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Lecture d'un chapitre
| Lecture du chapitre 14 | |
|---|---|
| Nom de l'œuvre : Voyage vers l'autre monde TomeI: La ville des anges | Nom du chapitre : Nuit sous les étoiles |
| Écrit par Altariadu94 | Chapitre publié le : 15/7/2006 à 12:53 |
| Œuvre lue 20661 fois | Dernière édition le : 17/8/2006 à 15:39 |
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| Ils étaient sortis de la ville dans un brouhaha infernal, la plupart d´entre eux s´en étaient tirés indemne, mais Erochk s´était reçut quelques flèches dans le dos, ils avaient continué de courrir jusqu'à arriver en bordure de la forêt au pied d'un chêne centenaire. Le petit était trop épuisé pour pouvoir soigner qui que ce soit, il dormait du sommeil de l´innocence non loin de la sur un profond tapis de mousse sauvage. En attendant qu´il se réveille, c´était la magicienne qui s´occupait du blessé, elle lui avait d´ors et déjà retiré deux flèches profondément enfoncées dans une de ses omoplates. Elypsés : Regarde le dormir, son visage est des plus paisible lorsqu´il dort, c´est infiniment agréable de voir cet enfant si désarmé, et dire que nous l´avons prit sous notre aile sans même le connaître, il y a quelque chose de magique chez cet enfant, il nous a rallier à sa cause sans même nous demander notre aide, Ïron a un don certain pour rallier les âmes autour du même flambeau ! Erochk : Elypsés, il faut que je te dise quelque chose » une lueur d´espoir brilla pendant une fraction de secondes dans les yeux de la magicienne «voilà , je sais que c´est difficile à entendre, mais cet enfant n´est pas né sur la Calindra » elle sembla soudain déçut. Elypsés : Ah ! Que lui est-il arrivé ? Erochk : Je ne suis pas tout à fait sûr, mais un jour, alors qu´il dormait comme aujourd´hui, j´ai surpris quelques mots qu´il prononçait dans son rêve. Elypsés : Eh bien ? Erochk : Au début, il semblait que tout allait bien, puis tout à coup, l´expression de son visage changea brusquement, il se tortilla en tout sens en criant des mots «non ! Laissez-moi ! Au secours ! A l´aide ! » Et puis il appelait ses parents en hurlant, puis il se rendormait, toujours aussi paisible, mais des larmes coulaient de ses yeux. Il finit sa phrase, bailla longuement, puis, comme si toutes ses forces l´avaient quitté, il s´abattit comme une masse sur le sol et s´endormit aussitôt, face à la magicienne qui le regardait tendrement, elle s´allongea sur le sol, face à lui, elle se sentait bizarre, elle ne s´était jamais sentit ainsi avant, il lui semblait qu´elle ne regardait plus Erochk de la même façon, elle le trouvait de plus en plus… sympathique, oh non ! Ce n´était alors mais vraiment pas le mot qui lui correspondait, elle aimait ses cheveux bruns qui lui tombait gracieusement sur la nuque et le visage, il était…non elle ne trouvait pas de termes justes, derrière ses paupières closes se trouvaient les yeux les plus étincelants qu´elle n´avait jamais contemplé, ses yeux profonds, d´un gris impénétrable tel qu´était le mercure, oui, ses yeux étaient de la couleur du mercure liquide un gris métallique qui restait pourtant suave et agréables à regarder, elle aurait put rester toute la nuit à le fixer jusqu´à ce qu´il se réveille, mais, entendant les grelottement de froid du petit, elle se releva, elle éprouvait tellement de tendresse pour ce petit être frêle et pourtant si puissant dans le fond, elle ne laisserait personne lui faire du mal, et le premier qui essaierait subirait un courroux si terrible que d´en parler serait outrage. Elle se pencha au-dessus du petit être transi de froid sur son lit de mousse fraîche, elle détacha son manteau vert émeraude et le déposa délicatement sur l´enfant endormi. J´étais perché sur un arbre et je scrutais l´horizon, impassible. Au loin on pouvait encore apercevoir l´arbre monumental qui surplombait la citée des elfes, la lumière de la lune m´apaisait, faisant frémir mes sens et reposant mon âme, soudain, mes yeux jaunes furent attirés par une étrange lumière provenant du ciel lointain, bien au-dessus des nuages, surplombant le monde et ses habitants, une forme étrange semblable à une étoile tant elle brillait de mile feu, mais ce n´était pas une étoile, c´était une ville, une ville millénaire qui sillonnait les cieux depuis la nuit des temps ou plus, habitées par des être puissants, qui ne craignait plus le peuple d´en bas depuis la grande guerre qu´ils avaient remportée, il détourna son regard, craignant qu´on ne le repère, car le peuple d´Eldengâr avait mit au point des appareils de vision grâce auxquels rien ne leur échappait ou presque, ils pouvaient grâce à ces engins espionner une grenouille sautant de nénuphars en nénuphars, c´est ainsi qu´ils épiaient l´activité des grandes capitales des différents peuple d´en bas. Héréas fixait le parchemin déroulé fixement, tentant de trouver le chemin le moins dangereux et le plus court pour se rendre au puits céleste, ce n´était pas une mince affaire, car toutes les routes était gardée par des repaires de brigands ou autres cavernes de créatures ou alors pire encore, elles étaient d´important axes de commerce elfiques, ce qui ne facilitait pas la tâche, car après ce qu´il venait de se passer quelques heures plus tôt à la capitale, leur petit groupe devait déjà être décrit et réclamé mort ou vif par les autorités, et tel qu´il connaissait les elfes, ils avaient dut mettre une lourde récompense à qui leur livrerait le groupe et l´objet qu´ils avaient volé au temple, bref, la situation n´était pas aussi brillante qu´elle paraissait et il se mit pendant un instant à douter de leurs chances de réussites, mais il chassa bien vite ces mauvaises pensées de sa tète, ils s´en étaient bien sortit jusque là , il n´y avait pas de raisons pour qu´ils échouent. Ils continua à se concentrer sur le plan mais la fatigue fut la plus forte et il s´assoupit, plongeant dans un sommeil de plomb. La sorcière retourna auprès d´Erochk, s´allongea à nouveau auprès de lui, puis comme il de faisait tard, elle ferma les yeux et s´endormit, sans penser au lendemain… |
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