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Lecture d'un chapitre



Lecture du chapitre 6
Nom de l'œuvre : Chibi Chevaliers d'or ( Saint Seiya) Nom du chapitre : Chapitre 6 « La disparition »
Écrit par Evil DéesseMew Chapitre publié le : 27/5/2007 à 04:33
Œuvre lue 6456 fois Dernière édition le : 27/5/2007 à 04:33
Chapitre 6 « La disparition »

Saga se laissa tombé en soupirant dans le fauteuil. Le salon du grand pope était chauffé et illuminé par un feu ouvert. Des ombres orangées balayaient le sol marbré tandis que le chevalier laissa tomber sa tête en arrière en soupirant de plus belle. Il espérait au fond de lui que cette situation ne dura pas. Il allait bientôt repartir a l´entraînement. Être loin, loin de ses petits démons. A coté d´eux, son jumeau était un ange , un saint même. D´ailleurs, pourquoi ne venait il pas lui donner un coup de main ? Ils pourraient être plus efficace à deux , surtout que Kanon était beaucoup moins doux que Saga. Sion entra a ce moment là dans le salon avec un plateau chargé d´une théière et deux tasses en porcelaine. Il posa le tout sur une table basse en fasse du fauteuil de Saga et prit place sur un sofa en face du chevalier. Il versa sans un mot le liquide dans lune des tasses et la tendit à Saga, qui mit deux secondes à comprendre ce que le grand pope lui voulait avec la tasse. Tout en se versant un peu de thé, Sion murmura au chevalier :

« Après leur sieste, ils iront jouer. Généralement, je les laisse aller où ils veulent. »

Saga avala une gorgée du liquide chaud avant de répliquer :

« Ce n´est pas un peu dangereux !Je veux dire..

La porte menant au jardin et celle de l´entrée sont closes de toutes manières. Donc s´ils se dispersent dans le château, on finira de toute manière par les retrouver. De plus, généralement, il reste dans al grande salle…ça me laisse le temps de préparer le dîner.

Et pas de bonnes ?De nourrice ou je ne sais quoi ?

Si le sanctuaire avait les moyens d´engager tant de monde, je ne me prendrais pas la tête tout les matins a m´occuper de ces enfants. J´ai essayé d´engager je ne sais combien de nourrice.. ils me les ont toutes faites renvoyées.. enfin elles sont parties d´elles-mêmes. C´est pour cela que j´ai pensé à toi, Saga. Ils vont sans doute te mener la vie dure mais au fil du temps, tu arriveras a les calmer. »

Saga fixa doucement sa tasse, le regard ailleurs. Apres plusieurs minutes de silence, il prit la parole, sans dégager ses yeux :

« Et mon frère ? Il peut peut-être m´aider a les supporter ?

Oh ma déesse, non ! fit Sion en reposant son thé sur la table basse. Il craquera en deux secondes. Je le connais. Il risque d´ouvrir une autre dimension pour les faire disparaître.

Il ne maîtrise pas cette technique encore, fit Saga pour essayer de convaincre le grand pope. Puis à deux, ce serait plus simple. L´épreuve de la sieste m´a été assez…disons…j´ai failli craquer.

Je ne sais pas si ton jumeau acceptera, murmura Sion presque en soupirant. A toi de le convaincre. »

Un peu plus tard, Saga marcha dans un long couloir donnant dans un des bureaux du palais du Grand pope. Il ne se doutait pas que deux paires d´yeux malicieux l´observaient depuis l´arrière d´une colonne. Saga entra dans le bureau. Il était étroit,un meuble au milieu où était posé un téléphone, derrière une chaise, un tapis couvrait le sol au niveau du bureau, une fenêtre sur la gauche. La fenêtre donnait sur le jardin. Le soleil commençait à descendre. Saga prit place derrière le bureau, décrocha le combiné d´une couleur beige et composa le numéro de son jumeau. Ça se mit à sonner doucement. Après onze sonneries, Saga en conclut que son frère n´était pas encore rentré. Il raccrocha et se leva. Comme les petits dormaient, il pouvait se permettre de quitter le palais une quinzaine de minutes pour retrouver son frère à l´arène d´entraînement ou dans un restaurant le plus proche pour manger. Il sortit du bureau et se dirigea vers l´entrée du palais. Les deux paires d´yeux le suivirent jusqu'à ce qu´il disparaisse de leur champ de vision.

« La voie est libre ! Murmura le propriétaire d´une des paires d´yeux. Viens, Shaka. »

Le dit Shaka ou le deuxième propriétaire regarda son ami, le doigt en bouche et sa peluche contre son cœur.

« Tonton Sion va pas être content…murmura t´il.

Mais non ! On va lui trouver une tatie puis on ira au dodo ! allez, viens ! »

Le premier tira sur le bras de Shaka, l´amenant ainsi vers le bureau. Il referma la porte derrière eux et continua à sruter son ami :

« Ché pas une bonne idée ! Insista-t-il, le doigt en bouche.

