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Lecture d'un chapitre
| Lecture du chapitre 11 | |
|---|---|
| Nom de l'œuvre : Final Fantasy 9: Seulement le destin (Partie 1) | Nom du chapitre : Moinosor |
| Écrit par Mytitoune | Chapitre publié le : 28/12/2005 à 21:52 |
| Œuvre lue 18579 fois | Dernière édition le : 20/4/2006 à 12:04 |
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| Une boule de feu explosa sur l´embarcation la faisant ainsi osciller, puis une seconde, puis une troisième et bientôt elle fusèrent de partout. D´un regard Franck ordonna à Djidane d´aller voir qui les attaquaient de la sorte. Le jeune blond ne se le fit pas demander une seconde fois et fonça à l´extérieur de la cabine de pilotage. Avec effrois, il aperçut que le volant était toujours à leur poursuite, qu'il envoyait des rafales de vents à déraciner un arbre centenaire, que d´autres créatures de la même espèce l´avaient rejoint, que les monstres aux sols se joignaient à eux envoyant leurs attaques sur le « bateau » aérien, et que les soldats du palais les bombardaient, voulant récupérer la machine. Ils étaient donc pris d´assaut de tous les côtés. Franck pilotait admirablement étant donné la situation et en dépit du bruit ambiant il restait pleinement concentré. Le volatile géant, toutes serres dehors fonça en piquer sur l´aéronef pour y atterrir et exterminer les Tantalas, Steiner et Grenat. Lorsqu´il se posa avec un cri strident et sinistre, Djidane comprit qu´il n´y avait pas d´autres alternatives que celle de le combattre. Il était fatigué, son corps était courbaturé et fourbu, mais il sortit courageusement ses dagues, prêt à se battre de son mieux. Les yeux rouge rosé de l´oiseau cruel le fixait avec convoitise. Des plumes jaunes à l´extrémité orangée ornaient son crâne. Son plumage était en majorité d´un bleu marine sauf son coup qui possédait une tâche blanche et le bout de ses gigantesques ailes, de la taille d´un homme, qui prenaient une teinte marron orange. Ses plumes caudales portaient les même coloris que celles de sa tête. Son bec était pointu et tranchant et la créature le faisait claquer avec impatience. - Mais qu´est-ce que c´est que ça ? Hurla Steiner qui venait de sortir de sa cabine pour découvrir la provenance de ce fracas - Un Moinosor, répondit Djidane qui en avait entendu parler mais qui n´en avait jamais vu, enfin je crois. Retourne dans ta cabine, Papy, je vais m´en charger ! - Non, pas tout seul ! Je vais t´aider ! Affirma vaillamment le soldat qui brandit sa Flamberge - Comme tu voudras mais ne viens pas te plaindre, s´il t´arrache un bras ou autre chose ! Le capitaine remonta légèrement dans l´estime de l´hybride qui jaugea l´oiseau essayant de deviner son point faible, analysant le moindre de ses mouvements. Le « poulet géant » comme l´avait désigné Franck s´éleva dans les airs se plaçant au-dessus des deux combattants. Le soldat leva son arme et cria le teint rougi par l´effort que cette attaque semblait lui demander : - Beastkiller ! La lame de l´épée prit une teinte étrange le temps d´une seconde. Djidane ne comprenait pas ce qu´il faisait d´autant que rien ne se produisit lorsqu´il rabaissa la Flamberge. - C´était quoi d´ça ? - Une attaque Beastkiller, qui me permet d´augmenter la puissance de mes attaques contre des créatures type Bête. En plus elle ne me demande presque pas d´énergie. - … Ok, c´est bien de… Il n´eut pas le temps de finir sa phrase que déjà le Moinosor leur envoya une attaque de vent, il replia ses ailes et les rouvrit brusquement créant ainsi une puissante rafale qui fit tomber Djidane. Il se releva d´un bond. Steiner était resté debout sans doute à cause du poids de sa lourde armure. Rapide, le jeune garçon sauta en l´air donnant au vol un coup de dague bien placé qui fit croasser l´oiseau. Le volant essaya d´agripper le jeune homme avec ses serres tranchantes mais Steiner fut plus rapide et trancha net la patte de la créature. Le sang noirâtre s´écoula de l´ancien membre monstrueux. Un sourire furtif passa sur le visage du Tantalas en