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Lecture d'un chapitre



Lecture du chapitre 6
Nom de l'œuvre : World of TeM : Tome 3 : Grey Story Nom du chapitre : Un Noël différent
Écrit par CaliKen Chapitre publié le : 3/8/2009 à 18:42
Œuvre lue 10991 fois Dernière édition le : 1/1/1970 à 01:00
En se réveillant ce 24 décembre, Maxime réalisa quelle chance il avait. Dans quelque heures Laetitia serait là, et ils fêteraient Noël ensemble avec les Nidorans, autour d'un repas dont ils avaient chacun payé la moitié. Il sourit en se rappelant comment Laetitia lui avait tenu tête, elle tenait à tout payer vu qu'ils fêteraient chez lui, mais il l'avait fait taire d'un baiser. Tout ce qu'elle avait trouvé a répondre c'était :
-Tes arguments me semblent assez convaincants...d'accord moitié-moitié...
Il avait aussi obtenue d'elle qu'elle lui laisse les Nidorans pendant la semaine précédant cette fête. D'ailleurs, c'étaient eux qui l'avaient tiré du sommeil. En effet, ils commencèrent très tôt à se chamailler pour leurs places près de Max.
-Ca suffit petites teignes, sinon on va tous aller faire un tour dehors !
Tout d'abord intrigué par ce haussement de ton qu'ils ne lui connaissaient plus les Nidorans s'arrêtèrent, se regardèrent un instant l'air hébété, puis reprirent de plus belle leur chamailleries.
-Bien vous l'aurez chercher, dit-il en se mettant entre eux deux.

Arriva alors quelque chose auquel Maxime n'avait pas pensé : le mâle en entendant pleurer sa dulcinée réalisa qu'il ferait la même chose pour Laetitia, et se sentit soudain étrangement bien. Il était heureux car elle lui apportait ce dont il avait tant manqué... d'amour, tout simplement. Pendant ce temps le Nidoran avait pris de l'élan et sauta par dessus Max, pour aller réconforter sa belle, et là les câlins prirent le dessus face aux querelles d'auparavant.
Un coup d'œil à son réveil et Max constata qu'il devait se lever, commencer à ranger son studio et préparer à manger afin que tout soit prêt pour elle.

On peut dire qu'elle en a opérés... des changements dans ma vie ... Maxime Grey qui fait le ménage...

- Driiiiiiiiiiiiiiiiii.

Pffff c'est pas vrai ! Mais qui est ce qui peut se pointer ici à 14 heures ? Laetitia m'a pourtant assuré qu'elle ne rentrerait pas avant 17 heures de chez ses parents. Mince ! Si elle a pu se libérer plus tôt, rien n est encore prêt !

Il se rua vers la porte en cherchant ce qu'il pourrait trouver comme excuse pour la faire retourner chez elle sans la vexer. Il ne prit pas le temps de regarder qui était là, chose qu'il allait bientôt regretter.

-Excuse moi ma puce mais il faut que...
-Que quoi ? Je t'en pris termine ta phrase mon ptichou à la crème, tu es si mignonne dans ce petit tablier.
-Qu'est-ce tu fous là demi portion ? Grogna-t-il en enlevant son tablier.
-J'viens faire le facteur, j'ai croisé Monsieur Galatin ce matin en allant déposé mes Pokémons pour leurs check-up, et il m'a demandé si je pouvais te donner cette lettre, à priori, il a apprécié que tu viennes t'excuser, et il doit sûrement te dire dedans que tu es réintégré à son cours. Je dois t'avouer que ça me foutais les nerfs de passer te voir et gâcher une partie de mon aprèm, mais faut se faire bien voir des profs si on veut remonter dans leur estime. Et j'avoue que je ne suis pas venu pour rien, te voir dans cette tenue vaut tous les détours du monde. Si j'avais su, j'aurais pris mon appareil photo.
-Merci de t'être déplacé je t'inviterai bien à boire quelque chose mais tu as sûrement pleins de trucs à faire, fit il d'un ton maussade.
-Oui, et puis aussi je voudrais pas qu'on croit qu'on est amis, répondit Thomas de la même façon.
-C'est clair.
-Bon, ben salut minable...
-Bonnes fêtes Thomas.

