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Lecture d'un chapitre
| Lecture du chapitre 13 | |
|---|---|
| Nom de l'œuvre : Final Fantasy 9: Seulement le destin (Partie 1) | Nom du chapitre : Crash |
| Écrit par Mytitoune | Chapitre publié le : 21/3/2006 à 19:13 |
| Œuvre lue 18572 fois | Dernière édition le : 9/4/2006 à 21:23 |
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| Une main vint obstruer son champ de vision, obnubiler par le cadavre du volant. Elle leva des yeux voilés sur le jeune garçon qui souriait largement. Elle le lui rendit, il lui était impossible ne de pas être charmé par ce séducteur. Elle plaça sa main fine et délicate dans celle de Djidane et elle ne put s´empêcher de frissonner. Elle mit cela sur le compte de la brise qui s´était levé. - C´est finit à présent. Calmez-vous. Il n´y a plus rien à craindre. Elle fut surprise par le ton compatissant, réconfortant et doux qu´il avait employé, s´attendant à y percevoir moqueries et mépris. Sa voix chaude et profonde lui donna envie de se blottir contre lui mais, grâce à l´éducation stricte qu´elle avait reçut, elle ne se le permit pas. Son cœur battait anormalement fort dans sa poitrine lui donnant l´impression qu´il tentait de s´en évader. Il dut capter son malaise car il la relâcha, et attendit qu´elle lui fasse signe que tout irait bien. Rubis déboula à cet instant précis brisant brutalement le silence apaisant qui les entourait. Apparemment, l´état de Markus empirait. Djidane sans un regard sur la jeune fille s´élança auprès du moribond. Cette dernière, retourna accompagné de Steiner jusqu´à sa couchette. L´esprit encore brouillé par ce qu´elle venait de voir et de faire. Cina vint les trouver peu de temps à près. Son air affolé ne présageait rien de bond. - Que ce passe t´il ? Demanda t´elle plus sèchement et autoritairement qu´elle ne l´aurait désirée. Le petit bonhomme parut se rapetisser encore plus tandis que ses épaules s´affaissaient. - Je… je… nous avons un problème… L´Aéronef est plus endommagé que nous l´avions crut et si nous n´atterrissons pas maintenant nous… nous… allons nous écraser. - Alors qu´est-ce que vous attendez ? ! Atterrissez ! Ordonna le capitaine des Brutos. - Je… Bon ben… je vais aller… me rendre utile, balbutia le tacticien. - C´est ça, faîtes donc … Grommela le garde du corps Le Tantalas repartit rapidement et la jeune fille réprima le soldat du regard. Djidane regardait Markus dont la respiration saccadée, la pâleur, et la sueur glacée qui recouvrait son corps reflétait clairement son état qui s´aggravait un peu plus à chaque instant. Il réprima le chagrin qui tentait e naître en lui et de le submerger. Son ami avait besoin de lui et de tout son sang froid. Il jeta un furtif regard par le hublot, déjà , le château était invisible et l´Aéronef prenait de plus en plus de vitesse ce qui devenait inquiétant. Sous eux le sol défilait à une allure folle ce qui lui donna le tournis. Il secoua la tête pour reprendre ses esprits. La faim et la fatigue l´accablaient douloureusement… Markus toussa sèchement et un caillou de sang jaillit de ses lèvres. Il y plaqua la main et regarda, hébété, la rigole de sang qui la recouvrait. Son regard se voilà : - J´vais mourir, pas vrai ? Soyez honnêtes les gars… - Bien sûr que nan ! C´est pas maintenant que tu va nous lâcher vieux frère ! Après tout ce que tu as déjà vécu ! Et en plus tu me dois des tunes ! Promis Djidane priant de toutes ses forces qu´il dise vrai Un rire qui se transforma en toux s´échappa du corps meurtris du Tantalas. Sa blessure s´était nettement aggravé depuis la dernière fois qu´il l´avait vu, avant de pénétrer dans le château… Avant, il souffrait mais ses chances de survies était très élevé tandis qu´en cet instant le jeune garçon blond s´imaginait déjà devoir enterré son compagnon. Une voix bourrue l´informa que Franck tentait un atterrissage en douceur. Un sourire égaya quelques seconde le visage sombre du jeune voyou. Il avait déjà trop subit les « atterrissage en douceur » de son meilleur ami et il redoutait terriblement ce genre de manœuvres qui s´avéraient toujours catastrophiques. Les souvenirs l´envahirent comme une atroce brûlure… Non ! Markus ne pouvait pas