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Lecture d'un chapitre



Lecture du chapitre 9
Nom de l'œuvre : Final Fantasy 9: Seulement le destin (Partie 1) Nom du chapitre : L'intrusion
Écrit par Mytitoune Chapitre publié le : 10/12/2005 à 22:17
Œuvre lue 18584 fois Dernière édition le : 9/4/2006 à 21:21
- Je propose que nous empruntions l´aéronef de mon oncle, votre Roi Cid. Celui-ci étant visiblement absent, je ne pense pas qu´il nous en tiendra rigueur si nous lui ramenons en parfait état. Bien sûr cet appareil est sophistiqué et il demande d´avoir de grande connaissance dans lez pilotage. Je suppose toutefois que l´un d´entre vous est qualifié dans ce domaine. Mais ceci n´est pas notre problème majeur. Cet aéronef se trouve à l´intérieur du château et il va être compliqué de vous faire entrer car des gardes fidèle au Roi sont postés en faction devant la grande porte. Je ne doute pas de pouvoir aisément y pénétrer mais pour vous ce n´est pas le cas. Il va donc nous falloir trouver un stratagème. Par chance je connais bien cette bâtisse et je crois avoir mon idée sur la question. Ensuite il nous faudra nous rendre discrètement dans l´entrepàt, qui sert également de plate-forme pour le décollage en prenant garde de ne pas nous faire repérer par les soldats, car je suis certaines qu´ils essayeraient de nuire à cette opération. Ensuite il ne nous restera qu´à décoller et à faire avancer cette merveille de la technologie. Et cette ville ne sera plus un souci. Il est sûr que je regrette d´être contrainte à une telle solution, je parle bien entendu de ce vol et de fuir, d´abandonner lâchement tous ces pauvres gens pour sauver ma propre vie alors qu´elle n´a pas plus de valeurs que la leur. Mais ce projet est risqué, certes pas pour moi mais pour vous si vous m´accompagnez dans cette folie. A vous de décider.
Les Tantalas restèrent silencieux, pesant le pour et le contre sachant au fond d´eux qu´ils n´avaient pas vraiment le choix et que cette idée était leur seul espoir de s´en sortir. Franck brisa le silence devenu pesant :
- Très bien, je suis partant ! C´est ingénieux Princesse, je vous félicite. Vous êtes donc d´une intelligente aussi grande que votre beauté.
- Boucle là Franck c´est pas l´moment ! S´enragea Djidane face au rougissement de la jeune fille. Moi aussi j´suis d´accord. Boss ?
- Ouais… C´est parti ! D´façon on a pas trop l´choix vu ce qui court vers nous
Cina écarquilla les yeux qui semblèrent sortir de leurs orbites en regardant un gigantesque monstre filer droit vers eux à une vitesse grandiose. Djidane dont le sang n´avait fait qu´un tour agrippa le bras de la Princesse et se mit à courir en sens inverse, vers le majestueux château qui semblait être le seul survivant de cette ville en flamme, ce dressant fièrement comme une lueur d´espoir. La lune au-dessus de la plus haute tour laissait de sa pâle et tremblante lumière apparaître l´hécatombe. Les ombres imposantes du riche et merveilleux palais semblait vouloir engloutir la lumière comme elle engloutirait la vie. Les bruits de leur pas semblaient résonnait à travers toute la ville désormais désertique dont le sol pavé était taché du liquide vital des victimes décédées. De temps en autre des cris retentissaient suivi de près par des râles écœurant. Les battements de leurs cœurs bourdonnaient dans leurs oreilles leurs rappelant à tout instants la fatigue de leur course qui s´infiltrait en eux comme un poison vicieux et mortel. Leurs respirations saccadées faisaient un petit nuage de vapeur dans la froid brûlant de la nuit qui engourdissait leurs membres harassés. Ils arrivèrent bientôt à la hauteur de l´habitat du roi. Markus semblait au point de perdre connaissance, son état empirait. Le jeune flibustier à la queue animal savait que Markus ne pourrais pas leur être d´un grand secours lors de cette intrusion et qu´il ne ferait que les ralentir mais il, s´abstint de tout commentaire conscient que Markus le comprenait aussi et qu´il enrageait. Grenat s´arrêta.
- Alors je vais entrer par la porte principale tandis que vous pouvez pénétrer dans l´enceinte du château en escaladant ce mur. Vous avez de la chance, le lierre qui pousse, aux grand dame des jardiniers, sur les parois du palais vous y aidera. La fenêtre au-dessus vous sera ouverte par me soins. Je pense que ceci est le passage le plus astucieux étant donné que personne ne le surveille jamais car c´était la chambre de mon défunt cousin et que le Roi a décidé de la laisser à l´abandon souffrant trop lorsqu´il y mettait les pieds et aussi que c´est le plus accessible de par sa hauteur. Je suis ouverte à toutes suggestions.
- … C´est d´accord, répondit Bach de sa voix grave et rocailleuse.
- Djidane et moi allons grimper là haut. Cina na pas les capacités physiques… Désolé mon vieux, pas la peine de me regarder comme ça, c´est la vérité tu le sais aussi bien que moi. Markus t´es pas en état non plus tu tiens à peine debout. Bach je pense que tu devrais rester avec Cina et Markus, histoire que les monstres ne s´approchent pas trop si tu vois ce que je veux dire.
- C´est d´accord, on fait comme ça ! Et pas la peine de rechigner Markus ! Tu peux pas te battre et Cina pourra pas te protéger efficacement. Donc je reste ici. Djidane, Franck…je compte sur vous, me décevez pas encore une fois.