guise de remerciement car sans la réaction du capitaine des Brutos il se serait retrouvé en bien mauvaise posture. La chose était enragée à présent, et colérique elle fonça sur Djidane pour lui envoyer un coup de bec dans le bras. Malgré le saut que ce dernier effectua l´attaque atteint se cible et le voleur cria de douleur tandis que le bec venait se plantait dans le muscle visé et que du liquide vital venait imbiber le tissu de ses manches. Il porta sa main sur la blessure, et lorsqu´il l´enleva de la plaie elle était pleine de son propre sang. Il releva sur le monstre un regard haineux, et d´un bond il tenta de planter sa lame dans la chair de l´oiseau. Mais celui-ci avait un avantage de taille, il savait voler. Il évita donc aisément les assauts répétés de Steiner et Djidane. - Ah, tu veux jouer à ça salop*rie ! S´égosilla le jeune truand Elle lui répondit par un cri narquois et par une seconde bourrasque. Le jeune homme à la queue animal eu la bonne idée de se rattraper à Steiner et sa chute n´eut pas lieu. Avec sa patte restante le volatile essayait de griffer le guerrier en armure qui grâce à celle-ci reculait simplement sans recevoir la moindre égratignure ignorant les effets de ces assaut répétés. Derrière Steiner, qui luttait de toutes ses forces pour poignarder l´animal des enfers, Djidane se concentrait. Ce fut bref et précis. Le temps sembla ralentir lorsque la dague du Tantalas fila droit dans l´œil injecté de sang de son adversaire. Son hurlement effroyable retentit dans tout Lindblum. La créature à présent borgne semblait être devenue folle. Son œil restant ne lui permettait pas de gardait son équilibre dans le ciel. Elle fut donc obligée d´atterrir en catastrophe sur le sol en bois de l´aéronef et les deux compagnons d´armes en profitèrent pour foncer sur elle. Ne tentant pas sur une seul patte elle s´effondra sur le côté. Elle les fixait tour à tour de son dernier œil à la fois furieuse et apeurée. Son dernier cri s´éleva tandis que les armes des deux guerriers pénétraient dans sa chair et que le sang jaillissait de la plaie béante. Bientôt une marre de sang noir entoura les deux vainqueurs, essoufflés. Mais bientôt tandis que le cadavre était encore secoué de quelques soubresauts, son dernier râle rameuta tous ses compagnons de races qui se dirigèrent à tirs d´ailes vers les meurtriers de leur frère. Dans sa cabine, Grenat pleurait, recroquevillée sur elle-même, priant pour que tout s´arrête et qu´elle se réveille enfin de cet atroce cauchemar. Elle avait entendu le cri de douleur du Tantalas et ceux de la créature, elle en frissonnait encore. Tremblante, elle se coucha sur le lit, roulée en boule en position fœtale. D´autres monstres arrivèrent et elle perçut le bruit des armes qui s´entrechoquaient. Des exclamations tantôt de colère tantôt de souffrance lui parvenaient. Prise de nausée, elle aurait voulu hurler contre les Dieux, hurler contre le voleur blond, contre Steiner, contre elle-même… Exprimer sa colère, sa peine et sa terreur ! « Que tout finisse ! Pitié faîte que tout finisse et qu´il n´y ai plus de mort ! » Tandis que les sanglots la secouaient et qu´elle se morfondait sur son sort, un grand et terrifiant silence s´aplatit sur l´aéronef. Un froid intense l´envahit, et elle se sentit grelotter. La curiosité la poussait à aller voir, mais la prudence et la peur l´en interdisait. « Père comme j´aimerais que tu sois près de moi ! Qu´ai-je fait de mal pour que les Dieux expriment ainsi leurs colères ? Père aide-moi, montre-moi la bonne direction ! » Mais aucune réponse ne lui apparut et elle dut se contenter de ce calme pesant. Elle revit mentalement le beau visage souriant avec arrogance de ce dénommé Djidane. Il faisait preuve d´une telle insolence ! Et pourtant, cette suffisance, en même temps qu´elle l´outrait, l´attirait. C´était la première fois qu´elle rencontrait un personnage de la sorte… Un bruit la tira de sa rêverie, la faisant sursauter. C´était Steiner. Elle vit son visage rude se décomposer lorsqu´il aperçut son vissage souillé de larme mais le