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Lecture du chapitre 4 | |
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Nom de l'œuvre : Destin Zéro (fic Dragon Ball) | Nom du chapitre : Chapitre 3 |
Écrit par RAIDEMO | Chapitre publié le : 15/10/2005 à 12:22 |
Œuvre lue 14244 fois | Dernière édition le : 23/11/2005 à 09:15 |
Raditz grommela. Il s´enfonça un peu plus dans le siège au cuir usé. Le malaise qu´il avait ressenti au moment du décollage (et il n´était certainement pas le seul à avoir senti ses tripes se liquéfier tandis que le rapace de métal entamait son ascension) avait maintenant disparu. Mais les sièges restaient d´un inconfort absurde. A ses côtés, Nappa restait de marbre, bien que le coussin déformé lui transperçât le dos depuis un certain temps. Un peu plus loin se trouvait Végéta, assis par terre, contre la carcasse d´acier. Ses yeux étaient fermés et il semblait dormir, mais Raditz savait bien qu´il n´en était que plus attentif. « Arrivée prévue dans trois heures. Vous pouvez vous lever, on est sorti de l´atmosphère. » La voix du soldat délégué au poste de pilotage aux côtés des pilotes esclaves retentit dans tout le vaisseau. Le jeune Saïyen poussa un soupir de soulagement. Son compagnon se leva aussitôt, se pliant en arrière et massant ses hanches endolories. Le soldat assis à la droite de Raditz ouvrit un œil, puis le deuxième. Il poussa un grognement las. Le Saïyen tenta de détailler son voisin sans se risquer à croiser son regard meurtrier. Le monstre ne lui était que très peu supérieur en taille, mais le jeune guerrier préférait ne pas avoir affaire à lui si le choix lui était donné. Son visage effilé et velu laissait apparaître une dentition impressionnante. De son museau aux babines légèrement retroussées s´échappaient deux canines recourbées qui saignaient sa gencive inférieure, s´enfonçant dans la chair tendre de son menton. Le pelage roux du soldat semblait recouvrir la totalité de son corps comme l´indiquait la vue de ses larges bras croisés sur le torse de son armure. Le bruit de la porte coulissante sortit Raditz de son examen. Le Saïyen tourna la tête vers le technicien qui venait de faire son entrée. Il l´avait déjà vu auparavant, il travaillait sur Freezer 38 et portait le nom de Lohmai. Les raisons qui avaient poussé Doria à l´embarquer restaient d´ailleurs un grand mystère. Le visage pâle encadré de cheveux blancs et courts, ainsi que la petite taille du garçon laissait croire qu´il s´agissait d´un enfant. Le type en question devait cependant approcher de la vingtaine (un peu comme moi, pensa Raditz). Il s´avança vers le soldat aux allures de fauves avec un sourire radieux. Le prince saïyen ouvrit un œil à son passage, puis le referma. « Salut, lança le gamin d´un ton enjoué. J´t´ai jamais vu, t´es pas de la 38 ? C´est quoi ton nom ? » Le guerrier félin parut aussi surprit que les deux Saïyens assis à ses côtés (Nappa s´était finalement réinstallé prés de Raditz) et observa le gosse d´un air béat, sans savoir quoi répondre. Le sourire du technicien perdit de son éclat. « Eh ben, t´es pas bavard. Tant pis. (Il se tourna vers les Saïyens) Vous j´vous ai d´jà vu sur la 38. C´est chez vous que la tuyauterie a explosé, nan ? _ Bien observé, répliqua aussitôt Nappa un sourire naissant. Enfin, ça risque pas de nous gêner maintenant. _ Mmmh, grogna Raditz. Espérons qu´ici au moins les gogues sont sécurisées… » A ces mots, Lohmai éclata de rire, suivit de prés par le grand Saïyen. Raditz poussa un soupir blasé et s´enfonça à nouveau dans son siège. Le fauve laissa à son tour échapper un sourire, presque