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Lecture d'un chapitre



Lecture du chapitre 1
Nom de l'œuvre : Le mystère du parc Nom du chapitre : Premier et dernier chapitre
Écrit par Mini Carapuce Chapitre publié le : 17/11/2005 à 20:03
Œuvre lue 942 fois Dernière édition le : 17/11/2005 à 20:03
LE MYSTÈRE DU PARC

Bonjour, je m´appelle Jean-Yves, mais vous pouvez m´appeler Jean-Yves, le détective. J´ai 11 ans et mon frère en a 13. Mon frère Jean-Christophe et moi, on va tenter d´élucider un meurtre, un meurtre au centre-ville.
Comment je sais ça ?
Bien, je revenais de l´école à 17h30 le 22 janvier 1976 avec mon frère Jean-Christophe et nous passions comme d´habitude à côté du parc quand nous rencontrâmes la police. D´après elle, un meurtre avait été commis à 15h mais il n´y avait aucun témoin et aucun coup de feu n´avait été entendu. Pourtant ceux-ci étaient formels, la victime avait reçu un coup de feu. La victime était un policier du commissariat de la ville. Jean-Christophe se retourna pour me parler :
« - Jean-Yves dépêche-toi, il faut rentrer à la maison, maman va se faire du souci. »
« - D´accord, allons-y ». Et nous rentrâmes chez nous. Le soir, je demandai à mon frère s´il voulait bien m´aider à élucider cette enquête, il répondit oui.
Le lendemain matin, on se renseigna et on apprit que la personne ayant trouvé le cadavre et prévenu la police était Mme Tarrima, ma voisine. Jean-Christophe et moi décidâmes d´aller la questionner, nous sonnâmes à sa porte. Elle ouvrit :
« - Bonjour Mme Tarrima, je suis votre voisin Jean-Yves, on aimerait vous questionner sur le meurtre de hier.
- Bon,… d´accord, entrez.
Nous rentrâmes chez elle.
- Alors, où avez-vous trouvé le corps ?
- Je l´ai trouvé dans le parc, près de la poubelle.
- Bien et comment expliquez-vous que vous êtes la seule à avoir trouvé le corps et même à l´avoir vu ?
- En fait, je me baladais seule dans des coins déserts du parc comme je le fais chaque jour. Bon, je dois aller chez le médecin dit-elle brusquement.
- Oui, on va rentrer, notre mère va se faire du souci et puis il est tard.
- Oui, vous avez raison, au revoir !
- Au revoir ! »
Jean-Christophe et moi décidâmes de revenir quelques minutes plus tard pour voir si elle partait vraiment chez le médecin ou si elle voulait seulement qu´on s´en aille. Mais elle était vraiment partie.
Il était trop tard pour aller au commissariat, alors nous décidâmes de nous y rendre le lendemain soir.

