaient provoqués ses ultralasers... Elle avait donc terminé la nuit ici, en garde à vue, le temps que "toute la lumière soit faite sur cette affaire", lui avait-on dit. Elle attendait son passage devant le juge depuis maintenant des heures. On lui avait confisqué ses six pokéballs, ses Léviators et ses autres pokémons de combat, ce qui ne manquait pas d'ajouter à son énervement. Elle se sentait nue, vulnérable. De rage, elle frappa du poing les barreaux de la cellule. Comme un signal, c'est le moment que choisit l'un des policiers de garde pour faire son apparition. D'un ton monocorde, il lui ordonna de le suivre: c'était l'heure de son jugement. Après quelques détours dans le commissariat et un long couloir souterrain, qui menait au tribunal voisin, on la mena dans une exigüe salle d'audience. Face à elle, un juge à l'air bourru et Auguste, le champion de Cramois'île, présent en tant que représentant local de la Ligue, semblaient prêts à rendre leur verdict. "Vous avez été imprudente, miss", commença le champion, "la question est épineuse, mais nous sommes contraints de retenir une violation franche de l'article 6 de la Convention... - Violation, qui, théoriquement, vous mènerait à une peine de dix ans d'emprisonnement, surenchérit le juge. Attaquer un être humain par le biais d'un pokémon, est un crime d'une terrible gravité." Lupa sentit sa gorge se serrer. C'était donc ça, la "justice" locale? Elle avait tenté de neutraliser un dangereux criminel. Elle ouvrit la bouche pour répondre, mais Auguste la devança. "Cependant, nous reconnaissons deux circonstances atténuantes. D'une, la nature « humaine » de la victime est difficile à estimer, une véritable question dont personne ici ne connait la réponse. De deux, nous retenons l'intention. Intention noble, nous en sommes certains, qui vous animait, et ce malgré une maladresse évidente. - Circonstances qui nous poussent à reconsidérer la peine que vous encourrez. Le Ministère de la Justice retient à votre égard un simple avertissement. Vous êtes également tenue de rembourser les dégâts occasionnés par votre pokémon, poursuivit le juge d'un ton laconique. - Quant à la Ligue, elle vous condamne à un suspension de votre licence de dresseur professionnel pour une durée de un an. Vos pokémons vous seront restitués, mais vous n'êtes plus autorisés à combattre en compétition officielle pour ladite durée." La jeune dresseur respira profondément. Elle échappait à la prison, c'était déjà ça. Et elle avait assez d'argent pour subsister un an sans combattre, voire plus. Si le fait d'être condamnée lui laissait un goût amer dans la bouche, elle s'en tirait bien, il fallait le reconnaître. "Est-ce clair, jeune fille? s'enquit Auguste. - Oui monsieur. Oui, très clair. - Nous voila satisfait, commenta le juge. Vous pouvez disposer." Une légère brise caressa le visage de Lupa lorsqu'elle sortit du tribunal. Pas la grande porte, cette fois-ci. Elle s'apprêtait à rentrer chez elle, quand elle fut interrompue par une voix dans son dos. "Lupa. Un instant s'il vous plaît." Elle reconnut la douce vois d'Auguste. Il accéléra le pas pour arriver à son niveau. "Je suis désolé pour votre condamnation, malheureusement nous ne pouvons pas nous permettre de fragiliser la Convention. Notre pays vit bien mieux depuis et... - Je sais tout cela, monsieur Auguste... Ne vous inquiétez pas, vous avez fait votre travail, soupira-t-elle. - Bien. Bien. Je connais votre caractère... Impulsif. Si je l'ai admiré dans l'arène, je me dois de vous mettre en garde. Si vous veniez à recommencer, je ne pourrai pas vous protéger une seconde fois." Lupa se souvenait de son combat contre Auguste. C'était le dernier champion qu'elle avait affronté avant d'obtenir, huit badges en poche, le droit d'affronter le Conseil des 4. Elle l'avait battu à plate couture, 6-0, un score terrible et sans appel. Depuis qu'elle habitait à Cramois'île, ils se