imperceptible sur sa mâchoire inquiétante. A nouveau, les portes coulissèrent dans un léger grésillement. Deux nouveaux soldats entrèrent. Le premier était pourvu d´une tête reptilienne, sans pour autant ressembler aux nombreux techniciens et réparateurs de vaisseau ; son corps fin et élancé atteignait une taille bien supérieure à celle des esclaves. De larges écailles marron orangées recouvraient son visage et le dos de ses bras. Ses yeux verts étaient fendus de deux pupilles en forme de lames. Le deuxième était un peu plus petit que son compagnon. Son crâne arrondi faisait penser à celui d´un insecte, recouvert d´innombrables cornes plus ou moins imposantes. Une peau noire et brillante, marron par endroits, se découvrait de sous son armure. Deux petits bras qui paraissaient plus que fragiles reposaient sur son torse. Ses yeux d´un noir profond balayèrent la pièce et ses occupants. Le serpent rompit finalement le silence. « Salut tout le monde ! C´est pas la joie ici dites-moi. » Le ton du saurien, presque aussi enjoué que ne l´avait été celui de Lohmai, cloua les guerriers sur place. « Où est-ce qu´on est tombé, marmonna Raditz. _ Ils doivent venir d´une autre base que la nôtre… on dit que l´ambiance est pas la même dans les camps du nord, murmura Nappa d´un air peu convaincu. _ Arhox ! T´étais là ? On t´a cherché partout, on pensait que t´étais déjà à l´arrière. » Le soldat à la tête de fauve grogna quelques paroles incompréhensibles tandis que le lézard s´approchait en ouvrant largement les bras. Il s´arrêta cependant au niveau des Saïyens et de Lohmai, leur offrant un sourire amicale. « On se connaît ? Je crois pas, vous êtes les soldats de la 38e ? _ Exact, enchaîna le gosse au visage pâle. Moi c´est Lohmai. Je viens de Gisâu, je suis technicien. _ Un technicien, reprit le reptile surprit. Je croyais que le Général n´avait besoin que de combattants. _ Je sais me battre, mais pas assez pour être un soldat. Pour être franc, je sais pas vraiment ce que je fous là . _M´enfin, tu fais partie de l´équipe, ajouta joyeusement le saurien. Tu peux m´appeler Tex. Je m´occupe de la radio. Chuis aussi un peu mécano et traducteur. » Les deux hommes se serrèrent la main, puis le soldat-radio se tourna vers les deux guerriers qui n´avaient pas bougé, observant la scène, l´un avec amusement, l´autre avec méfiance. Le lézard tendit la main, Nappa la serra à son tour en lui rendant son sourire (bien que celui du Saïyen parut étrangement moins amical). « Je savais pas qu´il existait encore des Hebidjin. _ Et j´ignorais qu´il restait des Saïyens dans cet univers. » Aucun des deux n´éprouva une quelconque rancune sur les paroles de l´autre, mais le visage du géant reflétait toujours une cruauté, presque imperceptible, mais bien présente, dissimulée derrière son sourire. D´après Raditz, il n´était plus question pour son compagnon de ressentir la moindre sympathie sans qu´elle ne s´accompagne d´une colère, même infime ; comme si le grand guerrier s´était haït lui-même d´avoir pu connaître ce genre de sentiments. La main écailleuse du guerrier hebidjin apparut devant lui. Le jeune Saïyen ne bougea pas, lançant au reptile un regard méprisant rempli d´orgueil. Le poing de Nappa s´abattit sur son crâne, le forçant à s´incliner face au lézard. « Hum, reprit ce dernier. Inutile de se montrer violent. Vous aurez largement de quoi vous défouler sur Zheîki. Et puis chacun a droit à ses petits caprices… » Raditz tourna la tête vers son compagnon dans l´espoir de comprendre la raison pour laquelle il l´avait frappé, mais il fut surprit de constater le regard