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Lecture d'un chapitre



Lecture du chapitre 8
Nom de l'œuvre : Final Fantasy 9: Seulement le destin (Partie 1) Nom du chapitre : La bande des Tantalas
Écrit par Mytitoune Chapitre publié le : 9/12/2005 à 17:01
Œuvre lue 18575 fois Dernière édition le : 20/4/2006 à 12:05
Rubis était sans conteste une belle femme, ce n´était plus une enfant inexpérimentée comme l´était Grenat. Elle connaissait la vie…elle connaissait les hommes. Avec son joli jupon vert très bien dessiné, son ravissant petit chemisier blanc à l´allure provocatrice et largement décolletée et aux manches bouffantes, sa poitrine ronde et haute à moitié dévoilée, son coup délicat ornait d´un ras de coup simple mais qui rehaussait son teint pal, ses gants en dentelle blanche révélant des mains douces et fines, sa taille menue cintrée par une ceinture en cuire féminine de la même couleur que son collier et que la décoration de ses gants finement travaillés, ses long cheveux coiffé de manière moderne et classique à la fois d´un blond si pâle qu´il paraissait argenté et qu´elle avait habilement fait ressortir à l´aide d´un foulard bleu ciel noué gracieusement, ses lèvres mutine peinte du même bleu, son maquillage dans les même teintes, ses yeux légèrement en amandes de cette même couleur, sa peau de nacre… Son regard reflétait sans la moindre gène la convoitise qu´elle avait envers Djidane. Grenat l´enviât l´espace d´un instant : c´était sûrement le genre de fille à plaire à tous les hommes…à plaire à Djidane… Elle s´admonesta, ce n´était vraiment pas le moment idéal pour penser à tout ceci. Et puis Rubis n´avait aucune pudeur comment osait t´elle dévisageait ainsi le beau jeune homme qu´était Djidane !
La jeune fille ne faisait pas à proprement parler des Tantalas et n´était là que pour jouer les pièces dans les représentations théâtrales qu´ils donnaient lorsque leurs vols ne leurs suffisaient pas pour vivre ou qui leurs servaient de couvertures. C´était une ancienne fille de joie que Bach avait recueillit.
Pendant ce temps Djidane ne s´attardait pas aux avances manifestes qu´elle lui faisait. Il se contentait de courir anéantissant aux passages les monstres coriaces qui se dressaient devant eux.
La Princesse était d´une lenteur désespérante mais contrairement à son habitude, il resta patient, attentionné et poli du moins autant que lui permettait cette situation. Devant les trois fuyants, Bach, Cina, Markus et Franck s´étaient arrêté. Arrivé à leurs hauteurs Djidane comprit pourquoi, un éboulement avait bloqué l´unique sortie de la ville. Il regarda Markus qui faisait peine à voir avec son visage pâle et malade, ses traits rudes tirés par la douleur qui le parcourait, …

Sa respiration était devenue pénible et leur course effrénée n´aidait pas à son rétablissement. Son pouls était rapide et il lui semblait que bientôt son cœur allait imploser. Le jeune homme à la carrure imposante, malgré ses muscles saillants et bien sculptés, ressemblait à cet instant à un enfant fatigué qu´un atroce et sanguinaire cauchemar aurait réveillé brusquement et qui ne se serait pas rendu compte qu´il était éveillé et que ce n´était qu´un mauvais rêve. Le foulard marron claire qu´il mettait dans ses cheveux châtain parsemé de mèches plus foncées, celui qui lui donnait cet aspect de pirate dangereux, était trempé de sueur. Mais sous cette apparente dureté se cachait un être loyal et doux. Ses yeux gris comme l´acier étaient vides et semblaient recouvert d´un voile invisible. Par son abdomen du sang s´échappait emportant peu à peu ses dernières ressources. Son tee-shirt bleu en était imbibé. L´énergie semblait s´échapper de la plaie et rejoindre lentement cette atmosphère étouffante. Markus avait toujours était le plus fort physiquement, il tapait avec une violence inouïe ses ennemis et ne s´arrêtait qu´au bord de l´évanouissement…

