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Lecture du chapitre 11 | |
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Nom de l'œuvre : Fanfic Shaman King | Nom du chapitre : l'Esprit Caméléon |
Écrit par Luke360 | Chapitre publié le : 14/5/2006 à 15:13 |
Œuvre lue 18525 fois | Dernière édition le : 14/5/2006 à 15:13 |
Cela faisait maintenant 3 jours que Lyserg était partit avec les X. Rio était complètement éffondré, et Yoh, même s'il ne pleurait pas, ne se sentait pas vraiment mieux. - Je n'arrives pas à y croire, répétait Horo pour la 134ème fois, c'était pourtant un brave type quand on avait apprit à le connaître... - Ooooooh, Lyserg, sanglotait Rio. C'est entièrement de ma faute, j'aurai dû le retenir ! Il était tellement innocent, comment aurait-il put savoir qu'il allait prendre le mauvais chemin ? Oooooh, pauvre, pauvre Lyse... - Ca suffit, coupa Ren, j'en ai assez de vos jérémiades. - Mais tu n'as donc aucun coeur ? demanda Horo. - Ce n'est pas en pleurant que vous le ferez revenir. Ce qui est fait est fait. Et Rio, arrêtes de parler de lui au passé, il n'est pas mort ! - Oooooooooh, Lyserg..., reprit Rio de plus belle. - CETTE FOIS J'EN AI ASSEZ !!! hurla Ren. Reprenez-vous ou je pars moi aussi ! - Arrêtes, ils sont tristes, c'est normal, et je suis sûr que tu l'es aussi, le calma Yoh, qui était assit à l'autre bout de la pièce. - Peut-être, reprit Ren, il n'empêche que vous devriez tous regarder la vérité en face ; de plus, le deuxième tour va bientôt commencer, il faudrait peut-être songer à faire nos équipes ! - Au moins le problème du sur-nombre est résolut, constata Horo, ce qui déclencha de nouveaux gémissement chez Rio. - J'EN AI MARRE !!!!! Ren claqua bien fort la porte après être sortit. * * * * - Ils sont 6 combattants shamans, souffla Trisha. Le sourcier a quitté le groupe, ça nous arrange. - Détrompes-toi. Il a rejoint les X, répliqua Yaco. - Je ne vois pas le problème, fit son doshi avec une moue de supériorité. - Les X, les X - Laws Trisha ! s'exclama son fantà me. Ils le rendront très puissant et... - De toute façon on s'en fiche, coupa la jeune femme. On s'occupe déjà de ces six - là et après on verra. - Par lequel on commence ? grogna Yaco en se transformant en un mince filet de fumée. - Par l'espèce de zombie blond, dit Trisha en se levant. * * * * Faust, lui, avait quitté la pièce dès que Rio s'était mit à se lamenter ; il détestait l'agitation. Le fait que Lyserg les ai quitté ne le chagrinait pas, cela faisait quelques temps qu'il avait deviné son ardent désir de rejoindre les X. Lyserg était une personne facilement influençable. Son plus grand désir était de venger la mort de ses parents, assassinés par Hao, alors qu'il n'avait que 6 ans. Tout à ses pensées, il sursauta lorsque la main se posa sur son épaule. - Qu'est-ce que..., s'étrangla-t-il en se retournant. Elysa ?!... Elysa se tenait bien derrière lui. Mais ce n'était pas le spectre qu'il fréquentait depuis la mort de cette dernière, huit ans plus tôt. Non, cette Elysa-là était réelle, la preuve, le poid de sa main pesait nettement sur son épaule. Elle était exactement comme dans ses souvenirs... Hébété, Faust ne pouvait faire autre chose que de la dévorer des yeux. Du coup, il ne vit pas la matraque qui lui arriva par derrière la tête, et il s'écroula sur le sol, inconscient, avant d'avoir comprit ce qui lui arrivait. * * * * Trisha se releva : - Exellente prestation Yaco. Elysa sourit et se transforma en un fantà me de ouistiti au sourire malfaisant. - Alors, c'est quoi son canaliseur ? croassa-t-il d'une voix qui n'était pas du tout celle d'Elysa. - Attends