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Lecture du chapitre 12 | |
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Nom de l'œuvre : Horyshia I: "Les écrits de Flore" | Nom du chapitre : La fuite |
Écrit par Silver_Altaria | Chapitre publié le : 3/6/2006 à 16:52 |
Œuvre lue 27745 fois | Dernière édition le : 14/10/2007 à 21:27 |
Sur le brouillard matinal se détachait, puissant et fort, ce mont des légendes que mille hommes avaient déjà tenté d´en escalader la pente sans n´y récolter que des blessures sévères en repartant, teinté d´un mutisme qui ne devait jamais disparaître. Ne rien dire, tout cacher. Les druides et magiciens du Pic avaient depuis longtemps ancré cette devise au fond de leur âme, sans quoi ils l´auraient de suite oubliée, comme tant d´autres choses auxquelles l´on ne fait pas attention. Au sommet du Pic se trouvait une place vivante de souffles d´air et de petits animaux déferlant dans cette plaine creusée dans la montagne lorsque l´automne pointait le bout de son nez. Ici, ils venaient tout juste de passer, l´hiver déjà présent le prouvait et aujourd´hui se tenait la réunion des magiciens et des druides, dans cette lande dépourvue de soleil que traversait par un caprice du milieu une bande de sable rouge cendré. Nombre de druides étaient déjà là , tenant entre leurs mains le gui pour l´offrande au Maître. Les magiciens arrivèrent à leur tour, portant chacun sur leur dos un enfant, des garçons dont l´âge ne dépassait guère les douze ans, parce selon leurs parents « ils devaient apprendre la vie, à être ce qu´ils ne seraient jamais sans être ici, sur ce sol qui attendait qu´ils y posent leur pierre ». Ces enfants avaient les yeux brillants, s´épiaient les uns les autres, se demandant ce qui allait suivre à toute cette organisation mystérieuse. Les adultes se croisaient et se recroisaient dans des froissements de robes blanches, installant ce qui se révéla être un dolmen d´aspect gauche. Enfin ils se calmèrent un brin, et l´un des druides, semblerait-il le plus vieux, s´extirpa de la foule de ses confrères pour aller se placer en dessous du dolmen. Il leva les bras au ciel et le sol trembla, enfouit le dolmen sous des kilos de terre boueuse pour en laisser réchapper un autel teinté de la pluie qui commença à tomber. Le vieux druide brandit le gui de son offrande et s´adressa à une entité extérieure en ces termes : -Maintenant est venu le temps du centième sacrifice en ton honneur, Altar ! Puisse le ciel nous nourrir de l´air qui nous fait vivre, puisse la terre nous nourrir des bêtes que nous mangeons et des plantes que nous utilisons, puisse les eaux nous offrir l´eau dont nous ne pouvons plus nous passer ! Accorde-nous, seigneur du monde, tous ces privilèges, en sacrifice de nos offrandes ! La chair et le sang des êtres seront versés à ta juste personne ! Que l´on fasse venir les enfants de magiciens ! Les intéressés frissonnèrent. On ne leur avait pas expliqué, mais ils ne savaient que trop ce qui allait se passer. Les « êtres », c´étaient les humains et les plantes, eux et le gui. Le sang versé des êtres qui souffrent et font souffrir, ceux qui ne sauront éliminer le mal qui sommeille en eux, servira d´offrande pour tout ce qui est offert. Le premier, un blondinet maigrichon, s´avança en tremblant de tous ses membres ; il savait qu´être le premier d´une liste n´était en général guère plaisant, mais là c´était pire. Arrivé au niveau du vieux druide, il présenta son bras nu, dépourvu de toute impureté. C´était pour cela que l´on choisissait les enfants de magiciens, parce qu´ils étaient purs. Le druide prit sa faucille, auparavant posée par terre, et en fendit l´air, non loin du bras du garçon. Celui-ci poussa un gémissement en voyant du sang perler