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Lecture d'un chapitre



Lecture du chapitre 1
Nom de l'œuvre : Blue Galopa : la révolte d'un Shiney Nom du chapitre : Cellule n°456
Écrit par flora-marie Chapitre publié le : 10/2/2005 à 11:48
Œuvre lue 4201 fois Dernière édition le : 10/2/2005 à 11:48
Juste un petit mot, c´est ma première fanfic, ne soyez pas trop sévère !


Le pokémon savait ce qu'il avait à faire. Il fallait les laissait se débrouiller, quitte à ce qu´il soit presque tous détruits. Son ami était formel : il fallait qu´il attende un signe du destin. Ce n'était pas dans son habitude de faire le mal, mais il fallait qu'il attende, sans rien faire. Sinon, c'est lui qui sera détruit.

La cellule 456 n'était pas grande. Galopa put voir d'un seul coup d'œil ses nouveaux compagnons de cellule. Un Carapuce, un Pikachu et un Racaillou. Tous de la mauvaise couleur. Galopa resta dans son coin et attendit que les nouveaux arrivants se réveillent un petit peu et décident de s'enfuir par tout les moyens. Parce que les pokémons qu'elle avait vus jusqu'ici avait tous réagit de la même façon. Ceux-ci ne firent pas exception. A peine ils avaient repris
leurs esprits, qu'ils se jetèrent sur la vitre ou la porte blindée, dans l'espoir de sortir. Tout ça lui faisait pitié. Elle décida d'intervenir afin d'empêcher ces malheureux de suer inutilement.

B-Galopa : Ne vous épuisez pas, toutes les issues sont blindées. Concentrez vous plutôt, l'épreuve est très dure.

Les pokémons sursautèrent, et se retournèrent vers le Galopa qu´ils n´avaient même pas vu tellement ils étaient paniqués. Le Pikachu vert s'approcha de Galopa, méfiant.

G-Pikachu : Qui que tu sois, tu n'as pas de conseils à nous donner ... Nous avons déjà assez souffert, n'en rajoutes pas.

Galopa s'avança dans la lumière, révélant sa crinière et sa queue de flammes, d'un bleu intenses.

G-Pikachu : Oh ... Tu es comme nous. Excuse-moi, je suis un peu sur les nerfs depuis qu'on nous a capturés.

Le carapuce rouge et le racaillou or, vinrent aux côtés du Pikachu, plus réticents que lui pour parler à Galopa.

R-Carapuce : Bonjour, je suis un Carapuce. Pourriez vous nous dire où nous sommes, pourquoi sommes nous ici et qu'est-ce que l'épreuve dont vous parliez à l´instant, s´il vous plaît ? Ce serez très aimable de votre part.

Les carapuces sont toujours très polis, alors que les pikachus ont une légère tendance à tutoyer leur interlocuteurs au bout de quelques minutes.

B-Galopa : Nous sommes dans le QG da la Team Rocket. Je n´en sais pas plus que vous sur la raison de votre venue, pas plus que sur celle de mon propre enfermement d´ailleurs. Quant à l´épreuve, je suis n'ai pas le droit de vous en parler. Tout ce que vous pouvez savoir c'est que personne n'a jamais réussi à survivre à cette épreuve. Personne, sauf moi. Vous n'êtes pas encore prêts à l'affronter psychologiquement et physiquement. Vous ferez mieux de vous entraîner, nous sommes surveillés.

G-Racaillou : Surveillés ?!

Galopa acquiesça.

B-Galopa : Oui, surveillés. Les membres de la Team Rocket sont très méfiants. Ils ont placés des caméras partout pour empêcher notre évasion. Ils nous entendent aussi. C´est pour cela que je ne peux pas vous en dire plus. Sinon … Sinon ils nous asphyxieront. Vous voyez ces petits tuyaux sur les murs ? Ils sont contràlés par la salle des commandes où ils peuvent nous tuer à n'importe quel moment. Maintenant, si vous le permettez, je vais faire ma sieste. Bonne nuit.

