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Lecture d'un chapitre
| Lecture du chapitre 18 | |
|---|---|
| Nom de l'œuvre : Voyage vers l'autre monde TomeI: La ville des anges | Nom du chapitre : Le golem et le puits céleste |
| Écrit par Altariadu94 | Chapitre publié le : 29/8/2006 à 13:49 |
| Œuvre lue 20665 fois | Dernière édition le : 29/8/2006 à 13:49 |
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| La lune brillait haut dans le ciel nocturne surplombant le désert, tout les peuples du monde connu connaissaient la chaleur torride du désert et les créatures monstrueuses qui le sillonnaient, mais très peu d´entre eux savait le froid intense qu´il y faisait une fois le soleil couché, durant la nuit la température devenait plus glaciale qu´en haute montagne et c´était durant ces nuits ces nuits que le désert s´apparentait en quelques sortes à un havre de paix et de sérénité. Le petit garçon blottit au cÅ“ur de sa couverture en peau de bêtes entendit des voix et des bruits de pas à l´extérieur de la tente, ils discutaient. La porte de l´habitat rudimentaire s´ouvrit laissant apparaître le doux visage de la magicienne et derrière elle le calme de la nuit. Ïron : Que ce passe-t´il ? Elypsés : Lèves toi, nous devons partir maintenant si nous ne voulons pas subir les représailles des monstres du sable ! Ïron : Le portail est-il encore loin ? Elypsés : Selon Héréas, nous sommes tout proche, il dit qu´on ne mettra pas plus de deux heures de marche pour l´atteindre, mais la nuit est plus que glaciale en ces lieux alors couvres toi de ça ! Elle lui tendit un manteau de fourrure qui fut le bien venu, pendant qu´ils parlaient, le petit n´avait pas remarqué que la magicienne avait elle aussi revêtu un chaud et lourd manteau semblable au sien. Elle sortit, jeta un regard en direction du guerrier qui lui sourit en voyant qu´elle l´observait, malgré son air confiant qu´il s´efforçait de toujours garder, elle sentait bien qu´il était inquiet, Telnidion leur avait dit durant la soirée «les anges ne réussirent donc pas à gagner la confiance des peuples du sol et pour se protéger de leurs armées il attachèrent de terrible gardien à chacun des portails pour que jamais les peuple d´en bas ne puissent envahir la citée des cieux… » Cette nouvelle inquiétante avait compliqué les choses, car il devrait combattre un puissant gardien pour pouvoir passer le portail, mais ils avaient bien fait de choisir la voie du désert car personne ne s´y aventurait et les créatures l´habitant étaient plus que terrifiantes, l´accès aux portail était déjà bien gardé alors ils avaient pensé que le gardien du portail serait certainement moins puissant que les autres et cette perspective la rassurait. Ïron sortit de la tente, le manteau de fourrure sur les épaules, le froid le saisi malgré tout et il frissonna, mais le froid passa bien vite car son manteau l´avait réchauffé. Il regarda autour de lui, il vit Erock perdu dans ses pensées, puis Elypsés qui s´était assise en tailleur pour méditer, ensuite il observa quelques instant l´esprit aléatoire qui marchait en direction de l´elfe qui, perché sur une dune, observait l´horizon, il se retourna vers Telnidion et lui dit. Héréas : Coures prévenir les autres, nous partons. L´esprit se métamorphosa en tigre des neiges et arrivant au centre du camp leur dit. Telnidion : Héréas vient de ressentir le moment propice, nous partons sur-le-champ, pliez la tante du petit et rejoignez-nous sur la dune, nous vous y attendrons, sur ce, le magnifique félin rayé de blanc et de noir repartit vers l´elfe avec qui il entama la conversation en attendant le reste du groupe. La tente fut vite pliée, on la chargea sur le dos du guerrier qui partageait les bagages avec l´esprit transformé en yak laineux pour transporter le lourd chargement. Il marchait à travers les dunes bleutées par la lumière lunaire, à chaque pas leur pied entrait en contact avec le sable fin et froids du désert de Melkarênn qui s´insinuait entre leurs orteils en leur caressant la peau ; dans le ciel, la lune brillait de sa douce lueur laiteuse qui formait un halo mystique autour de celle-ci, les nuages passaient à grande vitesse dans les cieux bleu pétrole porté par les vents impétueux venant de l´Ouest et de la mer corail qui abritait en son centre la grande citée de coraux de Lagûn Kazal, havre des sirènes être de l´eau qui nageait librement dans les eaux claires et limpides de l´océan de l´Ouest. Héréas qui voyageait depuis toujours avait raconté au garçon les paysages du monde connu, de la resplendissante ville d´Emïr jusqu´à la maudite citée de Kil Neduz, royaume des morts. Durant ses récits, les yeux d´Ïron brillaient d´admiration et d´étonnement, il s´imaginait les collines vivaces cernées d´un coté par la plaine pourpre et de l´autre par le bois rouge et en face par la brillante capitale des hommes. Il voyait dans ses rêves l´immense lac ardent qui bordait la diabolique et corrompues Kemeth Trapïr où vivait les démons infernaux qui sillonnaient les collines cendrées, Il se rappelait d´Hersïr et de l´arbre sacré, cette ville entouré par la forêt qui longeait la lande mi-morte qui faisait la frontière entre le royaume des elfes et celui des morts, et aujourd´hui il imprimait son esprit des grands paysages désertiques peuplés de dunes qui l´entouraient. Cela faisait deux bonnes heures qu´il marchait et Ïron trébucha sur quelque chose de dur et de plus froid que le sable, sa compagnie accouru pour l´aider à se relever et ensemble regardèrent au sol ce qui aurait pu le faire tomber, un morceau de ferraille dépassait de 20 centimètres au-dessus du sable, le petit une