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Lecture d'un chapitre



Lecture du chapitre 7
Nom de l'œuvre : Destin Zéro (fic Dragon Ball) Nom du chapitre : Chapitre 6
Écrit par RAIDEMO Chapitre publié le : 15/10/2005 à 12:23
Œuvre lue 14240 fois Dernière édition le : 23/11/2005 à 09:21
Le cri du jeune technicien sortit les guerriers de leur demi-sommeil. Raditz se redressa d´un bond pour voir Theno atterrir au pied de son arbre. Gaki lançait des regards apeurés tout autour de lui pour tenter de distinguer le Gisâu. Un nouveau cri retentit, suivit d´un craquement écœurant. A cet instant, une liane énorme frappa la terre dans un violent coup de fouet à l´endroit où s´était trouvé le tueur quelques secondes plus tôt. Le Ôkam ne put ralentir sa chute et s´écrasa contre un arbre, sans laisser transparaître la moindre trace de douleur sur son visage ensanglanté. Les deux Saïyens quittèrent rapidement le sol, anticipant la prochaine attaque. Un nouveau coup de fouet se fit entendre tout près d´eux. Nappa réprouva une grimace lorsqu´il sentit le sang couler abondamment contre son ventre et couler le long de ses jambes avant même que la douleur ne l´atteigne. Raditz qui avait évité l´attaque revint rapidement vers son compagnon.
« Oh merde ! Merde ! Ton armure…
_ Ta gueule ! Bouge de là avant qu… »
Ils eurent cette fois-ci le temps de nettement voir la liane sombre et épineuse qui s´abattit près du Kumadjin. L´armure décolla à temps pour éviter le tentacule végétal qui se tortilla contre le sol poussiéreux avant de se redresser pour une nouvelle attaque. Gaki rejoignit les deux Saïyens pour apercevoir enfin le technicien.
« Bon sang ! Le gamin est prit dans les lianes de cette s*loperie ! »
Le tentacule s´abattit à nouveau, fràlant le bras de l´armure-robot dans une gerbe d´étincelles. Raditz en profita pour foncer vers l´arbre aux branches entremêlées d´où s´échappait le torse de Lohmai qui tentait de s´extirper de l´étreinte du monstre tout en crachant une cascade du liquide rouge et immonde qui tapissait ses boyaux. Déjà le bras du monstre revenait vers son corps. Nappa tenta de l´attraper mais la liane à la peau dentée glissa entre ses mains en arrachant ses paumes. Il resserra son étreinte tant qu´il put tandis qu´une rigole sanguinolente s´échappait de la brèche formée sur le ventre de son armure. Soudain, le tentacule stoppa sa course, un son semblable à un cri indigné s´échappa de l´énorme végétal.
« J´la tiens, cria Gaki à l´intention du Saïyen. »
Nappa lâcha sa prise et plaça ses mains sur son ventre pour contenir le sang et les quelques intestins qui s´étaient glissés au travers de son armure. Le bras mécanisé du robot Hakugei luttait contre celui de la plante monstrueuse.
« Bon sang, c´est quoi ce foutoir, murmura Raditz qui venait de perdre Lohmai de vue au milieu des remous de lianes et de branches. »
Trois autres fouets s´élevèrent au-dessus de l´arbre immense d´où s´échappa un grondement lourd. Un cri étouffé du technicien indiqua sa position à Raditz qui fonça alors dans cette direction. Il atterrit brutalement contre une branche en mouvement du monstre, broyant celle-ci et arrachant un nouveau cri au végétal ainsi qu´à Lohmai. Le Saïyen tenta de se frayer un chemin à travers les mailles grouillantes, déchirant tout ce qui se trouvait sur son passage. Il aperçut enfin le gosse qui semblait se noyer dans son propre sang. Il agrippa fermement ses bras et le tira vers lui.
« Non, hurla le gamin. Arrêtez ! »
Le Saïyen s´aperçut avec horreur que le torse du technicien n´était plus retenu à son abdomen que par quelques câbles noueux et vertèbres désarticulées. Il se jeta sur les lianes qui enlaçaient la partie inférieure du Gisâu pour les faire lâcher, retenant le haut de son corps par l´étreinte de son bras gauche. A peine eut-il fràlé les tentacules rigides que ceux-ci s´éclipsèrent dans un grincement, emportant la moitié de Lohmai avec elles. Le gosse émit un glougloutement répugnant et Raditz sentit le liquide visqueux couler sur son épaule. Il repoussa la carcasse du gamin dont les bras minces et coupants s´emparèrent aussitôt avant de disparaître. Le Saïyen poussa un cri de surprise lorsqu´il sentit l´une des lianes s´enrouler autour de sa jambe et remonter jusqu´à son ventre.
Non ! Non ! Pas ça ! Oh, bon sang, pas ça !
Il se retourna vivement mais le chemin qu´il s´était frayé avait disparut, remplacé par la masse grouillante. Pendant ce temps, la liane continuait de remonter jusqu´à son bassin. Il se jeta sur elle avec un cri de rage, l´arrachant sauvagement. Les muscles de sa jambe étaient presque à nu lorsqu´un autre tentacule l´agrippa, puis un autre qui s´enroula autour de son bras gauche, l´immobilisant presque entièrement et tirant sur ses membres pour les arracher.
Non ! Je crèverais pas comme ça ! Pas question !
« Lâche-moi s*loperie ! »
Un râle, plus long encore que les précédents, retentit dans les entrailles de l´arbre. Plusieurs morceaux de lianes lacérées tombèrent vers le Saïyen, se tortillant encore dans un faible élan de vie. Le visage de Theno apparut près du sien.
« Ne bouge pas, dit-il d´une voix inexpressive. »
Raditz n´eut pas le temps de répondre, le sabre du tueur venait de trancher les branchages qui le retenaient. Il sentit avec soulagement les puissantes griffes végétales desserrer leur étreinte mortelle. Le Ôkam l´attrapa par le poignet pour l´aider à sortir, mais à nouveau, une force s´accrocha à sa jambe pour le tirer en arrière.
Saloperie ! Tu vas me foutre la paix ! Lâche-moi ! J´veux pas crever maintenant, oh merde ! Fous-moi la paix !
Un désespoir amer l´envahit lorsqu´il sentit la force de Theno faiblir. Le Saïyen tourna la tête vers le tueur, un sentiment d´effroi le submergea. Theno l´observait de ses yeux sans émotion ; il ne se disait pas que c´était foutu, que de toute façon l´arbre aurait le dessus. Non, il pensait simplement que la vie de ce type ne valait pas tant d´efforts de sa part.
« Non… attends ! Theno ! »
Mais le tueur avait déjà lâché prise. La puissance du végétal parut grandir d´un seul coup pour l´engloutir complètement. D´autres lianes s´ajoutèrent à celles qui l´enveloppaient déjà, le griffant de leur peau couverte de lames minuscules. La Saïyen se débattit plus violemment, mais le monstre prit rapidement le dessus. Des forces innombrables le tiraient de toutes parts, il sentit les siennes diminuer.
Ce truc… va me tuer…
Il étouffait sous les assauts de ces plantes au corps noueux. Il avait l´impression que son crâne allait exploser sous la pression.
C´est ça faute… Ce c*nnard… Je suis pas digne d´être sauvé c´est ça ? Tu pense que ta vie a plus d´importance que la mienne ? Pourquoi je devrais y passer et pas toi ! Pourquoi !
Pauvre imbécile !
Hein ?
C´est toi qui t´es foutu dans ce merdier et tu n´es même pas capable d´en sortir tout seul. Ta faiblesse me fait honte…
Mais… ce n´est pas…
Ces cinq années n´étaient donc que du temps perdu…
Qui es-tu pour parler ainsi ? Pour qui tu te prends !
…Tu me renis ?

