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Lecture d'un chapitre



Lecture du chapitre 6
Nom de l'œuvre : Destin Zéro (fic Dragon Ball) Nom du chapitre : Chapitre 5
Écrit par RAIDEMO Chapitre publié le : 15/10/2005 à 12:23
Œuvre lue 14243 fois Dernière édition le : 23/11/2005 à 09:15
Ça y est. Le vaisseau atterrit.
Encore cette envie de gerber qui m´accable, mais je ne laisse rien voir. Ce serait pas cool pour mon image, bien qu´elle se soit pas mal ternie ces derniers temps.
A nouveau cette honte, cette haine…
Arrête, calmes-toi ! Pas la peine de penser à tout ça, vaut mieux garder la tête froide. Cette mission sera différente des autres, je l´ai bien compris, j´suis pas totalement con. Je sais bien qu´on risque notre peau sur cette putain de planète.
Plus le temps de penser…
Les portes vont s´ouvrir. Tous les autres sont arrivés : le technicien, le lézard et son ami le cafard, le gros matou, et même notre cher prince. Tiens ? Je le connais pas ce type… On dirait un Ôkam, sûrement le tueur dont Nappa m´a parlé.

Je me suis tout de suite dit que j´aimais pas ce mec, et il me l´a bien rendu. Il m´a fixé un instant de ses yeux morts, comme s´il cherchait à me faire prendre conscience de ce que j´étais : pas grand chose. Une vie, c´est si peu… je l´aurais bien tué. Juste comme ça. Pour voir. Parce que sa vie c´était vraiment que dalle face à ces hurlements immondes qui brûlaient mes entrailles. Je l´aurais bien tué… juste pour faire taire ces cris.
Un grincement sourd. Les machines tremblent…
Voilà, les portes étaient ouvertes. J´ai lancé un coup d´œil à Nappa. Il ajustait son armure avec soin, comme à son habitude. Il aimait que les choses soient bien faites, … un peu trop peut-être.
Ils sont tous prêts. Nous allons descendre.
Un frisson est remonté le long de mon épine dorsale. Le regard froid du prince s´était posé sur moi. J´ai baissé les yeux, et il a cessé de me fixer pour observer ce gros porc de Doria qui était venu se placer face à nous pour donner ses instructions.
Pas la peine de m´regarder comme ça c*nnard !
Mais je n´avais rien à dire. C´est un fait : j´étais faible, et je n´avais aucune raison de me dresser face à lui. De plus… je ne crois pas que Végéta ait jamais eu d´idées pacifiques…

« Il nous faudra deux jours pour arriver à Ono si tout va bien, hurla le général pour couvrir le bruit des réacteurs. Nous allons nous séparer en deux groupes, quatre avec moi, quatre avec Theno ! Les déplacements se feront à pied et silencieusement, c´est bien compris ! »
Les soldats acquiescèrent en hochant la tête. Ils avaient tous placé leurs mains devant leur visage pour se protéger des vents violents que dégageaient les moteurs du vaisseau et qui s´engouffraient avec fracas par l´ouverture des portes métalliques.
« Je veux un mécano dans chaque groupe ! Tex, tu viens avec moi ! Arhox, Abura et Végéta, amenez-vous ! Les quatre autres avec Theno ! Les scooters dont vous êtes équipés n'ont qu´un faible rayon de détection en raison des ondes magnétiques que les Zheîkidjin ont déclenchées pour brouiller nos transmissions ! C´est pourquoi chaque groupe sera équipé d´un poste de transmission à ondes porteuses, il ne devrait pas y avoir d´ondes stationnaires dans ces cas-là et nous pourrons communiquer malgré la distance ! Tex et Lohmai, à la radio ! »
La tension était montée d´un cran, aucun d´entre eux ne s´était attendu à de telles conditions. Le scooter, cette invention sur qui chacun comptait beaucoup allait s´avérer presque inutile au cours de cette mission. Ils acquiesçaient cependant, tentant de garder en mémoire le plus d´informations possibles qu´ils pouvaient soutirer des paroles du général. Il allumèrent tous le traître appareil lorsque le monstre rose leur ordonna finalement de quitter le vaisseau en suivant des latitudes et des longitudes que lui-seul et le tueur àkam comprenaient. Le rapace d´acier décolla dans un bruit monstrueux et les dix soldats disparurent rapidement dans l´obscurité de la forêt gigantesque qui entourait la zone d´atterrissage.