Regarde si Tonton n´arrive pas pendant que j´appelle une tatie ! »

Shaka gonfla ses joues et passa son petite tête dans l´entrebâillement de la porte : personne.

« Il y a personne, Camus… »

Le petit Camus monta sur la chaise, ouvrit dans un grand geste le tiroir du bureau et le fouilla. Il y avait beaucoup de feuille de bloc note. A l´aide de sa main gauche, il cherchait, sa main gauche, plutôt son pouce gauche occupé à se faire suçoter. Au bout d´un moment, il trouva ce qu´il cherchait : le carnet d´adresse de son Oncle ! Il le sortit du tiroir et le posa sur le bureau. Il l´ouvrit a l´aide de ses deux petites mains et le parcourut du regard. Il entendit son ami bailler tandis qu´il cherchait dans le carnet. Il y avait beaucoup de noms. Mais de noms de grandes personnes très importantes bien sur. Camus remarqua un nom marqué au crayon vite fait sur une de pages : un nom de fille.

« Ah ! Voila une tatie, pensa-t-il. »

Le dite « tatie » se nommait Anaïs. Shaka fit « non » de la tête : personne dans le couloir. Camus décrocha le combiné â€" qui était assez imposant a cause de la tête de l´enfant et mit son index en bouche en voyant les touches du téléphone : des chiffres avec des lettres marquées en dessous. Il ne s´était jamais servi d´un téléphone mais ça n´avait pas l´aire compliqué. Il savait qu´il devait composer quelque chose pour appeler la personne. Quand on appelait une personne, on lui disait son nom, non ? Ce fut pourquoi logiquement, Camus tapa avec son petit doigt sur les touches contenant le « a » puis le « n » puis de nouveau le « a »puis le « I » - en cherchant quelque instant après le tréma â€" puis enfin le « s ». ça sonnait ! Shaka bailla de nouveau puis rejeta un coup d´œil au couloir. Il écarquilla les yeux : son oncle Sion venait par ici !

« Allo, police secours ? fit une voix derrière le combiné (note de l´auteur : je ne connais pas le numéro de la police en Grèce mais bon XD)»

Shaka accourut vers son ami

« Tonton Sion arrive ! murmura t â€"il

Heu..heu…RIEN ! fit Camus d´une voix paniquée en laissant tomber le combiné.

Allo ? Allo ? se mit a crier le téléphone. »

Les deux enfants regardèrent rapidement autour d´eux un moyen de se cacher. Malheureusement a part le bureau, il n´y avait rien

« Tonton va pas être content ! Paniqua Shaka, les larmes aux yeux. C´est de ta faute ! »

Camus réfléchit en quatrième vitesse. Son regard se posa sur la fenêtre tandis que les pas se reprochèrent dangereusement. Shaka remit fébrilement le carnet dans el tiroir en le poussant un peu bruyamment. Le petit verseau eut une idée : la fenêtre. Il monta sur la pointe de ses pieds pour attraper la poignée et la tira vers lui. La fenêtre s´ouvrit très largement en deux. Il attrapa shaka par le bras et le tira vers la fenetre.

« Ma peluche ! cria presque Shaka en voyant son ourson sur le sol a deux mètre de lui.

On a pas le temps, suis moi !

Mais…mais…. »

Camus passa par la fenêtre et aida son ami a en faire autant. Heureusement ils se trouvaient au rez-de-chaussée donc ils avaient mis pieds à terre dans le jardin. Camus s´étira vite fait pour essayer de fermer les fenêtres à l´aide de Shaka. Apres quelque gestes paniqués, ils refermèrent la fenêtre qui se bloqua dans un bruit sourd. Ce fut à ce moment que leur oncle entra dans la pièce. Les deux enfants s´enfuirent afin que leur oncle ne le voie pas par la fenêtre. Le grand pope scruta la pièce :

« Saga ? »

Son regard s´arreta net sur quelque chose sur le sol. Il plissa un peu les yeux et s´abaissa pour ramasser l´objet : un ours en peluche. Il ressemblait étrangement à celui de Shaka. Ce dernier ne s´en séparait jamais. C´était donc inquiétant de le retrouver la au milieu de nul part. Un peu plus loin, Sion vit le combiné du téléphone pendre le long de son câble, en tapant de temps en temps le bois du bureau.

« Shaka ? appela-t-il. Shaka, montre-toi ! »

Mais le dit Shaka courait entre les arbres avec son ami. Il n´arrêtait pas de gémir après cette peluche. Au bout d´une centaine de mètre ou peut-être de beaucoup plus, les deux enfants s´arrêtèrent prés d´un grand chêne. Ils se trouvaient quelque part dans le bois derrière le palais du grand pope. Les rayons du soleil commençaient à devenir orange feu. La chaleur de l´était s´estompait. Les deux enfants étaient en pyjama et pieds nus. Camus s´assit contre le chêne à coté de Shaka qui avait les jambes repliées contre lui. Ce dernier pleurait doucement. Camus regarda autour de lui : il y avait des grand arbres aux feuillages touffus. Le sol était couvert d´herbes fraîchement coupées.