L'accent soudainement sincère de la voix de Max troubla Tom.
-Au fait Maxime, c'est cool que tu te sois excusé, l'Académie serait plus la même sans toi ! Passe un bon réveillon avec tes Pokés.
-Pas qu'avec eux...
-Ohoh ! Maxime le chaud lapin ?
-Non, pas trop.
-Enfin bon... une fille ?
-On peut dire ça comme ça...
-Bah, qui que ce soit... passe de bonne fêtes avec... euh, bye.
-Rentre bien.

Tom était réellement troublé, est-ce que toutes ces gentillesses venaient bien de sortir de la bouche de Maxime Grey ?

Vraiment on dit que Noël rend les gens heureux et change les mœurs, mais là ça relève du miracle, pensa Thomas.

Il avait vu juste en pensant que quelqu'un occupait une partie du cœur de son rival. Une fille qui s'appelait Laetitia.

Je me demande à quoi elle peut ressembler, cette fille qui a fait de Maxime Grey un être humain...


Maxime commençait à peine sa vaisselle lorsqu'on sonna à nouveau. Cette fois il enleva son tablier et ouvrit d'un cou sec
-Qu'est ce t'as oublié minable ?
-De te dire que je t'aimais mon cœur ?
-Laetitia euh, excuse moi, mais tu vois, enfin je, euh...

Ses yeux se portèrent sur sa petite amie. Elle était radieuse, un sourire amusé illuminait son visage et ses yeux émeraude. Elle avait attachée ses cheveux pour la première fois, ils étaient apparemment retenus par de multiples épingles vu qu'aucun élastique ou ruban n'était visible. Ses cheveux relevés paraissaient encore plus sombre, et faisait ressortir la douceur de ses traits. Quelques mèches s'échappaient et venaient encadrer le visage qu'il aimait tant tenir entre ses mains. Elle était encore plus belle que la dernière fois qu'il l'avait vu, toujours sans aucun maquillage, avec comme seule bijou la chaîne argenté qu'elle portait à son cou. Elle se leva sur la pointe des pieds et vint cueillir un baiser rapide sur les lèvres de Max qui comme un automate, referma doucement la porte. Elle se tenait face à lui et dos au reste de bazar qui envahissait le studio et qu'elle n'avait heureusement pas encore aperçu. Elle avait enlevé son manteau et il cru défaillir en la regardant à nouveau. Elle portait une longue jupe verte, d'un ton plus clair que ses yeux, très moulante, et il remarqua assez rapidement, qu'elle était fendue jusqu'au dessus du genou, elle avait mis par dessus un haut blanc recouvert d'une chemise en voile vert foncé.
Il lui fallu quelque seconde pour se reprendre, et réaliser qu'il avait encore du ménage à finir.
-Excuse moi de te demander ça, mais j'ai remarqué qu'on avait oublié le dessert. Il faudrait vite que tu ailles en chercher un parce que je dois surveiller mon four, il est capricieux, je voudrais pas que le repas sois raté.
-T'inquiète pas j'avais vu aussi, c'est pour ça que j'en ai pris un en passant devant une boulangerie.
-Oui, ah, euh très bien. Mais, tu risque d'avoir froid comme ça, tu devrais rentrer te chercher un châle ou autre chose.
-Tu es très prévoyant mais moi aussi, j'ai pris ce qu'il fallait dans mon sac. Si tu m'expliquais plutôt la raison pour laquelle tu évites de croiser mon regard et pourquoi tu jettes de nombreux coup d'œil par dessus mon épaule ? Et bien sûr, pourquoi il s'est passé 5 minutes depuis que je suis rentré, et tu ne m'as embrassée qu'une seule fois !
-...
-T'es toujours aussi bavard ? Je préférais quand tu essayais d'avoir le dernier mot avec moi !
-C'est ça que tu veux, que j'ai le dernier mot ?
-En tout cas tu pourrais au moins essayer d'être un peu plus tendre et de...

