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Lecture d'un chapitre
| Lecture du chapitre 1 | |
|---|---|
| Nom de l'œuvre : Tout est possible [Héros2016] | Nom du chapitre : Chapitre 1/9 |
| Écrit par FIRSTCLASS | Chapitre publié le : 14/8/2016 à 04:14 |
| Œuvre lue 6141 fois | Dernière édition le : 14/8/2016 à 04:14 |
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| Sur une île paradisiaque, une équipe de scientifiques, qu'on pourrait présenter comme une grande et heureuse famille, avait élu domicile depuis de nombreuses années au bas d’un volcan pour étudier les raisons de son inactivité, alors que les conditions favorisant son éruption, d’après de nombreuses collectes d’informations, de mesures et de prélèvements, étaient toutes réunies. Agnès : Comment ça va aujourd’hui, mes enfants ? Christian : Maman, j’ai 40 ans, et parmi nous tous, aucune personne n’est mineure… Richard : Elle est pour une fois de bonne humeur, soyez aimable ou du moins faites semblant, mon cher. Marise : Vous avez vu, encore ce matin, les échantillons d’eau venant des sources thermales de l’île montrent que le niveau du magma se serait rapproché de la croute terrestre pendant la nuit. Agnès : Je viens de me réveiller, pouvez-vous m’en dire plus, vous savez que je suis devenue vieille ? Marise : Lorsque l’on regarde les échantillons d’eau recueillis ce matin, on détecte une petite augmentation de dioxyde de soufre et de dioxyde de carbone lesquels sont la preuve d’une certaine activité volcanique. Richard : Vous avez certainement fait une erreur faussant ainsi les données recueillies. Paul (avec son cigare à la main) : Les sismographes indiquent aussi que, pendant la nuit, un tremblement de terre d’une magnitude de 0,4 a eu lieu sur cette île. Christian : Le plus étrange dans tout ce que vous me dites est qu’à chaque fois, le lendemain, lorsque nous reprenons de nouveaux échantillons et de nouvelles mesures, on note absolu rien. Marise : Ce volcan adore me jouer des tours...... Quelqu’un a vu Kevin, par hasard ? Agnès : Je crois que ce jeune homme, qui plait énormément aux femmes, est au bord de la piscine de l’hôtel. En effet, ce n’était pas seulement eux qui fréquentaient cette île, mais aussi un complexe hôtelier de luxe avec ses 5 étoiles, ses piscines chauffées donnant l’impression de nager dans l’océan, mais également de flotter sur celle-ci, ses terrains de golf verdoyants, son grand casino où d’importantes sommes d’argent étaient mises en jeu et sa longue plage étincelante au bleu écarlate. Tout cela leur servait de voisin puisque cette île était au-dessus de la moyenne par rapport à sa taille et que son positionnement sur le globe favorisait sa fonction de site touristique pour les vacanciers. Christian : Il est en effet au repos aujourd’hui, n’est-ce pas ? Marise : Oui et je pense que présentement, il ne pense absolument pas au volcan. Christian : Au fait, le nouveau stagiaire arrive vers quelle heure ? Richard : À midi et j’espère que Kevin n’a pas oublié d’aller le chercher à l’aéroport. Christian : Bon, vu qu’on approche de l’heure, je vais y aller moi-même le chercher puisqu’il a surement oublié. Vous, continuez vos occupations. Agnès : Crois-moi, mon vieux, rien ne me séparera de ce martini. Maryse : Mon vieux ? Agnès : Non, je voulais dire mon bébé ou plutôt mon grand bébé. Puis, elle ajouta d’une façon très douce : « mais qui n’a toujours pas de femme. » Maryse (d’un ton attentionné) : Christian, je te promets que tu trouveras l’amour un jour. C’est sûr ce petit malaise qu’il partit en camion en direction de l’aéroport de l’île. Rapidement, Christian constata que le complexe hôtelier n’avait jamais été aussi occupé par des touristes. Christian : Une autre belle journée qui débute ! Il continua son chemin jusqu’à l’aéroport, pour finalement voir Sébastien qui l’attendait au-devant de la porte de sortie. Christian : C’est bien toi, Sébastien ? Moi, ces Christian. Habillé comme une personne passant une entrevue pour un emploi important. Sébastien : Oui, c’est bien moi, je suis ravi de faire votre connaissance. Christian : Du calme petit, tu es là pour un stage, et ce, au plein soleil et avec une vue d’enfer sur l’océan. Embarque donc dans mon camion et on va aller dans nos installations te trouver des vêtements de circonstance. Tous les 2 en voiture, en chemin vers l’installation, le fils d’Agnès vu Kevin qui parlait à 2 sublimes jeunes femmes. Christian : Kevin ! Viens par ici, c’est ton patron qui te parle ! Tiraillé entre le choix de continuer sa discussion auprès de ces jeunes femmes et le choix de devoir parler à son patron dans une pareille situation, le jeune homme choisit de se retourner et de marcher vers la camionnette, mais sans aucune motivation. Kevin : Quoi, boss ! Christian : Je te présente Sébastien. Tu n’aurais pas oublié quelque chose par hasard. Kevin (avec un gros sourire) : Non patron, regardez, j’ai toujours mon maillot de bain. Christian : Je vois où tu veux aller, ne commence pas. Kevin (regardant le nouveau avec ce même sourire) : Toi, tu ne quittes jamais tes livres. Sébastien (avec un peu de gêne voyant cet homme avec des abdos bien dessinés) : Non, non, je voulais juste faire bonne impression à vous. Kevin : Mon petit, à la fin du mois, tu seras changé ! Christian : Tu ne vois pas que tu le gênes avec cet accoutrement. Tu parlais de quoi avec ces 2 filles ? Kevin : Ces 2 filles là sont à la recherche de leur amie qu’elles n’ont pas vues depuis hier soir. Christian : C’est bizarre, bon dit-leur adieu et dirige-toi vers les installations où notre équipe sera rassemblé et fera les présentations d'usages. Kevin : Parfait, je m’en viens bientôt. Mettant le pied sur la pédale à gaz, Christian cria à Kevin avant de prendre la route : n’oublie pas de demander leur nom cette fois si, la dernière fois tu avais oublié ! Les deux hommes arrivèrent quelques minutes plus tard, puis le charmeur quelques instants après, devant l’énorme bâtiment de recherche où chacun travaillait, mais aussi où chacun avait leur propre quartier une fois leur travail terminé pour avoir une certaine intimité. |
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