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Lecture du chapitre 4 | |
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Nom de l'œuvre : Oiseaux de Nuit [SuperHeros] | Nom du chapitre : La Louve Sanglante |
Écrit par Elvic | Chapitre publié le : 11/8/2016 à 02:35 |
Œuvre lue 5889 fois | Dernière édition le : 11/8/2016 à 02:35 |
Nuit du 10 au 11 août 201X "Les pokémons n'attaquent pas les humains. De fait, quiconque s'en prendra physiquement à un pokémon, qu'il soit dresseur ou non, en dehors des combats réglementés et approuvés par la Ligue, encourt des sanctions de la plus grande sévérité." Convention de la Ligue - 199X ******** "C'est d'accord." Lupa soupira presque en prononçant ces mots. Il fallait bien l'avouer, c'est ce gamin lui avait donné l'idée de se déguiser en "super-héroïne" pour dissimuler son identité. Certes, c'était puéril, mais l'idée lui plaisait. C'est en partant de là qu'elle avait conçu le projet de devenir la Louve Sanglante, justicière de Cramois'île. Puisqu'elle ne pouvait plus combattre, autant faire quelque chose d'utile. Il ne lui avait pas fallu bien longtemps pour s'équiper. Elle possédait déjà un appareil radio pirate, qu'elle utilisait autrefois pour capter les conversations entre ses adversaires et leurs coaches en plein combat. C'était le jeu, il ne fallait jamais utiliser les ondes radio dans l'univers professionnel, tous les débutants le savaient. Appareil qu'elle utilisait maintenant pour avoir accès aux fréquences de la police. Mais le vrai trait de génie de son costume tenait dans son arsenal, arsenal sont elle était très fière, bricolé en seulement quelques heures. Elle avait promis à Auguste de ne pas emmener ses Léviators en ville? Soit. Ils attendaient sagement ses ordres, nageant paisiblement dans l'océan. Elle les avait chacun équipés d'un téléporteur de la Sylphe SARL, chaque téléporteur étant relié à un terminal qu'elle portait sur elle. Sur son ordre, ils pouvaient lancer leurs ultralasers au travers, lasers qui étaient automatiquement téléportés au niveau du terminal, lui permettant de tirer. La démarche était coûteuse, mais elle avait les moyens, et cela lui permettait de respecter sa parole. Le gamin trépignait, face à elle. "Calme toi. Les costumes, sortir la nuit, tout ça... C'est excitant, je sais. Mais on se bat contre un assassin. C'est quelqu'un qui excelle à tuer des gens, et qui l'a déjà fait, à neuf reprises. Il n'hésitera ni avec toi, ni avec moi." Le calme dans sa propre voix la surprenait. Ca aussi, elle devait bien l'admettre: le fait de ne pas être seule l'apaisait. Jouer en duo pourrait leur sauver la mise à tous les deux, et ça ne serait pas de trop, au vu des capacités de l'ennemi. Elle sentit le coude du gamin lui titiller les côtes. "Il y a quelque chose qui les suit, glissa-t-il". Lupa se saisit de ses jumelles. C'était très furtif, mais en effet, sur les murs, une sorte d'ombre se déplaçait. L'espace d'un instant, on voyait une silhouette se détacher, puis disparaître à nouveau, dans une ruelle sombre, dans un angle mort un peu plus sombre,derrière une voiture stationnée, et ainsi de suite. Quelque chose s'approchait, lentement, presque mécaniquement, du groupe des patrouilleurs. "C'est elle, dit Lupa, de but en blanc. - Oui, je pense aussi... Je comprends pourquoi elle les surprend à chaque fois... - Elle est rapide. - J'ai pu le constater par moi même tu sais, grinça Kimy en se massant la poitrine. - Evite de te mettre en travers de ma route cette fois-ci. - Je... - Chut. Elle s'approche. Elle va bientôt passer à l'attaque, j'en suis sûre. - Alors il va falloir y aller nous aussi, n'est-ce pas?" Lupa ne répondit pas. Elle se concentrait sur la cible. Si elle pouvait s'immobiliser quelques instants, elle pourrait l'ajuster et le dégommer d'un ultralaser précis. Et surtout mortel. "Tu veux qu'on s'y prenne comment? insista "le Rapace", comme il se faisait appeler. - Il faudrait que tu l'empêches de bouger. Je pourrais l'ajuster. - Tu... Tu as des armes? bredouilla-t-il. - Pas des armes à feu. Ne t'en fais pas, je sais ce que je fais." Il se tût. "Prépare-toi. On va y aller. Si tu peux le neutraliser un moment comme hier, je devrais arriver à le toucher." Il acquiesça d'un signe de tête. ******** L'homme s'approcha furtivement du bâtiment. La rue était déserte. Tout allait pour le mieux. De toutes