Des flammes venaient de surgir de nul part et en toute logique Djidane repensa au succube qu´il avait réussit à semer mais pas à vaincre. Les cris des pauvres victimes des créatures de l´enfer retentissaient dans les rues et se répercuter à travers la ville dans un écho effrayant qui semblait se moquer, et hanter les habitants chanceux qui étaient encore en vie. A côté de lui, le garçon blond sentit Grenat frissonnait en silence, peinée. Le jeune garçon pensa tout d´abord que la cause de cette réaction était la fraîcheur naissante de la nuit mais il comprit très vite que c´était un frisson d´effroi face aux désastres qui se déroulait sous leurs yeux. Elle ressentait la souffrance et la douleur de ce peuple. Et dans son silence mortuaire, Djidane su qu´elle priait les Dieux autant pour les défunts que pour les vivants. Sollicitant la clémence des Dieux pour que les survivants le reste et pour que les morts trouve la paix de l´âme et le repos éternel. Jamais Djidane n´avait ressentit un tel sentiment, un mélange de respect, de peine et de colère. Celui-ci pensa que c´était sûrement la première fois qu´une Princesse était aussi dévouée aux autres, se rappelant qu´elle n´était même pas la future souveraine de ce peuple. Elle considérait les personnes sans distinction et peu lui importer le prestige de ses actes, d´ailleurs elle n´y pensait pas. Il lui semblait naturel de dégager tant de bonté. Djidane en avait vu passer des Princesses, toutes arrogantes, méprisantes, imbu d´elles-mêmes, remplis de dédain pour le petit peuple, et ne songeant car leurs propres conforts. Le Tantalas aperçut qu´une larme perler au coin de l´œil de la future souveraine et il la vit rouler le long de sa joue tandis que sa propriétaire estimait l´étendu des dégâts avec un regard embué. Le jeune escroc détacha son regard de Grenat di Alexandros et questionna Bach.
- Alors Boss, on fait quoi maintenant ?
L´homme se contenta de grommeler sans lui accorder un regard.
- Si t´a une idée de génie c´est le moment de la sortir Bach ! Parce que, au cas où tu n´aurais pas remarqué, la sortie de Lindblum est bloqué par tous les rochers qui ont étaient entraînés dans l´éboulement. Et si on reste planté là, je sans bien qu´on va finir en pâtée pour ces choses ! Renchérit Franck que l´angoisse commençait à gagner
- … … J´en sais rien moi ! Qu´est ce que tu veux que je te dise ! Je sais pas encore voler désolé ! Alors vas-y trouve une idée si t´es plus malin ! Et sinon foutez-moi la paix que je puisse me concentrer !
- Bach t´es un géni ! Voilà l´idée ! Il faut s´envoler ! S´écria Franck après une minute d´un lourd silence.
- Lui, un géni ? ! Se moqua Djidane d´un air mutin.
- J´t´ais entendu espèce de sale c*n !
- On parle pas comme ça devant une Princesse ! Grimaça Djidane avec un imperceptible sourire en regardant l´air choqué de la jeune fille.
- C´est pas l´moment les gars ! Expose ton plan Franck parce que volais c´est d´accord mais t´oublis qu´on n´a pas d´ailes et encore moins d´appareil volant, s´impatienta Markus qui n´était pas d´humeur à rire et qui regarda la main ensanglantée qu´il venait de retirer de sa blessure.
Djidane baissa les yeux, ce n´était pas le moment de plaisanter même si ses intentions étaient juste de détendre l´atmosphère. Franck s´expliqua…
Peu à peu le feu prenait de l´ampleur ravageant tous sur son passage…

Cina n´avait rien dit depuis leurs retrouvailles. Il n´avait jamais était bavard et restait toujours passif se contentant de sourire parfois aux blagues et taquineries de ses amis. En combat s´était lui le moins puissant, il avait toujours était peureux. Et parfois il tremblait tellement qu´il lui était impossible de tenir le marteau qui lui servait d´arme et qu´il s´avait très bien manié lorsqu´il gardé la tête froide. C´était le plus petit et le plus gras de tous les Tantalas. Il portait toujours un nez rouge de clown, bien que tout le monde en ignora la raison, ce qui le faisait parler du nez en plus de son zozotement assez important. Ces phrases en étaient parfois incompréhensibles et Djidane supposait un complexe qui l´aurait rendu aussi peu bavard. Il portait toujours sur la tête un étrange et horrible chapeau et malgré toutes leurs tentatives pour le lui faire abandonner, il continuait à le mettre en permanence. Il ressemblait à un chapeau de cuisiner mais en métal solide ce qui lui servait de casque. Ses yeux étaient jaunes identiques à ceux d´un chat. Son ventre était largement protubérant et ressortait d´autant plus que la ceinture retenant son pantalon était serré. Il n´était pas une personne que l´on qualifiait de beau bien au contraire mais il était gentil et réservé et c´était le mieux vu par Bach qui l´avait pris pour bras droit malgré son niveau médiocre dans les combats. C´était un garçon très intelligent qui dessiné les plans des bâtiments ou des maisons à cambrioler, qui concevait leur technique de vol, qui inventait toujours de bonne stratégie de combat et qui avait toujours de bonnes idées pour les sortir d´un mauvais pas comme celui là.