rendaient parfois visite. Elle avait même assisté le champion comme dresseur d'arène. Comprendre qu'il l'avait soutenue donnait un peu de baume au coeur. "Merci, monsieur Auguste. Ne vous inquiétez pas. Je n'emmènerai plus mes Léviators en ville, c'est promis. - Je vous fais confiance. Il serait regrettable que vous perdiez votre statut professionnel à deux ans des championnats du monde. Vraiment regrettable. - Cela n'arrivera pas, dit-elle d'un ton ferme. - Alors tout va bien. A bientôt, miss Lupa. Au plaisir de vous revoir." ******** Kimy se prélassait sur le canapé, la télévision toujours allumée. La veille, il avait réussi à s'échapper avant l'arrivée de la police, laissant l'étrange jeune femme aux Léviators se débrouiller seule. Le Rapace ne pouvait pas se permettre de risquer une arrestation. Les super-héros ne se faisaient pas prendre. On s'agitait en ville, lui avait appris les chaînes d'information. La nuit précédente, tandis qu'il était occupé à en découdre avec l'Ombre Noire, quelqu'un avait attaqué le commissariat. On parlait d'un ancien inspecteur qui aurait pété les plombs après son licenciement. Ailleurs, une banque avait été braquée, les patrouilles de police s'étant focalisées sur l'attaque de l'Ombre Noire, qui avait fait une nouvelle victime, de petits malins avaient sauté sur l'occasion. La rumeur disait qu'ils étaient armés. On déplorait également des agressions à l'arme blanche, un employé de bureau s'était fait voler une forte somme d'argent liquide, qu'il venait de toucher. En une nuit, autant de plaintes avaient été déposées qu'en un mois entier. Le chaos commençait à s'installer à Cramois'île, l'une des villes les plus tranquilles du Kanto. Le chef de la police Fujitsu avait annoncé que les patrouilles seraient maintenues et même renforcées, et qu'il était hors de question de céder à la terreur. Il y avait fort à parier que l'Ombre Noire allait frapper de nouveau. Le Rapace ne pouvait tolérer cela. Il allait falloir changer de tactique. Il n'était pas le seul à vouloir aider la police, en témoignait la jeune femme de la nuit précédente. Il devait la retrouver, et s'organiser pour être plus efficaces. Son Léviator semblait d'une force incroyable, ça serait un atout de taille pour ramener le calme en ville. Il se leva, et se dirigea vers l'armoire où il rangeait son costume. Il en était fier: il avait pu trouver un tissu imitant à la perfection la texture et les couleurs d'un plumage de Roucarnage. Son masque se composait de lunettes infra-rouges, camouflées sous une coiffe de plumes. Un bandana surmonté d'un bec complétait le tableau. Il aimait son apparence, habillé ainsi, et il en venait à attendre la nuit, impatient de tester son équipement. Oui, vivement la nuit. ******** Marco soupira. Travailler sous la chaleur du mois d'août était épuisant. Mais il le fallait bien: l'un des générateurs de la centrale avait été endommagé, et il s'en était fallu de peu pour que toute la ville soit victime d'une coupure de courant. Et lui, il était l'un des ouvriers de la centrale en question. Les dommages n'étaient pas très graves, heureusement, il en aurait bientôt terminé. "Tu t'en sors, chef?" C'était Boris, un de ses collègues. Sympathique, mais pas une lumière... Il devait avoir terminé le check-up du générateur de secours, qui s'était activé hier soir, en suppléance du générateur principal. Seul un pâté de maisons en avait fait les frais. "Rien d'insurmontable, t'inquiète. Ils ont juste mis un coup sur le transfo, je vais changer ça et ça ira! - Parfait chef, répondit Boris, avec son agaçante façon de l'appeler "chef" à chaque coin de phrase. C'est quand même chelou. Sur le secours, un seul fil a été coupé, comme s'ils avaient vraiment ciblé le quartier qui devait sauter... - C'était probablement le but, répondit Marco, c'est le quartier de la banque qui a été braquée. - Wah, c'est dingue ça, j'savais pas chef! Ils