deux minutes, répondit son doshi, une belle jeune femme aux longs cheveux roses. Elle sonda le corps de Faust avec un appareil violet qui se mit à grésiller. - Ah, le voilà . Elle prit la bague de Faust. - Un de moins, sourit-elle. - Au suivant alors, ricana le ouistiti en se frottant les mains. * * * * Choco, lui, était partit faire un tour avec Manta et les filles. Enfin, il n'avait pas vraiment eu le choix... - Tamao, tu vas me chercher la lessive et les autres produits ménagers, fit Anna, les yeux fixés sur sa liste. Pilika et Jun, vous allez chercher des vêtements de combat neufs pour les autres, et le comique et le minus, vous alez acheter à manger. Pas d'objections ? - Non mademoiselle Anna, firent les autres d'une même voix. - Elle exagère, marmona Manta, dès qu'elle se fut éloignée vers un stand de boissons fraîches. Choco haussa les épaules. - Tu penses à Lyserg ? demanda Manta. - Je ne le connaissais pas depuis longtemps, répondit Choco. Mais c'est quand même bizarre... - ... Qu'il soit partit avec les X ? finit Manta. Non, pas tellement. Tout le monde sait que le but des X est de détruire Hao, quite à assassiner des innocents pour y parvenir... et Lyserg... ce qu'il voulait par dessus tout, c'était vanger ses parents tués par Hao, alors... Choco s'arrêta et le regarda avec un air étrange. - Lyserg..., dit-il. Hao a tué... ses parents ? - Oui, répondit Manta, surprit. - Je... je ne savais pas... Ils franchirent les portes du plus grand magasin d'alimentation du village Pache, et Manta sortit la liste qu'Anna lui avait donnée. - Bon alors, dit-il, on va se répartir le travail. Moi je vais aux fruits et légumes, et toi aux surgelés. Je sais qu'Anna n'aime pas ça, ajouta-t-il, mais j'en ais marre de cuisiner. Ils prirent donc chacun un panier en plastique près des caisses et partirent chacun de leur côté. Quelque peu choqué par la révélation de Manta, Choco traînait les pieds en ruminant ses pensées, lorsque qu'il apperçut une femme étrange. Du moins, il lui semblait que c'était une femme ; l'individu portait en effet un capuchon qui masquait presque entièrement son visage. De peur de paraître impoli, il détourna le regard mais ne put s' empêcher de remarquer, avec un certaine angoisse, que la femme le suivait des yeux, elle aussi. Il s'éloigna vers les rayons des surgelés, et se pencha dans un bac glacé pour saisir une boîte de cheesburgers. - Tu es là N-Joko... Choco sursauta, et la boîte qu'il tenait à la main s'envola pour aller s'écraser avec un bruit mou sur le sol carrelé, quelques mètres plus loin. Il se retourna violemment et avala de travers. Son vieux maître se tenait derrière lui. - Tu as bien grandit N-Joko..., dit-il d'une voix douce. Je suis fier de toi, tu es devenu un as pour répendre le vent du rire, tu es mon digne successeur. - C'est... c'est vrai ? demanda Choco d'une voix faible. Il était tellement heureux de revoir son maître... et en plus il lui disait qu'il avait réussit à attendre son but ! Mais une autre pensée s'entrechoquait avec la première, se frayant un passage dans ses neurones soudainement embrumés : non, non ce n'est pas ton maître... c'est impossible... il est mort... il est... mort... - Viens avec moi N-Joko, reprit le vieux, on va faire un tour tous les deux, allez, viens... Choco lâcha son panier vide et se mit en mouvement vers la sortie, derrière son maître. Il ne pensait à rien, et ne ressentait rien à part une immense joie intérieure. Il n'entendit pas Manta l'appeller, et il ne réalisa pas que, une fois après avoir suivit son maître dans une impasse, celui-ci se transforma en un ouistiti laid et