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Lecture d'un chapitre
| Lecture du chapitre 5 | |
|---|---|
| Nom de l'œuvre : Final Fantasy 9: Seulement le destin (Partie 1) | Nom du chapitre : Une mère ? |
| Écrit par Mytitoune | Chapitre publié le : 18/11/2005 à 19:01 |
| Œuvre lue 18569 fois | Dernière édition le : 9/4/2006 à 21:19 |
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| Derrière lui Grenat di Alexandros était inerte, en état de choque. Soudain, à peine le jeune voleur avait repris son souffle et la jeune fille ses esprits, qu´un monstre leur sauta dessus. Rapide, Djidane fit un bond de côté pour l´éviter, et agrippa au passage le bras de la Princesse pour la protéger. Mais la créature des ténèbres ne perdit pas contenance et retourna à l´assaut. Epuisé, mais bien décidé à sauver sa vie et celle de Grenat, il brandit de nouveau sa dague. La jeune fille quant à elle était obnubilée par la vision de Hayden étendu sur le sol. Ce monstre était une sorte de boule de feu au visage démoniaque et au sourire sadique. Djidane lui assena un coup de dague mais la chose ne sembla pas en pâtir contrairement à la lame de son arme qui avait commencé à fondre sur le corps ardent de la créature. Grenat quant à elle n´avait pas d´arme et donc il lui était impossible de lui venir en aide. Elle priait en son for intérieur pour que le jeune homme garde la vie sauve. Djidane évitait difficilement les boules de feu que lui envoyait le monstre sans interruption et lors des rares moments de répit qu´il avait, il se précipitait sur le monstre incroyablement dangereux. Grenat di Alexandros habituait au confort de son château n´avait jamais vu de telles choses et une telle violence. Le combat semblait hors du temps pour les deux combattants. Mais soudain une idée vint à l´esprit de la jeune fille, et sans précaution, elle se mit à courir en direction des tribunes. Djidane savait que c´était pure folie, et se lança à sa poursuite, le monstre sur ses talons. Ce spectacle aurait pu paraître comique en d´autres circonstances, Grenat poursuivis par Djidane lui-même poursuivis par le monstre dénommé Succube. Le jeune Tantalas ne parvenait pas à la rattraper car il devait sans cesse se retourner pour se débarrasser du monstre qui le talonnait. La jeune Princesse arriva à destination, face à sa belle-mère. La folie meurtrière de celle-ci, qui était bien visible, fit reculer la jeune fille qui n´était plus certaine de l´ingéniosité de son idée. Elle balbutia quelques mots incompréhensibles tandis que Barnet s´avançait l´air menaçant. - M…Mère ! Que faîtes-vous ? Voyez- ce que vous faîte subir au peuple de mon oncle ! Cessez cette tuerie qui n´a aucune raison ! - … - Mais… vous n´êtes pas celle que vous prétendez être ! Mère n´aurait jamais agit de la sorte ! Démasquez-vous ! Où vous le paierez ! - Oh ! Mais qu´est-ce que j´entends ? ! Serais-ce des menaces, Grenat ? Tu oses menacer ta mère ! Pauvre insolence, tu le regretteras ! Mais avant je vais te faire l´honneur de t´expliquer la raison de ce délicieux massacre et celle qui fait que je t´ai laissé la vie sauve jusqu´à maintenant ! - Je…Bégaya la jeune fille complètement déboussolé - Je déteste le frère de cet imbécile que j´avais pour mari, ton père que j´ai si aisément empoissonné. Cid, … il ose se prétendre un Roi, et il ne se montre même pas lorsque son peuple se meurt ! Moi, j´ai l´étoffe d´une Reine, et je vais le prouver ! Ce château, ce peuple, tout ici m´appartiendra. J´exercerais mon autorité ici aussi, et ils seront soumis, même ce bon à rien de Cid ! Le pouvoir, Grenat, tu l´apprendras est la chose la plus importante ! - Vous êtes donc si avide que ça ? Ou êtes vous manipulée ? Demanda la Princesse horrifiée, dégoûtée par la vérité sur la personnalité de la reine qu´elle découvrait enfin et sur la révélation de l´assassinat de son cher père. - Stupide Princesse ! Tu es tellement persuadée que tout va bien dans ce monde, que tu n´y comprends plus rien ! Tu ne sais pas encore à quel point le monde est cruel ! Tu n´as plus aucune raison d´exister, je sas que je devrais attendre mais je n´en peux plus ! Prépare-toi à mourir ! Adieux, Grenat ! La Reine, le visage déformé par la rage s´était avancé discrètement de la jeune fille qui n´avait rien remarqué durant la conversation profitant du trouble de celle-ci. Elle n´eut donc à faire qu´un pas pour agripper la jeune fille qui hurla de terreur et de répulsion face aux yeux injectés de sang de cette femme qui se prétendait sa belle-mère. Elle sortit un poignard aiguisé qui reflétait étrangement la lueur de la lune. La clarté de l´astre de la nuit semblait plus intense que d´ordinaire. Alors que Grenat pensait sa dernière heure venue, une voix furibonde retentit. Elle reconnut le jeune guerrier et ressentit un puissant soulagement en le sachant en vie. Il se tenait dans une posture de défit. Il prononça ces paroles : - Lâchez la tout de suite, où vous aurait à faire à moi ! La reine éclata d´un rire guttural - Ainsi donc un preux chevalier vient à ton secours, Grenat ! Je suppose que je vais devoir reporter ce combat à une autre fois, n´est-ce pas ? Demanda t´elle les yeux rivés au ciel s´adressant à une force invisible. Un éclair zébra tout à coup le ciel, grondant dans le ciel pourtant clair et dégagé. Et Barnet, enjamba la rambarde et sauta. Djidane était perplexe convaincu de la mort de cette femme impitoyable. La Princesse se cacha les yeux. Le Tantalas se pencha persuadé de découvrir le corps de la Reine mais il n´y trouva rien. La rue était déserte, aucun signe d´elle. Elle s´était tout simplement évaporée. Djidane secoua la tête sans rien comprendre. Dans la ville les monstres continuaient à tout détruire sur leurs passages. Dans son dos, Djidane entendit la jeune fille sangloter. |
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