G-Racaillou : Attendez … Vous avez bien dit " ils nous entendent" ?! Mais les humains ne comprennent pas le langage pokémon !

Galopa sourit. Le racaillou était nouveau. Il sous-estimait donc, comme tout les pokémons parvenus jusqu'ici la puissance et les capacités de la Team Rocket.

B-Galopa : Ils sont très perfectionnés. J'ai même entendu dire qu'il pouvait grâce à un certain moyen, arriver à contràler les pensées de certain pokémons. Enfin, entraîner-vous, c'est votre vie qui en dépend.

Galopa retourna dans son coin d'ombre, laissant ébahit les trois pokémons, qui venait juste de comprendre qu'ils étaient très mal partis sur ce coup là.


Une montagne. Le terrain préféré des ponytas. Oui, contrairement au chevaux sauvages du monde réel, les Ponytas vivent dans les montagne. Soudain, la terre tremble. Ce n'est pas un séisme mais la cérémonie de naissance. Tout les Galopas ou les Ponytas mâles viennent pour la naissance des enfants du chef du clan. Eh oui, les Galopas sont divisés en plusieurs clans, certains belliqueux, d'autres pas. Les jeunes mâles rejoignent au passage le peloton de tête, même si la plupart se font vite distancer par le chef et les adultes. La caverne est très proche. Le chef force un petit peu, il craint d'arriver trop tard. Cela ne faisait pas très longtemps que l' «éclair» l'avait prévenu mais il avait toujours l'impression qu'il courait au ralentit. L' "éclair", c'est le Galopa le plus rapide de tout le clan. Personne ne connaît vraiment sa véritable identité, mais tout le monde a pour lui un profond respect. Le groupe entra dans la caverne. Le chef alla voir l´ «éclair» qui l´attendait près de la mère, dans l'ombre.

CDC-Galopa : Comment va t-elle ?

L´ "Eclair" : Pas mieux. Un des gosses s´agite. Ca lui brûle de l´intérieur.

