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Lecture d'un chapitre
| Lecture du chapitre 6 | |
|---|---|
| Nom de l'œuvre : World of TeM : Tome 2 : Le Serpent des Glaces | Nom du chapitre : Discussions matinales |
| Écrit par CaliKen | Chapitre publié le : 31/7/2009 à 16:54 |
| Œuvre lue 31920 fois | Dernière édition le : 1/1/1970 à 01:00 |
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| En sortant du restaurant, le quatuor parla un moment de l'événement qui venait d´avoir lieu. -Sérieux, ce vieux a l´air de savoir des trucs sur un Artikodin ! Si y a moyen d´en voir un grâce à lui, c´est plus que cool ! -Thomas, reprit Marie, tu vas pas aller chez ce vieux ! Il va te violer ! -Ah... -Et puis tu as trop forcé sur le vin chaud. -Mais euh... Le groupe avança dans les ruelles sombres et faiblement éclairées de Danzel et arriva finalement au chalet. Epuisés, ils s'effondrèrent sur leurs lits respectifs. Tom se réveilla. A ses côtés, il n'y avait personne. Où était Marie ? Dehors, le soleil ne s'était pas encore levé. Le garçon regarda sa montre : 5 heures. Oulà , c'est tout bon, je peux dormir encore 5 heures moi ! fit il à lui même. Mais où est ma chérie ? Il se leva et mit un certain temps avant de voir à travers l'obscurité. Il faillit trébucher sur sa valise qu'il n'avait pas encore rangée. Il aperçu l'ombre de Max, puis celle de Mathieu qui dormaient profondément. Une lueur sortait de la salle de bain. Intrigué, il ouvrit la porte. Marie était assise sur un tabouret le regard dans le vague. -Qu'est-ce que tu fous là à cette heure ? Lui demanda-t-elle avec un sourire forcé. -C'est à moi de poser la question, répliqua-t-il aussitôt d´un ton sérieux. Il prit le deuxième tabouret en plastique de la salle de bain et se posa derrière Marie. Il l'enserra et l'embrassa dans la nuque. -Qu'est-ce qui se passe choupinette ? -Rien Tom... rien. -Marie, je te connais depuis mon voyage à Kanto, en Seconde, ça fait deux ans maintenant... Je sais quand tu es pas bien, et là c'est le cas. Il ne voyait pas le visage de Marie, il lui parlait à travers le reflet de la glace placée au-dessus du lavabo. Les yeux de la fille étaient humides. Elle répondit d'une voix tremblante : -Je... Je ne pensais pas que revoir la montagne me.... Enfin, je veux dire que... -Ca te rappelle de mauvais souvenir, c'est ça ? -Tom, ce ne sont pas que des mauvais souvenirs, j'ai passé toute mon enfance à Colina. J'y ai eu mes premiers amis, mes premiers amours. J'ai commencé le dressage là -bas. Ma vie n´était pas toujours évidente, c´est vrai, mais j'étais si heureuse. Mon père était alcolo, ma mère a presque toujours été malade, mais... -Tu m'en a déjà parlé, répondit doucement Tom dans son oreille. Il marqua une pause puis reprit : -Etre ici en Tyalance te donne envie de revenir là -bas ? Marie ne répondit pas. Le garçon en profita pour continuer : -Marie, tu sais combien je t'aime, et tu sais que je ne cherche que ton bonheur. Si jamais tu veux partir et revenir à Kanto, je ne t'en empêcherai pas. -Non, Tom. Ma vie est ici, enfin je veux dire, avec toi à Monche-Ville, ce n'est pas en regardant en arrière que j'arrangerai les choses. Et puis... Elle étouffa un petit rire -Et puis tu ne me laisserais pas partir, avoue-le, je sais que tu m´aimes, parce que je t´aime avec la même force. Le problème c´est que ce pays me rappelle le mien et... tu sais que ma mère est gravement malade, et que même si le village s'en occupe, un jour ou l'autre elle... Elle ne pu continuer, elle s'effondra en larme. Tom se leva