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Lecture du chapitre 5 | |
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Nom de l'œuvre : Kerusama [Héros2016] | Nom du chapitre : Chapitre 5 |
Écrit par Polux999 | Chapitre publié le : 14/8/2016 à 00:47 |
Œuvre lue 5978 fois | Dernière édition le : 14/8/2016 à 00:47 |
Polux tira sur les bras mécaniques qui le retenaient. Mais il n’y avait rien à faire, même sa force surpuissante n’y pouvait rien. Le compte à rebours défilait, inexorablement. -«Alors mes doutes étaient fondés. C’est bien vous qui avez le tatouage. » Polux regarda dans le coin de la pièce. La kirlia venait d’entrer. Tranquillement, elle s’approcha du prisonnier. -«Vous pouvez reprendre votre forme normale Monsieur Polux, vous n’avez plus besoin de vous cacher. » Polux obtempéra. Ils étaient seuls, et le tatouage lui pompait son énergie. En reprenant son apparence de têtarte en smoking, la kirlia se mit à sourire. En un éclair, elle enleva le gant du majordome. -«Une couronne … Seriez-vous un roi grenouille Monsieur Polux ? demanda-t-elle d’une voix amusée. -Qu’allez-vous faire ? -Prendre ce que je suis venu chercher bien sûr. » Doucement, elle posa sa corne ventrale sur la main palmée. Polux sentit ses pouvoirs s’échapper. Une fois vidé, la jeune femme détacha sa corne de la main et regarda de plus près. -«Tiens il a changé de forme, on dirait un œil. Ou un soleil levant ? Je n’arrive pas à dire, et vous ? -Quelle importance ? s’écria Polux. Vous devez être heureuse d’avoir ce que vous vouliez, n’est-ce pas ? Etait-ce nécessaire de tuer Monsieur Bouh ? » La kirlia fronça les sourcils. -«Monsieur Polux, je ne suis pas une meurtrière. Je viens de passer trois mois à chercher ce tatouage pour mon … collaborateur. Et vous pouvez parler, quelle forme avait le tatouage quand vous l’avez volé à Bouh ? -Je ne suis pas un voleur madame ! Monsieur Bouh me l’a confié sur son lit de mort ! -Et il a eu tort. » Elle commença à partir. Polux la héla. -«Attendez ! Vous ne me libérez pas ? Vous venez de dire que vous n’étiez pas une meurtrière. » La jeune femme se mit à réfléchir. Polux essayait de ne pas faire attention à la bombe dont le compte à rebours ne cessait de diminuer. Finalement elle se dirigea vers la bombe et appuya sur un bouton. Les chiffres s’arrêtèrent de changer. La bombe n’allait pas exploser. Puis elle fit briller ses yeux d’une lumière bleue. Les bras mécaniques retenant Polux s’écroulèrent au sol. -«Voilà c’est fait. -Attendez ! -Quoi encore ? s’écria-t-elle. -Je ne connais même pas votre nom. » Pendant un court instant, elle eut l’air vraiment surprise. -«Eh bien, moi qui pensait que vous suiviez l’actualité. Voilà qui me déçoit. Au revoir roi grenouille. » Et elle partit pour de bon. En sortant de l’immeuble, Polux se demanda comment rentrer. Il était venu à pied, mais sans ses pouvoirs il lui faudrait plusieurs heures. Il fouilla dans les poches de son smoking à la recherche de son téléphone pour appeler un taxi, mais se rappela au même instant que les taxis ne roulaient pas dans le quartier nord. Il sentit alors un bout de papier. Intrigué, il le sortit. C’était le mot laissé par le Chef Djo. Quand vous aurez changé d’avis, venez me raconter la vérité. Soupirant, il composa le numéro de la carte sur son téléphone. Une voix ensommeillée lui répondit : -«Moui ? -Bonsoir Chef Djo, c’est Polux. Pourriez-vous venir me chercher devant l’immeuble de Pashmilla SARL ? Je suis prêt à tout vous raconter. » Le braségali ne tenait pas en place. Pendant plus d’une heure Polux lui avait tout raconté, après qu’ils soient arrivés chez lui. Comme un automate, le Chef Djo faisait les cents pas, buvant d’une