Navigation : Passlord > FanFics |
---|
[FanFics]
[Mes FanFics]
[Rechercher]
[FAQ]
[Connectés]
[FanFics générales] [FanFics Pokémon] |
Lecture du chapitre 8 | |
---|---|
Nom de l'œuvre : World of TeM : Tome 1 : L'évolutor en jeu | Nom du chapitre : Deux destins |
Écrit par CaliKen | Chapitre publié le : 16/7/2009 à 15:22 |
Œuvre lue 29686 fois | Dernière édition le : 1/1/1970 à 01:00 |
-MACHOOOOCC ! -Non, mon Machoc ! Le Machoc s'écrasa lourdement sur le sol du ring. L'arbitre compta jusqu'à dix. La dresseuse rappela son Pokémon, visiblement déçue. Elle s'approcha de la gagnante : -Bravo, je dois admettre que ton Kapoera est très bien entraîné ! -Merci, ton Machoc était fort également. Marie descendit du ring. -Hé bien, fit Tom, chapeau ! Tu l'as épuisé en quelques coups... Dark-Crystal n'a qu'à bien se tenir... -Si je continues comme ça, je le rencontrerai en quart de finale... -T'inquiète pas... je passe dans quelques heures... T'as envies de faire quelque chose ? Shopping, visite ? -Nan, on a qu'à observer les autres matchs. -Yes, bonne idée. Ils eurent le temps de voir 3 matchs, dont l'un avec Dark-Crystal qui éclata un adversaire qui avait un Débugant. Ce fut alors au tour de Tom. Son adversaire avait un Tygnon très costaud et il enchaîna les coups sur le pauvre Scarhino qui ne réagissait visiblement pas. Alors que le combat semblait gagné d'avance, l'insecte utilisa son Contre et envoya son adversaire au tapis en un coup. Tom sortit du ring et dit à Marie: -Pfiou ! c'était chaud, j'ai failli attendre trop longtemps, et Scarhino était presque KO... -Mouais, le pauvre, la plupart des combats il les gagne en étant presque KO... -Je sais, mais c'est la meilleur méthode pour utiliser le Contre ! Et puis j'ai déjà dit à Scarhi que s'il en avait assez, il pouvait arrêter la compèt' dès qu'il le désirerait. En tous cas, on va droit vers les 8ème de finale ! Ils rentrèrent assez tard chez eux... Après un court trajet en RER, ils arrivèrent de nouveau à Monche-Ville. Un terrible orage venait d'éclater et la pluie tombait très violemment. -Punaise on grouille ! Ils coururent pendant le trajet qui séparait la gare de leur maison... Ils arrivèrent devant chez eux... Un garçon aux cheveux rouges sonnait à la porte. -Max, cria Marie, qu'est-ce que tu fou là ? -Pfff, je cherchais ton minable de petit copain... J´aurais eu besoin de voir quelque chose sur Internet... et je l´ai pas chez moi. -Je suis pas une assistance sociale ? Grogna Tom. -Si j´avais le choix et le temps je viendrais pas chez toi... J´ai besoin d´un renseignement urgent. -Vas-y, je t'en pris entre...Dit gentiment Marie. Ils entrèrent tous les trois dans la maison, posèrent leurs manteaux trempés près de la porte et s'installèrent dans le salon. Maxime se dirigea vers l´ordinateur, l´alluma et imprima plusieurs documents. Thomas comprit qu´il s´agissait d´informations sur la détention de Pokémon légale ou non, Maxime recueillant souvent les Pokémons abandonnés chez lui. Après avoir terminé ses recherches, le rival de Tom se leva et se dirigea vers la sortie -Où tu vas ? Demanda Marie. Tu vois bien qu'il pleut dehors, attends un peu que ça se calme. -Merci, dit-il simplement en s´asseyant sur le canapé du salon... Je voulais juste ne pas gêner... Tom se mit à rire. -Tu gènes pas, t'inquiète, Marie se rattrapera ce soir ! Elle lui donna un coup de coude en pleine face, puis prit un coussin et lui mit sur la tête. -Marie, t'es soûlante ! C´était de l´humour ma puce, de l´humouuuur ! -Crève ! Sa voix était a moitié étouffée par le coussin... Marie ne l'enleva pas... En dessous, Tom essayait d'attraper un bras pour pouvoir retourner la situation à son avantage... Puis, au même instant, ils se souvinrent qu'ils avaient un invité. Marie lâcha le coussin... La tête de Tom en sortit, toute ébouriffée. -Excuse... Qu'est-ce que tu veux... c'est notre façon d´aimer ! Au fait et toi ? Les amours ? Maxime leva un sourcil et eut un air dédaigneux. -Ces