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Lecture d'un chapitre



Lecture du chapitre 4
Nom de l'œuvre : Histoire du Coeur Nom du chapitre : Perdue
Écrit par Djidane Chapitre publié le : 5/2/2005 à 14:35
Œuvre lue 7565 fois Dernière édition le : 5/2/2005 à 16:32
Chapitre 4 - Perdue

Ce pouvoir étrange que l´amour a
De rendre l´autre si exceptionnel,
De nous pousser à avancer,
De laisser une trace indélébile dans le cœur.

Matt marchait dans la rue, son sac sur le dos. C´était le lendemain, et ce matin, pour la première fois sûrement, il avait dit « Oui » sans mentir à sa mère. Il faisait a peine jour, et il était encore a moitié endormi, dans ses rêves. Il pensait… il pensait « Je vais la voir dans quelques minutes. J´espère qu´elle ira bien. Je l´aime, cette journée va être belle. ». Il longea la grande rue. La circulation était plutôt intense, sur la chaussée comme sur le trottoir. Encore une rue et il aurait le lycée devant lui.
Essayant désespérément de se diriger a travers les passants sans se faire bousculer, il aperçut un homme, assis par terre. Il n´y accorda pas d´importance au premier regard, mais l´étrangeté de cet individu le poussa à le regarder une seconde fois : Il cru d´abord que ce fut un mendiant, mais il était plus bizarre que ça. Il était assis, calme et immobile, en tailleur, portant une courte barbe qui complétait un visage ridé par le temps. Ses vêtements aux couleurs vives étaient en opposition avec son visage. Bizarrement, il semblait être heureux d´être assis la, par terre au milieu des inconnus. Son regard était fixé sur le jeune garçon, comme si il n´y avait que lui qui l´intéressait. Celui-ci ce sentit bientôt comme hypnotiser. Il essaya de bouger mais il ne pouvait plus se contràler. Son corps décida lui-même d´avancer vers le vieillard. Autour d´eux, il remarqua que personne ne semblait ne ce soucier de cette scène, et que aucune personne ne s´approchait a moins d´un mètre d´eux deux. Ils étaient maintenant quasiment nez à nez. Les lèvres de l´homme tremblaient, semblant murmurer quelque chose. Et sans qu´il ouvre la bouche, Matt sentit une voix parler en lui :
« Tout les deux devez comprendre qui vous êtes. Vous avez une mission dans votre cœur, bien plus importante pour vous que pour n´importe qui d´autre. Matt, la chance que vous avez est unique. Ne gaspillez pas votre vie comme les autres… »
Aussitôt, dès que la voix eut fini, le monde autour de lui sembla s´évaporer, et en rouvrant les yeux, il se retrouva devant le passage pour piéton, a quelques mètres de là ou il était quelques secondes auparavant. Abasourdi, il avança sur la chaussée pour traverser. Il eu juste le temps d´entendre un crissement de pneus.

Dans « Je t´aime », il y a « Je suis prêt a tout pour toi, je veux juste que tu soit heureuse. »

