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Lecture d'un chapitre



Lecture du chapitre 3
Nom de l'œuvre : Destin Zéro (fic Dragon Ball) Nom du chapitre : Chapitre 2
Écrit par RAIDEMO Chapitre publié le : 15/10/2005 à 12:21
Œuvre lue 14250 fois Dernière édition le : 21/7/2006 à 21:49
« Un attentat ! C´est un attentat !
_ Ça venait de là-haut !
_ Aïe ! Merde !
_ Mon armure va rouiller !
_ Vite ! Protégez le Général !
_ Vos gueules bande de c*ns ! »
La cohue générale cessa aussitôt. Tous les soldats se figèrent devant le regard venimeux que leur portait le gros guerrier rose. Un silence incertain s´installa sur le groupe. D´un geste plein de rage Doria essuya le liquide grisâtre qui coulait sur son visage. Celui qui avait osé faire ça allait le payer très cher. Le commandant s´avança lentement.
« Je suis vraiment désolé Général… ce doit être une esclave qui, par mégarde a fait tomber son outil de travail. Je la ferais trouver et exécuter sur-le-champ.
_ Non ! Amenez-la-moi, je tiens à m´occuper d´elle personnellement, souffla-t-il d´une voix haineuse. »
Le commandant acquiesça. Il fit signe à deux soldats d´aller chercher la responsable de cette humiliation. Doria poussa un soupir fort et hargneux. Il se calma finalement.
« Bon, j´ai perdu bien assez de temps. Je veux tes meilleurs hommes dans la première salle d´entraînement dans moins de deux heures, compris ?
_ Oui Général !
_ Et bouges ton cul ! J´ai pas que ça à faire ! »
Le soldat salua, imperturbable, puis il s´engouffra avec hâte dans les couloirs de la base. Il ignorait qui était le responsable, mais il avait bien l´intention de le féliciter avant que le monstre n´en finisse avec lui.