verdâtre. Et il ne vit pas la jeune fille qui l'assomma avant de lui voler son canaliseur. * * * * Rio avait finit par quitter lui aussi leur appartement, pour aller errer seul dans la forêt environnante. Il s'était assis dans l'herbe, et comtemplait le la tornade du Great Spirit depuis quelques minutes déjà , lorsqu'il s'apperçut qu'il ne pleurait plus. Le départ de Lyserg avait creusé un grand vide dans son esprit ; il était son ami. Rio se surprit à penser que la justice n'existait pas. Loin de l'agitation du village, il put prendre son temps pour réfléchir posément à la situation. Lyserg reviendrait peut-être... Un bruit soudain dans les buissons derrière lui le fit émmerger de ses songes. - Qui est là ? demanda-t-il en se levant. A sa grande surprise, ce fut Lyserg qui sortit des buissons. Il portait son uniforme d'X - Law, mais il n'était pas d'un blanc immaculé, comme ceux des autres. Non, le sien était sale, et abîmé, comme si Lyserg avait traversé toute la forêt en rampant dans la verdure. Il semblait salement amoché. Il leva la tête : - Rio... Celui-ci se précipita, et prit Lyserg, pâle et tremblant, dans ses bras. - Lyserg..., murmura-t-il. Qu'est-ce... qu'est-ce qui t'es arrivé ?... Lyserg ouvrit la bouche mais fut aussitôt pris d'une violente quinte de toux, qui lui fit cracher du sang sur la veste de Rio. - C'est... c'est Hao, murmura-t-il d'une voix faible. Il... nous a... attaqués... - Oh Lyserg..., fit Rio, désemparé. - C'est toi qui avait raison, reprit Lyserg, avec un sourire. Les X... ils sont fous... - Tu... tu veux dire que tu reviens avec nous ? - Oui, répondit l'adolescent aux cheveux verts. Si vous voulez bien de moi... Il fut reprit d'une nouvelle quinte de toux. - Mais bien sûr qu'on te reprends, murmura Rio. Mais... tu... es très blessé ? - Non, ça... ça devrait aller, répondit Lyserg, en tentant de se remettre debout. Rio ne savait plus quoi penser. Il était remplit d'une joie immense à l'idée que Lyserg revenait, que tout redeviendrait comme avant. Il regarda son petit protégé, et celui-ci eut un étrange sourire. Un sourire un peu machiavélique. - Qu'est-ce que..., murmura Rio. Lyserg n'était pas normal. Pas normal du tout. Même son visage avait changé. En fait, en y regardant de plus près... cette chose ne ressemblait plus du tout à Lyserg. Stupéfié, Rio vit son protégé se transformer en une espèce de macaque vert, et ressentit une immense douleur derrière la tête avant de tomber sur le sol, évanouis. * * * * Yoh et Horohoro étaient restés dans l'appartement après que Rio et Ren soient partis. Horo polissait son snowboard et Yoh, le casque sur les oreilles, se livrait à son activité préférée : le glandage. Des coups retentirent à la porte, et Horo se leva pour ouvrir. - Tiens, salut Anna, sourit-il, en s'effaçant pour la laisser passer. En la voyant, Yoh à ta son casque et se leva. - Le comique et le minus ne sont pas rentrés ? demanda Anna en regardant autour d'elle, apparement étonnée. - Si tu parles de Manta et Cholove, non, ils ne sont pas arrivés, répondit Horo. - Ils n'étaient pas avec toi ? fit Yoh, en fronçant les sourcils. - Si, mais je les ai envoyés acheter à manger, dit Anna. Ils devraient déjà être là ... Pilika, Jun et Tamao posèrent une demi-douzaine de sacs sur le lit d'Horohoro. - Qu'est-ce que..., commença celui-ci. - Ce sont tes nouveaux vêtements de combat, répondit Pilika, en sortant d'un des sac une tenue noire et bleue, agrémentée de signes typiques des Ainus. - Il y a une boutique superbe pour ça, continua Anna, en jetant un paquet à Yoh. Celui-ci, avec une certaine appréhension, l'ouvrit et en sortit