bêtises ne sont pas du tout mon genre. -Tu préfères les garçons ? Demanda Tom avec des yeux tout ronds. -J´AI PAS DIT QUE J´AIMAIS PAS LES FILLES ! J´ai des amies filles ! -Ah bon ? Comment tu peux en connaître, t´es plus à l´Académie, plus au lycée, me dit pas que tu fais des connaissances là où tu taffes, au chantier. -Bon, hey, tu me gaves ! J´ai gardé quand même des contacts avec des filles du collège ! -Huhu, tu avais des contacts toi ? Maxime fit craquer son cou d´un mouvement de tête circulaire, Tom eut un frisson. -Ahahahah ! Bien sûr ! Je me rappelle, t´avais le ticket avec une certaine Elise. -C´était une amie ! Juste une amie ! -Huuuuuuu ! -Bon, la ferme ! Je l´ai vu aujourd´hui, elle travaille à Feuille-Neuve, au centre commercial. Bon, et puis je vois pas pourquoi je te parle de ça, mets la télé steuplé, c´est l´heure des émissions pour ménagères de moins de 50 ans, je suis sûr que Marie est fan. Elle mit sa main devant sa bouche et eut un cri étouffé et indigné. -Mais ! Roh ! En riant, Thomas alluma la télévision. -Tom tu me défends pas ? -Bah, c´est toi qui voulais qu´il reste ! Mais bientôt, son rire s´étouffa. La série qui passait à cette heure n´y était pas. A la place, un reporter, micro à la main, et à l´arrière plan un immeuble assez haut dont un étage fumait. Maxime se raidit aussitôt. -Tout à fait Patrice, fit le journaliste, il semblerait que cet attentat visait le ministre en particulier, puisque je vous le rappelle si vous nous rejoignez, la Mafia Rocket vient à l´instant, par communiqué, de revendiquer cet attentat au troisième étage du centre commercial de Feuille-Neuve où se trouvait le ministre de le défense. Le ministre serait dans un état critique mais hors de danger, il a été transféré à l´hôpital le plus proche. Le ministre venait au centre commercial y voir son fils, qui en est le directeur, qui lui est sain et sauf, et je vous rappelle, que cet attentat a été revendiqué par les Rockets, certainement suite au discours tenue par le ministre qui déclarait ne pas baisser son combat contre la mafia. Maxime était blanc. -Merde, c´est pas là que taffe Elise ? Demanda Tom. Il ne répondit pas. -Heho, Max ! -Mais ferme ta gueule ! Cria-t-il. Il se leva brusquement et couru vers l'extérieur sans fermer la porte de la maison. -Et mince ! -Tom, où tu vas ? -Je veux en savoir plus ! -Laisse le partir, imagine un peu à quoi il peut penser ! -Justement, je vais pas le laisser se morfonde, ce gars garde toujours tout pour lui ! Tom courut sans prendre son manteau. Dehors, l'orage continuait et la pluie s'était encore intensifiée. Manifestement, Max n'était déjà plus là . Tom couru vers le chemin qui passait devant la maison, c'était le seul endroit que son rival avait pu prendre. En effet, après avoir couru quelques mètres, il l'aperçu sur le bord du chemin, contre un arbre. Tom ralentit le pas et s'approcha de Maxime. Il lui posa la main sur l'épaule. -Ca va allé ? Tu sais, je suis sûr qu´Elise... Tom ne put continuer, il reçu un terrible coup de poing qui le fit tomber à terre. -Nom de Dieu, mais t´es pas bien ou quoi ? -Pourquoi tu me suis connard ? La pluie tombait sur ses cheveux rouges qui cachaient maintenant ses yeux. Tom ne répondant pas, il continua : -Tu... Tu sais rien de moi ! -Je m´en fous de ta vie, je trouve juste incroyable que tu partes comme ça, et encore plus que tu me foutes un pain ! -Que je... Attends, je suis pas ton pote ! Je pars quand je veux. Elise a peut-être quelque chose ! -Et c´est NOTRE camarade de classe, alors on peut très bien l´appeler ! Tu l´as toi-même dit, il n´y a rien entre vous ! -Oui et alors ? J´ai le droit de me faire du souci tout seul ! Tu m´agaces ! Tu ... tu crois que tout se fait toujours en groupe, parce que tu n´as jamais été seul ! Tout ton petit monde n´est que bonheur autour de toi, tu crois que tu peux tout supporter avec les autres, mais moi... je peux pas, j´ai besoin d´être seul et les cons dans ton