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Lecture du chapitre 7 | |
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Nom de l'œuvre : Réincarnations | Nom du chapitre : Un désastre |
Écrit par Tenebra | Chapitre publié le : 25/1/2006 à 19:55 |
Œuvre lue 10786 fois | Dernière édition le : 25/1/2006 à 19:55 |
La région d´Atéros est aride et désertique, située sur un plateau rocheux à trois mille mètres d´altitude. Le peu d´arbres qui ont réussi à pousser sont pour la plus part des pins, rabougris et noueux. Le jour, la température frà le à peine les dix degrés, et la nuit elle descend à moins trente, voir moins quarante, rendant la vie des habitants presque impossible. La question se pose pourquoi les humains ont décidés de s´installer là . Cela remonte aux temps anciens, quand beaucoup d´hommes étaient imortels et dotés d´ailes. Ils pensaient que si les dieux avaient dressés cette montagne, c´était pour qu´elle soit habité, et ils y avaient élu domicile. Au court du temps, les hommes d´en bas avaient perdus leurs ailes, tandis que ceux d´en haut les avaient au contraire dévelopés. Ceci n´est que mythe, et il est probable qu´on n´aurait jamais le fin mot de l´histoire. En cette belle matinée d´été, deux Ailées filait vers ce plateau. Les falaises abruptes étaient fréquement sujettes d´éboulements, si bien que ces deux jeunes femmes s´épuisaient, évitant des rochers, s´aplatissant contre la falaise en s´efforçant de préserver leurs ailes. Mais elles avaient l´habitude et bientôt, elles se retrouvèrent sur le plateau. Repliant leurs ailes, elles se remirent en route. Je me regardait d´au dessus de la scène. Cela faisait bizarre de ne pas être là , dans mon corp, mais depuis que moi et Solange avions quittés pour Atéros, ça arrivait de plus en plus souvent. Je plongeai un peu plus bas pour mieux me regarder, et sentit mon âme se disloquer pour réintégrer mon corps. J´eu un sursaut. C´était toujours désagréable, me laissant avec un gout de métal dans la bouche. Je relevai ma tête, pour trouver Solange bouche bée, les yeux fixés sur un point derrière moi. Lentement, je me retournai à mon tour. Et observai une scène de totale dévastation. Ici, à Atéros, les conditions avaient toujours été rudes. Et pourtant les villages qui parsemaient ce plateau avaient toujours eu l´air gais, comme s´ils avaient eu une âme â€" une âme qui aimait vivre. Je regadai un nuage de fumée monter dans les ciel bleu et clair. Tout le plateau avait brûlé. Et rien qu´en voyant le résultat, j´imaginais le désastre. Partout des gens qui courent, essayant d´échapper au brasier qui consumait déjà les villages. Solange s´avança. -Moon, dit â€" elle, il faut aller voir. Il y a peut être des survivants. Quelque chose en moi me disait que c´était une mauvais idée. Et puis la voix retentit. Ce n´était pas la première fois. Elle était grave et masculine, et d´une certaine manière… Hypnotisante. Je ne savais pas qui elle était, je ne savais pas si je devais lui obéir ou non, je ne savais pas si elle me prodiguait des conseils ou me murmurait des paroles du Diable. -Moon, disait â€" elle, rassurante, tu ne devrais pas y aller. « Il y a peut â€" être des gens, attendant d´être sauvés ! » criais-je silencieusement, enfermée dans moi même. La voix murmurait, je me battais. Suis â€" je en train de devenir folle ? -Moon, tu viens ? me cria ma jumelle. Qui devais â€" je écouter, cette voix dans mes pensée ou ma sÅ“ur… ? J´eu un sursaut. Avec beaucoup de difficultés je me dirigeai vers le village, ou ce qu´il en restait, le plus proche. Il y eu un reniflement -T´as entendu, Moon ? Y´a quelqu´un ! -Allons voir. Je