non loin de son coude, mais le druide le récolta, lentement et précautionneusement, et le versa, tout frais qu´il était, dans un bol sur l´autel. Il marmonna quelques paroles qui eurent pour effet de cicatriser la plaie du garçon et celui-ci s´en alla rejoindre son père, tremblant de peur. Ainsi continua cet étrange rituel avec tous les enfants, puis une fois le bol plein, le druide le souleva dans ses mains desséchées par le gel de son lieu natal et, le confiant aux mains du chef magicien, plongea sa main au cÅ“ur du bol de sang et s´en traça un symbole sur le front, le symbole des darksanan. Alors gronda le ciel, laissant s´ouvrir une brèche qui se dévoila sur une grande silhouette. Puis elle fut en pleine lumière céleste, et les humains perçurent une créature à corps de dragon et à ailes, tête et queue d´oiseau : Altar, leur chef à tous. -Cela faisait bien longtemps que je n´étais revenu en ces lieux, décanta-t-il d´une voix rendue presque inaudible par les années. Erion, ravi de te revoir, ainsi que ta confrérie et aux magiciens et leur progéniture mâle. Au vu de vos offrandes de sang humain, je ne peux que vous venir, afin de me voir remise en main propre l´offrande des magiciens. Un à un, les magiciens, même les débutants, lui offrirent leur gui, qu´il avala au fur et à mesure. Aussitôt son corps fusa d´une intense lumière blanche et se modela, et ce fut un Altar plus jeune qui apparut, ses ailes fendant le ciel plus vigoureusement. -Me revoilà dans une peau plus jeune, enfin… Voilà deux mille ans que j´attendais ce rajeunissement… Le monde m´est plus offert que jamais, désormais ! Erion, retourne dans ton village et rassemble le plus de druides, magiciens et nécromanciens que tu pourras. Il semblerait que les jeunes gens qui nous importunent se soient affranchis d´autres personnes… Le vieux druide acquiesça et invita les magiciens à prendre congé. Seuls les druides restèrent, s´affairant à effacer toute trace de leur passage, au cas où. -Sois présent demain à Gejazbourg, Erion, les deux traîtres seront exécutés selon les rites qu´il conviendra d´utiliser. N´amène que les druides ici présents afin de protéger les juges. Nous assisterons à des morts plus jouissantes que ne le furent toutes les autres ! Johan, ou plutôt Numen, sitôt son identité dévoilée, fut enfermé dans la même pièce que Shizuka. Il se sentait extrêmement honteux de n´avoir avoué qui il était plus tôt, mais il se trouvait alors en face d´un dilemme : si elle découvrait qui elle était, elle le vendrait à ces chiens de darksanan. Mais cette question n´avait plus lieu d´être posée maintenant qu´il était ici, dans cette pièce dont il ne voyait rien pas même le sol, mais surtout elle. Il était tellement compressé par la honte qu´il ressentait qu´il voulait absolument se faire pardonner. Tâtant dans le noir, longeant les murs, finit par la trouver, adossée au mur opposé à la porte, le regardant alors d´un air si triste qu´il ne sut plus ou se mettre. -J´ai si honte… -Tu as intérêt. -Je suis recherché, tu comprends ! Cela faisait des mois que je me baladais sous ce déguisement d'homme guerrier pour leur échapper, à ces chiens de darksanan. -C´était donc pour ça que tu rechignais à me suivre ? -En partie oui. Mais j´ai une peur qui me poursuit depuis que j´ai perdu mon père aussi, c´est de risquer de m´attacher à quelqu´un, voire même quelque chose. Je ne voulais plus ressentir la douleur qui incombe lorsque l´on perd ce à quoi l´on tient. Je ne pensais cependant courir aucun risque avec toi, mais j´ai tendance à considérer comme des amis tous les gens que je croise, parfois même les soldats… Il eut un sourire gêné. -Mais on dirait que je suis bien parti pour recommencer dans ce chemin… -Moi aussi j´ai perdu mes parents, et