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Lecture d'un chapitre



Lecture du chapitre 18
Nom de l'œuvre : Final Fantasy 9: Seulement le destin (Partie 1) Nom du chapitre : Réunion et Révélation (2)
Écrit par Mytitoune Chapitre publié le : 25/8/2006 à 18:38
Œuvre lue 18571 fois Dernière édition le : 25/8/2006 à 18:38
Djidane attrapa le petit garçon par le bras et l´aida à se relever. Dans ses yeux se dessinait une lueur d´inquiétude qui prenait de l´ampleur au fur et à mesure des secondes qui semblait passer au ralentit. Franck s´était vivement redressé et tentait d´attirer l´attention des passagers de l´aéronef. Il sifflait, criait, s´agitait, mais ses appels restaient sans réponses. L´adolescent perdit patience et commença la pénible ascension sous le regard tendu de ses deux compagnons. Chacun de ses membres le tiraillait et protestait avec virulence contre le mauvais traitement qu´il leur faisait subir… Enfin ses doigts presque insensibilisés atteignirent le bord du vaisseau aérien et il puisa dans ses dernières réserves d´énergie pour se hisser à l´intérieur. Cina se figea lorsqu´il l´aperçut. A genoux, la respiration haletante et rapide, les vêtements déchirés, le corps couvert de traînée de sang séchée… Djidane le fixait avec une lassitude profonde.
- Djidane ? ! Qu´est-ce que tu fais ici ? Et Franck ? Où est-il ? Il va bien au moins ? Il n´est pas blessé ? Mais tu saignes ! Qu´est-ce qui t´es arrivé ? Qu´est-ce qu´y a en bas ? Pourquoi es-tu remonté et comment…
- Cina, soupira le jeune garçon interrompant ce flot continu de questions. Du calme. Tout va bien pour nous. J´ai entendu crier, qu´est-ce qui s´est passé ?
Il se redressa le plus vite que le lui permettaient ses muscles meurtris et pris une mine autoritaire face à l´hésitation flagrante de son ami.
- Heu… tout va bien, c´est que…
- Ne me ment pas ! Coupa t´il avec une pointe d´agacement.
Il n´attendit pas la réponse et se dirigea à grand pas, vers la cabine de pilotage ou Bach se tenait, affalé sur une chaise, la tête dans les mains. Ses yeux se révulsèrent de surprise en remarquant son visiteur qui, de son côté, ne put s´empêcher de noter l´agitation qui paraissait régnait sur l´aéronef.
- Bon sang, qu´est-ce qui se passe ici ? !
- Djidane ? Que…
- J´ai entendu du bruit. Est-ce que quelqu´un va se décider à m´exposer la situation ?
- Qu´elle situation ? Tout va bien je t´assure.
Le chef des Tantalas redoutait amèrement la réaction que son subordonné aurait en apprenant ce qui se passait…
- Je suis pas aveugle, putain, j´vois bien que quelque chose cloche ! … … Grenat…C´est Grenat, c´est ça ?
Il ne patienta pas pour une réponse dont il connaissait désormais le contenue et fonça droit vers la cabine afin de chassait de son esprit son horrible soupçon. Dans la pièce, Steiner s´agitait en proie au pire tourment tandis que Rubis essayait en vain de le rassurer. Cette dernière se jeta dans les bras du voleur en l´apercevant dans l´encadrement de la porte. Il se dégagea vivement et l´agrippa ferment par les épaules.
- Dis-moi où elle est ?
- Quoi… mais qui ça, Djidane chéri, je ne …
Il le secoua sans ménagement, imperturbable, même face à l´expression bouleversée et apeurée qu´elle arborait.
- Dis-le-moi ! Tout de suite ! S´écria t´il
- Tout ça c´est votre faute ! Accusa la voix tremblotante du soldat d´Alexandrie qui venait de s´apercevoir de sa présence. Si vous n´aviez pas était là, la princesse serait bien confortablement installé au château et au lieu de ça… qui sait ce qui a put lui arriver, maintenant ! Peut-être même est-elle déjà morte !
