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Lecture d'un chapitre



Lecture du chapitre 1
Nom de l'œuvre : le pendentif maléfique Nom du chapitre : le pendentif maléfique
Écrit par Guialiasdratak Chapitre publié le : 16/3/2005 à 21:29
Œuvre lue 1109 fois Dernière édition le : 16/3/2005 à 21:32
Le Pendentif Maléfique.









C'était à Londres, le 6 mai 1907, à 8h30 du matin, une journée à première vue tout à fait banale pour le commissaire Roy Campbell.
Il sirotait son café quand on frappa à la porte.
-Entrez, dit Campbell.
-Bonjour, mon cher Campbell, dit l'homme qui venait d'entrer.
-Bonjour Miller, comment allez vous aujourd'hui?
-Mais fort bien, ma foi et vous, quelles bonnes nouvelles avez vous à m'annoncer, mon ami?
-Voyez vous, Miller, je doute que cette bonne et lassante routine serait un jour intéressante à raconter, dit Campbell, avec un léger sourire, ce qui était rare chez lui.
Contrairement à Mr Miller, son assistant, Mr Campbell était un homme très réservé, et qui ne parlait que pour faire part de sa remarquable intelligence.
Comme tous les jours, Miller apportait des croissants au bureau afin de prendre leur petit déjeuné en parlant.
-Je suis content de voir l'été arriver à grands pas, dis Miller, pas vous, Campbell?
-En éffet, repondit celui-ci, je commençait a en avoir assez de ce froid permanent.
Il était 9h30 quand un vacarme assourdissant, suivis de hurlements se firent entendre.
-Qu'est-ce donc celà? dit Campbell.
-Pas la moindre idée, dit Miller.
Les hurlements redoublèrent et semblaient se rapprocher.
-Vous n'avez pas le droit, cria une voix.
-Fichez moi la paix! en cria une autre.
La porte du bureau s'ouvrit à volée, une dame acompagnée de Mr Hal, le vigile apparut.
Le visage de cette dame laissa définir à la fois la colère, mais aussi la peur.
-Je veux voir immédiatement le commissaire Campbell! Dit-elle d'un ton exigeant.
-C'est moi-même. Répondit Campbell, légèrement secoué.
-Mr Campbell n'en a que faire de vos pitreries. Cria Hal.
-Bon, Hal, sortez d'ici, et vous, madame, entrez et calmez vous. Dit Miller d'un ton tranchant.
Hal ne demanda pas son reste et sorti en claquant la porte.
-Qu'est-ce qui peut bien vous mettre dans un état pareil? Dit Miller.
La femme se calma durant son audition, elle n'était plus colérique, ce qui la rendait nettement moin effrayante, malgré ses cheveux en bataille.
Elle disait que depuis quelques semaines, elle était suivie par un homme de petite taille, qu'elle s'était inquiètée mais n'était pas encore venue à la police.
-Pourquoi n'êtes vous pas venue plus tôt? Demanda Campbell.
-J'avais peur. Repondit-elle.
-Qu'est-ce qui vous a décidé à venir tout d'un coup? Demanda alors Campbell?
-J'ai été attaquée ce matin, vers 8h00 par un homme. Dit-elle avec une voix tremblante.
-Il a essayé de vous dérober quelque chose? Demanda-il.
-Non, il m'a juste attaqué, et je me suis enfuie.
-Il vous a frappé?
-Non, j'ai courru sans me retourner, et je l'ai semé.
-Savez vous pourquoi on vous en veut?
-je pense le savoir... Je me marie dans environ un mois avec le célebre homme d'affaire Richard Hemmerich... Je pense qu'on veut me tuer pour le faire souffrir.
-Il a donc beaucoup d'ennemis...
-Ne parlez pas comme celà de mon mari! Il n'a pratiquement pas d'ennemis et...
-Je suis désolé de vous contredire, chère madame, mais s'il n'avait pratiquement pas d'ennemis, comme vous le dites, on ne se risquerais pas à faire un attentat contre vous...
La femme sembla visiblement clouée sur place.
-Au fait, comment vous appelez vous? Intervint Miller, comme pour briser le silence.
-Lady Lipton, future épouse de Richard Hemmerich.
-Daccord, mais vous n'avez pas idée de qui pourrait en vouloir ainsi à vous et à votre mari?
-Mais,maintenant que j'y pense, peut-être bien, il y a un homme nommé Robert Williams qui, depuis longtemps, est amoureux de moi... je suppose que quand il a appri mon mariage avec Mr Hemmerich, il est devenu fou de rage et a essayé de me tuer.
-Vous-a-t-il menacé précédemment?
-Oui, deux fois: une fois dans un bal et l'autre dans la rue.
-Bien, dit Miller, nous allons aller chez ce Williams, mes respects, madame.
Il serra alors quelque chose qu'il n'avait jamais fait: il serra la femme dans ses bras.
La femme quitta le bureau.