façons, avec ce gros sweat noir à capuche et son treillis sombre, personne ne pourrait le reconnaître. S'il se faisait surprendre, il n'aurait qu'à fuir et il s'en tirerait sans problème. Il entra dans une petite ruelle, qui s'ouvrait à l'endroit où le bâtiment qui l'intéressait formait un angle entre les deux axes. Une boutique de balls. L'endroit idéal à braquer, moins sécurisé qu'une banque, et surtout moins gardé, mais qui abritait chaque soir un joli petit pactole. La caisse n'avait pas été vidée aujourd'hui. Cramois'île était un endroit paisible, d'ordinaire. Mais ce soir tout changeait. Il savait que, comme la veille, les deux patrouilles de police, sur leurs terribles Arcanins, étaient aux prises avec des bandits. Elles ne viendraient pas le déranger. Quant aux voitures, elles étaient mobilisées dans un autre quartier, il les avait entendues. C'était la nuit parfaite pour ça. Beaucoup plus facile que la nuit précédente: il avait du se risquer à pénétrer dans la centrale qui alimentait l'île et saboter les générateurs pour priver la banque d'électricité. Un coup de maître. Il aurait mieux fait de cacher son butin et de s'en contenter, mais il y avait pris goût, et maintenant il voulait plus. Il s'approcha du mur de la boutique et le caressa doucement. Dans cette ruelle, il y avait une porte de service. Elle était verrouillée, mais la forcer ne serait pas un problème pour lui. "Maintenant." Une petite sphère vint se coller contre le mur. C'était un Magneti, et il savait ce qu'il avait à faire. La créature déploya alors un champ magnétique, capable de neutraliser l'installation à l'intérieur de la boutique. Grâce au matériel qu'il avait emporté avec lui, l'homme n'eut aucun mal à forcer la porte de service. S'introduire dans la boutique et piller la caisse relevait maintenant de la formalité. Cela ne lui prit que quelques minutes. Il rangea l'argent dans sa sacoche, et se dirigea vers la sortie. Il en prenait le chemin, lorsqu'un son strident lui vrilla les tympans: l'alarme! L'homme courut vers la porte de service, il fallait vider les lieux, et vite. Pas chance, la porte était restée entrouverte, empêchant un verrouillage électronique qui l'aurait coincé comme un rat à l'intérieur. Il sortit. Quelle ne fut pas sa surprise en tombant nez à nez avec... Une arme de poing. Il entendit le cliquetis d'un cran de sécurité qui saute. "Je me disais bien qu'un Magneti en station sur un mur, c'était pas banal. Compliments, ça aurait pu être un casse parfait. Allez, sors de là ." C'était un type bizarre, au visage émacié, d'aspect très élancé, emmitouflé dans un grand manteau qui venait de prononcer ces mots. A sa façon de parler, l'homme sur qu'il ne plaisantait pas. Autour de lui, quatre hommes, plus jeunes, le toisaient en ricanant. Un "R" majuscule leur barrait la poitrine. "Où est mon pokémon? articula l'homme, froidement. - Tu crois vraiment qu'on allait le laisser là , pour qu'il nous mette un coup de jus et que tu puisses t'en tirer pour pas un rond? rétorqua le type au manteau, narquois. - Vous n'avez tout de même pas... - Ne t'en fais pas, il n'a pas souffert. Je suis plutôt précis. - Vous êtes... Vous êtes un monstre..." L'homme était choqué. Tuer un pokémon était un acte ignoble, ce d'autant que les pokémons, y compris les plus féroces, n'attaquaient quasiment jamais les humains. Le type au manteau se mit à ricaner. "Ouh, le méchant, méchant Rocket. Bon, maintenant tu vas nous filer ce que tu viens de piquer. A moins que tu ne veuilles rejoindre ton petit copain au paradis des imbéciles?" L'homme ne répondit pas. Il n'avait pas vraiment le choix. Ces types étaient armés, alors que cela faisait plus de vingt ans que la Convention de 199X avait banni les armes à feu de tout l'archipel. Et ils semblaient déterminés. Ne pas obtempérer serait quasiment synonyme de mort... Il leur tendit la sacoche. "Ca me semble raisonnable. Allez, bon vent!" fit le type au manteau, avant de quitter la ruelle avec toute sa troupe. "Et je te conseille de pas nous suivre. Sinon... Boum." L'homme était abattu. Un peu plus loin dans la ruelle il vit... Ce qu'il restait de son Magneti. Il s'approcha, les larmes lui montant aux yeux. C'était horrible, terrible. ******** J'y suis presque. Une nouvelle proie, un pas de plus vers la liberté. Je m'avance dans l'ombre. C'est devenu presque une habitude, presque