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Lecture du chapitre 10 | |
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Nom de l'œuvre : Final Fantasy 9: Seulement le destin (Partie 1) | Nom du chapitre : L´aéronef |
Écrit par Mytitoune | Chapitre publié le : 28/12/2005 à 00:58 |
Œuvre lue 18576 fois | Dernière édition le : 9/4/2006 à 21:21 |
La jeune fille marchait devant indiquant aux deux Tantalas le chemin à suivre. Elle connaissait le château d´une manière étonnante, il n´avait aucun secret pour elle. Ils avançaient en silence, une angoisse oppressante montant en eux. Comme prévu, de nombreux soldats surveillaient le château bien que cela ne serve pas à grand chose d´après eux car qui aurait bien pu penser à pénétrer dans le palais alors qu´un carnage se déroulait dehors. Leurs visages étaient blêmes et reflétaient l´horreur et l´incompréhension de l´évènement qui se déroulait. Certains n´arrivaient pas à y croire et leurs regards inexpressifs révélaient le choc qu´ils subissaient. « Qui aurait put penser qu´une telle chose se produirait ? » - Moi, murmura la jeune Grenat sous le regard perplexe de Djidane, il était presque évident qu´un jour les monstres attaqueraient la ville. Ils vivent à proximité de cette ville qui est pour eux une tentation de tous les jours. Forcément, un jour ils ne résistent plus et malgré leur peur instinctive passe à l´attaque. Je l´avais bien dit à mon oncle mais il n´a pas voulu m´écouter. Franck sourit face à l´expression de son ami qui ne s´était visiblement pas rendu compte qu´il avait pensé tout haut. Ils continuèrent leur route. Malgré l´explication des plus plausible de la Princesse, Djidane ne pouvait s´empêcher de croire que la reine Barnet était impliquée dans tout ceci. Son intuition était souvent avérée mais, cette fois, il espérait de tout cœur se tromper. Franck marchait en silence à ses côtés et malgré son air détaché, le jeune homme blond percevait chez lui une anxiété inhabituelle. Le Tantalas prenait cette expression de sérénité afin de rassurer son ami et la jeune fille, il agissait toujours ainsi. Le luxe de l´édifice mettait mal à l´aise les vagabonds qu´ils étaient. La princesse semblait faire partie des richesses, des tapisseries, et moquettes de ce lieu. Elle semblait être le plus beau bijou, la plus belle décoration du bâtiment royal. Elle était à sa place ici et cette constatation ne faisait que creuser davantage le gouffre qui les séparait. Elle se mouvait avec grâce, et presque avec arrogance. Avec sa longue robe blanche et rose, aux dentelles fines et merveilleuses. Ses manches évasés, le corsage qui enserré la taille menue de la jeune fille, l´échancrure arrondie, … C´était une robe somptueuse que Rubis n´aurait même pas osée porter dans ses rêves. Pour rehausser l´éclat de la tenue elle portait une parure en diamant rosé merveilleuse, et des fins souliers nacrés. La robe ne dévoiler ni ses jambes, ni ses bras. Il était considéré comme indécent pour une jeune bourgeoise que de dévoiler sa peau. Un ruban de ce même rose attaché ses cheveux mais suite à la course de Grenat pour échapper aux monstres meurtriers, il n´était plus d´aucune utilité. Elle était infiniment belle et désirable dans cette tenue à la fois féminine et enfantine. Ses allures de filles gâtée et capricieuse contrastaient avec la flamme qui brûlait dans ses yeux profonds. Djidane sentit monté en lui une bouffé de désir. Mais il se querella, se n´était vraiment pas le moment de contemplait cette créature, aussi belle soit-elle, et de perdre la tête. Jetant un coup d´œil furtif à son compagnon, il comprit bien vite qu´il n´était pas le seul à admirer avec ravissement le corps parfaitement dessiné de la jeune fille brune. Mais c´était une Princesse et aucun des deux n´espérait réellement pouvoir l´approcher. S´estimant déjà comblaient qu´elle ait posé les yeux sur eux. Ils traversèrent un grand nombre de hall fastueux, qu´ils ne comptaient plus. Et à cet instant, Grenat di Alexandros se figea. Son visage blêmit. Et elle dit dans un souffle en fixant un soldat dont la tenue différait légèrement de celle des autres : - Les Brutos ? ! Oh non ! - Quoi ? Qu´est-ce que c´est que ça les Brutos ? Un monstre ? Questionna Djidane les sourcils froncés avec un air de parfait idiot - Les Brutos sont des soldats entre autre chargés de ma protection et de celle de ma belle-mère. Ils sont sous les ordres de Monsieur Adelbert Steiner. J´espère que Beatrix est partie ! - Quoi ? Répéta le jeune voleur se sentant complètement ridicule et inculte par-dessus le marché. Qui est Beatrix ? Et qu´est-ce que sa à avoir avec nous ? - Si les Brutos me recherchent au lieu de se mettre à l´abri, oui ça me concerne ! S´énerva la Princesse. - Allons-y, lança Franck d´une voix étrange, où aucune émotion ne filtrait - Oui, t´as raison. Vaut mieux pas traîner dans les parages si ces soldats, les Brutos, recherchent son Altesse et qu´ils sont dans le château. Il avait exagéré et ponctuer le mot Altesse d´un voile de rancœur. Et pour toute réponse la concernée lui jeta un regard foudroyant. Franck ouvrit la marche. La jeune fille semblait angoissée mais sa tête était haute et sa démarche altière. Le blond secoua avec irritation la tête avant de les suivre discrètement. Ils devaient chaque fois attendre que les guetteurs aient le dos tourné pour courir dans la pièce suivante à l´insu des gardes. Alors qu´ils se trouvaient face à une pièce d´aspect plus riche encore que les précédentes, des voix leurs parvinrent. - Je me présente soldats, je suis Olmetta, le conseiller et bras droit du Roi. Celui-ci m´a chargé de lui rapporter votre rapport n´étant lui-même pas en état de venir. Veuillez fermer cette porte s´il vous plaît. La porte claqua sous leurs nez. La Princesse, en entendant ces mots, écarquilla les yeux et fit une chose que les deux garçons pensaient inimaginable de la part d'une femme de son rang. Elle colla son oreille sur la lourde porte en chêne pour écouter la conversation privée. - Bien alors la moitié mes hommes sont en train de passer la ville au peigne fin pour la retrouver et la ramener saine et sauve ici et l´autre moitié à pour mission d´aider les survivants à se mettre à l´abri. Hagen et Lauda sont restés ici et fouillent le palais, ayant eux-mêmes suggérés que la Princesse ait put se réfugier dans le château n´osant pas se montrer, terrifiée par tout ce qui s´est passé cette nuit. - J´ai chargé mes soldats d´aider à la protection du château, à l´extermination des créatures, et à la recherche de la Princesse. Les moyens mis en œuvres seront fructueux. Il est impossible qu´on ne la retrouve pas si elle est encore dans la ville. Je pense, et espère de tout cœur qu´elle se soit sauvée de Lindblum. - Mais elle n´a pas d´arme ! Il est impossible qu´elle ait franchi la barrière de monstres qui empêche les habitants de sortir ! Elle n´a aucune expérience en dehors de la vie mondaine, Beat ! Moi aussi je souhaite ardemment qu´elle se soit réfugiée et qu´elle soit en sécurité mais je doute qu´elle soit parvenue à sortir de cette ville ! - Bien merci à vous deux de la part de notre bien aimé Roi qui vous souhaite bonne chance et bon courage. Soldat, vous pouvez disposer et retourner à vos occupations. Prochain rapport dans une heure pour voir comment avance les actions entreprises. La Princesse décolla son oreille et fit signe aux deux Tantalas de la suivre, ce qu´ils firent sans poser de questions. Dissimuler derrière un tournant, ils purent apercevoir deux ombres sortir de la pièce. Leur discussion était vive. Ils se disputaient de toute évidence. L´homme en armure fit un geste colérique avant de se diriger dans la direction des espions d´un pas rageur. Sans perdre de temps, ils coururent jusqu´au couloir adjacent. La Princesse leur exposa la situation. Les trois quarts des troupes étaient à sa recherche. Elle proposa de se montrer mais les garçons d´un simple regard l´en dissuadèrent. Sans ajouter un mot, il continuèrent vers l´aéronef, chacun adressant des prières pour que leurs proches restent en vie. Au détour d´un couloir, un des derniers avant de pénétrer dans l´entrepà t, un bruit de pas résonna près d´eux. Une voix héla le nom de la Princesse que l´interpellant avait crut reconnaître. Ils se lança à leur poursuite. C´est alors que Djidane, tandis qu´il courait le plus vite que lui permettaient ses jambes, se sentit tirer en arrière. Une