Franck lui était plutôt un jeune homme rusé tout comme Djidane et d´une extraordinaire adresse autant en paroles que physiquement. Il se sortait souvent des vilaines situations à l´aide d´un habile mensonge ou de paroles flatteuses. C´était un beau parleur. Il était d´une puissance moyenne en combat mais son talent de voleur le valorisait largement aux yeux du chef des Tantalas et celui d´acteurs lui valait l´admiration des demoiselles. C´était un très beau jeune homme. Ses yeux marron noisette et ses traits fin et gracieux, ses cheveux marron presque rouge indisciplinés, lui donnaient un air sauvage et inaccessible qui faisait craquais beaucoup de jeunes filles. Cette allure de rebelle était très attirante. Son regard était perçant et la malice brillait aux fonds de ses yeux qui étaient d´une profondeur sans limites tant qu´on pensait pouvoir s´y perdre. Ses sourires de coin étaient enjàleurs mais rares. C´était un séducteur et il le savait profitant de son physique au maximum. Il n´aimait pas les contraintes, il détestait les bourgeois bien qu´il sache parfaitement s´y prendre avec eux, cachait parfaitement sa haine et sa rancœur, les flattait juste assez pour se faire aimer et leur subtiliser un objet de valeur ou quelques Gils. Il vivait au jour le jour sans se soucier des conséquences à long terme de ses actes. Plus d´une fois, Djidane avait vu sortir les jeunes filles, éprises de lui et éplorées, de sa chambre alors qu´il les avait déflorés puis repoussés sans ménagement. C´était le meilleur ami du jeune garçon blond. Celui-ci admirait sa capacité à toujours retomber sur ses pieds.

Bach leur chef était un être grossier mais au grand cœur. Sa barbe était rose tout comme la longe tresse qu´il avait attaché dans son dos à l´aide d´un ruban rouge. Sa carrure était large et haute. Son nez retrousser avec une ressemblance certaine avec le groin d´un cochon tout comme ses oreilles en pointe ressemblait à s´y méprendre à celle d´un chat. Djidane le soupçonné fortement d´être un mélange de la race des Groinefors qui s´était aujourd´hui terré dans l´obscurité des cavernes et des Catalomep qui avait disparus aujourd´hui suite à la grande guerre qui avait ravageait tout le pays et qui avait annihilé des dizaines de peuples il y avait de cela trente ans. Il était très fort en combat au corps à corps bien que son âge jouait en sa défaveur. Le garçon à la queue animal avait plus d´une fois mesurait sa puissance à la sienne et il n´en était jamais sortis vainqueur bien que la victoire ait été proche lors de leur dernier affrontement. Les membres des Tantalas ignoraient beaucoup de choses à son sujet, il restait toujours vague sur son passé mystérieux. Et si par malheur l´un des voleurs insistait, il lui faisait regretter. D´ailleurs le seul à insister grossièrement malgré les conseils sage et avisé de Franck était Djidane dont la curiosité était très grande. Or Bach avait piqué celle-ci. Il subissait donc très souvent les foudres et les colères noir de l´homme qui cependant éprouvait beaucoup d´affection à son égard qu´il cachait sous un ton bourru et brutal…

Le jeune garçon blond écoutait avec attention l´ingénieux plan de son meilleur ami remarquant la très grande faille qu´il renfermait et conscient de la difficulté de reboucher celle-ci et de se sortir de Lindblum vivant. Il se tourna vers Grenat et perplexe, aperçut une lueur déterminée passer sous son visage angélique. Elle semblait avoir son idée pour les aider à mettre en œuvre leur projet… Sortant de son mutisme elle parla avec une voix calme, posée et merveilleusement féminine qui ne laissa visiblement pas Franck indifférent. Djidane fronça les sourcils essayant de se concentrer sur les paroles qu´elle prononçait et non sur le regard appréciateur que lui lançait son meilleur ami.
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