genre le comprenne pas ! Tom le regarda incrédule. Maxime n´avait jamais été comme ça auparavant. Il se releva, plein de boue. -Tu crois que je connais pas la solitude ? J´ai une ptite expression pour toi. Ferme ta gueule avant de dire une connerie. -... -Max, Elise est aussi une bonne amie, même si on la voit moins en ce moment et je suis sûr qu´elle n´a rien. Alors tu viens avec moi, on lui téléphone et après tu peux repartir. Maxime cracha à terre. -Tu peux pas comprendre... -J´en sais rien, je te rappelle que j´ai jamais connu mon père et que même si j´ai jamais vécu seul, il me manquera toujours quelque chose. La tristesse c´est pas un truc que tu mesures avec des scores, c´est pas un truc qui te permet de plus te plaindre devant les autres juste parce que tu as plus de " points tristesses " qu´eux. Maxime passa une main de ses cheveux trempés et les fit basculer en arrière. -Ta vision des choses est assez irréelle. Enfin bon, si on peut téléphoner à Elise de chez toi, je veux bien te suivre. Ma réaction était disproportionnée. Elise me rappelle le collège et... quelques souvenirs que j´aurai préféré oublier. -Je préfère ça. -Désolé pour la gifle. -Gifle ? C´était un pain ! -Pour moi c´était une gifle... Ils revinrent doucement vers la maison. Ils ne se dirent rien en marchant. La pluie continuait, pleurant les victimes de l´attentat. Lorsqu'ils arrivèrent, Marie était au téléphone. Elle failli lâcher le combiné lorsqu'elle vit l'état des deux garçons. Tom était rempli de boue et Maxime avait les cheveux presque noirs car ils étaient mouillés. Elle les fit entrer, pendant que Max se mettait en t-shirt, Tom alla dans la salle de bain pour changer de tenu. Lorsqu'il revint, Marie venait juste de donner le téléphone à Maxime. Elle s'approcha de Tom et fit discrètement: -C'est Elise, je me suis permis de fouiller dans ton carnet d´adresse du collège et je l´ai appelée, disant que j´étais ta copine et que Maxime était chez nous. Max raccrocha l'appareil, il remit son pull et son manteau et prit la direction de la porte. Tom courut vers lui, trop tard. -AAAAAAAH MAIS PUTAIN ! Je voulais lui parler ! -Ah, désolé. Elle va bien, elle avait finit sa journée quand s´est arrivé. -... mais... -J´ai dit que j´étais désolé. -Bon laisse tomber. Adieu minable. -C'est toi le minable et euh... Il pencha la tête, observant Thomas d´une façon étrange. -Qu´est-ce qu´y a ? -Non, j´allais juste te... -Me ? -Laisse béton. -Me remercier ? -Tsss, là tu rêves en couleur. Allez, ciao. Il partit sans un mot de plus. -Et ben, faudra lui apprendre les bonnes manières à celui-là . -Exact, répondit Thomas en refermant la porte et s´affalant sur le canapé. Il a toujours été comme ça, mais quand j´y repense, c´est surtout depuis la troisième qu´il s´est encore plus enfermé. Avant, il était juste désagréable. -La troisième ? Tu sais s´il s´est passé quelque chose à cette époque ? -Pas du tout. Enfin, si. A cette époque on était ensemble à l´Académie, et on devait passer en second cycle. Je t´ai déjà expliqué comment passer en second cycle ? -Oui je crois, faut gagner des badges à la fin de ta classe de troisième Académique et finir dans les je sais plus combien premiers pour accéder à la grande Académie de ta région. -64 premiers. Et bah lui, si je me souviens bien, il a été éliminé juste avant. J´étais pas là le jour de son match, mais je crois qu´il s´est passé quelque chose de sombre. -De sombre ? -Rien n´a filtré, mais on a plus revu Maxime après ça, pendant un long moment. Je l´ai revu que quelques mois après, et il avait l´attitude qu´il a maintenant. -Bizarre, commenta Marie. -En effet, répondit le garçon. Ce qui est sûr c´est que ces Rockets sont de vrais enfoirés. C´est la première fois qu´ils attaquent comme ça, en plein jour, sur des civils... -Cette organisation mafieuse me fait froid dans le dos. -Moi aussi... |
[ Chapitres : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 | Retour | Haut de page ] |