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Lecture d'un chapitre
| Lecture du chapitre 1 | |
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| Nom de l'œuvre : La théorie des astres [one shot] | Nom du chapitre : La théorie des astres |
| Écrit par Tsukasa | Chapitre publié le : 1/12/2006 à 12:36 |
| Œuvre lue 1016 fois | Dernière édition le : 1/12/2006 à 12:36 |
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| Le soleil rougit sous la voûte céleste charmeuse nocturne évoluant vers lui doucement. Alors, timide, craintif, il fuit cette douce caresse envoûtante pour illuminer la Terre, ronde de complaisance et d´amour chaleureux, fertile, sa femme. Peut-être est-il trop fidèle ? Peut-être est-il seulement infidèle et voué à succomber au désir incertain ? Pourquoi ? Qui vous dit que l´unique percée de cette approche charnelle du crépuscule ne l´attire davantage que l´effusion de tendresse ? Dans tout les cas, sa solitude, car seuls ses rayons dardent et frà le sa rondelette femme frivole, est tout ce qu´il aime. Après tout, tout tourne et gravite autour de son auréole. Il prend le droit d´être hautain. La Terre est sa préférée. Mais le ballet du sombre et du clair fusionnant à l´orée du coucher et du lever subsiste sensuel. Et puis, cela n´est pas pour nous déplaire et tout le monde en profite. La Terre danse pour se réchauffer et le ciel étoilé ou ensoleillé reste la seule offrande de sa reconnaissance effrénée. Rendez-vous compte, si le soleil, astre rutilant et la Terre, astre des quatre éléments harmonisés, ne s´accordaient cette cour de charmes répétés, Nous aurions soit un monde de nuits, soit un monde de jours ? Cela n´est peut-être pas pour déplaire à tous . . . Des volutes de vapeurs évanescentes s´élevaient, paillettes d´étoiles noires et vermeilles, montaient haut, très haut, avant d´éclater et s´étendre dans le ciel lunaire infiniment tendre. La rosée matinale s´évaporait lentement dans cette éclipse éternelle récemment installée. Le monde devenait infernal. L´être mouillé qui émergeait de l´écume bleutée de la cascade émeraude dirigea son regard vers les sommets enneigés où la foudre hésiter à s´ancrer vraiment. Parfois un éclair d´or et d´argent créait une éruption volcanique d´énormes éclats de rochers fracassés sur ses flancs encore foisonnant de végétations luxuriantes et vivaces. Un nuage de poussière faisait office de brume grisâtre et s´arrogeait autour du cà ne pointu en une danse lente et variée. Le monde sombrait dans l´obscurité. |
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