Theno s´était d´abord déplacé à une allure folle que le groupe eut beaucoup de mal à maintenir. Il ralentit finalement, sentant qu´ils approchaient des premiers camps ennemis. Aucun d´eux n´avait l´habitude de se déplacer à pieds, mais il serait moins facile de les détecter ainsi. Lohmai restait prés du Ôkam tant qu´il pouvait, le poste de transmission sanglé sur son dos. Heureusement pour lui, l´appareil s´avérait assez léger et peu encombrant, mais il n´était pas question pour lui de se battre avec cet engin dont les sangles croisées risquaient de lui déchirer le ventre si elles étaient contraintes à un mouvement trop vif. Les deux Saïyen étaient restés en retrait, aux côtés du Kumadjin qui pilotait son engin avec une grande dextérité. L´énorme armure se déplaçait dans un silence de mort, flottant légèrement au-dessus du sol à présent boueux. Cela faisait huit heures qu´ils avaient quitté leur vaisseau.
Le sol redevint suffisamment consistant pour que Theno se décide à faire une halte. Leur longue marche dans les marais bourbeux les avait éreintés. Le tueur se tourna vers le groupe.
« Trois heures, dit-il. Pas plus… »
A ces mots, Lohmai se laissa tomber à terre dans un soupir soulagé.
« Les autres ont du s´arrêter aussi, reprit le Ôkam. Nous devons repartir au même moment qu´eux, dans trois heures. Arrivé à Ono, nous devrons agir au plus vite, et ensemble. Allume la radio. »
Le technicien hocha la tête et s´exécuta docilement. Gaki descendit de son armure-robot et s´installa contre un arbre pour observer le jeune Gisâu harnaché d´un casque de communication relié au poste miniature. Voyant que le gosse commençait à transpirer, son visage affichant un début de terreur, Nappa s´approcha.
« Ça marche pas ? »
Lohmai sursauta.
« Euh,… je… je crois qu´il y a un problème… »
Theno observait la scène sans mot dire, aucune expression ne se peignit sur son visage, mais le grand Saïyen sentit un agacement naître en lui.
« Peut-être qu´ils ont réussi à créer des interférences, proposa Nappa pour tenter de calmer le technicien que la peur faisait trembler.
_ Y a peut-être plus de piles, ajouta Raditz d´un air si sérieux que Gaki et Nappa éclatèrent de rire. »
Cette remarque ne fit cependant pas rire le tueur qui s´approcha du jeune Gisâu, son sabre à la main. La lame se figea sous la gorge du technicien qui laissa échapper un cri de surprise.
« Si la communication n´est pas engagée dans dix secondes on trouvera bien un moyen de te remplacer. »
Le ton neutre du Ôkam glaça le sang de Lohmai qui s´évertua à enclencher tous les réseaux de l´appareil, à débrancher et rebrancher les câbles fins qui le reliait à son casque tandis que Theno prononçait le compte à rebours d´une voix lente. Gaki avait les yeux écarquillés, ne voulant croire que le Ôkam en viendrait à de telles extrémités. Les deux Saïyens s´approchèrent un peu plus, prêts à intervenir si le tueur mettait ses menaces à exécution. Ce n´est qu´à deux secondes de la déchéance qu´un grésillement se fit entendre. Lohmai poussa un soupir bruyant lorsque la voix de Tex retentit dans son casque.
« Alors, ça roule de votre côté, questionna le saurien.
_ Ça va, répondit Lohmai d´une voix haletante. On a eu… un problème de radio je crois.
_ Hein ? Qu´est-ce qui s´est passé ?
_ L´appareil voulait pas se mettre en marche, je sais pas pourquoi…
_ Bah c´est normal, notre poste était pas allumé. Les deux appareils sont faits pour marcher ensemble, aucune communication n´est possible tant que les deux ne sont pas allumés. Ou alors s´il n´y a plus de piles. »
Le tueur poussa un sifflement agacé. Nappa passa une main sur son visage pour contenir un rire quelque peu nerveux. Raditz ouvrit la bouche sur ce qui aurait du être un « j´te l´avais dit », mais il préféra s´abstenir lorsque son compagnon lui lança un regard mauvais. Gaki s´avança en prenant garde d´éviter le tueur et s´assit à côté de Lohmai.
« Et alors, vous avez rencontré du monde ?
_ Une patrouille, reprit la voix enjouée du lézard. Ils ont pas eu le temps de nous voir, Arhox et le Saïyen les ont décimés rapidement. Et vous ?
_ Que dalle, répondit le Gisâu que la tension avait quitté.
_ J´vous conseille de pioncer, la prochaine halte ne sera que dans onze heures.
_ Ouais, acquiesça le technicien.
_ Bonne idée, ajouta le Kumadjin avant de rejoindre sa machine pour y piquer un somme. »
Les Saïyens attendirent que le tueur ne s´éloigne pour s´installer à leur tour. Theno grimpa d´un saut agile sur la branche d´un arbre pour garder un point d´observation acceptable. Il ne supportait pas le fait de se déplacer aussi proche du sol. Raditz observa longuement l´arbre qui lui faisait face, se demandant si cela valait la peine d´y monter ou bien s´il devait rester au sol. Une main s´abattit sur son crâne et un sang noirâtre se mit à couler de son nez. Il se retourna pour frapper Nappa, mais celui-ci stoppa son poing en l´agrippant par le poignet, un doigt sur la bouche pour qu´il n´ajoute rien.
« On est pas seul, chuchota-t-il »
Le jeune Saïyen fut d´abord surprit par la gravité du ton qu´avait prit son compagnon, puis il reprit conscience, observant les alentours.
« Pas la peine de chercher, y a rien, chuchota à nouveau le grand Saïyen.
_ Tu te fous de ma gueule, grinça Raditz. Tu viens de me dire…
_ Je sais qu´il y a quelque chose mais je sais pas où exactement, et surtout ce que c´est. Mais c´est très proche et ça sens foutrement pas bon.
_ …Je sens rien, répondit le jeune guerrier après un instant de concentration pour percevoir une odeur qui aurait pu le mettre sur ses gardes.
_ Au moins, soupira le géant, si tu ne le sens pas, j´imagine qu´il n´y a pas de danger pour l´instant. Mais fais gaffe quand même, on sait jamais. »
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