Lizzie arriva en courant devant le comptoir de l´infirmière, sans se soucier du calme qu´elle venait de perturber dans l´hôpital.
« - Où est-il !? s´écria la jeune fille affolée.
- Pardon ? fit calmement l´infirmière.
- Matt Marken. Je cherche Matt Marken !
- D´accord, alors il me faut une pièce d´identité pour me prouver que vous faites parti de la famille et …
- Je ne suis pas de sa famille, je suis sa …
- Je suis désolé mais seuls les membres de la famille peuvent le voir pour le moment. coupa l´infirmière.
- Mais vous ne comprenez pas ! Je suis sa petite amie et je… »
L´infirmière n´écoutait déjà plus.
« … et suis sur que si il demandais quelque chose en ce moment, il souhaiterais me voir ! Oh je vous en prie, laissez moi allez lui parler… »
Elle éclata en sanglots. Au même moment, un médecin arriva à l´autre bout du couloir. L´infirmière lui expliqua brièvement la situation.
« - Bon allez, viens je t´accompagne. fit-il. C´est la chambre 308, là-bas.
- 308, d´accord. répéta-t-elle en séchant ses larmes. »
Ils avancèrent côte à côte, vers l´extrémité du couloir qu´avait désigné le docteur. Il avait les mains dans ses poches. Lizzie fut tenter de tourner la tête pour voir de quoi il avait l´air : il était jeune, les cheveux blonds, souriant, le nez fin, et dans ses yeux on pouvait voir qu´il était heureux de vivre et de ce qu´il faisait chaque jour.
« - Si jamais tu as encore des ennuis de ce genre, demande le docteur Sylph. »
Ils étaient déjà arriver au bout du couloir, et elle ne prêta pas grande attention à ce qu´il venait de dire : Elle s´était précipité dans la chambre de Matt, et s´était assise à ses cotés, en prenant sa main droite dans les siennes.
« - Matt, mon Matt, qu´est-ce qu´il t´es arrivé… »
Elle passa la main du garçon contre sa joue, puis la couvrit de petits baisers. Le docteur entra à son tour, et s´essaya a coté d´elle. Elle n´y prêta pas attention non plus. Elle entreprit de s´occuper de son visages, en repoussant les mèches de cheveux qui s´était collée sur son front avec la sueur.
« Tu peut te réveiller maintenant si tu veut, je suis là… lui murmura-t-elle.
- Il a une grosse fractures a chaque jambes, mais il a eu de la chance, la voiture a freinée rapidement, et il ne sera aucunement paralysé par l´accident. Ses jambes seront réparées dans 2 à 3 mois. »
Matt conservait sa tranquillité, il ne réagissait pas à ce qui se passait autour de lui, à Lizzie qui passait ses mains sur son visage. Elle commençait à s´impatienter. Elle voulait qu´il ouvre les yeux, qu´il lui dise qu´elle l´aime et qu´elle lui réponde qu´elle aussi…
« Mais il y a plus grave… »
… qu´il la rassure, qu´il la réconforte, qu´il lui fasse un beau sourire et qu´ils s´embrassent, et puis ensuite qu´ils ne disent rien pendant un moment, et puis qu´ils se redisent qu´ils s´aiment et…
« Il est dans le coma… »

Lizzie mit plusieurs secondes avant de comprendre et de calculer les conséquences de ce que venait de dire le docteur.
« - Dans le … ? Mais, non, c´est impossible. Il… Nous… Ce n´est pas possible, on s´aime passionnément, et à peine hier on… Non… Matt, qu´est-ce que… »
Matt était immobile. Elle le regardait, avec des yeux embués de larmes. Autour de lui étaient disposés divers instruments effectuant des mesures. Elle avait devant elle un corps, avec une âme à l´intérieure qui ne pouvait pas s´exprimer.
« - Je suppose que tu préfère rester seule… fit enfin le docteur en sortant »
Et c´est ce qu´elle ressentit : un fort sentiment de solitude l´envahi. Pour la première fois, Matt était là, devant elle, et se sentait désespérément seule.
« Faites que ce soit un cauchemar… dit-elle à haute voix »
Les parents du jeune homme ne tardèrent pas à arriver. Zaq les accompagnaient, ainsi que un autre médecin.
« Je suis désolé Lizzie… Le médecin m´a dit pour… Ca doit être encore plus horrible pour toi que pour moi… »
Elle avait recommencé à pleurer, et maintenant elle se sentait envahie par une haine intense. Elle avait envahie de tuer et de détruire tout ce qui l´entourait, parce que tout cela n´était que pourritures, dégoût, mensonges et prisons d´âmes. Il n´y avait que Matt qui comptait, mais maintenant il n´était plus là, il ne pouvait plus être là pour elle… Toutes les choses, ou plutôt la chose importante de sa vie venait de s´écrouler. Elle avait l´impression de ne plus rien avoir Elle se sentait seule, comme perdue au milieu d´un désert, où il faudrait attendre de se faire cuire. Elle, devait attendre toute une vie pour peut-être enfin retrouver celui qu´elle aimait au ciel, où dans l´endroit où les âmes vont après la mort…
« - Je ne peut rien faire… Je peut juste espérer mais à quoi bon… »
Le calme revient quand les parents partirent. Zaq resta quelques minutes pour soutenir Lizzie, qui ne disait toujours rien. Et quand lui aussi fut partit, elle se pencha sur Matt, pour pouvoir murmurer à son oreille. Elle resta là, toute la journée, toute l´après-midi, malgré les nombreuses personnes qui vinrent lui conseiller de partir. Elle chuchotait à l´oreille de Matt, comme si ils discutaient ensemble, en s´arrêtant de temps en temps pour pleurer, quand elle se rendait compte que cela était stupide. Elle aurait fait n´importe quoi pour pouvoir changer le passé, mais rien de ce qu´elle pouvait faire ne changerait quoi que ce soit.
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