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Lecture du chapitre 4 | |
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Nom de l'œuvre : World of TeM : Tome 3 : Grey Story | Nom du chapitre : Sentiments et ressentiments |
Écrit par CaliKen | Chapitre publié le : 3/8/2009 à 18:41 |
Œuvre lue 11008 fois | Dernière édition le : 1/1/1970 à 01:00 |
Elle se retourna en poussant un profond soupir. Elle n'avait encore jamais céder devant quelqu'un, c'était la première fois qu'elle se senti aussi troublée. Non en fait la deuxième, dans le parc quand elle s'était retrouvée en face de lui, elle avait failli chanceler, elle s'était attendue à tout sauf à lui. Un éclair lui avait transpercé le cœur tant son regard portait des marque d'inquiétude envers les Pokémons qu'il cherchait. Elle avait dû freiner ses réprimandes sans pour autant les oublier, mais ne le voyant pas revenir, elle s'était dit que finalement il ne voulait plus revoir ses Pokémons, et c'était pour cela qu'elle était venue, pour voir s'il ne les avait pas oubliés... Mais elle savait en soi que c'était pour voir s'il ne l'avait pas oublié elle... Elle jetait maintenant un regard autour d'elle, le studio où Maxime vivait devait faire la taille de sa chambre, elle en fut mal à l'aise, elle ne voulait pas qu'il croie qu'elle éprouvait de la pitié à son égard, c'était en fait bien autre chose qu'il lui inspirait. L'absence d'une fille dans sa vie était indiscutable, tout traînait et s'entassait de tout côté, surtout les vêtements. Elle s'étonnait d'ailleurs qu'il en ai trouvé des propres. Enfin... elle avait trouvé un argument pour pouvoir s'occuper des Pokémons. Reste encore à le convaincre, mais il ne peut pas vivre comme ça, et s'occuper de Pokémon blessés en plus. -C'est bon on peut y aller, enfin si tu n'a pas changé d'avis, parce que moi j'ai pas plus d'argent qu'avant ! -Si t'espères me faire renoncer c'est raté, car j'ai plus du tout envie de manger toute seule ! -Très bien mais j't'aurais prévenue, j'ai vraiment très faim ce soir. Si madame veut se donner la peine. Il avait ouvert la porte et accompagna ses paroles d'un geste d'un bras pour la laisser passer devant -Merci mon cher, mais Laetitia suffira Maxime, dit-elle en passant devant lui en posant sa main sur le bras qu'il tendait vers la porte. Puis elle ajouta avec un sourire angélique : -Et puis c'est mademoiselle ! Involontairement il frémit à ses paroles et le contact de sa main sur son bras n'arrangea rien. Furieux contre ses instants d'égarements, il ferma la porte plus violemment que d'habitude et s'engagea sur la route avec Laetitia à ses côtés. Elle ne savait plus quoi faire, lorsque leurs regards se croisaient elle luttait désespérément contre les sentiments qui la tiraillaient et auxquels elle ne comprenait rien. Cette lutte elle l'avait crû perdue quand il était revenu de la salle de bain : il avait fait un effort, tout en restant très simple il s'était coiffé, et ses cheveux secs rendaient ses yeux plus clairs et bien plus beaux. Il avait enfilé une chemise blanche qui marquait un tel contraste avec son jean bleu sombre et sa peau un peu sombre qu'elle avait crû défaillir quand il lui avait souri. S'il n'avait pas continué ce petit jeu sur son manque de moyen, elle aurait pu... Ressaisi-toi enfin, c'est pas le premier garçon que tu rencontres, alors arrête de rêvasser et concentre-toi sur ce qu'il raconte. Ce sera dur avec son corps si proche, son parfum si fort comme sa personne, mais il n'y a plus qu'une centaine de mètres avant le restaurant ! Se promener aux côtés de cette fille finirait par le rendre fou. Maxime essayait en vain de parler de choses importantes comme les Pokémons blessés, ce n'étaient pourtant que des paroles sans grandes importances qui sortaient de ses lèvres. Il avait cependant la certitude que c'était la même chose pour elle. Les deux adolescents n'arrivaient pas à être concentrés, gênés par leur proximité. Elle était si proche que son parfum ne cessait d'envahir son être, il était délicat comme elle, un mélange fleuri qui lui convenait à merveille. Vivement qu'il s'asseye pour qu'une table les sépare. Quoique penser que leurs regards auront tout le temps de se plonger l'un dans l'autre ne le rassura pas. -C'est là ! Ne crois pas que j'ai peur de la note, mais j'avais prévu de manger ici, j'y vais parfois, l'ambiance y est très agréable, et tout est délicieux. -Très bien, moi ça me va ! `'Tant qu'on est ensemble'' voilà ce qu'il voulait ajouter. Elle avait mis un terme à leurs rêveries, mais être avec elle était déjà comme un rêve. Ca suffit ! Il fallait qu'il la convainque de lui rendre ces Nidorans. Le repas fut agréable, et les prix fort peu élevés. Vint le moment qu'ils redoutaient tous les deux. -J'ai bien compris que tu aimes beaucoup ces Pokémons, enfin même si ce ne sont pas les tiens. Mais tu ne peux pas les garder, tu n'as même pas de quoi te nourrir toi, alors les avoir encore à ta charge c'est de la folie ! -Pour qui tu te prends ? C'est pas parce que tu m'as invité que tu peux te permettre de m'incendier ! -Mais pourquoi refuses-tu l'évidence ? Moi j'ai assez de place pour les accueillir et pour qu'ils soient installés comme il le faut pour une guérison plus rapide. -Et moi je me suis toujours passé de toi. Ils ont toujours passé avant moi, et n'ont jamais manqué de rien ! Aucun de ceux que j'ai soigné ! Et d'ailleurs tu n'as pas les capacités pour les soigner, alors qu'est-ce qui est le plus important ? Qu'ils restent chez une pseudo infirmière ? Dans le confort ? Pour qu'après à nouveau en liberté ils n'aient plus aucun réflexe pour survivre ? -Je... Pourquoi tu dis ça, tu crois peut-être que la vie est plus facile quand on est riche, et bien tu te trompes. Rien qu'essuyer des remarques dans ce genre ça en fait une vie plus dure, et ces Pokémons pour le moment ont plus besoin de confort que de soin, tu les as relâchés trop tôt, c'est ça qui a fait qu'ils n'ont pas su s'acclimater à la vie extérieur assez rapidement pour éviter d'aller près de cette flaque. Evidemment, à l'époque où tu les a relâchés le marais n'était pas encore boueux, et comme ils n'ont pas pu voir le temps changer, ils ne pensaient pas qu'en s'approchant ils allaient s'enfoncer. Alors moi j'ai peut-être pas un diplà me d'infirmière, mais en les faisant sortir un peu, ils auraient vu le temps changer, et la douceur des derniers jours n'aurait pas endormi leur vigilance. J'ai peut-être de l'argent depuis ma naissance, mais mon cerveau c'est moi qui ai dû le remplir d'idées et pas mon fric ! Elle se leva, régla tout, et sortie. Max resta sans bouger quelques instants, puis une drôle d'impression le fit tressaillir. -Et merde, elle a de nouveau récupéré les Nidorans... Max prit son temps avant de sortir du restaurant à son tour. Laetitia n'était même pas devant l'entrée. Elle était certainement partie en forçant le pas pour qu'il ne la rattrape pas. L'aurait-il fait ? Il n'en avait lui-même pas la réponse. La seule chose qu'il savait, c'est que tout à coup quelque chose lui manquait, et ce n'étaient pas les Nidorans... |
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