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Lecture du chapitre 8 | |
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Nom de l'œuvre : Les fabricants de monstres. (Monstre et Compagnie) | Nom du chapitre : Alice découvre l'usine |
Écrit par Tracy | Chapitre publié le : 13/1/2007 à 22:19 |
Œuvre lue 15516 fois | Dernière édition le : 21/1/2007 à 00:39 |
Chapitre 7 Quelques secondes plus tard Alice sortit du bureau, la fausse fourrure de couleur vive sur le dos, elle l´avait enfilée de sorte à ce qu´elle traîne par terre, ainsi on ne pouvait pas voir ses pieds emballées dans des basquets blanche et mauve. Elle avait aussi ramené ses cheveux vers l´avant pour s´en faire un rideau devant le visage. Sa tête ressemblait à une pâle copie du cousin machin de la famille Adams mais au moins elle ne ressemblait plus à une humaine. Alice referma la porte devant Boo avant qu´elle ne la suive « Ali, veu veni aussi ! - Non tu restes là Boo. Pas bouger du bureau de Sulli. Et surtout ne casse rien compris ? » Elle enferma ainsi la petite fille dans le bureau et se dépêcha de filer dans la même direction que le caméléon. Tout en marchant elle pensait à la réaction de Boo quand elle l´avait vu, puis elle se rappela de ce que Sulli lui avait raconté la veille. Il lui avait parlé d´un certain Léon le Caméléon. Et si c´était le même ? Si c´était ce monstre qui voulait arracher les cris aux enfants il y a deux ans qui était revenu ? Si c´était le cas Sulli l´aurait sûrement déjà soupçonné, il avait l´air sur que Léon ne pouvait pas revenir de là où il était. Le monstre reptilien avait disparu au détour d´un couloir très sobre comparé au reste de l´usine rayonnant de couleurs chatoyantes, des ballons et de klaxon traînant sur le sol, mais Alice n´avait encore rien vu de tout ça, pour elle ce couloir était comme tous les services administratifs de n´importe qu´elle usine qui pourrait aussi bien fabriquer des avions modèles réduits que du papier toilette. Il était très long ce couloir, avec quelques portes par ci par là . Il n´y avait pas grand bruit et certaines portes étaient ouvertes, quelques monstres se trouvaient à l´intérieur, la pièce la plus bruyante était la seule qui était pleine à craquer de monstres scotchés à des écrans ou pendus au téléphone. « Monsieur Fibule nous a fourni les nouveaux plans des villes de Lettonie… - Non non le design de cette porte ne va pas du tout ?!? Comment ça arriéré ? Vous aimeriez avoir une porte de placard qui ressemble à un hublot de machine à laver ? Mais je m´en fiches que ce soit dans une cabine de bateau ! - Trente pour cent de plus sur le marcher des perruques de clown, oui, et les actions en bourses de la Monster.inc ont encore doublées. Je vous conseille d´investir dans les chapeaux en carton pâte plutôt que dans les fausses griffes. - Quelqu´un peut m´apporter un café-décafétidisé ? » La jeune fille passa son chemin, laissant sa surprise et sa curiosité bien enfouie derrière sa cervelle. Au bout du couloir elle tourna à droite en voyant une ombre rapide se faufiler dans cette direction. Lorsqu´elle se glissa prudemment elle ne vit rien, normal, il était invisible, mais elle ne sentait même plus sa présence. Elle fit à peine quelques pas qu´elle entendit un bruit sec de claquement de porte. Elle tourna la tête en direction de celle qu´elle pensait avoir vu se refermée aussi brutalement. Elle colla sa tête contre la porte, ses cheveux écrasés sous son oreille, elle voulait distinguer les bruits provenant de derrière la porte. Il lui sembla que rien n´en sortait, comme s´il n´y avait personne. Elle prit une profonde inspiration qui était en fait un soupire dissimulé. Elle tendit la main vers la clenche, elle la saisit mais hésitait à appuyer dessus. Elle n´avait peur à proprement parler mais si elle était découverte ? Et si elle mettait son nez dans des affaires qui ne la regardait absolument pas ? Elle voulait avant tout éviter à Sulli d´avoir des problèmes… Pendant ce temps dans le bureau de Sulli la petite Boo sautait devant la poignée de la porte. Les ampoules qui lui servaient d´antennes s´agitaient comme des ressorts au dessus de sa tête. Elle finit par se cramponner à la clenche, et en se suspendant à cette dernière elle finit par s´abaisser et la porte s´ouvrit. Boo cria, non pas de joie mais de victoire et