une promenade, tant ces traques sont faciles. Ils ne surveillent pas assez leurs arrières, et quand ils le font, ils ne prennent pas le temps de le faire correctement. Je dois me méfier. Ils avaient des anges gardiens, hier. Ils ont failli m'avoir. Ils ont encore augmenté le nombre de patrouilleurs. Ils étaient six, au début, dont quatre à pied. Maintenant, ils sont douze, tous montés sur ces foutus Arcanins. Je me dissimule dans les ombres. Je sais les approcher. Je suis sur les talons du dernier de la file. Il doit être dangereux, ils doivent s'attendre à ce que je m'attaque à lui. Erreur. Ce n'est pas celui là que j'ai choisi. C'est le dixième de la file qui va y passer ce soir. Je sens sa peur d'ici, c'est de loin la meilleure proie. Il sait qu'il n'est pas aussi fort que les autres, il sait que c'est comme ça que je les choisis. Je dépasse le dernier patrouilleur de la file. Il ne me voit pas, je sais me soustraire à leur regard, un vrai petit fantôme. J'accélère. J'ai envie d'en finir vite pour cette nuit. J'ai un mauvais pressentiment. Il me dit de me calmer, que c'est dans la patience que l'on reconnait les vrais chasseurs. Il a raison, comme toujours. Je temporise, je m'assure d'être parfaitement invisible à leurs yeux. Ils sont deux côte à côte. Le dixième et le onzième. Le dixième marche de mon côté. la proie. Ca sera rapide, net, sans douleur. J'aurais préféré l'effrayer un peu avant, mais c'est trop risqué. Je les ai habitués à lâcher ma buée noire avant d'apparaître, je ne le ferai pas cette fois. Ils seront perdus. Ils deviendront plus méfiants les prochaines fois. Peu importe, j'aurai bientôt atteint le nombre... Je m'apprête à attaquer. Je suis prêt. Quelque chose vient d'attirer mon attention. Quelque chose bouge sur les toits. Je les vois. Ils sont deux. Un garçon, une fille, jeunes. Ceux d'hier. Je le sens. Il me dit de me méfier. Pas la peine de préciser, je sais déjà ça. Ils m'ont vu aussi, c'est certains. Ils m'observent, ils vont essayer de m'intercepter. Ils vont venir. Je panique. Il panique aussi, pour la première fois. Ils lui font peur. Il faut que je reprenne les choses en main. Là . Je me calme. Je me rapproche de la cible. Là . Ils ne pourront pas m'atteindre si je suis aussi près... ******** Kimy bondit dans la rue où se trouvaient les patrouilleurs, en écartant les bras. Ainsi, il libérait le pan de son costume qui lui permettait de planer. Il atterrit en douceur autour des Arcanins, ce qui ne manqua pas de les énerver. Ils grognaient. "Je suis le Rapace, et je suis un ami. L'Ombre Noire, elle est ici!" il pointa un doigt dans la direction où il supposait qu'elle se trouvait, et se mit à y courir. D'un geste souple, il attrapa la corde lestée de poids qu'il portait à sa ceinture. L'ennemi bondit sur le côté, sous la tonnelle d'un magasin de la rue. Il y faisait très sombre, sans nulle doute voulait-il jouer sur son terrain. Deux Arcanins montés le suivirent. Eux aussi l'avaient vue. C'était parfait: à plusieurs, il serait beaucoup plus facile de coincer l'Ombre. Tandis qu'un Arcanin soufflait un torrent de flammes sous la tonnelle, générant assez de lumière pour voir l'Ombre filer un peu plus loin, Kimy se lança à sa poursuite. Maintenant. Il jeta sa corde lestée, espérant qu'elle aille s'entortiller autour des jambes de la cible, laissant à la jeune femme - elle disait s'appeler Louve Sanglante, un nom un peu trop clinquant au goût de Kimy - tout le loisir de placer ses attaques. Il ignorait de quoi il s'agissait, mais il avait choisi de lui faire confiance. Malheureusement, il avait manqué la cible. Il allait falloir improviser, mais il avait d'autres cordes à son arc! Il courrait vers l'Ombre, qui ne se dissimulait plus, maintenant, trop occupée à fuir. Les deux Arcanins qui l'avaient pistée quelques secondes auparavant se lancèrent à sa poursuite, mais elle était rapide. Soudain, un éclair déchira le ciel. Une monstrueuse explosion fit voler en éclat le goudron à quelques mètres devant lui et les policiers, générant au passage un nuage de poussière, dans une chaleur terrible qui faisait vibrer l'air alentour. Un ultralaser! C'était donc ça, l'arme de la Louve! Il ignorait comment elle s'y prenait, mais il reconnaissait le rayon d'énergie brute d'ordinaire projeté par les féroces Léviators. Il courut en direction de l'Ombre Noire, sur ses