ce sans avoir pu leur dire au revoir. J´ai trouvé mon père mort dans les décombres d´une maison et ma mère a été retrouvée morte au cimetière où elle honorait les membres des familles de mon village qui ne savaient pas se déplacer pour. Je dois dire que cela m´a fait mûrir à un point où j´en ai perdu la notion de discernement. Numen parut déçu. Il se leva et annonça d´une voix qu´il voulait calme : -Quand j´étais au dépà t, j´ai entendu des bribes de conversation parmi les gardes. Il semblerait que tes amis se soient échappés pendant leur audience au profit d´une diversion menée par on ne sait quel être. Elle sentit ses yeux s´embuer de larmes. Avoir fait ce chemin pour rien, après avoir déjà échoué, c´était dur… -J´espère qu´ils sauront à leur tour nous localiser, reprit-elle. -Je l´espère aussi… (Et ses yeux ne laissaient que trop voir qu´il était sincère cette fois). Mais promets-moi une chose… -Quoi ? -Ne saute pas d´une falaise sans regarder s´il n´y a pas quelque chose en dessous. Elle rougit, plus de honte que d´autre chose. Comme s´il avait deviné sa pensée, Numen dit : -Il ne faut pas avoir honte d´avoir voulu mourir. Ce n´est jamais qu´un sentiment comme un autre. Mais rares sont ceux qui passent à l´acte c´est vrai… (Il marqua une pause) Hé, arrête de pleurer ! Tu ne vas pas commencer à céder à la pression de cet endroit ! Moi, Shizuka, j´étais dans ce monde que déjà une personne avait exploré avant moi. Comment pouvais-je le savoir ? N´était-ce dû qu´à mon intime conviction ? Je croyais, parce que j´arrivais à me figurer cette personne, Lakade. Je la voyais avec Florian, des plaies un peu partout sur le corps, montant un bivouac près de la ville. Oh pitié, qu´ils sachent que nous sommes là , Numen et moi. Numen. Je n´arrivais pas à m´enlever son nom de la tête. Cela me rappelle quelque chose, je crois que papa l´avait déjà mentionné un jour, mais je ne sais plus comment.... Et j´avais peur moi aussi de perdre une tierce personne, après maman et papa. De même que j´avais peur pour Lakade et Florian. Ils n´étaient pas en sécurité là où ils étaient. Partir. Loin et vite. Ils n´étaient plus là , soudainement. Leur vision avait disparu aussi vite qu´elle était venue. J´avais peur et j´ai pleuré. Seule au milieu des ombres. Malgré la présence de Numen qui, étant un allié, aurait dû me rassurer un tant soit peu. Mais je n´y arrivais pas, j´avais toujours cette nausée qui me lacérait le ventre. Le lendemain, en se réveillant, Shizuka eut la désagréable impression d´avoir encaissé un coup dans les côtes. Ah oui, sans doute l´un des gardes, la veille. Bizarrement, la pièce était éclairée. En levant les yeux, elle constata que cela était dû au soleil qu´on avait laissé pénétrer par une fenêtre, unique mais grande. Elle ne l´avait pas vue la veille et ne s´en félicita pas car on manquait décidément d´air ici. Elle se résolut à ouvrir pour laisser passer l´air et observa qu´il avait une senteur toute printanière. Numen se réveilla à son tour, s´étirant par deux fois avant de se rendre compte de la clarté de la pièce. -Ah, c´est toi qui as ouvert la fenêtre ? Il alla s´imprégner de l´air entrant. -Ca fait du bien de respirer un peu. Faut dire que l´on n´est pas ménagés ici. Encore à l´aube, les gardes buvaient et chantaient comme des sourds, j´ai eu énormément de mal à m´endormir. -Tu as dormi combien d´heures ? -Trois ou quatre, pas plus. Mais ne t´inquiète pas ! J´en ai l´habitude, à force de chevaucher en pleine nature. -Pourtant tu devrais dormir un peu plus, ce n´est pas ici qu´on aura l´occasion de faire grasse matinée. Il éclata de rire. Un rire qui sentait bon le courage des voyageurs et qui rendit son sourire à Shizuka. -J´aimerais un jour explorer cet endroit en toute