L´éclair arborait une triste mine. Mais revenons à la femme du chef. La pauvre souffrait horriblement et les Galopas femelles ne savait que faire pour alléger ses souffrances. Le chef s´approcha de sa femme et frotta son museau contre le sien. Un façon de dire courage chez les Ponytas et les Galopas. Soudain Ponyta arriva. Suivi de près par Ponyta. Les pokémons ont une mentalité très différente des humains. Ils donnent l'impression de tous se reconnaître. Même un expert en pokémons n'arriverait jamais à comprendre cette mentalité. Le premier enfant était un Ponyta mâle d'une crinière de feu flamboyante. Le second, était plutôt une seconde. Elle avait une crinière de feu d'un bleu intense et semblait très en avance sur son âge. Elle était différente. Pour la mère, les femmes, et quelques amis, cela ne posait aucun problèmes. Par contre pour le père, et ses hommes, ça en posait un énorme. Ponyta mâle était leur chouchou, alors que Ponyta femelle était dorloté par sa mère, qui commençait à se dire que son mari faisait une différence entre ses enfants. J'ai dit tout à l'heure que les pokémons ont une mentalité complètement différente des humains, eh bien ce n'est tout à fait vrai. Ce qu'éprouve le chef du clan par rapport à sa fille, ressemble fort, à ce qu'on appelle chez nous : le racisme. Comme quoi, les pokémons peuvent être aussi bête que les humains.
Les Ponytas grandirent. La jeune fille était détestée par presque tous les Ponytas et les Galopas. Sa mère, qui la défendait, venait de disparaître, et tous le monde pensait qu´elle était morte. Son père pensa avec le temps que c´était à cause de la différence de Ponyta, et se mit à la détester encore plus. Il ne s'occupait plus que de son fils chéri. Ponyta se renferma alors sur elle même. Elle ne parlait presque jamais avec les autres Ponytas de son âge. Les deux seuls à qui elle acceptait de parler étaient son frère et l' "éclair". Ponyta ne parlait pas beaucoup mais ses paroles étaient d'or, alors que son frère n'arrêtait pas de parler. Certes, c'était peu être un beau parleur un peu vantard, mais c'était le plus gentil des frère. Il en avait marre de l'étouffement paternel et du repoussement envers sa sœur. Le père prit très mal ses propos et accusa Ponyta, qui, la pauvre, n'avait rien fait, d'avoir manipulé son fils pour le retourné contre lui. Depuis ce temps, on accusa Ponyta de manipulatrice et on empêcha son frère de la voir (mais il en fallait beaucoup plus pour l'arrêter de voir sa sœur !). Il se voyait souvent, la nuit, et discutaient de leur problèmes, pour la plupart du temps. Ca les soulageaient. Quant à l' "éclair", il entraînait Ponyta. Il l'entraînait à la course. Il avait déjà essayé avec son frère mais il avait vite abandonné, surtout quand celui-ci, lors d'une leçon de sprint avait commencé à raconter sa vie à son interlocuteur sans se demander si cela le gênait (et je peux vous dire que le récit de sa vie est particulièrement ennuyeux). Ponyta était une très bonne élève, surtout à la course mais elle n'avait pas du tout l'approbation de son père et de ses compagnons Ponytas (à part son frère, bien sûr). Sûrement à cause de ces moments de haine que les autres avait à son égard, et je peux vous dire que c'était réciproque…
Ponytas, frère et sœur, allaient avoir un an lorsque le drame arriva. Ca vous étonne ? Les pokémons sont très intelligents, deux ou trois mois après leur naissance, à six ils savent parler et à un an, ils savent tous ce qu'un pokémon doit savoir. La seule différence, c'est qu'ils ont la résistance d'un tout petit (ils sont moins robustes, ils s'endorment plus tôt, etc …). Selon les pokémons, bien entendu. Enfin … Ils venaient d'avoir un an lorsque ça arriva. Après leur anniversaire, Ponyta et son frère, qui ruminait qu'il avait été le seul à avoir fêté celui de sa sœur, firent une course dans la montagne. Il pleuvait mais ça leur était égal. Ils coururent pendant une demi-heure quand soudain, un précipice se présenta devant eux. Ponyta, la fille, freina comme elle avait appris lorsqu'il pleuvait (ne demandait pas comment je n'en sais rien moi même !). Mais son frère n'avait pas était assez longtemps au cours de l' "éclair", il avait été renvoyer au bout de quelques jours parce qu'il bavardait trop. Sa bavardise lui fut fatale. Il n'arriva pas à stopper. L'herbe était mouillée et il glissa dans le ravin où il s'écrasa, trente mètres plus bas. La nouvelle se répandit vite dans la communauté. Le père de Ponyta, pensa évidemment que c'était sa fille qui l'avait poussé dans le ravin parce qu'elle était jaloux de lui. La pauvre Ponyta pleurait sur le sort de son frère, et ne put se défendre lorsqu'on raconta que c'était des larmes de culpabilité. Depuis, Ponyta, qui n'avait déjà pas une bonne réputation, fut traitée d'assassine et personne ne lui adressa la parole. Seul l' "éclair" la crut lorsqu'elle lui raconta se qui c'était passé. C'est là que tout a basculé pour Ponyta. Le chef du clan décida de condamné cette "meurtrière", car il ne considérait plus Ponyta comme sa fille. Dans le plus grand des secrets, il emmena Ponyta chez qui il pensait trouver un allié. Ponyta n'avait alors que un an et quatre mois, et, à cet âge là, les enfants Ponyta, ne sont pas plus gros qu'un bébé humain. Il apporta à l' "éclair" la petite, enveloppée dans du linge qu'il avait chapardé à quelques dresseurs. L' "éclair" était très jeune et un peu inconscient. Le chef du clan lui donna le précieux paquet, convaincu que le jeune Galopa savait ce qu'il avait à faire. Ce dernier fut complètement déboussolé lorsque il découvrit ce que contenait les linges. Le père de Ponyta attendit un moment puis s'écria avec un certain énervement :

CDC-Galopa : Mais qu'est ce que tu attends ? Allez, vas-y !