reprenais peu â€" à â€" peu possession de mon corp, et déployais mes ailes. -O.K, fit Solange, l´air rassuré, toi tu scannes le ciel et moi je fais la terre. ************************************************************ -Tu t´appelles comment ? Le garçonnet renifla à nouveau et regarda ses pieds. Ses vêtements étaient en lambeaux, et ses ailes de Dragon arboraient des marques de brûlure en plusieurs endroits. -Toma. -Et tes parents, ce sont qui ? Il soupira, éternua et s´essuya le nez sur sa manche. -Je sais pas. Je les appellaient « papa » et « maman », moi. Et quand les méchants hommes sont venus, ils ont disparus. -Tu pourrais un peu décrire ces `méchants hommes´… ? Silence. -Eh, Toma, s´il te plaît. Il ne répondit pas davantage. Apparemment il était traumatisé. Il frissonna. Nous étions dans le squelette d´une maison. A Atéros, les maisons se construisaient avec une armature de pierre entourée de murs en bois peint renforcé de torchis. Ca avait dût faire une joyeuse flambée, tout ça. Heureusement, le manque d´oxygène ici avait forcé les flammes à s´éteindre… Mais pas avant que les cinq villages du plateaux aient été consumés par les flammes. C´est tout au moins ce que moi et Solange avions pû déduire de ce qui restait, tout au moins. Ma sÅ“ur me plaqua contre une colonne rescapée. -Qu´est ce qu´on en fait ? On ne peut pas le laisser là … -Le gamin ? -Oui. Matthew pourrait peut â€" être s´en occuper, mais à condition évidemment qu´il veuille bien partir avec nous… -On peut toujours essayer, conclus - je en haussant les épaules. Je pense qu´une fois parti il sera peut â€" être un peu plus loquace… Solange me planta là et se dirigea vers les garçon. -Toma, dit-elle en s´agenouillant près de lui, tu veux venir… Le reste de son discours fut noyé par la Voix. « Tue les, c´est le moment parfait… Le môme pourra être un témoin gênant et la fille mettra un bâton dans nos roues, c´est certain… » « Nos roues ? hurlais â€" je à la voix, Il n´y a pas de `nos´ qui tienne ! Je refuse de croire que tu es moi ! Je suis qu´une seule personne… » « Libre à toi de croire ce que tu veux, mais la vérité ne fera que plus mal. Si tu m´écoutes… » Je me démenai comme une bête en cage, je ne pouvais décrire ma souffrance. J´avais toujours écouté la voix, mais là elle allait trop loin. Je commençait à me rendre compte de ma schizophrénie, mais cela décuplait ma douleur. Pourquoi moi ? Pourquoi ? Pourquoi étais â€" je maudite ? Pourquoi avais - je envie de me mettre en lambeaux de l´intérieur pour arrêter cette voix ? « Ferme là ! Tais toi ! Tout ça c´est à cause de toi ! C´est toi l´Ombre ! » « Non, c´est nous. » « FERME LA !! » -Moon ! J´ouvris les yeux. Je tenais une de mes lames de coudes dans ma main droite et j´essayait de me transpercer le cÅ“ur avec. -Lâche moi Solange ! -Non ! -Lâche moi ou je te tues ! -Moon… Deux yeux d´un bleu intense me regardaient. Ils débordaient de larmes, des larmes qui coulaient le long d´une joue et de là tombait sur le sol. Et je me rendis compte que j´aurais tout donné pour être comme elle, pour savoir pleurer, pour savoir rire, pour être une personne à part entière et non pas un monstre comme je l´étais. Toute combativité s´étégnit en moi. Je rangeai mon arme et me levai, titubant presque. Toma m´observait avec des yeux de poisson. Moi je ne le regardai pas. Je regardais le paysage. L´Ombre… Combien de familles allait elle encore massacrer, combien de vies allait elle encore ruiner ? -Moon, dit Solange d´une voix qui frolait la timidité, on y va. -Où ça ? -Voir Matthew. Matthew… Il saurait m´aider, j´en était certaine. |
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