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Lecture d'un chapitre
| Lecture du chapitre 10 | |
|---|---|
| Nom de l'œuvre : Réincarnations | Nom du chapitre : Diversité |
| Écrit par Tenebra | Chapitre publié le : 16/5/2006 à 20:11 |
| Œuvre lue 10793 fois | Dernière édition le : 28/5/2006 à 10:28 |
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| Titubant, tombant sur des pierres du chemin, j´essayai de rejoindre la ville la plus proche. Un sourire cynique se dessina sur mes lèvres. Quelle fin brillante pour Lucifer, celui qui aspirait à régner sur le monde ! Pourquoi ne pas me laisser crever ici, comme une chienne, ce n´étais vraiment pas comme si quelqu´un me manquerait de toute façon… Ce serait la fin des rêves de gloires de l´autre parano ! La conversation tournait en boucle… Je retombai, mes mains s´ouvrant en deux sur les cailloux du chemin. Solange devait s´inquiéter, je dois avouer que j´étais moi même perplexe. C´est en effet assez rare de faire un rêve bizarroïde et de se réveiller en trouvant que votre rêve n´en était pas un et que vous étiez à un peu près 300 km de votre dernière location… Bien que ce n´était pas aussi étonnant que ça, tout compte fait. Lucifer avait pris mon corps pour aller se promener, je le dérange au milieu de sa balade, je l`envois voir ailleurs si j´y suis et je continue sa petite marche. Et je me retrouves dans le pétrin. En train de mordre la poussière du chemin, bien entendu. Et de perdre connaissance. Pfff. Ca avait quand même quelque chose de comique, quant on y pensait… Heureusement pour moi, une voix que je connaissait que trop bien flotta jusqu´à mes oreilles. -C´est pas ton genre de te traîner devant moi, Moon… -Ta gueule… -Et c´est comme ça qu´on me remercie ? Sympathique. Il y eu un rire bref. -Tu viens ? Mark et Solange t´attendent au camps, ta sœur est morte d´inquiétude. Il me restait juste assez de force pour me relever. -Merci, Matthew. -De rien. Il passa son bras gauche autour de mes épaules, et je fis de même. J´eu un sourire, malgré moi. Aucun d´eux n´avaient changés… ********************************************* -Non ! Rends moi ça, s´il te plaît Solange ! -Ta gueule, j´essaie de cuisiner ! -Je ne veux pas encore manger du curry aux algues ! J´en ai marre ! Y´a pas un mot dans ton vocabulaire, « nutrition équilibrée » ? Nan ? Ou « rends-moi-ça-sinon-je-vais-dégueuler-tout-de-suite » ? -Arrêtez de vous chamailler. Les deux jeunes s´arrêtèrent momentanément de tirer sur le pot d´algues séchées. Puis je ne vis que des cheveux dorées. -Urg ! Tu m´étrangles, Solange ! -Oh Moon ! J´étais si inquiète pour toi avant que l´autre imbécile qui n´aime pas le curry aux algues séchés et Matthew se pointent, en me proposant d´aller te chercher, seulement je ne pouvait pas les aider parce que je n´avais aucune idée d´où tu étais, vu que tu as disparu dans la nuit, alors on est allés voir près du lieu du dernier attentat, et Matthew vient de te retrouver, n´est-ce pas merveilleux ! Des fois la capacité de ma sœur à débiter des phrases de près de quatre-vingts mots sans s´arrêter m´étonnait. Matthew soupira et s´assit sur une pierre près du feu. Il examina le contenu du pot (autour duquel Solange s´affairait) d´un œil critique. -Solange, ça va cramer si tu le laisses comme ça. -C´est vrai, ça ! renchérit Mark. En plus, j´ai toujours dit que ton curry aux algues était dégueulasse… Solange commençait à frémir. « Tiens toi bien, Moon » m´informa-t-elle télépathiquement. « Je ne penses pas que tu ais très envie de rester aussi près du feu… » -…Alors cramé, je préfères ne pas y penser ! Bwerk ! Il eut un frisson de répulsion et esseya d´imiter un vomissement. La marmite dans laquelle le curry de Solange cuisait se renversa sur sa tête. Matthew eu juste le temps de sauter pour l´éviter. Mark luttait, ses deux mains aggripant le bord de la chaudron. -Aaaarg ! Solange, je jure que je vais te buter ! -Faudrais déjà que tu trouves un moyen pour sortir de l´à où tu t´es fourré, idiot ! « L´idiot » en question se jeta sur ses mains et fit un saut périlleux arrière pour sortir de sa situation… Peu alléchante. Ce qui résultat, évidemment, à ce que Matthew rattrape son frère avant qu´il ne s´écrase sur les cendres encore chaudes. -Gamins. Nous étions parfaitement synchronisés, une habitude que nous avions, en notre qualité des plus résonnables de notre groupe de quatre, développée il y a longtemps. Vraiment, aucun d´eux n´avaient changés. Matthew, alerte et moqueur, piquant avec son frère et Solange, mais qui était également celui qui nous tenaient unis. C´était lui qui calmait les arguments, soutenait le groupe, et impressionait par son sang-froid en conditons extrêmes. C´était également vers lui que nous nous tournions pour prendre des décisions ou nous réconforter. Mark, drôle et idiot, faisait toujours ce qui ne fallait pas au mauvais moment, mais était souvent celui qui, bien qu´arrivant en retard, créait une distraction pendant les combats. Mois, j´aurais juré que sans Mark qui croyait toujours en nous, j´aurais sombré depuis longtemps dans la dépression. Solange, marrante, joyeuse, non-concentrée : d´une certaine manière elle ressemblait à un jeune chiot, bien qu´elle ai plus d´expérience qu´on ne pourrait penser. Seulement, contrairement à moi ou Matthew, elle réussissait à toujours nous montrer son côté rayonnant. Moi. Je ne savais pas. Je ne tenait pas à le savoir, sinon je l´aurais demandé à Matthew il y a longtemps. Nous levrions camps demain. Encore une ancienne habitude. Ne jamais rester dans un même endroit plus de deux ou trois jours. Mark me lança un oreiller que je passait à Solange. Celle-ci sourit et s´approcha de Matthew, qui lui tournait le dos. Oreiller en main. |
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