elle se précipita dans le couloir en direction de Alice qui n´était pas encore arriver au bout. La petite ne faisait que marcher rapidement, sans faire plus de bruit qu´une minuscule souris qui se déplace, c´est pour cela qu´Alice ne remarqua rien : pour une fois Boo ne parlait pas en marchant. Alice, toujours devant la porte qui venait de claquer, ne détachait pas son regard de la clenche. Finalement, elle appuya dessus et poussa la porte. Sans bruit elle ouvrit la porte en grand, la pièce avait l´air profonde et assez sombre, mais avant le décor ce qui sauta aux yeux de Alice se fut cette odeur de bois qui embaumait jusqu´à l´entrée. Les murs et les sols étaient bleutés, comme s´ils étaient éclairés par une lumière nocturne des étoiles et de la lune, en fait il s´agissait de quelques veilleuses contre les murs et de tout petits hublots en guise de fenêtres tout en haut des murs. Il n´y avait personne apparemment. Alice pencha la tête en avant, écarta ses cheveux qu´elle avait jusqu´à maintenant laissé devant elle pour cacher son visage humain et regarda droit devant en plissant les yeux pour mieux distinguer ce qu´il y avait à l´intérieur, apparemment rien à part un long et large corridor qui semblait sans fin. Elle tâtonna de sa main droite le mur à côté de la porte et sentit un interrupteur. Elle préféra ne pas appuyer, car la personne qui venait d´entrer, elle en était presque sûre que c´était la bonne salle, n´avait pas allumer et il ne valait mieux pas signaler sa présence en allumant les grandes lumières. En essayant de faire le moins de bruits possible elle entra et referma la porter derrière elle. Boo qui la suivait était presque arrivée à sa hauteur, elle voulut crier après sa nounou, les bras grands ouverts, prête à être accueillie mais se retrouva devant une porte close. « Ali… Veu venir ossi ! » Alice n´entendit rien de l´autre côté de la porte, elle devait vraiment être très étanche et bien insonorisée. Elle commença à avancer à pas feutrés, regardant attentivement partout, l´oreille en alerte, de peur de se faire surprendre par le voleur de papier ou par quelqu´un d´autres. Mais peu à peu, alors qu´elle marchait près de ce qu´elle avait pris pour un des murs, elle s´aperçut que cette longue pièce infinie était en fait moins vide qu´elle avait cru au départ. Il y avait suspendus sur trois rayonnages des portes accrochées sur des supports en métal gris, surplombés d´une LED rouge. Alice regarda l´une d´entre elle intriguée sur l´instant puis se rappela de comment elle avait débarquée dans ce monde. C´était une pièce où ils gardaient les portes inactives pendant que les monstres du niveau rire allaient faire leurs sketchs dans les chambres des enfants près à s´endormir. Alice réfléchit en recommençant à marcher, des portes disparaissaient mais comment faisaient ils pour s´en apercevoir dans la quantités de portes qu´ils avaient ? Peut être un système de stockage automatique avec une gestion informatique… Mais avec toutes ces portes partout comment en retrouver UNE en particulier ? Bien sûr elle reconnaîtrait la porte de Boo entre mille, blanche avec des petits fleurs rose délicatement peintes dessus, mais si elle était enfouie sous des centaines ou des milliers d´autres portes impossible de retrouver celle de la petite fille. Alice pensait de plus en plus, au point de se perdre dans ses idées et ses questions, celles qu´elle n´avait pas eu le temps de poser à Sulli. Est-ce qu´il y avait d´autres entreprises comme Monster Inc ? Avaient ils toutes les portes de tous les placards du monde ? Comment faisaient ils pour que les adultes ne les remarques pas ? A quel âge la puissance des cris et des rires s´arrêtait ? Cela l´incita à essayer de se souvenir de ses propres monstres faussement-imaginaires. A quel âge avait elle arrêter d´avoir la visite des… Non de CE monstre ? Elle ne se souvenait plus très bien, les souvenirs avant son adolescence étaient très en fouillis, et parfois effacés. Son attention baissait alors que ses pensées se multipliaient. Elle ne remarqua pas le léger bruit de la porte d´entrée de la salle qui laissait entrer le petit monstre en peau de housse de fauteuil appelé Boo. La fillette s´essoufflait à toujours sauter pour attraper les poignées de porte. Elle entra dans la salle avec un petit cri d´appel, « Ali ? » puis