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Lecture d'un chapitre
| Lecture du chapitre 12 | |
|---|---|
| Nom de l'œuvre : Star Wars : Lorik, Tome I: "L'Heure du Choix" | Nom du chapitre : Chapitre X |
| Écrit par Gweawroval | Chapitre publié le : 17/7/2005 à 09:56 |
| Œuvre lue 14800 fois | Dernière édition le : 17/7/2005 à 09:56 |
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| Lorik s´agenouilla et fouilla le premier clone. Il prit son fusil blaster et le balança à Liane. Ils étaient enfin arrivé au dernier endroit où a été aperçu Maakh Carolizba et son contingent de clones. Et il n´y avait aucune trace du Chevalier Jedi. Mais en ce qui concernait les clones… Ils étaient tous là , étendus aux pieds de Lorik et Liane, pourfendus par un sabre laser. Carolizba avait donc pu s´enfuir, supposa Lorik. Dans cette plaine coincée entre deux chaînes de montagne, il n´y avait que débris et cadavres de clones. Un contingent comme celui que commandait le Chevalier Jedi comprenait deux canonnières républicaines. Or, n´y avait qu´une seule épave… La canonnière était capable d´effectuer des voyages spatiaux, même si elle était dépourvue d´hyperdrive. La planète habitable la plus proche dans le système Meris était Merisaa. Elle était le contraire de Merisee. Merisaa était un monde désertique, seulement recouvert de roches noires n´ayant aucune valeur et de lave. Une colonie humaine s´y était installée et vivait en un semblant d´autarcie. Lorik trouva une motojet clone intact. Elle était monoplace. Liane la bricola un peu pour qu´elle puisse s´asseoir derrière, mais en contre partie, l´engin perdait de la maniabilité et de la vitesse. - On retourne au spatioport, dit Lorik. On volera un cargo ou un chasseur biplace, puis direction Merisaa. - J´en ai marre de voyager pour rien… - T´as pas fini, ma p´tite. Carolizba devait avoir quitter Merisaa depuis longtemps, mais ils devaient suivre sa piste s´ils voulaient le retrouver. Ce jeu de piste commençait à lasser Liane, qui ne comprenait toujours pas la volonté de Lorik a trouver un Maître. Lorik s´accroupit derrière un muret. Il avait repéré un patrouilleur Skipray garé en plein milieu de la plate-forme d´atterissage. Ce chasseur blindé nécessitait un équipage de quatres personnes : un pilote, un copilote et deux cannoniers. Il était fortement blindé et puissamment armé, mais le plus important était la présence d´un hyperdrive. - Qu´est-ce qu´on fait ? demanda Liane. On va demander les clés à la consigne ? - Va faire diversion. Il doit y avoir un bouton de déclenchement de la rampe à l´interieur du vaisseau. Si je me plonge dans la Force assez longtemps, je pense que je pourrais le localiser et l´ouvrir. - Et comment je fais diversion ? - Débrouille-toi… Liane s´avança vers le poste de garde pendant que Lorik se faufilait vers le patrouilleur Skipray. Deux jeunes garçons faisaient office de gardes spatiaux affectés à la surveillance des vaisseaux. Elle se présenta devant eux, tout en vérifiant que Lorik s´approchait bien du patrouilleur. Elle entra dans le poste de garde sans frapper et s´accouda contre le mur. - Bonjour…, fit-elle. - Bon…bonjour, balbutia l´un des deux jeunes hommes. Liane était resplendissante dans sa tenue noire moulante. Ses cheveux tombaient en cascade sur ses épaules et son sourire accroché à ses lèvres ne laissaient pas indifférents les deux gardes. - Que pouvons-nous faire pour vous ? demanda le second garde. - Hum…Je n´en ai aucune idée, dit-elle d´un ton naïf. Je m´ennuie beaucoup, voyez-vous… Je suis si seule… Elle jeta un regard en arrière et vit Lorik proche du Skipray. Il était immobile, les yeux clos. - Nous sommes en service, Madame… - Mademoiselle, corrigea-t-elle. - Peut-être pourrions-nous aller boire un verre après notre service…, proposa l´un des deux gardes. Liane se retourna et vit la rampe du Skipray abaissée. Lorik faisait déjà chauffé les moteurs. - Pourquoi pas ? Ce soir, à vingt heures, au bar du « Bantha Qui Tousse ». Les deux jeunes hommes acquiescèrent. Liane sortit et une fois en dehors du poste de garde, courut jusqu´au patrouilleur. Elle monta dans le vaisseau et s´assit dans le siège du copilote. - Tu as été longue, remarqua Lorik. - Je n´aime pas le travail mal fait… Ils décollèrent et passèrent le contrà le planétaire sans problèmes. Ils effectuèrent un microsaut jusqu´à la planète Merisaa. Il n´y avait pas de contrà le planétaire sur cette planète inhospitalière. Ils purent se poser à une bonne distance de l´unique ville de la planète, Setso. Elle était entourée de lave. Des prospections minières fleurissaient sur toute la planète. Les travailleurs vivaient à Setso mais partaient y travailler toute la semaine pour ne revenir voir leur famille que lors des repos. Une fois la rampe abaissée, ils descendirent sur la roche noir instable et commencèrent à marcher vers Setso. Ils passèrent par plusieurs ponts surplombant des rivières de roches en fusion. La seconde activité de Merisaa était bien évidemment la métallurgie, qui tirait profit de ces torrents de lave. Ils arrivèrent enfin en vue de l´unique ville de la planète. L´architecture des bâtiments était dépouillée et la couleur des baraquements était terne et sans vie. Un univers industriel pour une planète industrielle. La population était composée en grande partie d´humains et d´Arconiens, d´excellents mineurs originaires de la planète Arcona. Ils se fondirent discrètement dans la foule et se dirigèrent vers le minuscule complexe hôtelier situé dans le centre-ville, qui n´était en fait composé que d´une simple auberge. Merisaa était peu propice au tourisme et les mineurs arrivants sur la planète avaient déjà des logements réservés. Lorik entra dans l´auberge miteuse et s´adressa au gérant, un homme d´une cinquantaine d´années aux cheveux grisonnants. - Bonjour, Monsieur. Avez-vous vu récemment un Zabrak portant une bure assez sombre et une tunique beige ? - Un Zabrak ? Pour sur que je l´ai vu ! C´est mon seul client du mois ! Il est parti rejoindre un complexe minier de l´autre côté de la planète il y a deux jours de cela. Celui de Bakon il me semble… - A-t-il laissé des affaires derrière lui ? - Aucune. - Où se trouve précisément Bakon ? L´aubergiste prit un morceau de filmplast et écrivit toutes les indications nécessaires à un voyage jusque la station minière. Lorik le rangea dans une poche de sa tunique, salua l´homme et sortit de l´auberge. Lui et Liane rejoignirent rapidement le Skipray. Lorik décolla et poussa les moteurs à fond. Carolizba était peut-être encore sur la planète. C´était une chance inespérée. |
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