mourir ainsi ! C´était trop tôt ! Et puis ils avaient tant à faire encore ! De nouveau son regard bleu s´embua. Rubis pleurait inutilement dans la pièce, terrifiant un peu plus le mourant et rendant l´atmosphère insupportable. Agacé, Le Tantalas la congédia sans ménagement et dût supporter ses protestations et ses regards outragés. Il lui conseilla de rejoindre Grenat mais son air choqué lui indiqua clairement qu´elle n´en avait aucunement l´intention. Le jeune garçon soupira tristement. Les potions administrer à l´homme aux allures de pirates faisaient effets lentement mais ses amis craignaient que ce ne soit pas suffisant. Un brusque mouvement tira Djidane de sa rêverie qui essaya en vain de se retenir et alla s´écrouler sur le mur opposé. Aussitôt il comprit que « l´atterrissage en douceur » n´allait pas être une réussite, loin de là … Le navire aérien tanguait dangereusement et les jeunes hommes s´écroulaient à chaque tentatives pour se redresser se faisant envoyer dans tous les côtés. Un instant Djidane se détendit en imaginant l´air de la Princesse, peu habituée à ce genre de troubles, mais surtout celui de Rubis… Enfin il parvint à s´accrocher et, se maintenant fermement, réussis enfin à se calmer en apercevant le visage crispé de Markus. Il n´avait pas tort… car dans leur cabine Grenat et Steiner luttaient de toutes leurs forces pour tenir debout. Le capitaine en plus de s´occuper de lui persévérait à tenir la jeune fille qui le sommait de cesser de peur qu´il ne se blesse. Mais l´homme borné refusait d´obéir. Ce spectacle aurait put être drôle si la situation n´avait pas été aussi dramatique. Leur embarcation piquait du nez fonçant droit sur le sol et menaçant de s´écraser. La princesse eut une pensée pour Franck et supplia le ciel pour qu´il arrive à redresse l´appareil avant que le pire ne se produise. Le pilotage n´était plus possible et il était devenu spectateur impuissant de leurs propres morts. Déjà il pouvait entendre les cris qui s´élèveraient bientôt quand, dans un fracas assourdissant, l´engin toucherait violemment terre éjectant certains et en écrasant d´autres. Quoi qu´il en soit leur funeste destiné semblait d´ores et déjà scellée ! L´Aéronef était devenu incontrà lable, les commandes ne répondaient plus et il ne pouvait rien faire d´autre que gémir et sangloter en silence. Il ne pouvait plus nier sa propre faiblesse, lui qui avait toujours essayé de paraître le plus fort, le plus solide, maître de lui-même et des autres, celui sur qui tout le monde pouvait compter… un vrai roc qui menaçait aujourd´hui de s´effondrer pitoyablement comme un fétu de paille s´interposant devant une tempête. Voilà l´image qu´il avait de lui en cet instant. Il cachait habilement ses sentiments et ses émotions pour essayer d´en préservait les autres mais s´en était trop. Il n´était pas comme Djidane, optimiste voyant toujours le meilleur dénouement possible et il lui apparaissait déjà que Markus était mort par sa faute. Il n´aurait pas dût rentrer dans ce fichus château, ainsi il aurait put protéger son ami… Un sentiment vicieux de culpabilité l´assaillait sans qu´il n´y put rien. Pourtant une lueur d´espoir subsistait malgré les ténèbres qui l´enveloppaient tout à coup. S´il le bateau volant s´écrasait dans la forêt qui se dessinait en contrebas, alors peut-être les arbres amortiraient leur chute… Pourtant cette possibilité lui paraissait utopique et complètement absurde. Jamais ils n´auraient autant de chance… Une voix narquoise lui revint en esprit : « Tu devrais savoir que je ne compte jamais sur la chance. » Djidane… ce concept lui était soit disant inconnu… - La chance ça se travaille… Souffla le jeune homme soudainement illuminé, une bulle d´espoir se gonflant dans sa poitrine Il se redressa aussitôt, une lueur de détermination aux fond des yeux, et empoigna fermement le gouvernail qui tournait dans tous les sens. Non, il n´était pas homme à attendre la mort, tête baissé et arme pointée vers le bats ! Il allait se battre jusqu´au bout et peut importe qui gagnerait ce combat, la mort ou bien lui, au moins il aurait affronté courageusement sa destinée, il l´aurait prise en main… |
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