- Arrête ! Ordonna l´hybride, fulminant intérieurement. C´est pas toi qui m´as dis de ne pas baisser les bras ? Et laisse moi te dire une bonne chose, sans moi, ta chère petite princesse ne serait déjà plus de ce monde, papy, alors tu vas te calmer et me dire ce qui s´est passé. Ensuite… ensuite, on avisera.
L´autre lui envoya un regard noir emplit de haine, de colère et de dédain avant de répliquer :
- La princesse a disparue, nous ignorons tous où elle est. Elle semble s´être tout simplement volatilisée…
- Enfin personne ne disparaît comme ça, sans laisser de trace !
- Nous l´avons entendue crier et depuis plus rien. Nous avons crut qu´elle était passé par-dessus bord mais… exposa la jeune actrice.
- Je vois. Vous avez cherchez partout ?
- Bien sûr, pour qui tu nous prends ? ! S´indigna Steiner
- C´est pas à toi que je parlais, papy. Bon, puisqu´elle n´est plus sur le vaisseau, y a pas trente six milles solutions, elle doit être dans la forêt. Ce qui n´est pas bon, pas bon du tout. Je vais partir à sa recherche.
- Je viens !
- Pas question, papy ! Tu vas m´ralentir, objecta le jeune homme
- Pour qui tu me prends ? Je ne suis pas le capitaine des Brutos pour rien ! Je sais me battre et certainement mieux que toi !
- Je serais ravie de te prouver le contraire, le vieux, mais on a pas trop le temps là. Si tu veux venir, alors vas-y mais je t´attendrais pas.
Djidane fit volte face, mais une main le retint. Surpris, il se retourna et posa les yeux sur le visage inquiet, apeurée et bouleversée de Rubis.
- Ça va aller. Je te le promets. On ramènera Grenat saine et sauve, affirma t´il d´une voix douce et compréhensive qu´il voulait apaisante
Comment pouvez t´il s´imaginer que ce n´était pas pour la Princesse qu´elle se faisait du souci mais pour lui ? Il avait toujours tenu ses promesses, n´avait jamais faillis pourtant… elle avait un mauvais pressentiment. Et Franck ? Elle s´angoissait pour lui aussi…
- …J´ai confiance en toi.
- Je sais.
Elle sourit, même dans de telle situation il ne perdait rien de cette assurance, proche de l´arrogance, qui le rendait si séduisant…

La descente fut beaucoup plus facile qu´il ne se l´était imaginé. Même pour un homme de son âge, il restait assez habile. Certes, il n´avait rien de la facilité déconcertante de l´horripilant voleur mais tout de même… De toute façon, il devait le faire ! Pour la Princesse ! C´était son devoir. Son honneur était en jeu tout comme la vie de la fragile jeune fille. Djidane, comme il l´avait déclarais un peu plus tôt, l´ignorait royalement et il aurait aussi bien put tomber dans le vide qu´il ne se serait pas retourné. Il semblait furieux mais le soldat s´en moquait éperdument. Son armure, le vertige croissant qui l´envahissait, son corps depuis trop longtemps assujettis à la vie luxueuse du château,… tout semblait se liguer contre lui. Il poussa un profond soupir, comme pour se donner du courage et continua sa lente progression. Les paroles de Bach restait gravait dans son esprit et la réponse du voyou ne pouvait que le faire remonter dans l´estime de l´homme expérimenté qu´il était. Le chef de l´hybride lui avait ordonné de ne pas partir à la recherche de la future souveraine, prétextant que c´était pure folie, qu´elle devait déjà être morte à l´heure qu´il était et que le plus important était les Tantalas. Il lui avait demandé de remonter Franck afin qu´ils puissent trouver un nouveau plan pour sortir de ce « merdier » d´après ses propres mots.
- C´est hors de question, boss. Désolé mais je peux pas laisser la fille toute seule dans cette forêt ! Je pourrais plus jamais me regarder dans la glace si je fais ça ! J´ai ma fierté et je me suis promis de toujours venir en aide aux faibles qui en ont besoin. Et tu sais comme moi, boss, que je reviens jamais sur ma parole. Je suis pas un lâche ! Avait-il répondus
- Djidane, tu sais ce que ça entraîne ? Si tu t´en vas, alors tu ne feras plus partie du groupe. T´en as bien conscience ?