vive souffrance se fit ressentir. Il cria à la fois de colère, de surprise et de douleur. Il tourna la tête et put voir un homme qui essayait de le stopper par tous les moyens et qui avait attrapé sa queue animale en dernier recourt. Djidane cria : - Lâche-moi, espèce de vieux chnoque ! Mais laisse-moi, Papy ! Franck ! Franck revint sur ses pas et s´amusa de ce spectacle insolite. Djidane se débattait aux prises avec un homme en armure qui s´accrochait de toutes ses forces à son ami jusqu´à lui en faire venir les larmes aux yeux. - Aiiiiieee ! Mais ça fait mal ! Lâche-moi ! Hurla l´hybride. D´un mouvement brusque, il sortit sa dague feignant d´être prêt à trancher les mains de ce soldat inopportun. Franck réagit enfin, et sauta sur l´homme avant de lui envoyer un coup de poing en pleine figure. Il chancela avant de se rétablir tenant toujours fermement la queue bestiale. Franck réitéra son geste et cette fois, l´attaquant lâcha prise. Djidane s´arrêta pour regarder furieusement son agresseur. Il lança : - Je vais t´apprendre moi à attaquer quelqu´un comme ça ! C´est déloyal ! Tu vas souffrir Papy ! - Laisse tomber, Djid´, on a pas que ça à foutre ! Grouille avant que les renforts n´arrivent ! Résigner, le jeune garçon rangea sa dague dans son fourreau, et après un dernier regard méprisant à l´homme dont le nez était ensanglanté, rejoint la Princesse. Elle avait continuer à courir sous ordre de Franck. Arrivée à la hauteur de la jeune fille celle-ci leur lança un regard interrogateur mais d´un geste de la main ils lui indiquèrent le peu d´importance de l´incident. Djidane sentit la honte monter en lui sous le regard moqueur de son coéquipier. Il était certain que si la situation avait était propice, Franck se serait écrouler sur le sol, mort de rire. Le jeune Djidane d´un an le cadet de Franck avait toujours était plus faible que celui-ci. Il en était secrètement jaloux et s´en voulait pour cela. Pourtant il avait un respect croissant pour son meilleur ami qui avait lui aussi beaucoup d´estime à son égard et le considérer d´égal à égal, sans jamais le rabaisser sur sa plus grande faiblesse. Son sentiment d´infériorité avait encore une fois avait était accru lorsqu´il avait appelé Franck à l´aide. Mais ceci ne perturbait jamais leur relation amicale et presque fraternelle. Il chassa ses pensées humiliantes, alors qu´il poussait la porte menant à l´aéronef. La machine était impressionnante, et imposante. Elle possédait deux hélices composées elles-mêmes de douze pales. A l´avant l´emblème de l´aéronef était visible. C´était une sorte d´hippocampe en bois. Des hublots ronds se trouvaient à intervalles réguliers sur le bois brut de l´engin volant. En réalité, l´aéronef ressemblait à un bateau posé sur des sortes de gros skis capables de supportaient son poids. Ce « bateau » était l´endroit sur lequel les passagers embarquaient, mangeaient et dormaient. Si suivait les gros cordages, d´une solidité à toutes épreuves, qui partait du « bateau » on arrivait jusqu´à une sorte de grande barre métallique dont les hélices était l´extrémité. Les cordes devaient mesurait plus de trois mètres à elles seules. Cette barre en acier était rattachée à une structure en bois. Cette dernière permettait de s´envoler et de restait en l´air grâce à une espèce de ballon gonflable relié de chaque côté. Des petits sacs en toiles blanches (comme pour les mongolfiere) était attaché autour du « bateau » afin de régler l´altitude de l´aéronef. Des tonneaux, eux aussi attachés solidement à l´embarcation, contenaient des réserves de nourritures et de médicaments dans le cas improbable où un accident survenait. Cid avait pensé à tout. L´appareil avait vraiment une allure majestueuse et sophistiquée. Durant une minute, ils restèrent tous les trois, bouche bée, devant cette merveille de la technologie. Trop longtemps sans doute car, l´homme qui s´était agrippé à Djidane surgit derrière eux avec un rire triomphant. Ce dernier se retourna lentement avec un soupir de lassitude et se retrouva face au soldat. Grenat s´exclama : - Oh Ciel ! Qu´est-il arrivé à votre nez, Monsieur Adelbert ? - Vous me le demander, Princesse ? C´est plutôt à ces brigands qu´il faut poser