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Lecture d'un chapitre



Lecture du chapitre 1
Nom de l'œuvre : DONJONS & DRAGONS: Barlog, le maléfique Nom du chapitre : Le départ, Narril, le premier combat
Écrit par starsky_du04 Chapitre publié le : 8/5/2006 à 15:01
Œuvre lue 13288 fois Dernière édition le : 21/9/2006 à 19:29
Barlog ouvrit peut à peu les yeux. La lumière l´éblouit, lui qui est habitué aux ténèbres de la forêt de Shlipak. Il se forca néanmoins à ouvrir les yeux, à les forcer à s´habituer à cette inhabituelle clarté. Un sourd raclement le tira complètement de sa torpeur. Il se redressa promptement, saisit un bâton par terre et une pierre de l´autre main. Celle-ci étant trop lourde, il la lâcha, et poussa un cri de douleur quand elle atterrit sur son pied gauche. Un ricanement à moitié contenu le fit se retourner. Il se retourne donc et aperçoit un elfe tout habillé de vert.
« -Quelle couleur laide » dit-il dédaigneusement. Ce dernier lui répond violement :
« -Si tu n´as que ça à me dire, je te renvoie dans ta forêt, et tu ne progressera plus jamais.
-Que veux-tu dire par `je te renverrais´ ?
-Je me nomme Narril, je suis une druidesse au pouvoir puissants, en tout cas assez pour de réduire en miettes en une attaque. J´ai étudié ton cas, et tu me sembles celui qui me faut…
-Celui qui te faut pour quoi ?
-Ne m´interrompt pas. Tu es celui qui me faut pour accomplir la mission qui m´a été ordonnée de faire.
-Quelle est cette mission ?
-Je t´en dirais plus en temps voulu. Es-tu d´accord pour m´accompagner ou pas.
-OK, je te suis Narril. Que dois-je faire pour commencer ?
-Tu vas près de la ville au loin, tu te débrouilles pour rentrer. Je te suivrais, et regarderais si tu es bien celui qu´il me faut. »
C'est sur ces paroles bien mystérieuses que Narril disparut.
Décidé, Barlog prit son bâton et le taille en pointe sur le chemin qui le mène à cette ville, portant le nom saugrenu de « tagazok ».
Arrivé devant les portes de la ville, il s´aperçoit que c´est juste un petit bourg entouré d´une muraille de rondins de bois de 3m50 de haut. Deux gardes étaient devant la porte Est, deux à l´Ouest et 4 au Sud. Il décide donc d´aller à la porte sud pour acquérir plus d´expérience. Il se tint en embuscade dans les hautes herbes. Malheureusement pour eux, ils ne faisaient pas attention à lui, trois jouaient aux cartes et un, à part, le dos appuyé contre la muraille, jetait des cuops d'oeil haineux aux autres. Barlog décida donc de commencer par s´attaquer à celui-là.
Il se glissa subrepticement à ses côtés, utilisant au maximum sa capacité de camouflage. Parvenu à côté, il utilisa ses dons de voleurs pour lui subtiliser sa lame et la lui plante dans le cou. Attirés pas ses gargouillis, les autres gardes arrêtent de jouer et se précipitent sur Barlog, menaçants. Celui-ci récupéra la lance du mort et s´en servit comme d´un bélier. Il empala le premier garde, lui enfonçant la lance jusqu´à la poignée. Il récupéra l´épée à son flanc et chargea sur les deux autres, qui étaient maintenant désemparés, ne s´attendant pas à une riposte aussi fulgurante. Barlog fondit sur eux, trancha la tête du premier et égorgea le second.
Content de son exploit, il commença à essuyer sa lame, quand Narril se matérialisa à ses côtés. Elle dit, récupérant la lame :
« -C´est bien, tu es assez bon, très combatif, bien sadique. Tu es celui qu´il me faut.
-Rends-moi ma lame, Narril. J´en ai besoin !
-Non, entrons dans cette ville, et je te donnerais une arme faite pour toi. »
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