Je revenais de l'école et j'avais prévenu ma mère que je devais aller chez un copain pour lui faire rattraper ses devoirs, bien sûr je ne lui dis pas que j'allais au commissariat. Je demandai le commissaire Calombo, chargé de l'enquête. Malheureusement, on me dit que le commissaire Calombo avait décidé de classer cette affaire sans suite. Je repartis donc très déçu de ne pas avoir plus d'information. Il était très tard mais je décidai d´aller quand même au parc qui n´était pas loin du commissariat. Je n´étais pas rassuré car je ne voyais presque rien devant moi. Les lampes de cette rue n´étaient toujours pas réparées et je n´avais qu´une petite lampe de poche pour me retrouver dans cette pénombre, en plus c´était pas le quartier à fréquenter la nuit. Tout un coup, j´entendis des voix qui se rapprochaient de moi. J´eus le bon réflexe : fermer ma lampe pour ne pas me faire repérer :
« - Le commissaire a dit que nous devions retrouver sa montre, mais pourquoi nous a t-il demandé d´y aller le soir ?
- Je ne sais pas mais dépêchons-nous de la trouver car je ne suis pas rassuré. »
Les voix s´éloignèrent vers le parc et je décidai de les suivre discrètement… Dix minutes plus tard, je revis les deux hommes, apparemment, ils n´avaient pas la montre du commissaire. Je décidai de retrouver celle-ci. Quand je fus sûr qu´il ne pourraient me voir, je partis à la chasse au trésor. Apparemment j´étais plus fort qu´eux, car je la trouvai en moins de 10 minutes. Après être revenu chez moi, je dus trouver une excuse pour être rentré si tard. En entrant dans ma chambre, je sortis de ma poche mon mouchoir où j´avais placé soigneusement la montre. Je remarquai que la montre était pleine de sang. J´appelai Jean-Christophe pour lui expliquer ce qui s´était passé. Il en déduit toute suite que le commissaire était dans le coup et que
c´était un des suspects principaux avec Mme Tarrima. Ils étaient peut-être à deux dans le coup. Je me couchai avec cette image en tête. Mme Tarrima, coupable, non ce n´était pas possible. Par contre, le commissaire Calombo était sûrement dans le coup mais comment le prouver. Le lendemain matin, ma mère me demanda d´aller voir ma tante qui habite près du commissariat. J´en profitais pour lui demander si elle avait entendu des coups de feu.
« - Non, je n´est rien entendu…Enfin si, le stand de tir du commissariat faisait du bruit, mais ça c´est pareil chaque semaine, la dernière fois, je crois que c'était le 21 janvier. »
Je remerciai ma tante de m´avoir renseigné. Tout à coup, je pensai :
« - Mais, c´est vrai, le commissaire aurait pu tirer de son pistolet pendant la séance de tir pour masquer le bruit du pistolet. Et puis le soir, la rue est déserte, il aurait donc pu transporter le corps jusqu´au parc, il l´aurait caché dans les coins déserts du parc, mais il ne savait pas qu´une dame : Mme Tarrima passerait dans ce coin. De plus, le commissaire avait fait tomber sa montre pleine de sang. »
Je me dépêchai de rentrer chez moi pour annoncer ça à mon frère. Je lui dis que le coupable était sûrement le commissaire mais comment le prouver ? Jean-Christophe qui regardait beaucoup de films, trouva qu´il fallait le faire avouer devant d´autres policiers ou alors l´enregistrer avec un magnétophone pendant qu´il avouerait. Je lui fis remarquer que ce n´était pas possible qu´il avoue sans lui mettre la pression.
- Mais, oui pourquoi n´y ai-je pas pensé plus tôt, Tonton Pierre est policier, il pourra nous aider !
Sur ces mots, je me précipitai vers le téléphone pour appeler mon oncle :
« -Allo ?
- Bonjour, tonton, c´est Jean-Yves, je voulais te demander comment pourrais-je faire avouer à un policier qu'il est un assassin.
- Hein, quoi ? Qu´est-ce que c´est que cette histoire ?
Je lui expliquai toute l´histoire depuis le début.
-Commissaire Calombo……je comprends pourquoi tu as des doutes, il paraît que ce commissaire relâche des criminels pour de l´argent mais on n´a jamais pu le prouver.
Je vais prévenir mes supérieurs, je te rappelle quand j´aurai des nouvelles. »
Le lendemain vers 18h30, le téléphone sonna, ma mère y répondit :
« -Allo ?
- Allo Yvette, c´est Pierre, tu peux me passer Jean-Yves.
Ma mère m´appela et je saisis le téléphone.
- Allo ?
- Allo, c´est tonton Pierre. J´en ai parlé à mes supérieurs, ils ont dit
qu´ils allaient régler ça mardi soir à 19h. Pour ça, il faut que tu ramènes la montre, je viendrai te chercher et je trouverai une excuse pour ta mère.
- D´accord à mardi.
- A mardi. »

Mardi, il était 18h50 et mon tonton était là, je pris la montre pendant que mon tonton expliquait à ma mère que j´allais à un match de foot avec lui. Bien sûr, ce n´était pas vrai, j´allais bien au commissariat. Arrivé là-bas, je remarqua que les supérieurs avaient expliqué pourquoi ils étaient venus. Le commissaire transpirait et il était tout rouge. Le major Bob commença par le questionner.
« - Commissaire, nous vous avons raconté pourquoi nous sommes venus, vous êtes conscient qu´on vous soupçonne de meurtre.
- Oui, je sais.
- Vous savez aussi que nier serait grave si cela est vrai.
- Oui.
- Vous savez aussi que ça aggraverait votre cas.
- Oui.
- Alors avez-vous quelque chose à dire ?
- Oui, c´est moi, je suis désolé mais…
- C´est trop tard pour s´excuser car il est mort ! Mais expliquez-moi la raison de cet assassinat.
-Ce policier s´était mêlé de mes affaire et m´accusait d´avoir relâcher un criminel condamné à une peine de 10 ans de prison.
-Et, c´est vrai ?
-Oui, je l´ai relâché pour 5000 F
-Alors pourquoi avez-vous tué ce policier ?
-Mais pas que ça ne se sache! Mais c´était trop tard.
Le major appela ses hommes pour lui passer les menottes. Tonton me raconta qu´on l´amènerait au tribunal mais pour moi, il allait me ramener à la maison. Le lendemain, j´appris que le commissaire Calombo en avait pris pour 10 ans dont 4 avec sursis. Je reçus une récompense par le président qui avait appris qu´un jeune homme âgé de 11 ans et son frère âgé de 13 ans avaient retrouvé un assassin. Enfin, une histoire qui finissait bien.
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