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Lecture d'un chapitre



Lecture du chapitre 3
Nom de l'œuvre : Voyage vers l'autre monde TomeI: La ville des anges Nom du chapitre : Erochk terreur des mangras
Écrit par Altariadu94 Chapitre publié le : 16/2/2006 à 16:20
Œuvre lue 20663 fois Dernière édition le : 31/8/2006 à 14:01
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Il y a longtemps qu'ils discutaient et Ïron avait appris d'Erochk qu'il était né non loin de là dans une chaumière aujourd'hui en ruine. Ses parents avaient été dévorés par des mangras alors qu'il était encore jeune et depuis, il avait juré de terrasser les créatures jusqu'à ce que ses parents soit vengés. Et c'est ainsi qu'il était devenu guerrier, et quel guerrier, le plus grand de toute la côte Nord-Ouest du pays.
Ïron: Alors, les monstres de la forêt, c'étaient des mangras ?
Erochk: Oui, des créatures filiformes à tète de chat, on ne sait pas qui les commande, mais bons nombres de pauvres gens ont péris par leur faute en traversant les forêts, elles sont lâches et ne se battent que lorsque qu'ils sont très nombreux, elles ne peuvent se défendre que grâce à leur trois bras puissant, leurs jambes sont trop petites, trop frêles pour qu'ils puissent faire quoi que ce soit avec, si tu les as perçus comme grands, c'est parce qu'ils ne se déplacent que sur leurs bras.
Ïron: Mais, comment sont-ils apparus ?
Erochk: tout allait bien jusqu'à la guerre qui opposa le peuple d'Eldengâr aux habitants d'Emïr, la dernière citée libre de l'humanité car les forces maléfiques ont envahit une grande partie de l'ancien monde libre.
Ïron: Mais c'est horrible ! Personne n'a donc jamais tenté de les repousser ?
Erochk: Non jamais personne, la terreur est beaucoup trop grande dans les différents peuples et il nous est impossible de nous rallier car les routes ne sont plus sûr et . . .
Ïron: comment ! La communication ne peut-elle pas normalement s'établir à distance ?
Erochk: à distance ? Parce que là d'où tu viens, on peut communiquer sans se voir ?
Ïron: Vous n'avez pas de téléphones, ni d'ordinateur, ni l´électricité tout court ! ?
Erochk: Mais de quoi parles-tu ? Et qu'est-ce qu'un télénateur ou je ne sais plus quoi ? Ca n'existe pas à ma connaissance sur CALINDRA d'où viens-tu ?
Ïron: Mais je viens de la terre bien entendu ! Et puis qu'est-ce que Calindra ?
Erochk: Calindra est le nom du monde où je suis né, où tu es en ce moment et c'est ici qu'ont eu lieu tout les sombres événement que je viens de te conter.
Ïron: Je ne suis donc plus sur la planète terre ? !
Erochk: Je ne sais pas ce qu'est "planète terre" mais en tout cas, tu n'y es plus !

Après cette longue discussion ils prirent un solide repas et se mirent en route à travers la forêt sombre. Le guerrier pensait au fond de lui-même qu'il se trompait, mais il avait la nette impression que lui et le petit étaient les sujets d'une observation constante.
Il ne se trompait pas car au-dessus d'eux, cachée dans les branches des arbres une créature mystérieuse ne ressemblant en aucun point aux mangras les suivait un arc à la main et un carquois remplit de flèches d'or porté en bandoulière. Ce seraient d'allieurs ces magnifiques flèches qui trahiraient l'espion silencieux, un éclat généré par une des flèches de l'épieur fut repérer par le guerrier qui d'une formidable impulsion tranche l'arbre le plus proche et l'espion prit de stupeur perdit l'équilibre et tomba à même le sol au pied de l'enfant qui recula instinctivement.
L´espion : ne me tuez pas je ne vous veux aucun mal !
Erochk: Qui es-tu elfe ?
Héréas: Je me nomme Héréas du royaume des elfes HERSÏR. On me surnomme l´œil de la forêt. Et si vous le désirez, je vous mènerais à la capitale, vous y serez en sécurité.
Erochk: Ha, ha, ha ! Eh bien Héréas, laisse moi te dire que ton surnom te va excellemment bien !
Ïron: Alors comme ça dans votre monde, les elfes existent ? !
Il ne pouvait le savoir, mais le peuple elfique avait depuis longtemps créé le plus grand réseau commercial jamais érigé et sa capitale Hersïr était le centre du système économique. Les elfes avaient longtemps vécu en bordure du monde, dans les forêts, mais le danger grandissant les avait poussés à se protéger derrière les hauts remparts des villes, c'est ainsi que naquit la capitale, son peuple avait cependant prit soin de la gardée proche des forêts et un arbre millénaire poussaient en son centre, c'est là que s'établissait le cœur de la citée, et c'était vers cette même citée qu'ils se rendaient maintenant...
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