L´angoisse le tenait. Il connaissait cette voix. Elle éveillait en lui un sentiment de nostalgie. Quelqu´un qu´il connaissait mais dont il ne pouvait se rappeler, comme s´il craignait que l´image de cet homme ne lui fasse du mal.
Qui es-tu ?
…

Une colère sombre le gagna.
Dis-moi qui tu es c*nnard !
Mais son interlocuteur, quel qu´il soit, n´était plus là. Spectre où signal radiophonique, la voix s´était éteinte, le laissant seul au milieu des lianes diaboliques qui brûlaient sa peau meurtrie. Une douleur insoutenable frappa son esprit alors qu´il retrouvait ses sens. Il ne tiendrait plus longtemps, mais tout cela n´était pas du à sa faiblesse, il en était sûr !
Non… C´est… à cause de lui !
Une rage folle l´envahit. Une rage issue de sa haine et non du désespoir.
Crève ! Crève espèce de salopard ! Crève !
Un poison semblait couler dans ses veines, s´insinuant dans tout son corps, dans le moindre de ses muscles. Un poison violent qui le faisait souffrir atrocement. Mais surtout, un poison qui réveilla en lui des forces inespérées. Il s´arracha brusquement aux griffes de l´arbre, laissant entre ses lianes la quasi-totalité de son armure.
Crève !
Un courant électrique se condensa dans sa main, tandis qu´il se retournait vers l´endroit où Theno avait disparut (bien que le grouillement des plantes ait fait disparaître la moindre trace de son passage, il savait qu´il ne se trompait pas). Il poussa un cri de fureur en délivrant ses dernières forces. Le rayon électrique partit avec une telle violence que l´arbre sembla imploser. Ses tentacules s´agitèrent dans des spasmes douloureux tandis que l´énergie mortelle s´incrustait dans chacune de leurs fibres nerveuses. Le monstre poussa un long râle ; son chant d´agonie.

Theno était revenu sans Raditz.
« C´est trop tard, avait-il dit. Pas la peine d´y retourner. »
Le grand Saïyen lui avait répondu d´un geste malséant, avant de s´envoler rapidement dans la direction du monstre végétal. Gaki l´avait rattrapé et s´était placé face à lui, le forçant à s´arrêter.
« Dans ton état tu n´iras pas loin. Laisse-moi faire. »
Il avait hésité un court instant, puis avait acquiescé.
A cet instant, une explosion fulgurante se fit entendre en direction de l´énorme végétal. Les deux hommes placèrent leurs mains devant leur visage pour se protéger de l´onde de choc. Celle-ci disparut pour laisser place aux grondements de l´arbre. Gaki eut un cri de surprise en voyant son armure crépiter alors que son corps ne lui répondait plus. Il dut atterrir rapidement, suivi de Nappa qui fixait encore la monstrueuse plante d´un air béat. Elle semblait n´avoir aucun dégât, mais ses tentacules s´agitaient frénétiquement dans le vide, comme un corps asphyxié qui tenterait de reprendre son souffle. Un courant chaud frappa la nuque du géant. Theno venait de s´envoler vers la bête agonisante. Il revint quelques minutes plus tard, supportant le corps inerte du jeune Saïyen.
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