Il l'enserra dans ses bras et plaqua ses lèvres contre les siennes. Mais son esprit continuait de chercher une solution pour qu'elle sorte de ce studio sans se rendre compte qu'il n'avait pas fini de le ranger.
-Voilà tu es satisfaite ?
-Pas totalement mais un peu rassurée !
-En fait voilà, le problème c'est Pinko et Pinky ! Je n'ai pas encore eu le temps de les sortir faire leur petit tour quotidien comme tu me l'avais recommandé, et comme tu es très en avance, si cela ne te dérange pas de t'en occuper, comme ça, j'irai vite me changer. Et si tu veux bien regarder pour leur trouver une petite broutille pour Noël.
-Oh ce n'est que ça ! Bien sûr avec plaisir mon amour...
-Oui...
-Maxime... J'ai vu, ce n'est pas grave.
-Q... quoi ?
-Le studio n'est pas encore fini de rangé, mais je suis arrivée en avance, alors je t'excuse, fit elle en riant.
-Je suis désolé !
-Ce n'est pas grave ! Allez, à tout de suite.

En refermant la porte, il se dit qu'elle avait vraiment un caractère d'ange. En tout cas, il devait se dépêcher car en plus d'avoir tout ranger il devait aussi s'être lavé, coiffé et habillé. Ce n'était pas le moment de traîner !


-Je suis si contente de voir que tu t'es donné tellement de mal pour tout décorer ! Et ton repas était délicieux.
-Arrête, tu sais c'est pas si extraordinaire, ce sapin est minuscule, et la cuisine c'est une recette vite fait, et...
-Stop ! Pas de modestie ici, tu as fait des efforts dingues depuis quelque temps, tu fais beaucoup plus attention à toi, et plus seulement aux Pokémons, et en plus tu as réussi à capturer mon cœur, ce qui n'était pas une mince affaire.
-Ca c'était facile, j'ai tout de suite su que tu étais folle de moi. Tu te souviens la première fois où tu es venue ici ?
-Oh bien sûr ridiculise moi ! Mais tu aurais dû voir ta tête tout à l'heure quand tu as ouvert la porte !
-Je t'ai expliqué que je croyais que c'était quelqu'un qui avait oublié de me dire une chose importante
-Oui, oui...
-Arrête tu sais que tu ne gagnes plus depuis longtemps !
-Ah oui je tiens à voir ça !
-Ne m'oblige pas à utiliser la manière forte avec tes lèvres
-Cette fois tu ne feras rien
-Ah oui et pourquoi ça, que comptes tu faire pour m'en empêcher ?
-Ca !

Elle se leva d'un coup et fut bientôt à califourchon sur ses genoux. Là, elle se pencha vers lui et l'embrassa tendrement. Pour une fois, elle senti qu'elle avait vaincu la coquille, et qu'il n'y avait plus qu'elle et le vrai Maxime, celui au cœur tendre et pur, celui qu'elle aimait passionnément.
Quand elle retourna s'asseoir en face de lui, il n'avait toujours pas bougé, le bras tenant encore le vide qu'elle avait laissé. Après quelques instants il parut émergé, se retourna vers elle les yeux brillants d'amour. C'est le moment qu'elle choisi pour se diriger vers le sapin et sortir quelque chose de son sac. Elle lui tendit un petit cadeau emballé dans du papier bleu nuit recouvert de plein de ruban.
-Joyeux Noël ! Râle pas c'est pas grand-chose.
Il découvrit dans la boîte une chaîne argentée qui brillait dans le reflet des lumières du sapin.
-Elle est magnifique, merci beaucoup Laetitia. Maintenant on peut dire que tu auras vraiment ton empreinte sur moi ! Au fait, vu que Pinko et Pinky ont reçu leurs cadeaux, et que moi aussi, il est temps que tu aies le tien. Je te préviens Laetitia ne commence pas avec tes " non tu n'aurais pas dû, tu devrais garder ton argent ", parce que ce que je vais t'offrir maintenant est plus sentimental qu'autre chose...
Il inspira doucement, puis reprit :
-Je n'avais pas assez d'argent pour t'acheter quelque chose digne de toi, alors je me suis contenté de quelque chose auquel je tiens énormément, presque autant que je tiens à toi. Alors, avant de dire quoi que ce soit, regarde au moins si ça te plaît.