elle s´avança en fredonnant un air de chanson. « Avé vou piqué des sou, a la motte à la motte dé toutous ? On retente avec ce poi. Lou lou lou… » Alice avait pris de l´avance et Boo ne chantait pas fort, les sons de l´une et de l´autre ne pouvaient donc leur parvenir. Alice avait l´impression de parcourir des kilomètres dans cette immense salle. Seuls ses pas lui venaient aux oreilles, mais au bout d´un moment il lui semblant percevoir un autre son, des voix. Plusieurs voix, mais pas de langage. C´était une sorte de bruit aigu, un ensemble de voix et de cris d´animaux mêlés, couplé à un écho dû au vide de la salle. Cela rendait encore plus incompréhensible les cris. Alice se méfiait, et finalement elle se colla d´avantage aux portes. C´est alors qu´un autre bruit se fit entendre derrière elle, un bruit similaire au son de quelqu´un en train de marcher, même si c´était un pas très léger. Plus vite que l´éclair Alice se faufila entre deux portes, recula le plus qu´elle pouvait entre les rayonnages pour être hors de vue. Elle se retourna vers le corridor pour voir à qui elle avait échappé mais ne vit rien à part une ombre légère qui se dirigeait vers le lieu d´où provenaient les cris étranges. Alice comprit que c´était le mystérieux voleur invisible, il avait dû faire une escale quelque part dans la salle et elle l´avait dépassé. Elle reprit alors la marche, derrière les portes, sans quitter l´ombre des yeux et finit par distinguer plus facilement les sons. Effectivement ce n´était pas vraiment un langage connu. Quelques mots en anglais, ou plutôt en américain lui semblaient pourtant reconnaissables. « Aïe, hun hun, pa bo. - Maaman, maaaa ! - nia a gueuh. - Y´ai peur… Hun hun hun… » Alice écarquilla les yeux, ces cris aigus on dirait… Des pleurs d´enfants ? D´enfants apeurés. Une source de lumière se trouvait à proximité de l´origine des sons. « Ne veu maman, ne veu Mammmmmaaaaaaan ! » Des LED de portes s´allumèrent autour du petit être en train de s´égosiller. « Mais vas-tu la fermer espèce de saucisse à deux pattes ? » Alice baissa la tête pour la mettre entre deux portes. Elle vit de dos un monstre blanc crème, mince, avec de grosses boules lui sortant du dos et des plus petites (mais plus nombreuses.) lui sortant de la tête. Devant lui il y avait des ombres qui s´agitaient, six au total si Alice avait bien compté. Le monstre blanc se gratta la tête avec un air assez fatigué, son ton était assez agressif, une arrière pointe de stress assez audible elle aussi. « Nan ! Man ! - Eh bleuh, pa bo, pa bo. - Qu´est ce que je viens de vous dire? Fer-mez là ! - Taies toi un peu, on t´entendrait de l´autre bout de la salle. » La deuxième voix qui venait de se faire entendre et qui avait surpris Alice était une voix un peu grinçante, un ton fourbe, assez désagréable mais qui reflétait un certain sang froid et une autorité bien présente. La jeune fille tourna la tête et vit l´interlocuteur, un monstre aux écailles mauve et aux yeux globuleux, Alice qui avait visité plus d´un zoo et lut plus d´un livre de biologie aurait juré qu´il s´agissait d´un caméléon géant muté. Il venait d´apparaître comme ça, de nulle part, Alice pensa que ça devait être bien lui le monstre invisible du bureau de Sulli. « Léon ! Tu m´as fait peur ! Et t´étais long ! - Il a bien fallu que j´attende que Sullivan et son imbécile de copain Razowsky sortent du bureau. Il n´avait pas l´air tranquille ce matin. - C´est la disparition des portes… Je suis sûr qu´il se méfie de quelque chose. - Si ça peut lui causer des problèmes tant mieux. Je n´aurais ma vengeance que quand cette saleté de Sullivan sera viré, déshonoré, il regrettera ce qu´il a fait… - Rah beuh, ouin… - Saletés d´humains. - Maintenant que tu es revenu je vais retourné dans l´usine, si quelqu´un a vu que je n´étais plus là je vais avoir des problèmes… - Arrêtes de t´inquiéter pour rien ! Y´a tellement d´employés ici, Sullivan ne peut pas avoir l´œil partout, surtout qu´il n´en a qu´un : Razowsky. Aller casses toi, et ne t´en fais pas pour les autres portes que tu as planqué, j´ai récupéré les papiers. -D´accord je files. Je ferme la porte à clef je ne veux pas que quelqu´un te trouves ici, ou les trouvent eux. » Il désigna les jeunes enfants en train de pleurer, Alice ne les voyaient pas mais était persuadée qu´il s´agissait des