une veste orange vif. Alors qu'il tentait de l'enfiler sous le regard sévère d'Anna, la porte s'ouvrit à la volée sur Manta, rouge et essouflé. - YOH ! hurla-t-il, Yoh, Choco s'est fait attaquer !!!! - Quoi ?! s'exclama Yoh d'une voix étouffée ( il était toujours en train d'enfiler le cadeau d'Anna ). - C'est horrible, continua Manta, haletant, je l'ai vu sortir du magasin alors qu'on venait juste d'y entrer, je l'ai suivit et lorsque je l'ai retrouvé, il était inconscient dans une ruelle ! Il faut vite le ramener !! - Oui bien sûr, souffla Yoh, en renonçant et en jetant la veste sur le lit. Lui, Horo et Manta sortirent en courant. - Il... il s'est fait attaquer tu crois ? demanda Horo. - Oui, il ne se serait pas fait ça tout seul, répondit Manta. Soudain, Yoh s'arrêta brusquement. - YOH ! dépêche-toi ! lui cria Horo. Yoh, de marbre, n'esquissa pas un geste, les yeux fixés sur le massif de fleurs le plus proche. - Yoh, qu'est-ce que..., commença Manta en s'approchant. Mais Yoh ne répondit pas, et enjamba la barrière pour se pencher sur les fleurs. - Yoh on a pas le temps, s'impatienta Horo, Choco est... - Venez, dit simplement Yoh, sans sortir des fleurs. Agacés, Manta et Horo le rejoignirent, et Manta poussa aussitôt un cri de terreur. - C'est... c'est..., suffoqua Horo. - Faust, répondit Yoh, qui était très pâle. - Qu'est-ce qui lui est arivé ? demanda le Ainu d'une voix blanche. Manta se pencha sur Faust, dont la tête était en sang. - C'est... c'est exactement ce qui est arrivé à Choco ! s'exclama-t-il en se relevant. - Bon, dit Yoh, décidé. Horo tu retournes là -haut chercher les filles. Essayer d'emmener Faust à l'hôpital. Ensuite, retournez dans l'appartement et restez-y. Horo hocha la tête et se précipita dans les escaliers. - Manta, reprit Yoh en se mettant en mouvement. - Oui, souffla le concerné. - Emmenes-moi là où tu as trouvé Choco. * * * * Ren étala du gel douche dans son gant, et commença à se frictionner vigoureusement. L'eau chaude formait des nuages de vapeur, et même un aigle aurait été incapable de voir à plus d'un mètre dans ce brouillard ; le crépitement de l'eau sur le carrelage n'était pas assez fort pour couvrir la voix de Ren, qui freudonnait doucement. Il s'interrompit brusquement, et se retourna pour scuter la salle. Elle était entièrement vide. Il y avait beaucoup de salles de sport au village Pache, mais celle que Ren privilégiait était la salle Gohoku Seitaï. Car elle était toujours vide. Non pas qu'elle manque de matériel, au contraire, on y trouvait tout pour pratiquer musculation, tennis, gymnastique ou encore basketball. Non, si il n'y avait jamais personne à Gohoku Seitaï, c'était parceque cette salle était vieille. D'ailleurs, très vieille serait plus exacte. En fait, elle datait du dernier tournois, donc était datée de 500 ans. Et il y avait des rumeurs qui disait que c'était là que Hao et ses sbires s'entraînaient. Mais Ren y était allé déjà une bonne douzaine de fois et comme il n'en avait jamais croisé un seul, avait conclu que cette rumeur était infondée. Comme c'était une vieille salle, les douches étaient toutes communes, mais ça ne le gènait pas, puisque de toute façon il n'y avait personne. Ren recommença à se frotter avec le gant. Il avait eu la désagréable impression qu'il n'était plus seul. Se maudissant d'être aussi stupide, il versa du shampooing sur sa tête et commença à les frictionner. Tiens, encore cette impression. Ren se retourna, et, comme il s'y attendait, il ne vit rien du tout. Mais le fait que la douche répande ce brouillard blanc très opaque y était sûrement pour beaucoup. Il se rinça sous le jet