traite un verre de thé brulant à chaque fois qu’il se retournait. -«Et vous ne pouviez pas me le signaler plus tôt nom de dieu ?! -Excusez-moi Chef, mais Monsieur Bouh m’avait dit de ne faire confiance à personne, j’ai eu peur que vous soyez le commanditaire du tatouage. -Oui ça a du sens quand on y réfléchit bien. Mais du coup un fou furieux va détruire tout le quartier sud dans quelques heures ! Je ne peux pas rester là , j’appelle toute la police, nous devons intervenir. -Comment puis-je aider ? demanda Polux. -Vous, restez ici ! Sans ce tatouage, vous ne pouvez rien faire. Je n’arrive pas à croire que Bouh ait inventé une chose pareille. Qu’est-ce qui lui a pris ?! Une fois l’attaque déjouée, je reviendrai vous chercher pour vous emmener au commissariat afin que nous trouvions l’identité de cette kirlia. En attendant, prenez cette oreillette. S’il vous arrive quoi que ce soit, vous vous en servez c’est compris ? » Polux prit le petit engin que le policier lui tendait. L’oreillette était tellement petite qu’une fois mise à l’oreille, elle devenait invisible. Une fois fait, le braségali sortit comme un dératé de la villa, le téléphone à la main. Polux le regarda partir en trombe au loin. Maintenant il ne pouvait plus rien faire. Il alluma la télévision. L’événement allait être retransmis en direct. Il pourrait voir tout ce qui se passerait. Dans la rue flambant neuve du quartier sud, des dizaines de journalistes étaient présents. Le maire, un gros avaltout à collerette blanche, transpirait à grosses gouttes. Il n’aimait être dans ce quartier horrible et dangereux. C’était d’ailleurs pourquoi il avait décidé de le rénover. Il espérait qu’ainsi des gens plus fortunés commenceraient à venir y habiter, faisant du coup fuir les pauvres et les gangs. Mais il ne devait pas montrer qu’il méprisait les gens dans le besoin. Non il devait faire croire qu’il était altruiste. Séchant la sueur de son visage, il monta sur la petite estrade qu’il avait fait construire pour l’occasion par des gens du quartier sud. Quelle bêtise ne fallait-il pas faire pour être réélu ! Devant son micro, il sortit son texte et commença à parler d’une voix pompeuse, un grand sourire sur le visage. -«Mesdames et messieurs, quelle joie que de vous accueillir aujourd’hui dans ce modeste endroit. Nous … » Des dizaines de tylton surgirent des quatre coins de la rue en piaillant et encerclèrent les journalistes et les invités. Sur l’un d’eux, Requiem était assis, survolant les autres de quelques centimètres. -«Ahahah silence vieux sac à poubelle dégoutant ! Aujourd’hui le grand moment est venu ! Qu’est-ce que … ? » Des sirènes de police venaient de retentir. Djo arrivait en courant, suivi par toutes les voitures. -«Arrêtez-le ! Il a une bombe ! » Les invités se mirent à paniquer. Requiem explosa de colère. -«Non ! Vous gâchez mon heure de gloire ! Altaria, la bombe, maintenant ! -Oui patron. » L’altaria appuya sur un bouton. Aussitôt un camion qui était garé sur l’un des trottoirs se déplia, faisant apparaître une immense sphère. La panique gagna encore plus les invités et les journalistes. Le maire se mit à regarder tout autour de lui, sans savoir s’il devait fuir ou rester. Djo fut beaucoup plus réactif. Il s’élança sur l’altaria et d’un coup de pied bruleur frappa le dragon en pleine face. Désarçonné, il en lâcha sa télécommande. -«Cela ne sert à rien vieux poulet ! s’exclama Requiem depuis sa monture minuscule. J’ai dans ma main le détonateur et personne ne peut rien faire ahahahah ! Tylton, à l’attaaaaaaaaque ! » Les oiseaux fondirent sur les policiers de leurs becs acérés. -«Escouades 1 et 2 ! Ripostez ! Escouades 3 et 4 ! Sur le camion ! Je me charge de ce