« Je veux…ma peluche…, sanglota Shaka. »

Camus se mit lui aussi a pleurer avec Shaka, non pas a cause de la peluche, mais parce qu´il s´était rendu compte…qu´ils s´étaient perdus.

« Je te jure, si c´est un mauvais coup que tu me fais…, s´écria pour la cinquième fois Kanon en gravissant les marches vers le palais du grand pope.

Mais non ! On doit juste garder des gosses…c´est simple…juste garder.. neuf gosses, rassura son jumeau. Allons bon, il se passe quoi encore… ? »

En effet, devant la porte d´entrée du palais, se tenaient deux policiers et un Sion assez énervé. Les deux chevaliers accoururent pour aller aux nouvelles.

« Puisque je vous répète que personne ne vous a appelé ! fit Sion. Les enfants ne savent pas utiliser un téléphone.

Nous avons pourtant votre numéro dans la base de donnée. Vous nous avez appelé, il y a une demi-heure. Nous avons entendu une voix d´enfant puis des pas précipités. Nous avons pensé que cet enfant appelait à l´aide, expliqua calmement un des policiers.

C´est absurde ! s´exclama Sion.

Tout le monde est bien là ? Aucun enfant ne manque à l´appel ?

Les enfants font leur sieste ! Quelle question ! »

Sion remarqua la présence des jumeaux :

« Allez voir s´ils vont bien ! Je m´occupe de ces deux…policiers. »

Saga se mit à courir dans le palais, son jumeau sur ses talons. Il ouvrit doucement la porte de la chambre des enfants. Il faisait encore assez claire pour voir les petites têtes dépasser des draps. Il vit d´abord Milo qui avait une jambe non chalande en dehors des draps ; puis Aldebaran qui serrait son coussin contre lui ; Mu qui était parfaitement allongé sur le dos, en dessous de draps parfaitement faits ; Shura dont les draps jonchaient le sol, DeathMask qui dormait dans le sens contraire du lit, ; Aphrodite qui dormait sagement sur le coté et enfin Aiola qui dormait,lui, dans une position comme ci il était tombé d´un immeuble. Saga recompta puis fit à son frère :

« Il en manque deux !

Génial, soupira Kanon en regardant le plafond. On fait quoi maintenant ?

On les cherche… »

Saga referma doucement la porte. Une petite tête émergea d´un des lits. Elle bailla et se frotta les yeux.

« Tonton Saga ? Murmura Shura. »

Le petit prit cela pour un rêve et se redormit comme une pierre.

Les jumeaux se trouvaient maintenant dans al grande salle du pope. Saga expliqua a son frère que les deux enfants étaient Camus et Shaka et qu´il fallait les retrouver avant que Sion ne s´en aperçoive.

« Bon je prend le coté Est et toi l´ouest ! fit Saga. Fais tout ce que tu veux mais les effraie pas !

De toute manière, il vont me confondre avec toi donc bon..

Même, fais gaffe. On a de la chance. Ces deux là sont les plus calmes.

Tu parles d´une chance…. »

Avant même qu´ils aient pu se séparer, Sion entra en trombe dans la pièce :

« Shaka a disparu ! lança-t-il.

Et Camus aussi, fit Kanon d´un air absent.

QUOI ? faillit s´étrangler el grand pope

Je veux dire que…

SAGA ! Tu devais les surveiller !

Même quand ils dorment !

Surtout quand ils dorment ! Certains se réveillent plus vite que les autres…Et ….mer------de ! »

Les jumeaux ajoutèrent rien, trop surpris a l´entende du mot « merde » par le grand pope.

« J´ai trouvé la peluche dans un des bureaux… le combiné du téléphone qui pendait…

C´est eux qui ont appelé la police ! S´ecria saga.

Peut-être qu´ils ont voulu appeler à l´aide…plaisanta Kanon. On les a peut-être enlevés, torturés et…

Si vous ne les retrouvez pas, c´est vous que je vais enlever et torturer ! grogna Sion, pas d´humeur à plaisanter.

OK OK ! cria Kanon, en mettant ses mains sur la défensive devant lui. »

Les jumeaux se dispersèrent sous le regard rempli d´inquiétude de Sion. Et si Kanon avait raison ? Et si quelqu´un avait enlevé les deux enfants pour réclamer une rançon ou pire les tuer ? Où étaient ils ? Avaient ils froid ? Faim ? Etaient ils encore vivants ? L´ancien chevalier du Bélier sentait leur présence au Sanctuaire mais le sanctuaire était grand..

Les deux enfants étaient blottis l´un contre l´autre pour se tenir au chaud tandis que le vent commençait à se lever. Ils s´étaient endormis, les joues rougis par les larmes. Ils étaient là, perdus au milieu du bois derrière le palais, à la merci de la moindre bête. A quelque mètre d´eux, le feuillage d´un buisson bougeait..beaucoup trop vite pour que ce soit au grés du vent.

Fin du chapitre 6
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