gardes, son masque lui permettant de la distinguer malgré la mauvaise visibilité. Elle avait fait mouche! La créature avait été atteinte, et avait littéralement perdu une jambe! L'autre semblait gravement brûlée. Kimy sortit de l'une de ses poches trois de ses "plumes", de petits fragments tranchants de métal léger, taillés en forme de plumes, d'où leur nom. Il s'agissait de finir le travail, maintenant. Mais il hésita. Il n'était pas un assassin, et tuer quelqu'un, même une chose aussi étrange et malsaine que l'Ombre Noire, voila qui lui donnait la nausée... C'est alors que, dans un hurlement terrifiant, l'ennemi se jeta sur lui! Une nouvelle fois, Kimy se retrouva tétanisé. La chose allait le décapiter d'un coup de griffe... Il n'était qu'un moins que rien, un raté qui se prenait pour un super-héros... Non! Non, c'est ce que voulait la chose! Les secondes s'étiraient, et tandis que le Rapace livrait cette bataille intérieure, les griffes de l'Ombre se rapprochaient de sa gorge... Et cette fois, Rocky, son Roucarnage, bien au chaud dans sa pokéball, ne pourrait pas venir le sauver... D'un réflexe, il jeta ses "plumes" en direction de la créature. Il la toucha. L'un de ses armes alla se ficher dans la main griffue de la chose. Elle cria de nouveau... A l'instant où un Arcanin se jetait sur elle, lui arrachant un morceau d'épaule dans un coup de crocs rageur. Il y avait du sang partout. Un deuxième Arcanin cracha son feu terrible au sol, et la créature commença à s'embraser. Elle hurlait, mais désormais, c'était un hurlement de douleur. ******* J'ai chaud. Je crois que je brûle. La douleur est atroce. Partout. C'est fini. Je vais partir, partir sans lui. Il est triste. Il me dit qu'il est désolé. Je commence à me rendre compte. Toute cette douleur, cette chaleur... Elle me réveille. J'ai fait des choses horribles. Des choses que personne ne pardonnera jamais. Tant pis. Je l'ai fait pour lui. Dés le début, j'ai accepté. Je lui dis de s'en aller. Il ne veut pas. Il dit qu'il sera perdu sans moi. C'est ainsi. Je le conjure de partir. D'essayer de vivre, lui. De vivre sa nouvelle vie. Je crois que je l'ai convaincu. Oui, il part, il est parti. Ca brûle. Et d'un coup, tout devient noir. C'est fini. ******* "Tor, vas-y." L'ultralaser alla dégommer la chose, une bonne fois pour toutes. La créature avait l'air de trop souffrir, il fallait l'achever. Tout Ombre Noire qu'elle fut, personne ne méritait un tel traitement. Juste avant que la déflagration d'énergie ne l'atteigne, Lupa vit une chose quitter le corps de l'Ombre Noire, pour disparaître à travers une fenêtre ouverte. Il faudrait enquêter là dessus, mais la jeune dresseur commençait à avoir des doutes sur la nature de la chose qui avait fait tant de victimes. Elle adressa un signe de tête au Rapace - quel nom ridicule! - mais aucun d'entre eux, pas plus que l'escouade de policiers montés sur leurs Arcanins, ne semblait avoir envie de se réjouir du massacre que tous venaient d'avoir sous les yeux. Lupa n'éprouvait pas de remords à cet égard. Il le fallait, c'était ainsi. Une horrible odeur de brûlé flottait dans l'air.L'un des policiers, en queue de file, rendit son déjeuner. Des riverains passaient leur tête à la fenêtre. A leur air effaré, parfois terrorisé, elle se dit que le spectacle devait être plus sordide encore, vu de l'extérieur. Soudain, l'attention de Lupa fut attirée par un rugissement sonore. Elle vit un Arcanin, un peu plus gros que ceux montés par les policiers, sur lequel se tenait un homme masqué armé d'un sabre de samouraï, débouler dans la rue. "Où est-elle?, clama-t-il d'une voix forte." Personne en répondit. Au bout d'un certain temps, le gamin qui l'accompagnait, le Rapace, fit un signe de tête en direction du cratère qu'avaient formé ses ultralasers. L'homme rit à gorge déployée, et ce rire lui glaça le sang. ******** Il y a du malheur en bas. Beaucoup de malheur. Il le sent. Il sent que des choses terribles se sont produites, mais que pire encore se prépare. Il sait qu'il va devoir descendre. Son ami est d'accord avec lui, il l'accompagnera. Peut-être pourront-ils rencontrer d'autres gens comme eux, de cette façon. Il est temps. Tous deux partent en direction de la Terre. En direction de l'archipel. Du Kanto. En espérant qu'ils n'arrivent pas trop tard. |
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