Il sortit de sa poche une boîte toute simple, et d'apparence vieillie. Elle la prit délicatement et l'ouvrit après quelque seconde d'attente. Cette chose à laquelle il tenait tant était une gourmette en argent vieillie, où était gravé son nom en lettre capitale. Voyant qu'il cherchait des mots pour lui faire comprendre ce qu'elle représentait, elle patienta un long moment, jusqu'à ce qu'il parle enfin :
-Ce...cette gourmette, c'est mon oncle qui me l'a offerte une année... il a sûrement économisé longtemps avant de pouvoir me l'offrir, mais il avait voulu me donner un vrai cadeau, et pas une broutille qu'il avait fabriqué. Elle représente tous les sacrifices qu'il a toujours fait pour que je devienne quelqu'un de bien, d'instruit et voilà, j'y tiens beaucoup, et je n'ai rien trouvé de mieux pour toi...
Elle s'accroupit à ses cotés, sous le sapin, et le prit dans ces bras en lui murmurant à l'oreille :
-Je crois que jamais on ne m'avait offert un si beau cadeau. Il représente tant pour toi, et tu me l'offres ... c'est comme si tu me donnais toute une partie de ton passé et de ton cœur pour me le confier. J'en prendrai grand soin, tu as ma parole. Je t'aime Maxime... Tiens prends ça.

Elle lui tendit une petite bague argentée, toute simple. Comme il la regardait en la questionnant du regard, elle défit la chaîne qu'elle lui avait passée autour du cou, et après avoir fait glisser l'anneau comme un pendentif, elle lui expliqua :
-Cette bague, elle appartenait à ma grand-mère, elle me la donnée avant de s'en aller pour toujours. C'est mon grand père qui lui avait offert en cadeau de fiançailles. Elle l'a toujours gardée, et me la confiée en me demandant d'en prendre toujours grand soin. Elle y tenait comme à sa vie. Maintenant c'est à toi de veiller sur elle.
- Je le ferais, autant que je veillerai sur toi mon amour.

Ils s'embrassèrent tendrement : avec les présents qu'ils venaient de s'offrir, ils se confiaient leurs cœurs respectifs, avec la promesse scellée par un baiser d'en prendre toujours soin, et cela, pour toujours.

Vint le moment du départ, il était plus de deux heures du matin, et les deux amoureux, se préparaient à sortir, Laetitia pour rentrer chez elle, et Max qui tenait à la raccompagner.
Elle laissa son regard se promener sur le studio, tout était en ordre, et les deux Pokémons dormaient à points fermés.
-Regarde comme ils sont bien, serrés l'un contre l'autre, ils se protègent même en dormant. Comme je voudrais pouvoir en faire autant. Ne plus jamais sortir de l'étreinte de tes bras, simplement être contre toi, pendant des heures.
-On se voit assez souvent pour ça, dès que j'ai fini mes cours et mes petits boulots, on est ensemble.
-Oui mais moi j'ai l'impression que le temps nous échappe. Je voudrais être avec toi de jour comme de nuit, être là quand tu te réveilles, m'endormir en sentant ta respiration régulière dans mon cou.
-Laetitia, tu c'est que ce n'est pas possible, tu as ta vie, et on ne vivrait pas bien tous les deux ici. Et chez toi je me sentirais de trop.
-Je sais, mais faisons une exception, juste pour ce soir, oublions tout le reste pour une fois.
-Qu'est ce que tu veux dire ?
-Je veux dire tout simplement que ce soir je veux rester ici et m'endormir dans tes bras !
-Pardon !
-Si tu me dis que tu n'en as pas envie je rentrerai chez moi, mais là, maintenant, je veux rester.
-Tu veux dormir ici ?
-Oui s'il te plaît, on ne fera que dormir, je ne veux rien de plus. Bien sûr si tu n'en es pas capable je comprendrai, et je m'en irai.
-Non, je peux, mais est-ce que tu en es sûre, je veux pas que tu me dise que je t'ai forcé à quoi que ce soit !
-Je suis sûre, tu me prêteras un Tee-shirt je suis si fatiguée, je ne veux pas rentrer dans ce froid.
-D'accord alors reste !