brûlant, et coupa l'eau. Il rejoignit ensuite ses affaires, qu'il avait laissées sur un banc, et enfila son caleçon. Après être sortit de l'appartement, il était venu directement à Gohoku Seitaï, et avait fait des exercices d'abdominaux jusqu'à ce que ses muscles crient grâce. Il s'était laissé aller tout-à -l'heure, et regrettait maintenant de s'être fait prendre par la colère. Mais sa douche lui avait fait du bien, et il se sentait serein, presque détendu. Il se demandait si... Il se retourna d'un bloc, et cette fois fut assez rapide pour voir la personne qui l'espionnait. Il fut extrèmement gêné de voir que c'était une très jeune femme, de dix-sept ans peut-être. - Jun ?..., appela-t-il en plissant les yeux pour essayer de distinguer les traits de la femme, car elle avait renoncé à se cacher maintenant qu'il l'avait vue. - Non, dit-elle d'une voix onctueuse particulièrement agréable. - Qu'est-ce que vous me voulez ? gronda Ren, dont l'estomac était si contracté qu'il lui faisait mal. La jeune femme s'approcha à travers la vapeur d'eau et Ren crut avoir une attaque. - T...Toi ?! hoqueta-t-il, en faisant un pas en arrière. Morganne des Trois-Lunes sourit. Ren remarqua qu'elle n'était que très peu vêtue. Elle s'avança vers les douches, et à sa grande stuppeur, se déshabilla. Ren savait qu'il n'aurait pas dû rester là , qu'il aurait dû prendre ses affaires et partir, mais ses jambes refusaient de lui obéir. Il était tétanisé. Morganne, désormait complètement nue, mit la douche en route. Puis, elle se tourna vers Ren et lui adressa un merveilleux sourire. Paralysé, Ren sentit son estomac faire un saut-périlleux, et parvint à murmurer : - Pa... pardon... je... je suis désolé je... Mais sa présence ne semblait pas la déranger, et elle continua à lui sourire. Rouge brique, Ren parvint à se retourner et son coeur s'arrêta. Un autre jeune femme se tenait juste derrière lui. Elle avait une lueur machiavélique dans les yeux, sous sa tignasse rose, et elle levait une matraque que, de toute évidence, elle comptait lui abattre sur la tête. Pendant une fraction de seconde, Ren et elle se regardèrent, puis elle abaissa sa matraque. Ren fut plus rapide cependant, et plongea sur le côté. Il entendit la jeune femme jurer et tenter une nouvelle attaque, mais il se releva et lui fit voler la matraque des mains avec un prise astucieuse. Puis, il l'immobilisa. - Non, pitié, lâchez-moi, implora-t-elle, la tête écrasée au creux du bras de Ren. - Vous travaillez pour Hao ? demanda ce dernier, en ignorant ses supplications. - Non, cracha-t-elle. Tu me fait mal ! Mais Ren ne la lâcha pas, et se tourna vers les douches, pour voir la réaction de Morganne. Elle n'était plus là . Ren ressentit immédiatement une douleur aigüe au tibia, et jura en lâchant sa prisonnière. Celle-ci en profita, le poussa en arrière, et se saisir de sa matraque. Ren atterit lourdement sur le carrelage, mais trouva quand même la force de rouler sur le côté pour éviter le coup. Il vit alors une sorte de ouistiti vert qui lui sauta dessus et lui prit les mains. Ren fut étonné de voir à quel point il était fort. Alors que la jeune femme allait l'assommer, une lame rouge traversa la salle et la heurta de plein fouet, et lui faisant une fois de plus lâcher son arme. Ren tourna la tête vers la sortie, et se sentit aussitôt soulagé. - Personne... ne touche... à mes amis, gronda Yoh, que Ren n'avait jamais vu si en colère. - Alors Ren, on est pas capable de se débrouiller seul face à un stupide caméléon ? ricana Horo en apparaissant à ses côtés. Ren ne répondit pas. Il avait deviné que Morganne était un caméléon au