ont vraiment bien monté leur coup... - Ouais, et nous ça nous fait du boulot en plein cagnard, alors que ces types ont amassé un joli pactole... - C'est la vie chef! - Comme tu dis. J'ai terminé, on va pouvoir rentrer, conclut Marco." La route était calme, en cette fin d'après-midi. Ils avaient dépassé l'heure de la débauche, les réparations ayant été un peu plus longues que prévu. "Tiens, arrête toi là , j'vais voir un peu la mer, fit Marco à son comparse." La route côtière passait par le vieil aérodrome désaffecté. C'était un endroit qu'il affectionnait particulièrement. Souvent désert, il surplombait la mer et offrait un panorama unique. Autour, les vieilles pistes, qui n'avaient pas vu un avion depuis belle lurette, les dresseurs préférant utiliser les pokémons pour venir sur l'île, s'étendaient à perte de vue, et ajoutaient à l'aspect isolé de l'endroit. Marco marcha jusqu'à la vieille tour de contrôle abandonnée. Il alluma une cigarette et s'adossa au mur à la peinture bleue claire délavée par le sel et le vent. Vraiment, il adorait cet endroit. Tout était calme. Pourtant, il le sentait, l'agitation était à venir sur sa petite île. Le calme avant la tempête... ******** La nuit tombait sur la ville. Joshu eut un frisson. L'heure était venue du châtier le malade qui avait déjà tué neuf des siens, et qui, indirectement, avait fait de sa vie un enfer. Ah, il voulait du sang? Il en aurait. Lui et son Arcanin étaient déterminés, il le savait. Il enfila son gilet pare-balles, on n'était jamais trop prudent. Il rajusta le loup qui lui masquait le visage. Il était déjà recherché, autant éviter d'avoir la police sur le dos. Son énorme chien s'approcha, et vint lui lui pousser l'épaule d'un coup de museau. Lui aussi était prêt, il le sentait. Son instinct de dresseur le lui faisait comprendre, ce pokémon éprouvait les mêmes sentiments que lui, et comprenait la situation, et toute sa gravité. Si bien qu'à l'instant où il accrochait le fourreau qui contenait son arme à la selle sur laquelle il se tiendrait, l'Arcanin poussa un grondement de colère. Ce soir, il serait un samouraï. Le Samouraï de Cramois'île, prêt à défendre sa ville et ses hommes. Il enfourcha l'Arcanin, et bondit dans la nuit tombante. Il devait trouver l'ennemi avant qu'il ne s'attaque à nouveau à une patrouille. L'Arcanin filait dans la nuit à une vitesse folle. Concentré, Joshu sentait le vent filer sur son visage. Ils étaient sur le point de rejoindre l'une des patrouilles. Ils en filaient une autre, lorsqu'ils avaient entendu les autres chiens hurler, au loin, dans la nuit. Il le savait, c'était le signal annonçant une attaque. Il fallait faire vite, mais il avait confiance en son Arcanin. C'était le plus rapide et le plus puissant du poste de police. Il l'avait élevé et entraîné lui même. C'est alors qu'il les vit, au détour d'une rue commerçante. Mais ce n'était pas l'Ombre Noire qui attaquait, du moins elle n'était pas visible ici. Ses collègues étaient tous à dos d'Arcanin, les mains en l'air. Face à eux se tenait une bande de malfrats, facilement reconnaissables au R qui barrait leur uniforme tout en teintes sombres: la Team Rocket! Mais il y avait pire, ils tenaient dans leurs mains des armes à feu de gros calibre. La rumeur disait donc vrai, on avait fait rentrer des armes à feu sur l'archipel. Ils étaient six. Joshu n'entendait pas ce qu'ils disaient, aussi lui était-il impossible de savoir ce qu'ils voulaient. S'ils avaient pris la peine de violer la Convention et de sortir en uniforme, il y avait fort à parier que quelque chose d'important se préparait. Peu importait. Il devait aider les siens. Ils avaient des armes à feu, ils faisaient fi de la Convention, il fallait les arrêter, et ce, dés maintenant. Joshu lança son Arcanin, pleine vitesse dans le dos des Rocket. Malgré la vitesse et la masse de la créature qu'il chevauchait, ils ne l'entendirent pas. Mal