- Ouais, je sais. Faut me comprendre, chef. J´suis comme ça.
- C´est tellement stupide ! Elle t´a fais tourner la tête, hein ? ! Tout ça pour une fille de riche !
L´homme à la queue animale ne lui avait pas laissé le temps de finir. Il lui avait fais un geste de la main, avait lancé un bref : « Pas le temps, désolé» avant de s´élancer dans le vide suivit par le garde du corps. Depuis, il n´avait pas dit un mot mais le pli soucieux sur son front en disait bien assez.

Plus un Tantalas… Ça résonnait étrangement dans l´esprit dérouté du jeune homme. Il n´avait rien connu d´autre que Bach et sa troupe… Et maintenant ? Il allait sauver Grenat qu´il avait, pour une obscure raison, décidé de protéger. Depuis leur première rencontre il avait ressentit le besoin de la défendre, de l´aider… Il ne savait absolument pas pourquoi. Après tout ce n´était pas la première fille jolie qu´il voyait mais elle avait quelques chose d´autre…de plus que les autres. Il atterrit sur le sol et vacilla dangereusement, sentant ses jambes se dérober sous son poids. Son meilleur ami le rattrapa de justesse.
- Hé ben, Djid´… On dirait que t´es pas au meilleur de ta forme, plaisanta t´il pour détendre l´atmosphère
- Ça doit sûrement être la fait de monter et de descendre sur cet arbre sans arrêt où peut-être parce que je suis obligé de te sauver la vie à chaque fois, répondit-il sur le même ton.
- Tu plaisante, là ? C´est toujours moi qui te sauve la peau ! Lança Franck en feignant l´indignation.
- … Dis, Frankie, le boss veut que tu remonte. Il veut trouver une autre solution.
- Et toi tu vas faire quoi ? … Attends, mais qu´est-ce qu´il fou là, celui là ? S´étonna t´il en remarquant Steiner qui mettait lourdement pied à terre.
- Je pars chercher sa protégée qu´il n´a pas sut protéger, d´ailleurs. Elle est je-ne-sais-pas-trop-où dans cette putain de forêt et toute seule en plus. Je vais à sa recherche… Ben qu´est-ce qui t´arrives, Bibi, pourquoi tu t´agites comme ça ?
- C´est un soldat d´Alexandrie ? Demanda t´il timidement après hésitation
- C´est exact, petit. A votre service ! Répondit l´intéressé en faisant son salut militaire avec un air parfaitement ridicule qui fit glousser Franck et qui mis mal à l´aise l´enfant.
- Et l´chef il en dit quoi ?
- … Il en dit que c´est plus mon chef, fit-il avec un petit rire nerveux.
- Oh merde, Djid´ ! T´abuses ! … Bon… je vais pas t´laisser partir tout seul chercher cette Princesse.
- Prin… Princesse ? Balbutia le gamin.
- Ouais, la princesse Grenat di Alexandros, en chair et en os… enfin pour l´instant.
- Quel humour, Franck ! Lui Reprocha l´adolescent qui riva sur lui ses prunelles bleues.
- Dis Bibi, ça te dit de devenir un héros ? Continua l´autre sans ce soucier de l´interruption de son ami. Djidane, le vieux là et moi, on va aller chercher la fille, tu veux v´nir avec nous ?
- Nan désolé, frangin, mais toi, tu va gentiment remonter et suivre les ordres. D´abord t´es blessé, tu serais un poids pour moi et ensuite, t´es le seul à pouvoir les sortir de là maintenant que je fias plus partie de la bande.
Le jeune homme fit la moue mais ne riposta rien, conscient de la logique et la vérité de ces propos.
- Et puis, j´ai Bibi avec moi alors tout ira bien.
Il attrapa le petit garçon en lui donnant une accolade et en lui offrant son sourire le plus enjàleur. Celui-ci hocha la tête, mal assuré et le trio insolite, composé d´un vieux soldat à la loyauté indéfectible, d´un enfant manquant cruellement de confiance en lui, et d´un voleur au grand cœur, se mit en route sous le regard frustré de celui qui devait rester derrière et qui n´avait plus qu´à prier pour que l´ex-Tantalas revienne en vie.
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