moment où le singe lui avait sauté dessus, et d'une façon innexplicable, cela le rendait profondement triste. - NON !! hurla la jeune femme, en se relevant de l'épée céleste de Yoh. - TA GUEULE !!!! hurla celui-ci en lui assenant une nouvelle attaque qui, cette fois, eut raison d'elle. Le singe qui tenait Ren s'enfuit alors en hurlant, mais fut arrêté par Horo, qui le congela littéralement sur place. - Ca va Ren ? souffla Manta qui s'approcha alors. Ren ne dit toujours rien. Il partit rassembler ses affaires éparpillées dans les vestiaires, et en profita pour essuyer une larme qui coulait le long de sa joue. Ainsi donc, son plus grand désir, c'était une des sbires de Hao... Yoh et les autres étaient en train de faire parler le singe lorsqu'il revint dans la salle, et il lui sembla que Yoh s'était un peu calmé. - L'intention de mon stupide doshi était de vous dépouiller de vos canaliseurs, couinait le macaque en parlant très vite. Elle voulait revendre vos fantà mes à d'autres shamans, messieurs. - Cette histoire de disparition de shamans dont nous a parlé Kalim quand on est arrivés, se rappella Yoh, c'était vous ? - Non meusieur, non ! garguouilla la bestiole, nous venons à peine d'arriver ici meusieur ! - Ouais, et est-ce que vous travaillez pour Hao ? demanda Horo. - Oh non, messieurs, couina le singe, Maître Trisha travaillait pour son propre compte ! Elle voulait être riche messieurs ! Yoh tourna la tête vers le corps inanimé de Trisha. Il n'y avait pas été de main morte... mais il avait eu peur, tellement peur pour Ren qu'il venait de réagir comme jamais il ne l'avait fait... - Manta, dit-il en se tournant vers lui, tu va aller prévenir les membres du conseil que cette shaman est gravement blessée, et tu leur expliquera ce qui s'est passé. - OK ! accièça le petit bonhomme en s'en allant. - Ren, dit ensuite Yoh. Il était toujours très pâle. Ren soupira, puis : - Ca va, ça va. Yoh se pencha ensuite une fois de plus vers le singe et lui demanda d'une voix calme mais ferme : - Où est Rio ? - Dans la forêt de l'est, répondit aussitôt le singe. On a réussit à lui voler son canaliseur. A ces mots, Horo se dirigea vers Trisha et fouilla dans ses poches. - Je les ais, sourit-il. Yoh accièça. - Bon, souffla-t-il, on y va... Horo vérifia que le singe était solidement prit dans la glace et suivit les autres à l'extérieur. * * * * Horohoro était allé prévenir les filles et ils s'étaient précipités dans le massif de fleurs pour dégager Faust. Ils l'avaient ensuite emmené à l'hôpital, puis étaient retournés à l'appartement comme le leur avait ordonné Yoh. Pendant ce temps, celui-ci avait suivit Manta jusqu'au centre du village, où ils trouvèrent Chocolove l'avait laissé. Ils l'avaient transporté, lui aussi, à l'hôpital, puis avaient rejoint les autres. Ils avaient alors constaté que Ren et Rio manquaient à l'appel, et comme ils n'avaient aucune idée de l'endroit où se trouvait Rio, ils s'étaient rendus dans la salle de sport où Ren était tout le temps fourré. Là , ils avaient empêché de peu que Ren, lui aussi, se fasse voler son fantà me. De retour à l'appartement, l'ambiance était maussade au sein du groupe, car Choco, Rio et Faust étaient à l'hôpital, gravement blessés à la tête. - Vous pensez que pour Rio, le fantà me a pris la forme de Lyserg ? demanda Horo, sûrement pour casser le silence pesant. - Peut-être, avança Tamao,apparement mal à l'aise. - Et pour toi Ren, qu'es-ce que... - Je crois que c'est une question un peu trop personnelle Horo, coupa Yoh, en louchant sur Ren qui était devenu rouge pivoine. |
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