liberté, avoua-t-elle. -Moi aussi, ça parait tellement calme quand il n´y a pas l´effervescence des combats… -J´ai déjà eu l´occasion de visiter les plaines du nord, et bien sûr les chemins qui viennent ici, mais pas dans des conditions très favorables… Je n´aime pas cette saleté de cachot, il respire le rat puant ! -Si les barreaux de cette fenêtre ne nous en empêchaient pas, on s´évaderait, hein ? Ils pouffèrent, bientôt interrompus par un garde encore ivre qui leur conseilla de glander au lieu de parler, ce qui ne les empêcha pas de se raconter des blagues jusqu´au crépuscule. Ville du nord, monde de jeu vidéo. Le soleil avait disparu du ciel depuis bien des heures lorsque des éclairs zébrèrent le ciel et obligèrent les habitants à se réfugier dans leurs maisons qui menaçaient de s´envoler à tout instant. Au loin, là où une brèche s´était ouverte, une créature immense les toisait d´un regard sombre. Et sans crier gare, il leur jeta un sort qui eut pour effet de les pétrifier, tous jusqu´au dernier, du nourrisson jusqu´au vieillard. Et quand le dernier d´entre eux se figea, la créature fit frétiller ses ailes de jouissance. Deuxième endroit qu´il éteignait. Mais que c´était bon de tuer… Ameria. La balle d´un petit garçon vola au-delà des murs. Allant la rechercher, il s´aperçut qu´il ne pouvait plus avancer. Ses jambes figées précédaient le reste de son corps qui se teignit de pierre tandis que l´eau cessait son cours au milieu de vents déchaînés. Le troisième, et pas le dernier… Plaines séchées, Autre monde. Ainsi que Shizuka l´avait vu, ils avaient dressé leur campement non loin de la ville, à leurs risques et périls. Mais ils avaient un plan, un bon. Rassembler le peu de courage qu´ils avaient encore et aller délivrer leur amie. Les gardes ayant la langue un peu trop pendue, il n´avait suffi que de quelques verres pour les faire parler puis fuir, les cris d´indignation â€"car ils les avaient reconnus mais un peu trop tard- résonnant en même temps que le bruit de leurs pas sur la terre battue, les battements de leurs cÅ“urs saccadés, ne pouvant que reprendre leur souffle une fois sortis de la ville. Il restait un espoir, unique : le tunnel de sortie. Beaucoup l´avaient sûrement oublié, et Florian était certain d´avoir été le seul à l´emprunter, avec Lakade, parce qu´ils étaient les seuls humains issus d´un ailleurs que les darksanan ne connaissaient presque pas. Leur monde à eux. Infestés, et ça Lakade le savait même sans avoir eu de mes nouvelles depuis des lustres, de créatures diverses. Les mondes s´étaient mélangés, et pas pour rien. C´était une porte de sortie. Mais avant, il fallait libérer Shizuka et Numen. A la nuit tombée, ils regagnèrent la ville, longeant aussi sûrement qu´ils le pouvaient les arbres et les remparts, et retrouvèrent l´entrée du tunnel. Il n´avait pas changé, si ce n´était qu´il fallait se courber à cause de quelques roches tombées depuis leur dernière visite. -Ils sont comme nous, chuchota Florian. Tu sais comme moi où les trouver ; ils doivent être dans le cachot où nous étions nous quand nous sommes arrivés pour la première fois ici. Ils marchèrent silencieusement, évitant tout caillou pouvant se révéler trop bruyant au toucher, se faufilant pour éviter d´être exposés à la lumière que dégageaient les torches des gardes, chourant même les clés de l´un d´eux au passage pour être sûrs de savoir ouvrir la porte de la cellule une fois arrivés. Lorsque ladite cellule se profila devant leurs yeux, ils remarquèrent en premier le garde prostré devant. Ce n´était pas celui qu´ils connaissaient. Se plaquant contre un mur opposé, ils tachèrent d´observer l´ennemi. -Ah ça y est, murmura enfin Florian, j´ai compris. -Il a bien une faiblesse, c´est ça ? -Regarde un peu