sourire rassurant qu´elle lui adressa l´apaisa quelque peu. Il s´inclina comme il était de coutume face à un monarque. Les traînées de sang sur son visage, ses mains et son bras gauche la firent frémir. - Tout va bien, Princesse. J´ai repoussé les créatures du mal, elle ne vous importunerons plus ! - Hey ! Nous avons repoussez les créatures du mal, Papy ! Ce n´est pas à vous que reviens tout le mérite ! S´exclama le jeune garçon sujet de ses rêveries passant sa tête à côté du soldat qui prenait tout l´encadrement de la porte l´empêchant, involontairement peut être, de passer. Mais, Djidane ne le voyait pas de cet œil et bouscula violement Steiner qui faillit tomber à la renverse. Il pénétra dans la pièce sans même un salut. Le capitaine des Brutos lui jeta un regard dédaigneux avant de prendre la parole : - Je tiens, Princesse, à vous signaler qu´une horde de Moinfor nous… - Moinosor, idiot ! Rectifia Djidane avec un sourire amusé et taquin qui décrocha un sourire imperceptible à la jeune Grenat - Tu n´aurais pas autre chose à faire ? Je suis en train de faire mon rapport, au cas où tu ne l´aurais pas remarqué ! Avec un haussement d´épaule, le blond vint s´asseoir sans plus de manies sur le lit à côté de la Princesse qui écarquilla les yeux, peu habituée à ces manières si directes. Instinctivement elle se recroquevilla légèrement comme pour se défendre d'une menace quelconque sous son regard inquisiteur et sans pudeur. Elle se décala discrètement mais un sourire caustique lui indiqua qu´il l´avait très bien remarqué. - Vas-y continue, Papy, répliqua t´il détournant enfin ses yeux de la jeune Princesse. - Je disais donc, que nous nous sommes fait attaquer et que nous sommes parvenus à les repousser mais pas pour très longtemps. Nous n´avons pas encore quitté la ville car d´autres créatures volantes nous bloque le passage. Nous sommes donc pour l´instant immobilisé. Mais je suis venue pour vous dire de ne surtout pas vous inquiétez de ce petit contre temps qui sera bien vite régler par mes soins. Ensuite nous pourrons tranquillement retourner chez nous. Djidane s´éclipsa comme il était venu, poussant le protecteur de la Princesse qui se retint de lui envoyait un bon coup de poing et serra les dents. Il retourna auprès de son meilleur ami complément paniqué et stressé. Il posa une main apaisante sur son épaule. - Les soldats ont cessé le feu pour l´instant. Une bonne moitié des monstres doit être partie eux aussi car les attaques sont espacées et moins puissantes. Par contre je crains fort que nous ayons subit des dommages irréversibles. Regard nous perdons petit à petit de l´altitude et de la vitesse, les traces causées par les monstres sont bien visibles, et j´ose pas imaginer les conséquences. Si on sort pas de la ville rapidement je crois que je ne…Mais qu´est-ce que t'as au bras ? ! S´exclama Franck, qui venait d´apercevoir une grimace de douleur qui avait échappé au garçon, tout en lui saisissant brusquement le bras Il l´examina sous le regard boudeur de blessé qui se dégagea rapidement peu désireux de montrer sa faiblesse. Le Tantalas le plus vieux envoya son cadet chercher une bande et du désinfectant. Franck avait bien entendu la lutte mais il n´avait pas pensé que son ami puisse s´être fait blesser. - Et en même temps essaye de dénicher des items ! On en aura bien besoin, vu ce qui arrive. Djidane regarda dans la direction que son ami pointait. Les mutants se rassemblaient et avançaient dans leur direction. Après avoir reçut les premiers soins, il se mit en œuvre de fouiller l´aéronef. Il trouva quelques Antidotes, Lasik, Bocca et Potion. Il avala un des remèdes soignants et son énergie lui revint doucement. Il apporta ensuite le reste à son coéquipier qui lui conseilla d´aller se reposer. Mais Djidane refusa catégoriquement, la menace était trop près et de toute manière il n´aurait pas réussit à fermer l´œil. De plus il s´inquiétait pour Bach et les autres. Pour l´instant il n´y avait aucune opportunité de les récupérer… |
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