« Et Végéta ?
_ Quoi ?
_ Ça fait trois jours que je ne l´ai pas vu. Qu´est-ce qu´il fout ?
_ J´en sais foutre rien, et sincèrement, j´m´en branle ! S´il avait eu des problèmes on le saurait ! Et j´ai aucune raison de m´intéresser à c´qu´il fait de son temps libre ! »
Raditz acquiesça, essuyant le sang qui coulait sur son menton. Il savait bien qu´en vérité Nappa était inquiet, mais il se garda bien d´ajouter quoi que ce soit.
« Bon alors, relève-toi ! Te fais pas plus faible que tu l´es ! »
Le jeune Saïyen se redressa en grimaçant. Son dos le faisait souffrir après le coup que lui avait porté Nappa. Pesamment, il se remit en position d´attaque.
« Allez ! Si tu ne parviens pas à me donner un coup dans les deux minutes qui suivent j´te pète une jambe ! Quatre minutes, l´autre jambe ! »
Raditz déglutit, mais resta concentré. Le grand guerrier était tout à fait capable de mettre ses menaces à exécution. Ses muscles se détendirent violemment, et il fonça sur lui. Malheureusement, le Saïyen géant esquiva son attaque au dernier moment et le renvoya à l´autre bout de la pièce d´un coup de coude dans le ventre. Il se releva rapidement, ignorant la douleur qui lui barrait l´estomac et bondit à nouveau sur son adversaire. Une fois de plus, celui-ci s´effaça, préparant sa riposte. A sa grande surprise, le jeune guerrier chuta vers le sol et, plaquant ses mains par terre, envoya un puissant coup de pied dans sa direction. Nappa évita l´impact de justesse mais Raditz se redressait déjà, préparant un uppercut que le guerrier n´aurait jamais le temps d´esquiver. Le coup de poing véloce frappa brutalement le bras replié devant le visage du grand Saïyen. Furieux, ce dernier déplia violemment son bras qui percuta Raditz de plein fouet. Le jeune Saïyen freina sa chute avant de s´écraser contre un mur. Il n´eut pas le temps de préparer une nouvelle attaque, le guerrier géant était déjà sur lui. Un coup de poing se dessina devant lui. D´un geste vif, et sans réfléchir, le Saïyen se pencha en arrière dans l´espoir d´éviter ce coup. Une douleur explosive lui fracassa le crâne, et il tomba à terre, ses mains entourant sa tête. Malgré la souffrance, Raditz comprit bien vite son erreur. Le rouge lui monta au visage tandis qu´il tentait de faire taire la douleur en massant son crâne sous l´épaisse couche de cheveux. Quelle honte de n´avoir pas prit en compte le mur qui se dressait derrière lui.
Pendant un long moment, Nappa l´observa, silencieusement. Il n´en supporta pas plus, et éclata d´un rire fort et moqueur. C´est sous les railleries de son compagnon que le Saïyen se releva une dernière fois, plus rouge qu´une tomate. Le guerrier géant semblait vouloir rire jusqu´à étouffement.
« Mais… quel gland, parvint-il enfin à articuler. »
Puis il se mit à rire de plus belle, tandis que son compagnon, vexé, finissait de masser son cuir chevelu. Comme il s´y attendait, aucune goutte de sang n´était apparue sur ses mains. Apparemment il avait la tête dure.
Nappa cessa de rire de façon si brutale que Raditz faillit sursauter. Le grand Saïyen posa sur lui un regard sévère, et il savait qu´il avait à présent bien plus à craindre de lui que pendant l´entraînement.
« Donc, commença le guerrier d´une voix lourde de reproche. Malgré ta vitesse bien supérieure à la mienne t´es pas foutu de briser ma garde ? »
Raditz ouvrit la bouche mais la referma aussitôt, ne sachant que répondre. Il baissa la tête, sentant la honte l´envahir à nouveau. Mais plus que la honte, une immense tristesse, puisque Nappa acceptait de perdre son temps à l´entraîner alors qu´il ne progressait pas d´un pouce. Ils restèrent ainsi un long moment. Finalement, le géant poussa un soupir fatigué. Il s´apprêtait à quitter la salle d´entraînement lorsque la porte s´ouvrit sur le commandant. Aussitôt, les deux Saïyens s´abaissèrent pour saluer le vieux guerrier. Celui-ci n´y prêta pas attention.
« Un ordre du Général Doria ! Rendez-vous immédiatement dans la première salle d´entraînement ! »
Deux heures plus tard ils étaient en route pour Zheîki.

Un peu plus tôt, tous les soldats s´étaient regroupés dans la salle d´entraînement sous les ordres du général, mais seulement quatre d´entre eux avaient été choisis pour participer à la mission. Les trois Saïyens en faisaient partie. Doria s´était approché d´eux alors que Raditz et Nappa rejoignaient le prince qui semblait d´une humeur maussade. Le monstre rose les avait fixés avec ce sourire ignominieux qu´il réservait aux chiens qui osaient se prétendre soldats. Il leur avait donné l´ordre de participer à la mission. Les trois hommes l´avaient alors salué et remercié sur un ton mielleux, et le général avait tourné les talons. Il détestait ces êtres pitoyables à l´arrogance ridicule qu´étaient les Saïyens, et leur présence sur cette planète (qu´il aurait du considérer comme une aubaine étant donné le faible niveau des combattants qu´il s´attendait à trouver ici) fit renaître en lui un sentiment de frustration. Aussi aurait-il pu laisser se déchaîner sa hargne sur un quelconque esclave s'il n'avait pu se soulager plus tôt en déchirant les membres de la vieille femme à la peau sombre. Cette chienne qui avait osé l´humilier devant des soldats inférieurs l´avait payé de sa vie. Son âge trop avancé et sa carrure lamentable n´avaient hélas éveillé en lui aucun désir, et il avait du se contenter de la déchiqueter. Il s´était finalement repu de se massacre, heureux de constater que les cris et les pleurs de l´esclave lui avaient apporté autant de jouissance qu´il n´aurait pu avoir d´une quelqu´autre façon. Il avait alors changé ses vêtements souillés par le sang et le résultat de son plaisir, puis s´était mis en route vers le gigantesque oiseau de combat, prêt à partir à la conquête d´une nouvelle poubelle spatiale.
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