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Lecture d'un chapitre



Lecture du chapitre 1
Nom de l'œuvre : Histoire du Coeur Nom du chapitre : Omniprésence
Écrit par Djidane Chapitre publié le : 22/1/2005 à 15:24
Œuvre lue 7571 fois Dernière édition le : 22/1/2005 à 18:15
A Philip Pullman, pour son exceptionnelle trilogie qui ma fait passée des nuits enchantées.
A Krystel, pour toutes les discussions qu'on a eu et pour tout ce qu'elle m'a offert pendant quelques mois.
A Fredo et Mitsou, pour leur aide dans les moments difficiles et leurs encouragements.


Chapitre 1 - Omniprésence

La sonnerie retentit. Il rangea ses affaires et descendit vite les escaliers.
C´est alors qu´il la vit. Là-bas, à quelques mètres de lui, celle qu´il aimait et chérissait, et elle l´attendait.
Il alla la rejoindre, se jetant dans les bras l´un l´autre. Ils avaient quelques instants pour se rappeler comment ils s´aimaient. Elle avait enroulé ses bras sous ses épaules, et lui avait les siens autour de ses hanches.
« Ca va ? lui murmura-t-elle à l´oreille. »
Il trouva ce moment parfait, il n´y avait rien à changer, si ce n´est toute cette agitation, les autres collégiens et lycéens autour d´eux… Mais il n´y pensait pas, il ne pensait qu´à elle et qu´à ce qu´il éprouvait pour elle. Comment décrire ou expliquer les sensations et les sentiments qu´il éprouvait rien qu´en pensant à elle, ou quand il sentait sa douceur contre lui… Tous leurs gestes étaient tendres, comme si dans chacun ils voulaient exprimer l´amour qu´ils avaient l´un pour l´autre.
« Oui. répondit-il calmement. »
Il sentit l´odeur que son corps dégageait, son parfum de vanille, il adorait ce parfum…
« Et toi ? »
Il releva la tête, pour regarder les yeux ce celle qu´il aimait. Ils étaient brillants et reflétaient le bonheur.
Les siens étaient remplis de toute la passion qu´il avait pour elle.
« Ca va. »
Il sentait les larmes venir à ses yeux, il pleurait presque maintenant, parce qu´il était si heureux et en même temps triste, il savait que ce moment ne durerait pas. Les minutes passait comme des secondes et il aurait voulu continuer à la serrer dans ses bras une éternité.
« Je t´aime, fit-il enfin avec tendresse. »
Et comme pour accompagner ses paroles, il la serra fort contre lui, comme pour la faire rentrer dans son cœur, pour qu´elle sache que tout ce qu´il lui disait était vrai, et pour qu´elle sache combien il l´aime.
« Moi aussi je t´aime, répondit-elle »
Une larme coulait sur la joue du garçon, et elle l´effaça en passant un doigt dessus, puis l´embrassa, avec toute la douceur et la tendresse qu´elle put mettre dans son baiser. Ils fermèrent tout les deux les yeux, pour apprécier encore plus l´apogée de ce moment entre eux. Tout en s´embrassant, il caressait ses cheveux.
Leurs lèvres s´écartèrent lentement, comme avec refus de vouloir se séparer. Ils rouvrirent doucement les yeux. Il lui sourit, et elle lui répondit en souriant. Il passa ses doigts lentement sur ses joues, pour lui caresser le visage, pour la remercier de ce baiser. Il dégagea ses tempes en mettant ses cheveux derrières ses oreilles.
La sonnerie retentit une deuxième fois, l´horrible sonnerie aigue, perçant les oreilles, et venant les interrompre.
Il mit ses mains dans les siennes. Il ne voulait pas la laisser partir. Il ne voulait plus la laisser partir… Elle baissa la tête, en signe d´excuse, puis elle s´éloigna l´entement. Il fut obligé de laisser ses doigts glisser entre ses mains pour la laisser partir. Il la regarda s´en aller lentement.



La stridente alarme du réveil sortit du sommeil Matt
« 7h00. lut-il »
Il tourna la tête sur le coté, l´esprit plein d´espoir, mais personne n´était là à coté de lui, comme toujours.
Ce début de matinée allait passer comme tous les autres : il prendrait sa douche, s´habillerait, descendrai les escaliers, mentirait à sa mère en lui répondant `Oui´ quand elle lui demanderait `Ca va ?´, verserait du lait sur ses céréales, et irait s´installer devant la télé sans se soucier de ce qui y passe. Ensuite il se rendrait au collège, à pied. Il ferait nuit parce que c´est l´hiver, et il arriverai juste au moment ou la sonnerie retentirait. Et pendant tout ce temps depuis qu´il était levé, il n´aurait quasiment fait que de penser à elle.

« Salut. Fit-elle en souriant.
- Salut Lyly, répondit-il en lui renvoyant son sourire. »
Elle s´appelait Lizzie, Lizzie Tamsivi, mais il l´appelait Lyly. Non pas parce qu´il trouvait son vrai prénom laid, au contraire, mais parce que c´était le seul à l´appeler ainsi.
« Ca va ? demanda t´il ?
- Oui. Et toi ?
- Maintenant oui. »
Il remarqua qu´elle avait glissé ses doigts dans les siens. Leur corps était maintenant très proche, et il pouvait aisément plonger son regard dans ses yeux brillants.
Elle inclina la tête avant de dire :
« Il faut qu´on aille en cours...
- Je sais… soupira-t-il »
Ils s´embrassèrent doucement.
« Je t´aime. Dit-il avec passion.
- Moi aussi, je t´aime. rétorqua son amour avec passion »
Ils s´étreignirent une dernière fois, puis Lyly s´en alla en trottinant, en jetant des regards en arrière.
« Cours d´histoire. Se souvint le jeune homme »
Il ne lui restait plus qu´une minute, au plus, avant d´arriver en retard.

« Erasme effectua de nombreux voyages en Europe, en France, puis… »
Matt pris de brèves notes, et rapidement ses pensées divaguèrent, jusqu´à ce qu´il oublie totalement la voix du professeur.
Il se perdit dans ses rêves, tout en gribouillant un coin de son cahier. Il se remémorait les moments passés avec elle, s´en imaginait d´autres, se voyait seul avec, rien qu´eux deux, loin de ce monde de destruction qu´il haïssait.
« - Monsieur Marken, voulez vous bien nous rappeler le surnom que l´on a donné a cet homme ? »
Son prénom le fit sursauter et il lui fallut quelques secondes avant de prendre conscience de la situation. Cinq ou dix minutes s´étaient sûrement écoulé depuis qu´il ne suivait plus.
« - Il… »
Son regard croisa celui du professeur. A présent, il était certain que celui-ci avait remarqué son inattention depuis tout à l´heure, et il savait pertinemment aussi bien que lui qu´il ne connaissait pas la réponse à la question.
« - Je ne sais pas monsieur. Avoua t-il calmement.
- Vous ne savez pas. Reprit le professeur, comme si cette réponse était totalement inattendue. Que faisiez vous donc ?
- Je … »
`Je pensais à ma Lyly et j´avais terriblement envie d´être avec elle´ aurait-il voulu répondre.
« Je me suis laissé distraire par mes pensées, Monsieur. »
Il aperçu le coin de la page de son cahier : ses gribouillis formait un cœur.
« Essayer de vous réveiller Monsieur Marken. »
Il acquiesça en griffonnant des notes sur son cahier.
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