leur en prit. Arrivé à portée de flammes, l'énorme bête cracha un torrent de feu sur les ennemis. Quatre d'entre eux eurent le temps de bondir, deux n'eurent pas cette chance. Joshu les vit s'embraser. Il ne s'attarda pas sur l'atroce spectacle qu'ils devaient offrir à la nuit. Déjà , l'Arcanin bondissait sur un autre malfrat, qui essayait tant bien que mal d'enclencher son fusil d'assaut. Trop lent, car déjà le chien le saisit de sa gueule terrible, et lui broyait le bras entre ses crocs. Dans le même temps, Joshu se saisit de son sabre, et trancha net le cou d'un ennemi voisin. Un bruit étranglé lui apprit que l'Arcanin en avait fini avec son propre adversaire. Ils firent volte-face, pour découvrir que les chiens de la police avaient neutralisé les deux derniers Rocket. "Hé vous là !" cria l'un des agents. "Ne bougez plus et déclinez votre identité!" Joshu n'arrêta pas de bouger. L'Arcanin tournait déjà le dos aux agents de police. "Je suis le Samouraï. Je suis celui qui vous a sauvé la vie. Ne l'oubliez pas." Et il laissa sa bête filer dans la nuit, sous les yeux médusés, encore sous le choc des policiers en patrouille. ******** Kimy patientait. Campé sur un toit, le Rapace observait la patrouille qui s'avançait lentement dans la ville. Ils avaient tout de même fière allure, sur leurs nobles Arcanins, dans leur attitude sereine, rassurante. Jusqu'à ce qu'elle fasse son apparition. Elle allait venir, c'était certain. Depuis dix jours, il n'y avait que deux nuits au cours desquelles elle n'avait pas frappé. Armé de jumelles, il balayait la zone, à la recherche de la moindre anomalie. C'est alors qu'il la vit. Mais encore une fois, ce n'était pas l'ombre noire. Dans une combinaison rouge, allongée à plat ventre sur un toit un peu plus bas que le sien, de l'autre côté de la rue, une jeune femme masquée d'un loup surmonté de deux oreilles pointues, épiait également les patrouilleurs. Elle lui rappelait quelqu'un. Il n'en était pas certain, mais il était persuadé de reconnaître la fille de la nuit précédente. Celle aux Léviators. Les policiers ne l'avaient donc pas enfermée. C'était une bonne chose. Sous on masque Kimy souriait: non seulement elle avait choisi de combattre le crime, mais elle aussi avait dissimulé son identité. Il venait de trouver une camarade de lutte. Il libéra son Roucarnage et se fit porter de l'autre côté de la rue, près de la jeune femme. Elle l'entendit sûrement, car à l'instant où il se posa sur son toit, elle était face à lui, un étrange objet circulaire pointé dans sa direction. "Encore toi?, lança-t-elle d'un ton passablement agacé. - Je peux dire la même chose! rétorqua Kimy. - Je n'ai pas de temps à perdre avec toi, gamin. Retourne chez ta mère." Kimy serra les dents. Il ne fallait pas s'énerver, garder l'objectif en tête. "Je suis pas venu me disputer non plus. Je suis venu te proposer une alliance et... - Ssssh. Un instant, fit-elle en posant une main sur son oreille." Au loin, on entendait des sirènes. "Une patrouille a été attaquée, fit elle à son attention. La Rocket, apparemment. Pas de trace de la chose. Ils auraient été massacrés par un furieux sur un Arcanin. Très étrange... - Comment tu... - La fréquence de la police, coupa la jeune femme. - Oh... - Tu veux quoi? tranche-t-elle en reportant son attention sur la patrouille, en contrebas. - Je suis venu... Euh, je voulais... Te proposer une alliance... Et puis on est un peu pareil, toi et moi..." Elle le toisa de haut un bas, avec un genre d'air de mépris. Kimy appréhendait sa réponse. ******** Là haut, loin, très loin des problèmes des pokémon et des hommes, il observe. Son attention est attirée par Cramois'île. Il regarde, il attend. Il interviendra peut-être. Tout cela lui semble tellement vain. Il préfère être ici. il préfère jouer avec son ami. Le seul qu'il ait dans tout l'Univers. Il hésite. |
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