fois relevé, regarda devant lui et vit avec stupéfaction que le sol était jonché de ferraille, et quelques mètre plus loin leur faisant fasse, une grande arche de pierre sculpté animé d´une aura mystique les attendait. Elypsés : restez sur vos gardes, le gardien peu se réveiller à tout instants. Elle parlait avec une pointe de peur dans la voix tandis qu´il marchait lentement armes sortit en direction du puits céleste, il l´atteignirent sans encombres, mais lorsque que l´esprit soupira de soulagement et s´adossa à l´arche, le sol se mit à trembler. Les morceaux de métal s´animaient, s´élevait au-dessus du sol, se rapprochant les uns les autres, s´assemblant comme un puzzle pour former le gardien de l´arche du désert, il était immense, 3 mètres au moins, avec une tète un torse et deux bras puissants, un bassin et deux solides jambes de fer, il ne bougeait pas, son regard était vide, puis soudain, une leur bleutée s´alluma dans ses yeux, la vie le submergeait, sortant du sol, des traînées de vie l´entouraient en formant des arabesques compliquées, et lorsqu'au moins une douzaine rayons vitaux gravitaient autour de lui, il se mit à bouger, il tenait dans chacune de ses mains un long sabres plus tranchant qu´il ne paressait, et surtout, la composition de son corps était une armure des plus solide. Héréas décocha une flèche d´argent et voyant que cela n´avait aucune utilité, il dégaina ses deux cimeterres, il ferma soudain les yeux, appelant en lui la force lente et régulière de la forêt et la puissance gigantesque de la terre loin sous ses pieds nus, il rouvrit ses yeux qui luisaient maintenant d´une lueur changeante entre le marron et le vert foncé, ses armes brillant du même éclat, Erock partit chercher au fond de lui la lumière du soleil levant du son royaume où il était né et bientôt le même phénomène lumineux intervint chez lui sous la forme d´un aura de pure lumière, Ïron lui, bien décidé à agir pour ses amis se concentra sur ses dagues certes coutres mais qu´il infusait petit à petit d´une énergie puissante, Elypsés, elle, réveillait tout les éléments que la nature offrait, l´eau, le feu, l´air, la terre, la lumière et l´ombre, elle appela l´esprit à sa défense pendant sa concentration, celui-ci se changea en Minotaure, sa forme favorite et envoya un grand coud de double hache qui fut bloqué non sans facilité par le puissant golem d´acier, par derrière, une longue et forte lame lumineuse lui entailla le bassin qui se répara aussitôt, Héréas fonça lui aussi coupant net le pied du golem en s´éloignant d´une roulade avant, l´armure vivante perdit quelques instant l´équilibre mais son pied se reconstitua et il put se rétablir, il frappa droit sur le guerrier, un de ses sabres fit couler un peu de sang au niveau de sa cuisse et l´autre fut bloquée, Erock contre-attaqua aussitôt en compagnie de Telnidion en détruisant partiellement l´armure du golem, Elypsés se sentant soudain menacée par le monstres lui envoya depuis les cieux la foudre qui le pulvérisa de la tète au pied, mais les pièces du puzzle s´assemblèrent à nouveau et il fut de nouveau sur pied, le vaincre semblait impossible mais il n´était pas très dangereux pour eux. Bien qu´il soit blessé, Erock continuait de se battre, éloignant le plus possible la chose du petit garçon dont les yeux demeuraient clos, derrière ses paupières, il réfléchissait, il assemblait et désassemblait des énergies dans sa tète pour trouver le moyen de détruire l´armure animée par la magie des anges, il pensait. Ïron : La magie des anges vient de l´air et du vent, si j´utilise une énergie contraire à celle du golem et que j´allie à cette énergie un sceau de désenchantement, alors j´ai des chances de détruire le golem, et pour plus de précaution, je vais demander à la terre de me venir en aide, il se lava, dans ses dague brilla une énergie d´inversion, puis devant lui, se dessina dans l´air, le sceau de désenchantement brilla d´une lumière irisée, et enfin il tapa deux fois du pied et ses dagues prirent des reflets marrons, il chargea en direction du golem en hurlant, tout le monde se retourna vers lui, mais la chose ne put éviter ni bloquer le coup que le jeune humain lui portait au torse, lorsque la lame traversa l´armure, les lucioles bleuâtre se s´agitèrent violemment, le petit planta alors sa seconde dague et le géant d´acier lâcha ses sabres qui tombèrent aussitôt en morceaux, les des yeux du golem jaillissaient des centaines de lucioles, des failles se dessinèrent dans sont corps, il perdait chaque seconde un peu plus de sa substance vitale et quelques minutes plus tard, l´homme de fer était retourné à son état initial, le petit se redressa, tout ses compagnons l´entouraient et la sorcière le serra contre son cÅ“ur, des larmes brillaient sur ses joues, Ïron eu aussi envie de pleurer mais il se retint. Elypsés : J´ai eu si peur pour toi… Derrière eux, l´ouverture du portail brillait d´une étrange lumière, pas une lumière magique, mais une lumière venant d´un autre ciel, venant du ciel de la citée de cristal des anges, la magicienne se relava, tenant par la main le petit qu´elle aimait comme son fils et le guerrier qu´elle aimait secrètement, en compagnie d´Héréas, ils firent leurs adieux à Telnidion qui ne pouvait se rendre en altitude car s´était un esprit de la terre qui ne pouvait atteindre le ciel, puis, tous ensemble, ils traversèrent l´arche, avant de disparaître, le petit jeta un dernier regard en direction de Telnidion qui lui fit un clin d´œil avant de s´évaporer, il se retourna et passa de l´autre coté pour rejoindre le pays des cieux… |
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