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Lecture du chapitre 2 | |
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Nom de l'œuvre : Fanfic Shaman King | Nom du chapitre : Désolé... |
Écrit par Luke360 | Chapitre publié le : 14/5/2006 à 15:07 |
Œuvre lue 18528 fois | Dernière édition le : 14/5/2006 à 15:07 |
Yoh et Rio eurent beaucoup de mal à regagner l'endroit où Ren les avait quittés, et ils marchèrent un très long moment encore en luttant contre la tempête et en priant intérieurement pour qu'il n'ai pas changer de direction en cours de route. Hélà s, au bout de ce qui leur semblait des heures, ils n'y avaient toujours aucune trace de Ren et Bason, mais en plus Rio fit partager sa brillante constatation : - Je crois qu'on est perdus Maître Yoh. Ce dernier en était arrivés à la même conclusion depuis de longues minutes, et fut triste d'apprendre que Rio aussi ne savait plus où ils étaient. Le sable les empêchait de voir correctement, et ils épprouvaient aussi des difficultés pour respirer. Yoh commença à songer qu'il vaudrait mieux abandonner quand il l'apperçut. Au début, il n'en fut pas très sûr, mais se dirigea tout de même dans sa direction... - RIO !!! REGARDES !!! cria-t-il à l'intention de son ami, en désignant sa trouvaille. C'était de forme humaine, et en grande partie recouvert par le sable. Mais on appercevait nettement un long morceau de tissu qui en dépassait, volant tel une banière, et qui semblerait tout faire pour indiquer son emplacement. Mais le doute ne fut plus permis lorsque Tokageroh signala que Bason invisible se tenait au dessus du monticule. Yoh et Rio coururent jusqu'à l'emplacement, et sans même se dire un mot, commençèrent à creuser de toutes leurs forces. Très vite, ils le dégagèrent. - Ren !! Ren tu vas bien ? Réponds Ren, c'est moi Yoh !!!! Pendant que les deux humains tentaient de réanimer le troisième, Tokageroh et Amidamaru demandèrent à Bason ce qui s'était passé. Voyant que leurs efforts restaient vains, Rio pris Ren sur son dos et ils commençèrent le voyage du retour. Ils eurent moins de difficultés qu'à l'aller, car la tempête s'était un peu radoucie. Mais personne ne décrocha un mot durant le trajet, chacun nourrissant ses propres inquiétudes. "- Ren n'est pas mort, pensait Yoh, sinon Bason serait retourné dans le monde des esprits. Mais j'espère qu'il n'a rien de grave..." * * * - Hey, ils arrivent les gars !!! cria Horo, en secouant Lyserg et Faust qui s'étaient assoupis. - Heinméeuhmékeskiyaeuh..., marmona Lyserg en s'assayant. Faust se contenta d'un long baillement et Horohoro dansait comme un dément dans la grotte. Lorsque Yoh et Rio arrivèrent, portant un Ren évanouit, ils furent accueillis en héros et se virent aussitôt gratifiés de félicitations. Puis, après que chacun se fut dit à quel point il s'était inquiété, tous reportèrent leur attention sur Ren. Il avait été installé sur le dos, et semblait dormir. Yoh le débarassa de son manteau et de son écharpe, et Lyserg lui versa un peu de l'eau de sa gourde sur la figure. Il se releva en toussant, et, au grand soulagement de tous et même d'Horohoro qui ne le cachait pas le moins du monde, il demanda à boire avec la voix la plus enrouée que les autres ne lui avaient jamais entendue. Faust lui donna sa propre gourde, et Ren la vida d'un trait. Après, il sembla seuleument réaliser où il était et écarquilla les yeux devant tous ces visages qui scutaient sa réaction. - Je... qu'est-ce que je fais ici ? finit-il par demander, incrédule. - Quoi, c'est comme ça que tu remercies tes sauveurs ?! s'exclama Horo. - Soit cool Horo, dit Yoh d'une voix apaisante, il n'a pas vécut quelque chose de facile. On t'as retrouvé dans le désert, sourit-il ensuite à l'adresse de Ren. Tu étais évanouis. - Et Rio t'as ramené sur son dos jusqu'ici, et à travers la tempête en plus ! ajouta Lyserg avec une pointe d'admiration. Rio n'y resta pas insensible et dit : - C'est vrai que ça n'a pas été une mince affaire ; le jeune Tao pèse son poids. Mais c'est Maître Yoh qui t'as retrouvé. Sans lui, à l'heure actuelle tu serais