Mlle Lipton arriva chez elle sans se faire attaquer, elle se disait que Campbell et Miller avaient déjà arrêté Williams. Elle vivait seule, avec pour unique compagnon son chat. Elle posa son manteau sur la table, elle s'assit dans son fauteuil, près de sa radio et s'endormi...
Au bout d'une demi-heure, elle se réveilla, quelque chose n'était pas normal, mais elle ne savait pas quoi. Elle essaya de se rendormir, mais en vain... Il fallait qu'elle trouve ce qui n'allait pas.
Elle trouva au bout de deux minutes: son chat, Pookie n'était pas venu sur ses genoux, et ce n'était pas normal, car il y passait ses journées.
Elle se leva et l'appela:
-Pookie.
-Pookie, viens ici.
-Ah, enfin, te voilà...
Mais Pookie ne bougea pas pour autant. Elle s'approcha, le ramassa... Il était tout froid et tout raide...
-Pookie!
Pookie était mort.

Mlle Lipton revint immédiatement au commissariat, mais Campbell et Miller n'étaient pas encore revenus de chez Williams.
Elle attendit donc pendant une dizaine de minutes leur retour, et enfin, ils apparurent dans l'encadrement.
Elle les reconnu toute suite car la grande taille de Miller et les cheveux blancs en couette de Campbell ne passaient pas inaperçu.
Malgré l'apparence assez surprenante de Campbell, il était le meilleur commissaire de toute l'Angleterre.
Mlle Lipton eu soudain l'impression de reprendre confiance, elle avait toujours du chagrin pour Pookie, certes, mais elle n'avait plus peur.
-Qu'est-ce qui vous amène? dit Campbell, surprit.
-Commissaire, c'est terrible, mon chat, Pookie...
-Calmez vous, dit Miller calmement, qu'est-il arrivé à votre chat?
-Je l'ai retrouvé raide mort.
-Pourrais-je le voir? dit Campbell.
Mlle Lipton donna le sac contenant Pookie à Campbell.
-Nous allons l'examiner dans mon bureau.
-Vous êtes médecin légiste? demanda-t-elle.
-Je me débrouille, répondit-il vaguement.
Ils entrèrent dans leur bureau, posèrent Pookie sur le bureau et Campbell commença à l'examiner.
-Crise cardiaque, dit-il instantanément. Il a dû avoir peur. Avez vous claqué la porte en rentrant chez vous?
-Non, je ne claque jamais les portes.
-Avez vous pu constater une trace d'effraction quand vous êtes rentrée?
-Non, je ferme toujours portes et fenêtres quand je part de chez moi.
Campbell sembla réfléchir...
-Nous avons été chez Williams, dit il.
-Alors?
-Il n'est pas l'auteur de vos agressions, il est tellement furieux qu'il vous aurait tué s'il avait voulu vous attaquer... Il ne vous aurait pas laissé vous enfuir...
-Rassurant...
-N'est-ce pas, intervint Miller nous avons fait notre possible pour vous, madame, nous sommes désolés pour votre chat.
-Je vous remercie... au revoir.