la question ? La jeune fille leur lança un regard noir plein de menaces et de reproches. Steiner, comme il s´appelait, repris la parole : - J´ai eu peur qu´il ne soit trop tard et que ces voyous ne vous aient déjà kidnappé, Princesse ! J´arrive à temps ! Ne craignez rien, je vais vous sauver, je vous protégerais au péril de ma vie, je… - Il en fait un peu trop le Papy là , nan ? L´interrompit Djidane avec un sourire mesquin sur le visage en regardant son ami - Je…je…Comment osez-vous ? En garde, misérable ! Il sortit son épée, une sorte de vénération pour la jeune fille brillait dans son regard. Il prit une posture ridicule et cette fois s´en était trop pour Franck qui s´esclaffa bruyamment attirant l´attention des personnes présentes. Il se tenait le ventre des deux mains, le visage rouge, comme s´il s´étouffait. Le jeune garçon blond secoua la tête, amusé, avant de sortir sa dague nonchalamment. - Il suffit tous les trois ! Baissait les armes ! Pas de guerre ! Ne croyez-vous pas qu´il y ait eu assez de violence aujourd´hui ? ! Ordonne la Princesse d´un ton impériale Les deux futurs adversaires se regardèrent, ne sachant pas trop comment réagir. Derrière eux, le jeune homme continuer à rire jusqu´à en avoir les larmes aux yeux. Et son meilleur ami supposait que ce fou rire était en grande partie nerveux. - Assez ! Répéta la jeune fille, tremblante de fatigue et d´émotion - Mais…mais, Princesse ! Je ne peux les laisser s´en sortir aussi facilement ! Ils doivent payer leurs traîtrises, leurs insolences, et leur tentative de kidnapping ! - On m´a accusé de beaucoup de chose et j´en ai faite tout autant mais le kidnapping ne fait pas partit de mes attributions ! J´suis pas assez bien payé pour ça, plaisanta le jeune garçon. Allez-vous enfin remettre à sa place cet imbécile, Altesse ? - Je ne vous permets pas ! C´est une insulte ! Comment osez-vous ne serais-ce qu´adresser la parole à la Princesse di Alexandros ! Je vais vous montrer jeune homme, de quoi le capitaine des Brutos est capable ! La Princesse finissait par perdre patience mais ne savait pas quoi dire. L´homme brandit son épée devant lui et fonça sur Djidane qui d´un habile saut se retrouva derrière lui. Mais tandis qu´il narguait le soldat, Djidane sentit le château trembler sous ses pieds. Bientôt toute la structure s´ébranla. Une détonation retentit suivit par des cris hystériques. Il ne fallait pas être très intelligent pour comprendre ce qui ce passait, les monstres avaient réussit à forcer l´entrée. - Que… Quoi… Que ce passe t´il ? Venez près de moi Princesse, je vais vous protéger ! « Il est décidément encore plus c*n que je ne le pensais…, soupira désespérément le jeune hybride pour lui-même en haussant les épaules» - Pas le temps de jouer les héros Papy ! Il faut décamper, et tout de suite ! - C´est pas une mauvaise idée, Djid´, j´suis ok. J´te suis. Princesse, ravi de vous avoir rencontré ! Si vous voulez toujours nous suivre, ce sera un plaisir ! Salut ! Hoqueta Frank toujours sous l´emprise de son fou rire. Les deux voleurs coururent en direction de l´aéronef et grimpèrent l´échelle avec une rapidité surprenante. Derrière eux, le jeune homme aperçut que la Princesse tentait de les suivre accompagné par cet idiot de capitaine. Franck sans se faire prier se dirigea vers la cabine de contrà le. Elle était grande pleine de tuyaux, de manettes, de manivelles, et de boutons en tout genre. Il n´avait aucune idée de comment pouvait fonctionner une telle machine. Il y avait au centre un gouvernail en bois. Et le jeune Tantalas s´exclama pour lui-même en l´apercevant et en s´approchant : - Ah ! Enfin quelques chose que je reconnais dans tout ce bazar ! Au boulot, Franki ! Il commença à pianoter sur les touches sans trop en connaître leurs utilités. Djidane était restait sur le pont et attendit l´arrivé de la jeune fille qui courait avec une lenteur accablante. Il entendit Franck lui dire qu´il avait compris le fonctionnement, qu´ils allaient décoller et qu´il avait intérêt à bien s´accrocher. Les yeux grand ouvert, le jeune garçon sauta par-dessus bord pour descendre de la machine volante, sans se soucier de l´échelle prévue à cet usage, sans même véritablement