du tabouret, et vint s'agenouiller devant elle. Il la serra contre lui. -Ce voyage sera bénéfique, j'en suis sûr. Je pense que c'est juste l'accumulation de la fatigue qui te fait déprimer. Enfin, je ne veux pas dire que tu ne pleures pas pour rien mais... Enfin si... non, je... Elle leva la tête et sourit faiblement. -Pas la peine de t'expliquer Tom, je suis désolée de t´embêter, je... -Tu ? -J´aime pas le dire quand je suis comme ça... On dirait la fille qui se lamente... -Dis toujours, répondit-il tout en sachant très bien ce qu´elle voulait dire. -Je t´aime plus que tout au monde, imbécile ! -Moi aussi, crétine ! Ils s'embrassèrent. Tom se leva. -Allez, il est 5 heures, tu devrais dormir ça te ferait du bien. -Bonne idée. Le couple sortit de la salle de bain et s'installa confortablement dans le lit. Marie entoura le cou de Tom. Elle dit à voix basse : -Pourquoi on sort ensemble ? -Je sais pas... Je suis un flemmard, tu es une sportive, je suis super beau, toi t'es vraiment pas terrible. Elle sourit et le pinça. Tom continua : -Tu es une sado, moi je suis un maso ! -Ouaip... à mon avis on devrait casser, ça serait mieux pour nous. Aussi incroyable que cela puisse paraître, Tom n'enchaîna pas sur une autre blague, mais regarda fixement Marie dans les yeux. -Si jamais on cassait, je crois que j'm'en remettrais jamais. -Non, Tom, tu devras trouver une autre fille ! Je suis pas seule sur la terre ! -Et pourtant si... -Ouvre les yeux, on est jeune, on peut décemment pas dire qu'on sera ensemble dans dix ans ! L'adolescence se finit presque pour nous, mais il nous reste des tonnes d'expériences à faire. -Et alors ? Pourquoi devoir s'emmerder ailleurs alors que je t'ai toi, Marie ? -Parce que tu trouveras peut-être un jour une fille qui te plaira plus que moi. Tom fronça les sourcils. -Tu penses sincèrement ce que tu dis ? Que tu ne te vois pas avec moi pour l´éternité et les siècles des siècles amen ? Marie ne répondit pas. -Tu penses sincèrement ce que tu dis ? Répéta le garçon. -Non, admit Marie. -J'en étais sûr. Il bailla longuement. -Hé ben, à demain ma choupinette. Et tâche de reprendre du poil de la bête. -Ouaip, et on verra ce que tu vaux en ski. -Et toi en surf. -Arrête tes bêtises, je suis née avec des skis au pieds, j'en faisait toujours là -bas, à Colina, dès que l´hiver arrivait. -Ouaip, mais pas du surf ! -Mais si, aussi. On m'appelait, SnowWoman ! -Mon dieu que tu es folle ! -Je sais, folle de toi. Tom tourna la tête et la regarda dans les yeux. -Miaou..... tu sais que s'il y avaient pas les deux autres dans le chalet...J'aurais des idées....rrrrhh ! -Ouaip, on va oublier le sport de chambre ce soir ! -Ce matin plutôt ! -Exact, n'empêche que ces derniers temps, Tom, c'était pas fameux. Tom se releva brusquement du lit et cria aussi fort qu´il le pouvait, mais toujours à voix basse : -Quoi ???? -Ouaip, la fatigue sans doute. -Attends, qu´est-ce que ça veut dire ! J'y crois pas, moi pas fameux... Dis tout de suite que je suis impuissant. -C'était limite, fit Marie en souriant. -Je... -Allez gros bêta, je te fais marcher. Bonne nuit ! Elle entoura son cou de son bras. Tom toujours un peu énervé, continua a voix basse. -J'y crois pas, moi... pas assurer au pieux... Laisse tomber quoi... Moi, le champion du sommier. Pffff... je suis un vrai démon, je les dévore toutes. -Bon, la ferme, fit Marie amusée. -Toutes et toutes, continua plus doucement Tom. -Toooom.... grommela Marie. -Un vrai démon... Ils se rendormirent. |
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