enrerré sous trois tonnes de sable ! Tous virent Ren frissoner malgré la chaleur ambiante, mais chacun savait que c'était le fait d'envisager d'être enterré vivant qui lui faisait cet effet... - Alors, racontes, demanda Yoh s'asseyant confortablement. La tempête n'est pas finie et je ne sais pas si tu aurais la force nécessaire pour reppartir maintenant. Tous s'attendaient à ce que Ren soutienne catégoriquement le contraire, mais il n'en fit rien et commença à parler, d'une voix d'abord maladroite puis de plus en plus distincte et assurée : - J'étais très en colère contre vous tous, dit-il. La chaleur m'avait énervé, j'avait les nerfs. Je pensais que si je restais avec vous, je ne trouverais jamais le village Pache, que vous étiez faibles et incapables. Avec Horo, on s'est disputés, j'ai pris une direction au hasard et je suis partis. Au début, Bason m'a dit qu'il valait mieux faire demi-tour, mais j'ai refusé, je portais encore bien trop de rancoeur en moi pour accépter vos rires quand vous me verriez revenir... La chaleur et tout ce sable affaiblissaient ma vue, des points noirs dansaient devant mes yeux, j'avais soif alors j'ai bu tout ce qui restait dans ma gourde. J'ai marché pendant très longtemps ; mes pieds s'enlisaient dans le sable et je me sentais de moins en moins la force de les lever pour faire un pas de plus, et... Il arrêta son récit, perdu dans ses pensées. Il en était arrivé à la rencontre avec Hao. Mais ce qu'il lui avait dit était encore bien trop frais et confus dans son esprit pour qu'il ne puisse en faire part aux autres ; de plus, il avait hésité à la proposition qu'il lui avait faite, et il savait que tous ses amis ici-présent auraient refusé instentanémment de se joidre à lui. Mais lui, Ren, avait hésité. Et c'est ce qui faisait qu'il ne pouvait pas leur faire part de ce moment, pas encore du moins. - Alors, et après ? demanda Horohoro, alongé de tout son long et la tête dans les mains. Ren regarda les visages qui lui faisait face. Tous étaient pendus à ses lèvres et attendaient la suite. Zappant sa rencontre avec Hao, il pris une longue aspiration et continua son récit. - ... Et après la tempête de sable est arrivée. J'ai d'abord essayé de continuer d'avancer, mais j'avais le vent de face ; j'ai alors demandé à Bason de me protéger en m'entourant de ses bras, comme on l'avait déjà fait lors d'un entraînement dans une vallée neigeuse imposé par mon oncle En. Pour que ça marche, j'ai dû utiliser mon furyoku. Mais au bout de quelques temps, je n'en eus plus du tout, et Bason ne pouvait plus rien pour moi. J'étais épuisé, je mourais de soif et je n'étais plus vraiment lucide pour tout vous dire. Bason m'a proposé de partir vous demander de l'aide, mais avec ce sable, il a dû reconnaître qu'il lui était incapable de se repérer ; on était complètement perdus, je ne sais même pas si on n'était pas revenus en arrière... Finalemment, j'ai dû m'évanouir. Un long silence suivit son histoire. Horo fronçait les sourcils, comme si il n'avait pas tout à fait fini. - Et ? Tu n'aurais pas quelque chose à dire à Yoh et Rio ? Ils ont risqué leur vie pour toi tu sais ! Ren, interloqué, ne vit apparement pas où il voulait en venir. - DES EXCUSES, ESPECE DE CRETIN !!!! hurla Horo. - En plus, j'ai cru entendre que tu nous avait tous traîtés de faibles et d'incapables..., ajouta Choco, avec un petit sourire. Tous savaient que Ren n'était pas enclin aux excuses habituellement, mais vu les circonstances, il inclina la tête devant ses amis et dit : - Pardonnez-moi, je n'ais jamais pensé réellement ce que j'ai dis... Vous êtes tous des types formidables, et mes seuls amis sur cette terre. Je m'excuse sincèrement de vous avoir fait subir ma mauvaise humeur ce matin, et d'avoir fait risquer leur vie à Yoh et Rio. J'espères que vous voudrez toujours de moi comme ami après ça..., finit-il en relevant la tête, les yeux plongés dans ceux de Yoh et gettant une réponse. - Mais bien sûr, on ne va pas te jeter dehors ! rit ce dernier en lui donnant un coup de coude. |
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