rongeur de malheur. » Djo n’attendit aucune réponse et courut en direction du pashmilla qui venait de monter les marches de l’estrade. Devant l’avaltout liquéfié de terreur, il eut un rire goguenard. -«Alors FC, tu fais moins le malin maintenant hein ? Tu aurais dû accepter ma proposition de raser le quartier sud au lieu de me rire au nez ahahahah ! » Le maire se mit à crier à l’aide. Requiem éclata encore plus de rire. -«Tu es pathétique. Regarde ce que j’ai dans ma main, je vais faire disparaitre cet endroit dégoutant et toi par la même occasion ahahah ! » L’avaltout se mit à regarder un bref instant derrière le rongeur. Intrigué, Requiem fit de même. Le Chef Djo venait d’arriver, haut de ses deux mètres cinquante. -«Ca suffit Requiem, donnez-moi ce détonateur où je vous montre de quel bois je me chauffe. -Jamais ! Je préfère la mort ! La vôtre bien sûr ahahah ! » Il appuya de façon dramatique sur le bouton rouge. La sphère se mit à briller intensément. Tout le monde hurla et ferma les yeux. Mais au bout d’une minute, comme il ne se passait rien, les gens rouvrirent les yeux. La bombe n’avait pas explosé ? Requiem s’acharna sur sa télécommande. -«Mais fonctionne nom de nom ! Aaargh mais qu’est-ce qui se passe ?! » Le Chef Djo se mit à ricaner. -«Donnez-moi ça. » Il arracha la télécommande des mains du rongeur et d’une pichenette le fit tomber du tylton. Il projeta un puissant lance-flammes sur la boite métallique qui se transforma en poussière. Enfin, il saupoudra le petit pashmilla rouge de colère de cette poussière. -«Alors, c’est qui qui mord la poussière maintenant ? -Mais qu’est-ce qui s’est passé ?! rugit Requiem. » Un des sous-officiers de Djo accourut. -«Chef, la bombe était déjà neutralisée, quelqu’un l’avait sabotée. -Quoi ?! s’écria Requiem. Non impossible ! Qui m’a trahi ?! » Le braségali reprit son calme. Il murmura à l’oreille de son collègue. -«Faites comme si vous l’aviez désamorcé, un peu de gloire ne nous fera pas de mal. » Puis d’une voix puissante il cria : -«Qu’on emmène ce scélérat en prison ! Et tâchez de lui trouver une cellule bien poussiéreuse, ça l’occupera. » Les policiers accoururent et menottèrent le pashmilla qui se débattait comme il pouvait. La foule applaudit à tout rompre. Le maire FC, qui se remettait de ses frayeurs, serra énergiquement la main de Djo. Prenant le micro, il clama : -«Merci à la police de Passopolis ! Encore une fois ils se sont montrés à la hauteur de leur réputation en déjouant cet attentat à la bombe ! Et sans aucun blessé ! Vive le Chef Djo, le héros de Passopolis ! » La foule sauta de joie. Le braségali s’inclina humblement. Il se tourna alors vers l’avaltout. -«Monsieur le maire, j’ai une autre affaire sur les bras urgente à mener. Puis-je vous laisser poursuivre la cérémonie ? -Mais bien sûr, faites donc monsieur le héros ! » Et le Chef Djo s’éclipsa sur les acclamations des invités et des journalistes. Il se mit à rouler bien au-dessus de la limitation de vitesse autorisée. Il n’avait qu’une envie, aller chercher Polux et l’amener au commissariat pour l’interroger. Nul doute qu’il avait suivi le combat depuis sa télévision, et il avait sûrement une bonne idée de celui qui avait trahi Requiem et désamorcé la bombe. Quand il arriva en trombe dans la villa, il découvrit que la porte d’entrée était grande ouverte. Craignant le pire, il accourut à l’intérieur. La télévision était toujours allumée, mais la maison était vide. Djo se laissa aller à la colère. -«Rah mais je vais lui faire la peau à celui-là ! » Il repartit aussitôt à sa voiture. Polux avait disparu, et il n’avait aucun indice de l’endroit où il était allé. |
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