- La confiance règne…Lança Djidane avec un froncement de sourcils.
- Ben et moi ? questionna Rubis d´une voix chaude et sensuelle
Les autres éclatèrent de rire ce qui vexa énormément la jeune fille
- M´en veux pas mais… T´es une fille… Et puis t´as jamais…Laisse tomber Rubis et restes avec Bach ils vous protégera, lui répondit Franck entre deux éclats de rires
- Mais elle, c´est une fille aussi à ce que je sache ! Et pourtant elle y va ! Et me dîtes pas qu´elle s´est déjà battue, j´le croirais pas ! Pourtant elle a le droit de se rendre utile ! C´est vraiment… Cria t´elle en désignant Grenat d´un geste de tête méprisant.
- C´est pas le moment de nous faire une crise de jalousie ma belle ! Si la Princesse vient c´est parce qu´on a vraiment pas le choix ! Crois-moi si on pouvait faire autrement on le ferrait. Mais on doit emmener la Princesse avec nous ! Fit Franck d´un geste exaspéré.
La jeune actrice resta silencieuse tandis que Grenat tournait les talons outrée, que Bach sortait son arme prêt à affrontait la chose qui n´avait cessée de les poursuivre et que les deux Tantalas s´approchaient des murs en pierres de l´immense bâtisse. Doucement et difficilement les deux garçons entreprirent cette dangereuse ascension qui demandait un effort considérable.
Grenat s´avança d´un pas sûr vers les grades qui en la reconnaissant s´inclinèrent très bas et s´empressèrent de lui ouvrirent la porte sans lui poser de questions. Se demandant pourtant la raison de sa présence dans cette ville, tout le monde la croyant partie depuis longtemps avec sa belle-mère. Mais en tant que nièce de Cid il ne pouvait décemment lui refuser l´hospitalité. De plus ils n´avaient pas le temps de se préoccuper de ça car déjà les créatures de l´enfer revenaient à l´assaut et les soldats commençaient à fatiguer.
Dans le grand hall d´entrée la Princesse soupira.
« Où diable est passé mon très cher oncle ? Comment faire pour aider tout le monde ? Il faut que je sois juste ! Mais juste, que signifie ce mot ? Et qui peut se vanter d´être juste ? Était-ce à moi de déterminer quelles personnes doivent être sauvées ? Ais-je le droit d´aider ces voleurs et d´abandonner tous ces gens respectables ? »
Sa gorge se noua. Elle ne devait pas réfléchir, elle devait agir. Alors elle gravit les escaliers quatre à quatre, ignorant les regards surpris et légèrement choqué de son allure affolée. Les longs et brillants cheveux de la Princesse flottaient derrière elle et quelques mèches tombées sur l´ovale parfait de son visage. À bout de souffle, elle atteignit le premier étage. Elle tourna doucement la poignet recouverte d´or, tout comme les délicats motifs, de la porte en bois blanc. Elle rentra dans la chambre et des souvenirs bouleversants l´assaillirent. Ses petites chaussures blanches s´enfonçaient dans la moquette raffinée et moelleuse. Des coups et une série de juron la tirèrent de sa torpeur. Son cousin lui manquait, sa mort était prématurée, mais elle avait une tache importante à remplir. Elle fit coulissait la fenêtre impeccable laissant ainsi apparaître la tête de deux garçons. Leurs traits étaient tirés par l´effort produit. Ils se hissèrent jusqu´à l´intérieur la pièce. Franck grommelait une série de juron d´où lui parvint clairement :
- Mais bon sang ! Qu´est-ce que tu foutais ?!
Grenat sourit involontairement. C´était la première fois qu´on osait lui parler de la sorte. Il avait, durant quelques secondes, oublié son statut social. Mais il se reprit bien vite et son regard exprima la terreur face à la réaction de la Princesse qui pouvait le faire emprisonner sur-le-champ surtout qu´ils se trouvaient dans le château de son oncle, Cid Fabre, et de la Reine, Hilda Fabre. Tous deux ne s´était pas montré depuis bien longtemps déjà. Djidane regardait ébahit les riches tapisseries, la moquette douce, les tableaux élégant et fastueux aux couleurs chaudes, le lit confortable dont les couvertures étaient parfaitement lissées, les meubles en bois blanc ne portaient aucune trace de poussière, tout était d´une propreté presque angoissante. C´était une chambre est pourtant elle semblait atrocement vide, et déserté seuls quelques objets personnels rappelaient l´existence d´un ancien occupant. Djidane frissonna cette pièce était empreinte de souffrance et de chagrin.
Grenat sembla avoir capter sa gène.
- Vous en avez mis du temps, Princesse ! J´ai bien cru que vous n´arriveriez jamais ! Reprocha gentiment Franck essayant de faire oublier ses mauvaises paroles.
- Excusez-moi ! J´ai fais le plus vite possible. Bien maintenant il est temps d´y aller, je crois. Le plus dur reste malheureusement devant nous. Il s´agit à présent de ne pas nous faire repérer.
Djidane s´amusa face à une telle autorité. C´était si étrange de voir cette jeune fille si menue et si jeune parler comme une femme mature et habituée aux choses les plus complexes de la vie. Pourtant malgré ses airs d´adulte, elle cachait une fragilité et une sensibilité enfantine que le garçon blond percevait aisément et qui la mettait en émois. À pas feutrés, ils quittèrent la pièce au grand soulagement du jeune voleur à la queue animale.
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