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Lecture du chapitre 3 | |
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Nom de l'œuvre : Final Fantasy 9: Seulement le destin (Partie 1) | Nom du chapitre : La proposition |
Écrit par Mytitoune | Chapitre publié le : 18/11/2005 à 18:47 |
Œuvre lue 18578 fois | Dernière édition le : 9/4/2006 à 21:17 |
Djidane soupira longuement et essaya de réprimer la peur que sa situation lui inspirait. Il n´avait pas d´échappatoire ! Il se coucha sur le lit avec dégoût. Les seuls bruits audibles étaient l´eau qui s´écoulait sur le sol s´échappant d´un tuyau quelconque et les ronflements de son voisin de cellule. Djidane lança avec l´agacement qui perçait dans sa voix : - Hey ! Réveille-toi ! Tu m´empêches de fermer l´œil avec le bruit que tu fais ! T´arrêtes pas de ronfler ! - Hmmmmm ! Quoi ? Grommela son voisin - T´arrêtes pas de ronfler ! Répéta le garçon - Scuse ! C´est quoi ton nom ? - Djidane Triball et toi ? - Hayden Meulret. Pourquoi t´es là ? - Vol et toi ? S´intrigua le Tantalas - Idem, soupira l´homme La conversation continua longtemps jusqu'à ce qu´un geà lier, à cinq heures du matin la fit cesser à l´aide de violents coups dans les côtes. Plus tard, il entendit un gardien venir chercher Hayden. Djidane se redressa vivement et questionna son nouvel ami qui ne répondit rien. Une heure plus tard, le voisin de cellule du jeune Tantalas, revint l´air plus heureux. Djidane essaya vainement de l´interroger mais chaque fois il éludait habilement les questions. Puis ce fut le tour du jeune garçon d´être amené dans la salle d´interrogatoire de la veille. De nouveau il se retrouva ligoté. Il sentit sourdre en lui un sentiment de puissante colère envers ses bourreaux. Sa joue commotionnée le faisait souffrir, son œil gauche était gonflé, et sa lèvre était enflée. Un homme dont le visage était dissimulé dans l´ombre parla d´une voix grave et sèche : - Djidane Triball, tu n´as pas était très loquace la dernière fois ! Tes mensonges ont exacerbé mes collègues qui t´on ont mis dans cet état. J´ose espérer que tu as réfléchit et que logiquement, si tu tiens à la vie, tu as décidé de nous révéler la vérité. - … - Tu ne réponds pas très bien. Faîtes comme il te plairas. Nous savons que tu as des complices mais ce n´est pas pour te faire parler, heureusement pour toi, que nous t´avons fait venir. Comme tu dois le savoir, la reine Barnet est ici et elle a était offensé de ton affront. Nous lui avons conté tes « exploits » et elle à eu une idée qui est la raison de ta présence dans ce lieu. Notre magnificence organise en l´honneur de notre bien-aimé roi Cid, un combat entre deux guerriers. En l´occurrence deux prisonniers qui auront l´occasion s´il remporte la victoire de récupérer leur liberté. Tu as trois solutions : sois tu garde le silence et tu reste en prison jusqu´à la fin de tes jours, où tu parle, dénonce tes petits copains et tu reprends ta liberté, et pour finir, tu accepte le combat, le gagne et tu seras libre comme l´air. As toi de choisir ! Moi je suis persuadé que tu vas opter pour la dernière solution et tout aussi certain que tu vas perdre car ton adversaire est un homme puissant bien connu pour ses exploits au champ de bataille ! Djidane furieux du doute qu´émettait cet homme quant à ses capacités accepta. Il retourna dans sa cellule le cœur lourd. Un combat pour divertir la reine ! Cette idée le répugnait. Il pensait être dans un pays civilisé et croyait que les combat pour amuser les gens étaient à jamais disparus. En générale les combats pour souverain étaient théâtraux. Cette idée l´inquiétait. On lui avait parlé d´un changement de comportement chez la reine. On la disait devenue cruelle et horrifiante. Mais il ne s´imaginait pas encore à quel point. Au point de vouloir regarder un combat. Les combats n´étaient jamais beaux à voir, le sang, les cris… Heureusement celui-ci ne serait pas un combat à mort ! Il s´endormit avec un étrange pressentiment de danger. Il s´éveilla tôt. Les ronflements d´Hayden se répercutaient en échos dans les couloirs inquiétants de la prison. Un homme étrange s´approcha de lui et lui ordonna de le suivre, ce qu´il fit sans rechigner. Le Tantalas fut autoriser à manger un véritable repas avant d´être enfermé dans une petite pièce lugubre près de l´amphithéâtre où le duel aurait lieu. La nuit tomba sur la ville. Au loin, le jeune garçon entendit le hululement sinistre d´une chouette, et il tressaillit. Il put voir la foule affluer vers les gradins. Une mère se battait désespérément pour faire s´asseoir ses quatre enfants. Djidane se demandait comment une mère pouvait emmener ses enfants à un spectacle qui comportait de la violence, et se prit à espérer qu´elle ignorait tout du contenu de la finale. Bientôt le spectacle commença. Djidane entendait les rires et les exclamations des spectateurs. Il éprouvait du dégoût à l´idée du projet de la reine Barnet. Sa n´allait certainement pas ravir le roi Cid, qui était un être doux et qui aimait ces sujets. Depuis deux ans personne n´avait vu ni Cid ni sa femme et la rumeur d´un enlèvement se répandit bientôt. Elle fut bien vite stoppé par le roi qui prononça un discours sans pour autant se montrer. Djidane sentait au fur et à mesure que le temps s´écoulait son aplomb disparaître. Bientôt la nuit tomba sur la ville. Un silence s´installa et le jeune voleur comprit que la reine allait faire un discours. Il entendit alors une voix mielleuse qui sonnait faux : - Mes chers amis ! Voici l´heure que vous aimait tant, la grande finale ! Cette année je vous ai préparé un spectacle de choix. Deux guerriers vont se battre pour vous ! En l´honneur de votre bon roi Cid ! Djidane entendit des exclamations. Certaines horrifiés et dégoûtés, et d´autres ravies et impatientes. C´est avec soulagement que Djidane vit la femme aux quatre enfants sortir en trombe bientôt suivit par plusieurs autres personnes. Après un court moment on vint le chercher. |
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