Quand Mlle Lipton fut rentrée chez elle, elle pensa à la vie qu'elle aurait sans Pookie. Des larmes coulèrent à chaque fois qu'elle pensait à son defunt chat.
Il était environ 16 heures quand quelqu'un frappa hâtivement à la porte. Mlle Lipton ouvrit rapidement, se demandant qui pouvait bien la déranger. C'était Meryll, la bonne de sa mère, elle avait l'air affolée.
-Mademoiselle, dit elle paniquée, votre mère...
-Quoi? Calmez vous, que s'est il passé?
-Elle a eu une crise cardiaque...
Mlle Lipton se hâta d'aller chez sa mère avec la voiture que Meryll a utilisée pour venir. Le chauffeur la conduisit jusqu'au manoir de sa mère.
Arrivé là bas, Edgar, le concièrge leur dit que la mère venait de déceder...
Mlle Lipton se sentit comme vidée... elle avait l'impression de tomber dans un immence gouffre, une chute sans fin...
D'abord Pookie, puis sa mère, et de façons similaires en plus. Ce n'était pas une coincidence, et elle le savait.
Une heure plus tard, Edgar avait amené, sous les ordres de Mlle Lipton, Campbelle et Miller au manoir.
En voyant Campbell, quelque chose surprit Mlle Lipton, ce n'était plus l'homme timide qu'elle avait vu au commissariat.
Il avait une expression bizzare sur son visage, une expression catastrophée.
-Où est-elle?demanda-t-il à Mlle Lipton.
-Dans sa chambre, au fond du couloir, répondit elle.
Campbell courru jusque dans la chambre, elle était allongée sur le lit.
-Crise cardiaque, dit-il sombrement. Edgar, qu´est il arrivé exactement ?
-Elle allait vers sa chambre et elle s´est effondrée tout d´un coup. Je me suis précipité, et elle vivait encore, elle n´est morte que quinze minutes après.

Mlle Lipton rentra chez elle avec la voiture d´Edgar. Elle était déconfite. Ce n´étais pas une mort naturelle, ni chez sa mère, ni chez Pookie.
Elle ne dormit pas cette nuit là… Elle repensait sans cesse aux évènements de la veille. Quelqu´un lui voulait du mal, c´était certain.
Vers 5 heures du matin, quelqu´un frappa à la porte…
Elle alla ouvrir, c´était Campbell et Miller…
-Que faites vous là ? demanda-t-elle.
-Mr Hemmerich est décédé, dit Miller.
Ces paroles furent suivient d´un silence… Elle était en train de rêver, ce n´était pas possible autrement…
-Prenez votre manteau et accompagnez nous au commissariat, dit Campbell.