noir que lui lançait le grand Saïyen. Aussi préféra-t-il ne rien dire, sa voix se perdant dans sa gorge serrée sous l´afflux de la honte et de l´incompréhension. L´insecte s´approcha et se présenta à son tour. Il s´appelait Abura et faisait parti d´un peuple nommé Mushi. Il était tireur d´élite. Le fauve se présenta lui aussi, sous le nom de Arhox. C´était un guerrier jûmà djin. Raditz les écouta en silence. Il attendit que les soldats finissent leur présentation pour quitter la pièce, une lame invisible lui barrant l´estomac. Nappa le rejoignit quelques minutes plus tard dans le grand vestiaire. Il arborait à nouveau son sourire moqueur. « Qu´est-ce tu fous ? Tu m´fais la gueule ? _ Pourquoi… tu m´as frappé, lui répondit le jeune Saïyen blessé dans sa dignité. _ T´es trop con, murmura son compagnon comme s´il s´agissait d´un cas désespéré. On tire pas une tronche pareille face à un type capable de te défoncer la tête. T´as de la chance qu´il ait ses idées pacifistes, moi à sa place j´t´en aurais collé une. » Raditz se renfrogna. « Franchement… t´es pas un exemple…, chuchota-t-il comme pour lui-même. _ Hé ! J´ai entendu ! _ Et puis quoi ? Il se prend pour qui ce type ? Il se fout de nous avec son pacifisme à la c*n ! Comme si on allait se pointer sur Zheîki à poil en gueulant : Peace and love, c´est pas beau de se battre ! Regardez, on est pas armé ! » Un silence s´installa entre eux pendant quelques secondes. Puis ils éclatèrent de rire ensemble, essayant de s´imaginer la scène. Ils reprirent rapidement leur sérieux, se remémorant les descriptions des soldats zheîkidjin. D´après les rapports de mission, il s´agissait d´un peuple extrêmement sophistiqué, en particulier au niveau militaire. Ils possédaient des armes mortelles et étaient entraînés au combat grâce à des systèmes d´entraînement inconnus qui faisait d´eux des combattants redoutables. Une chose rassurait néanmoins les deux Saïyens : les Zheîkidjin étaient tout sauf des guerriers. Ils ne tiendraient pas longtemps sur un champ de bataille. La question était simplement de savoir si le groupe de soldat aurait la force et la résistance nécessaire pour atteindre rapidement Ôno, la ville principale renfermant les réserves d´armes et les camps militaires. S´ils réussissaient à frapper au cœur même de la cité, la victoire leur était assurée. Les Zheîkidjin perdraient tout espoir en voyant leur cité-mère tomber aux mains de l´ennemi, et ils finiraient par se rendre. « Bon, reprit Nappa. On connaît le plan, pas de problème, mais on a pas encore rencontré tout l´équipage. » Raditz releva la tête, lui lançant un regard déconcerté. « Quoi ? Tu veux vraiment rencontrer tous ces ploucs ? _ C´est une bonne chose de connaître son ennemi, mais je préfère connaître mes alliés, répliqua le grand Saïyen. J´aimerais bien me faire une idée, même approximative sur chacun des membres. Tex m´a dit qu´il en restait deux, dont l´un dans le hangar. Il ignore où se cache l´autre. _ De quelle race sont-ils ? _ Apparemment, celui qui se planque est un tueur à kam… _ Merde. Ils ont même engagé un tueur ? _ On dit qu´il bosse pour l´Empire, il est sous contrat et totalement sûr. _ Mouais, c´est vite dit ça… _ Du moment qu´ils touchent leur fric les tueurs sont des gens sûrs. Je ne pense pas qu´on ait à s´inquiéter de ce côté là . » Le grand guerrier tourna finalement les talons. Il s´arrêta au moment de franchir la porte du vestiaire. « Eh ben, tu viens ? » Le jeune Saïyen lui répondit d´une grimace, mais il finit par se lever pour rejoindre son compagnon. |
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