L' "éclair" était de toute évidence, perdu dans ce que divaguait le chef du clan. Il finit par demander, ayant tout de même un petit doute.

L' "éclair" : D'a… D'accord, mais qu'est-ce que je suis sensé faire ???

CDC-Galopa : Ce que tu es sensé faire ?! Tu me demandes ce que tu es sensé faire ?! Mais voyons, tu pars le plus loin d'ici, tu prends la petite, cette… meurtrière et tu la tue !!! Puis tu reviens et tu fait croire à un accident. C'est un ordre ! Tu la tue et tu vérifies bien qu'elle est morte ! Allez… vas !


Galopa venait juste de terminer sa sieste et elle se sentait d'assez bonne humeur. Après ce n'était pas elle qui passait l'épreuve. Depuis qu'elle l'avait réussie, les membres de la Team Rocket la laissait tranquille. Elle la laissait même se balader en liberté dans les couloirs du QG. Elle était à moitié libre alors, pourquoi se faire du soucis, ce n'est pas elle qui est en danger de mort. Ce n'était pas sympa, Galopa le savait. Mais toutes ses années de souffrance dans le centre de la Team lui avait donné un cœur de pierre. Après quelques réflexions sur son état mental et sentimental actuel, elle se décida enfin à voir comment ses nouveaux colocataires se débrouillaient. Pas trop mal, elle due se l'avouer. De tous, Carapuce était certainement le plus intelligent. Les deux autres n'étaient pas idiots (quoi que Racaillou ?)mais ils manquaient de stratégie. Mais Carapuce n'était pas tout à fait aussi intelligent qu'il n'y paraissait. Il savait tous par écrit. Il ne pouvait pas, si il était attaché, se libérer de ses cordes même si il avait un couteau à côté de lui, sans que quelqu'un lui est expliqué comment faire. Il manquait d'équilibre et de force. Son agilité était excellente, comme tous les Carapuces, mais il avait une grande faiblesse : il n'avait pas beaucoup de force dans ses bras. Racaillou était le plus résistant physiquement mais il n'avait pas une très grande volonté. Il commençait à faire n'importe quoi lorsqu'il était perdu. C'est très gênant pour un pokémon de ne pas savoir quoi faire lorsqu'un autre vous fonce dessus avec une vitesse Pikachu, lui, était très agile, rapide et très fort psychologiquement. Galopa fut assez impressionné par une telle détermination et une grande maîtrise de soi. Par contre, Galopa s'attendait à ce qu'il soit faible en défense, comme tous les Pikachus qu'elle avait connus dans cette chambre. Il faut croire que son changement de couleur à la naissance, l'avait rendu plus résistant. En effet, sa résistance était maintenant un peu plus grande que celle du Carapuce. Mais il ne faut pas croire que Galopa préfèrait Pikachu aux deux autres, non, seulement Pikachu était ce que l´on appelle un beau parleur, et pour cette raison il lui inspirait de la sympathie, sans qu´elle s´en rende compte. Galopa pensa que tous les pokémons qui sont dans leur cas ont un atout en plus. Pour le Carapuce, c´était son intelligence qui s´était retrouvée augmentée, pour le Racaillou, sa force et pour le Pikachu, sa défense. Galopa, elle, ne savait pas trop quel était son atout. Tout bien réflèchie, c´était sa vitesse. Celle-ci était supérieur à toutes les vitesses qu´elle avait vue.

B-Galopa : Vous vous débrouillez assez bien, non ?

G-Pikachu : Franchement je trouve que j´ai été génial à un moment. Oui, enfin bon, je n `était pas trop mal.

Des bruits de pas. Un garde armé venait d´ouvrir la porte. L´heure était venue.

B-Galopa : Je vous souhaite à tous bonne chance. Ca risque d´être la dernière fois que je vous parle.

R-Carapuce : Mais pourquoi ? L´épreuve est pour tout de suite ?

B-Galopa : On dirait que oui. A tout à l´heure, si vous vous en sortez vivant …

Le garde enmenna Carapuce, Racillou et Pikachu, complétement abasourdis par la soudaineté de l´épreuve.
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