Arrivés sur place, ils entrèrent dans le bureau de Campbell.
Mlle Lipton posa son manteau sur le dossier d´une chaise et je tomba de sa poche. Campbell vint me ramasser et me redonna à mlle Lipton.
-Tenez, c´est tombé de votre poche, dit-il.
-Mais ça ne m´appartient pas, dit-elle. J´ignore comment ce pendentif est arrivé dans cette poche.
Campbell examina le pendentif…
-Il y a la tête du dieu Anubis dessus, dit-il… C´est étrange…
-Je ne vois rien d´étrange là dedans, intervint Miller.
-Je suis loin d´être superstitieux, mais cela me semble bien étrange, dit Campbell… En trente ans de carrière, je n´ai jamais vu des évènements aussi étranges…
-Expliquez vous ! dit Miller.
-Et bien, commença-t-il, je croyais cette affaire tout à fait banale jusqu'à ce que votre chat ne meure, mais il n´y avait rien cependant d´anormal. Quand votre mère est morte de façon identique, je savais qu´il y avait un problème, d´où l´inquiétude sur mon visage, mais je préférais ne pas me prononcer dés le début. La mort de votre fiancé n´a fait que confirmer ce que je pensais. Vous étiez maudite, par quoi, je n´en savais rien jusqu´à maintenant, où vous avez retrouvé ce pendentif qui ne vous appartenait pas, donc quelqu´un a dû le mettre dans votre poche…
-Ne me dites pas que vous croyez en ce genre de choses ? intervint Miller.
-Ces morts n´ont débuté qu´après votre première visite au commissariat, poursuivit Campbell, sans tenir compte de l´intervention de Miller. Juste quand Miller vous a serré dans vos bras…
-Quoi ? que voulez vous insinuer ? Vous ne pensez quand même pas que…
-J´ai bien peur que si, aussi incrédule que je puisse être, j´ai consulté des manuscrits de l´Egypte ancienne et j´ai lu qu´un pendentif qui attirait le malheur existait déjà a cette époque, et je suis persuadé que c´est celui que je tiens dans la main en ce moment même. Je ne veut pas savoir comment il est entré en votre possession, mais les fait sont là.
-Et pourquoi l´aurais-je donné à Mlle Lipton ? Je ne voit aucune raison de vouloir la tuer…
-J´ai la réponse à sa aussi, j´ai consulté l´arbre généalogique des Lipton et j´ai vu quelque chose de très intéressant…
-Quoi, mais quoi donc, intervint Mlle Lipton.
-Vous êtes la demi sœur de Miller…
Ces paroles étaient tombées et un long silence s´en suivit.
-Je n´ai pas de demi frère, c´est absurde…
-Pourquoi votre père n´aurait-il pas eu une aventure avant votre mère ?
Mlle Lipton fut clouée sur place.
-Oui, il a raison, intervint Miller violemment, nous étions heureux, ma mère, ton père et moi, nous étions une famille unie jusqu'à ce qu´il ne parte avec ta mère. On l´aimait et il est parti sans même revenir nous voir… Il nous a oublié du jour au lendemain… Il vous a tout donné a vous, mais cela n´a plus d´importance… Vous savez maintenant l´effet que sa fait quand on a plus de famille, pour une fois, papa ne sera plus là pour vous sauver…
Miller attrapa alors son pistolet. Campbell s´y attendait il dégaina également son arme.
-Ne bougez plus, Campbell.
Ils se tenaient tous les deux en joue et s´observèrent longuement. Au pistolet, Miller n´avait aucune chance, et il le savait : les combats au corps à corps et à petite et moyenne distance n´avaient aucun secret pour Campbell…
Miller plongea derrière une commode, ce qui lui permettait à la fois d´être protégé de Campbell, et à la fois d´adopter un parfait angle de tir pour abattre Mlle Lipton.
-C´est fini, Miller, vous ne vous en sortirez pas…
-Et si je la descend ? que ferez vous, Campbell ?
-Et vous, que ferez vous ? répondit-il.
Miller sorti de sa cachette, tentant le tout pour le tout : il allait tirer sur Campbell…
Il y eut une détonation, suivie d´une autre… Le bras et le tibia de Miller explosèrent et il s´éffondra au sol, dans un bain de sang.
Campbell me posa sur la table et remit son arme dans sa gaine.
-Et c´est donc vous qui avez attaqué Mlle Lipton dans le but qu´elle vienne et que vous lui remettiez le pendentif ?
-Toujours aussi vif, Campbell, vous êtes vraiment formidable… J´ai recherché ce pendentif dans le but d´éliminer les personne les plus chères aux yeux de Mlle Lipton.
-Ce pendentif ne provoque donc pas le malheur a proprement parler ?
-Non, il élimine les êtres les plus chers de la personne qui la possède…
Et sous ces mots, Miller fut prit d´un spasme et mourra d´une crise cardiaque…
-Vous étiez en fin de compte la seule personne à qui je tenais, Miller, reposez en paix.
Et sur ces mots, Campbell ressorti son arme et mit fin à mon existance…
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