enfants enlevés dans son monde. Elle avait cru voir au début une tentacule dépassée mais il était fort probable que ce soit une partie du monstre crème. La jeune fille en avait frissoné, il était déjà très laid de dos elle n´avait vraiment pas envie de voir à quoi ressemblait le devant. « Il faut que j´ailles prévenir Sulli… » Murmura Alice. Elle réalisa à cet instant que si le deuxième monstre verrouillait la porte elle ne pourrait pas ressortir de la salle des portes, surtout qu´il s´était déjà levé, près à repartir à l´autre bout de la salle. Une montée d´adrénaline accéléra les battements de son cœur, il fallait ressortir avant lui. Elle repartit dans la direction d´où elle était venue, elle n´avait pas beaucoup de place entre les portes, et le manteau de Célia qui traînait jusqu´à ses pieds n´était franchement pas pratique. En plus il fallait qu´elle évite de faire du bruit. Manque de pot elle trébucha en se prenant les pieds dans le Frizon et se rattrapa à une porte. Celle-ci tangua, fit bouger les autres qui grincèrent un peu en se balançant. Elle crispa les muscles de son visage et serra les dents en espérant que les deux monstres n´aient rien entendu. Agacé après le manteau elle l´attrapa d´un côté le souleva et ramena tout ce qu´elle pouvait dans ses bras. Derrière les portes elle se mit à courir le plus vite possible qu´elle pouvait le faire sans faire trop de bruit, toujours collée contre le mur, un énorme tas de fourrure emmêlée dans les bras. Elle grimaçait de façon ridicule tout en courant parce que le Frizon lui chatouillait les narines et lui donnait une envie folle d´éternuer. Elle retraversa toute la salle et finit par atterrir (en fait la salle était beaucoup moins vaste qu´elle l´aurait cru maintenant qu´elle la traversait en sens inverse et en se dépêchant.) à côté de la porte par laquelle elle était entrée. Elle était à nouveau ouverte mais Alice n´y fit même pas attention, elle était sûre d´avoir doubler le monstre aux pustules blanches et d´avoir une bonne avance sur lui. Elle jeta un œil dans le couloir et comme il n´y avait personne elle s´y précipita. Elle courut jusqu´au bout du couloir où elle remit correctement son déguisement : manteau jusqu´en bas des jambes, couvrant même ses pieds, et cheveux devant son nez et ses yeux. Elle partit dans la direction opposée de celle qu´elle avait pris en venant, marmonnant quelque chose comme : « Où peut être passé Sulli ? ». Elle laissa juste derrière elle des touffes de poils roux sur le sol… Alors qu´elle était en train de sortir de la salle aux portes, Boo s´y trouvait toujours. Elle sautillait, son air curieux admiraient toutes les portes qui se trouvaient là et ses antennes d´insecte en ampoules 20Watt semblaient dansaient sur la deuxième comptine qu´elle essayait de chanter. « Ideu ideu pépere. Entre lé den bouton, a son ama de biere. » Elle tomba alors sur de long pieds blanc, elle releva la tête et vit le monstres aux pustules et tout ce qu´elle dit ce fut : « Beuh… » Le monstre la regarda surpris. « Mais qu´est ce que tu fiches là toi ? Tu t´es échappé de où ? » Il était inquiet, il ne savait pas d´où sortait la petite créature devant lui ? Venait elle de ceux qu´il avait séquestré au fond de la salle ou de la garderie de l´usine ? Pour ne pas prendre de risque inutile en rapportant la petite à la crèchoire il préféra la mettre avec les autres enfants. Il la prit entre les bras et Boo fit une grimace, qu´est ce qu´il n´était pas beau. Mais il ne lui faisait pas peur, et après l´avoir observé pendant quelques secondes elle finit par lui sourire. Elle appuya sur un des gros boutons qui sortaient de son visage. Le bouton rentra sous la peau et ressortit sur son front, trois centimètres plus loin. Elle recommença encore, puis une troisième fois. A chaque fois les pustules rentraient et ressortaient à un autre endroit, comme si son visage était une patate en caoutchouc. Elle éclata de rire et finit par fait la même chose avec son nez. Il rentra dans son visage et ressortit de l´autre côté de sa tête. Boo se mit à en pleurer de rire. « Je ne te fais pas peur, t´as du cran mimine. »Dit il en parlant du nez, puis son nez tremblota et revint au bon endroit. Il ajouta de sa voix normale : « Tu dois être un vrai petit monstre toi. » |
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