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Lecture d'un chapitre



Lecture du chapitre 17
Nom de l'œuvre : Voyage vers l'autre monde TomeI: La ville des anges Nom du chapitre : La terreur des sable
Écrit par Altariadu94 Chapitre publié le : 23/8/2006 à 19:45
Œuvre lue 20668 fois Dernière édition le : 30/8/2006 à 10:07
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La chaleur de l´aire devenait insoutenable, le soleil brillait haut dans le ciel, sont voyage vers le crépuscule leur semblait interminable, les rayons cuisant de l´astre de lumière leur brûlait la peau, chaque geste, chaque pas, chaque effort devenait une souffrance, la route de pierre sous leur pied se craquelait tant la température était élevée, à l´horizon on ne voyait rien, que du sable jusqu´à ce que leurs regards se perde dans l´infinité du ciel bleu azur dépourvu ne nuages, autour d´eux, il n´y avait rien, que du sable, toujours du sable, leurs réserves d´eau et de nourriture s´amenuisaient, il ne leur restait presque plus rien, à peine de quoi tenir deux jours encore, le seul point positif qui leur venait à l´esprit c´était que bien heureusement pour eux, aucune créature du désert ne s´était attaquée à eux.

Pendant ce temps, là, Telnidion qui s´était armé d´ailes, surplombait le petit groupe en scrutant l´horizon, pour le moment rien n´était à signaler, quelques petits rapaces du désert insignifiants et inoffensifs planait à la recherche de souris kangourous, mais à cet instant, un nouveau détail attira son attention, c´était presque invisible à l´œil nu, mais ses yeux d´esprit jetait des regards bien plus perçants que ceux des meilleurs oiseaux de proies, de loin, se n´était qu´un sillon ondulant qui se déplaçait dans le sable, il ne voyait pas trop ce que cette chose pouvait être, puis, ils tourna la tète vers le groupe et l´évidence lui apparut, une horreur des sables se dirigeait droit sur eux, il piqua, fonçant à toute allure pour prévenir sa maîtresse du danger imminent qui se rapprochait à grande vitesse.
Elypsés : Qui a-t-il ?
Son air exténué insinua une pointe de panique dans la voix de son serviteur.
Telnidion : Une horreur des sables se dirige droit sur nous !
Les yeux de la sorcière se gorgèrent de terreur, au même instant, tout le groupe se figea, le petit avait le doigt pointé vers les remous de sable qui s´intensifiait.

« Le sang, je sens son odeur, il m´en faut, rapprocher, se rapprocher, encore, un peu plus, je vous aurais, j´écorcherais vos chairs tendre pour avoir votre sang… » Deux yeux rouges émergèrent à peine du sable, devant lui, un petit groupe d´humain accompagné d´un esprit et d´un elfe, il pouvait les voir, il voyait en eux palpiter le sang, sa vision n´était pas pareille à celle des humains, il ne voyait que le rouge, le rouge du sang «je le veux, il me le faut, j´ai besoin de leur sang, ce sang si chaud qui coule dans leur veines, ils me le donneront, ils n´aurons pas le choix, je leur prendrais leur sang. »

Héréas : Il faut fuir maintenant, quoi que ce soit, je ne pense pas que cette créature nous veuille du bien, avec moi, courrez !
Le départ était donné, ils fuirent à toutes jambes sur la route de pierre, l´elfe sortit en hâte depuis sa sacoche le plan qui les mènerait jusqu´au portail, ce n´était pas désespéré, mais pour l´atteindre, il leur faudrait à un moment ou à un autre, s´élancer à travers les sables.

« je me rapproche »
La panique montait lentement dans le cœur de ses proies, leur cœur battait plus.
« il me les faut »
Le sang affluait dans leurs veines.
« je ne veux que votre sang »
Ils accélérèrent le rythme.
« Je dois les rattraper, je dois les tuer ! »
Le garçon tourna la tète et contempla les deux grands yeux rouges qui ressortait sur le sable jaune pâle, bizarrement, il ne pouvait détacher son regard des ces yeux si fascinant, si envoûtant.
« reste ici bon enfant je ne te prendrais que ton sang, juste ton sang »
La bête se redressa, c´était un immense reptile, un serpent plutôt, avec ses deux grands yeux rouges et son crâne taillé à la serpe ornée sur le dessus de deux ailes de dragon, ses écailles formaient d´incroyables arabesques rouges et noires, il faisait près de dix mettre de haut, il sortit ses crochets terrifiant, quatre formidables armes à traverser les chairs, à percer les veines et à aspirer le sang.
Elypsés : Ïron ! Ne t´approche pas du Siliscear !
Il l´entendit à peine, trop fasciné par la puissante attraction que provoquaient en lui ces deux grands yeux couleur de sang. La magicienne se précipita attrapa le petit à la volée et lança un sortilège contre la terreur des sables.
Elypsés : Lumina escelpensir kalmino irae !
Un puissant flash lumineux sortit de nulle part, frappa les yeux du serpent qui ne possédait pas de paupières, il poussa cri perçant perturba le silence du désert, autour d´eux, l´étendue de sable se réveilla en sursaut, à l´horizon, des centaines de sillons se creusaient dans le sable fin, l´assaut des Siliscear était lancé, ils étaient pris au piège, malgré l´avance qu´ils avaient prise sur le premier ne les avantagerait pas, car où qu´ils aillent, le chemin était bloqué, heureusement, ils se rapprochaient du but, et le puits céleste ne devrait plus être long à atteindre, seulement, le chemin était semé d´embûches.

L´elfe s´engagea brusquement hors de la route de pierre et courait à présent dans le sable où ses pieds s´enfonçaient à chaques foulées, dans l´océan de sable, leur vitesse était ralentit et il ne ferait pas long, un serpent géant émergea juste à côté d´Erock qui lui décocha un coup de sabre qui lui sépara net la tète du corps, ce geste ne fit qu´accentuer la soif de sang des monstres rampant, Elypsés appela à elle toute sorte de sort, mais aucun ne fonctionnait, alors, pour leur survie à tous elle fut contrainte d´en faire appel au force infernal. Ses yeux se révulsèrent, de profondes cicatrices lumineuse se gravèrent dans son corps et elle s´éleva dans les airs, un pentacle géant se traça dans le sable, mais il portait en son centre la marque de Kemeth Trapïrr la citée des enfers, il brillait d´une intense lumière rouge, il s´enflamma, la sorcière ouvrit soudain ses yeux qui luisaient à présent de la lueur des flamme de l´enfers, elle contorsionna ses doigts et poussa un cris jaillit d´outre tombe, à cet instant, tous les serpents contenu dans la circonférence du symbole prirent feu, et le cri d´Elypsés fut bientôt couvert par les hurlement de douleur des créatures avides de sang, leurs entrailles se consumaient lentement, pour la première fois de leur monstrueuse existence il connurent pour la première et dernière fois l´appel de la mort, une mort par le feu une mort ignoble, apeurés par ce déploiement de force, les autres s´enfuirent en plongeant le sable, Elypsés s´écroula à même le sable brûlant. Erock la prit dans ses bras et ils reprirent leur route, mais la nuit tomba à nouveau sur le désert, ils plantèrent leur tante dans le sable de Melkarênn et s´endormir pour oublier la chaleur du soleil et plongé dans les abysses du froid de la nuit.
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