sa tête. Il n´a pas l´air d´une grande intelligence. Quoique n´importe quel garde se laisserait abuser par CA. Il sortit de son sac une tunique brune et noire à capuche, portant sur le buste le symbole des darksanan. -Rien de plus facile. Admire l´artiste ! Il revêtit la tunique en s´assurant de cacher son visage avec la capuche et s´avança d´un pas nonchalant vers le garde. -Hé ! T´as quartier libre pour la soirée mec ! J´dois t´remplacer à la garde de ces humains ! -Vraiment ? Qu´Altar soit béni de c´te permission qu´il m´offre ! Bonne soirée, même si j´doute, ricana-t-il. -On verra mec ! Bonne soirée à toi aussi ! Le garde s´éloigna d´une démarche guillerette tandis que Florian à tait la tunique. -Tu peux venir, Lakade ! Une fois ensemble, ils ouvrirent sans la faire grincer la porte et éclairèrent la pièce avec l´une des torches accrochées au mur. Ils ne tardèrent pas à les repérer, endormis sur le sol inconfortable. -Shizuka ! Réveille-toi ! -Hmmm ? Elle se frotta les yeux, puis réalisa l´ampleur de ce qui se passait. -Vous êtes là ?! Mais comment… Peu importe, il faudrait réveiller Numen et trouver un moyen de partir. Sitôt le quatrième lascar éveillé, ils cherchèrent un moyen de sortir sans passer par le couloir. Or ce genre de moyens il n´y en avait qu´un, et vous vous en doutez, c´était la fenêtre. -Peut-être qu´on devrait essayer de les rendre moins résistants en les brûlant avec la torche, suggéra Numen. Proposition qui s´avéra payante puisqu´une fois rà tis, les barreaux cédèrent en deux assauts aux attaques de Numen qui s´empressa de faire sortir les autres. Mais tout ce raffut avait attiré d´autres gardes qui entrèrent au moment où Lakade, la dernière du lot, sortait. -Ils sont là ! Dépêchez-vous de les attraper ! Ils n´en eurent pas le temps. Sitôt le pied sorti, les roches s´unifièrent et là où il y avait une fenêtre ne subsista qu´un mur. -Envoyez des troupes dans toute la ville ! Il faut les retrouver ! Ils couraient à en perdre haleine, changeant de direction à chaque fois qu´ils voyaient un garde, et sortirent, non sans encombre, de la ville. Derrière eux s´estompèrent peu à peu les hurlements des gardes se donnant des ordres les uns aux autres, aboyant qu´ils les avaient trouvés alors que ce n´étaient que de pauvres habitants inoffensifs. Quand le calme revint, ils étaient loin, très loin, dans une forêt que faisait déjà luire la lumière du jour. L´aube était revenue, l´aube d´un jour nouveau. -Maintenant que nous sommes réunis, implora Lakade, il nous faut passer à l´action à notre tour. -Ah, et comment ? jeta Shizuka. -Les mondes sont unis désormais. J´ai compris depuis peu qu´Altar avait pétrifié les habitants d´Heria. Comment, je ne sais pas mais notre seule chance réside en ce portail qui nous transportera en chacun des mondes. Cependant, nous ne savons pas où il est. Il va nous falloir le chercher, puisse cela ne pas prendre trop longtemps, car le temps presse. Nous sommes recherchés par toutes les communautés de darksanan, magiciens et j´en passe maintenant. -Je devine que tu as une piste ? sourit Shizuka. -Oui. Il y a des chances qu´il se trouve en ce moment là où je suis arrivée. Et je sais comment le trouver. Elle marqua une pause puis reprit : -Quand je suis arrivée, même si j´étais à moitié dans le coma, j´ai pu comprendre que les gardes se disputaient quelque chose qui est à moi. Mon sac, je crois. Elle attendit quelques instants, histoire de faire mariner un peu, puis enfin lâcha : -Ils disaient qu´ils l´avaient retrouvé près du Pic. Et je connais cet endroit. Il est au nord du pays. Parce que j´ai pu lire ce qui allait se passer avant que ça ne soit modifié. Le portail était au sommet du Pic. |
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