réfléchir. Il courut jusqu´à la jeune Princesse qui était à bout de souffle. Le jeune Tantalas compris ce qui rendait la progression de Grenat si difficile, elle s´était tordu la cheville, ce qui n´était pas surprenant avec ses talons hauts. Son meilleur ami cria son prénom se rendant compte de ce qu´il faisait. Il lui ordonna de se presser car il ne pouvait plus stopper le processus de décollage. Steiner s´arrêta à hauteur du jeune voleur qui le somma de monter à bord. Même s´il ne l´aimait pas particulièrement se n´était pas dans sa nature de laissai mourir les gens. En réalité malgré les airs de dur à cuire qu´il essayait de se donnait, il n´avait jamais tué personne et il avait un grand cœur. Il proposa à la jeune fille de s´appuyer contre lui. Elle refusa avec dignité mais Djidane n´était pas d´humeur et il l´y força. Les hélices qui commençaient à tourner faisait un bruit sourd et projetaient des rafales de vents qui déstabilisaient le garçon et sa compagne. Et leur vitesse accélérait progressivement mais rapidement. Djidane était presque convaincu qu´ils ne parviendraient pas à temps à l´intérieur mais il persévéra. Enfin tandis que l´aéronef commençait à s´élevait du sol, Grenat atteignit l´échelle en corde, qui bougeait dans tous les sens à cause de l´air projetait par les hélices, au prix d´efforts incroyables. La Princesse n´osait pas grimpait malgré les injonctions du jeune voleur. Comprenant la situation délicate, et surtout apercevant un monstre se diriger vers eux, elle rassembla tout son courage et s´élança dans cette ascension. Aidé par Djidane qui la suivait de près, elle réussit enfin à accéder à l´aéronef, hissée à bord par Steiner. Le jeune garçon, sans l´aide du soldat réussit à son tour. (S´il avait pu le capitaine des Brutos l´aurait jeté par-dessus bord il n´allait donc sûrement pas l´aider) « Merci bien, maugréa Djidane » Les ouvriers travaillant sur le paquebot volant le regardé perplexe et certains courageux eurent l´ingénuité d´ouvrir le passage de décollage en apercevant la personnalité royale. Ils regardaient le fruit de leur dur labeur s´envoler prenant pue à peu en rapidité. Le cortège des plus insolites était à bout de souffle. Les monstres pénétraient dans le hangar détruisant, tuant et ravageant tous ce qui étaient à leurs portés. L´un d´eux, un volant, aperçut l´aéronef et les fuyards mais il ne l´entendait pas de cette oreille et il s´élança à leur poursuite. Djidane n´eut pas le temps de se remettre de ses émotions que déjà il courut aider Franck laissant Grenat di Alexandros aux bons soins du soldat. Le jeune voleur peinait pour stabiliser l´appareil, cherchant à prendre de la vitesse tout en augmentant l´altitude. L´aéronef contestait le mauvais traitement donc il était la victime à sa façon faisant grincer les hélices, prenant puis perdant de la hauteur et de la vitesse. Gardant la tête froide Franck restait concentré. Mais l´appareil se mit à tourner en rond sous les assauts répéter du volatile. - M*rde ! Beugla le pilote tandis qu´un grand fracas retentit - Quoi ? Qu´est-ce que je peux faire ? - J´ai abîmé la coque, Djid´ ! Va voir si tout le monde va bien. Mets la Princesse à l´abri dans une des cabines. Et prépare-toi à exécuter mes ordres ! Ça va pas être du gâteau de s´extirper de ce bourbier dans lequel on est… Mais il fait vraiment chi*z, ce poulet géant ! Gronda t´il contre la créature volante qui ne cessait de les pourchassait. Ressentant l´angoisse de son meilleur ami, Djidane parti mettre en sécurité la jeune fille qui ne protesta pas. Steiner l´accompagna et rassuré le jeune cambrioleur retourna auprès du Tantalas qui en avait bien besoin. - Pousse cette manette et appui sur ce bouton quand je te le dirais, compris ? Dit-il indiquant un levier et un petit bouton gris Il hocha la tête, et son ami retourna à son pilotage des plus rudimentaire, les trait tendus par l´anxiété qui envahissait la petite pièce. Enfin grâce aux deux compagnons, l´aéronef sortit du palais mais le plus dur restait à faire. Et comme pour confirmer leurs pensées, la machine volante fut brusquement secouée et une forte odeur de fumée envahit les lieux. |
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