Pendant que Laetitia se déshabillait dans la salle de bain, Max était assis sur son lit, pensif. Il avait mis la radio et une faible musique imprégnait son studio. Californication des Red Hot Chili Peppers. Sur le rythme légèrement country et doux, Max tapait faiblement du pied, la tête dans ses mains, perdu dans ses pensées. Il se remémorait toute son existence. Et puis ce brusque changement avec l'arrivée de Laetitia. Pour la première fois de sa vie Maxime se sentait vraiment bien. Mais ce soir, il ne savait plus trop quoi penser. Il était fatigué par cette merveilleuse soirée et dormir avec elle dans ce petit lit les obligerait forcément à être collés. Bien sûr, il saurait contràler toutes ses pulsions et il était bien trop amoureux pour avoir le moindre désir physique tant que Laetitia ne le désirerait pas elle.
Elle sortit de la salle de bain. Elle ne portait qu'un T-shirt large que Max lui avait prêté. Sans faire attention, Max posa son regard sur les jambes nues de Laetitia. Elles étaient magnifiques, galbées, fines et certainement très douces. Elle s'assit sur le lit à côté de Max. D'habitude, celui-ci dormait juste en caleçon, mais il avait préféré garder un t-shirt pour dormir avec Laetitia.
-Je suis ééépuisée, fit elle avec un sourire.
-Moi aussi ma chérie, lui répondit gentiment Maxime. Tiens, je n'ai qu'un coussin, alors je te le passe, je dormirais sur mon sweet.

Elle lui pinça doucement la joue.
-Mais t'es trop mignon mon amour quand tu veux !
-Je t'aime, lui fit il d'un coup.
Elle ne s'attendait pas à çà. Il avait dit cela d'une façon si pure, si inattendue. Le regard du garçon était plein d'amour, de passions et de tendresse. Elle se releva et s'assit sur ses cuisses.
-Moi aussi mon amour.
Elle le prit dans ses bras et le serra très fort.
-Je t'aime ... Continua Max d'une façon presque mécanique.
D'un coup, il la prit également très fort dans ses bras.
-Je t'aime, je t'aime, je t'aime.
Toujours en train de serrer Max dans ses bras, Laetitia ouvrit grand les yeux. Qu'arrivait-il à Maxime ? Elle mit un certain temps avant d'entendre le garçon pleurer. Alors, elle lâcha son emprise et bascula légèrement en arrière pour le regarder dans les yeux. Ils étaient plongés dans l'ombre de ses longs cheveux rouges. Max baissait volontairement la tête pour qu'elle ne puisse pas les voir.
-Mon chéri, qu'est-ce qui ne va pas ?
-Rien, fit il d'une voix dure.
-Non, Max ... Pas avec moi ... S'il te plait dis-moi ...
-N'insiste pas ma chérie ... je t'en prie.
-Max ...

Il leva la tête. Ses yeux noirs étaient devenus gris sous l'effet de la lumière et des larmes.
-C'est juste que ... On ne m'avait jamais donné autant d'affection. Et d'un coup ... Quelqu'un s'occupe de moi. Je ... Je me rend compte que je n'aurais pas pu te connaître et ...
-Mon chérie, c'est pareil pour moi. J'aurais pu passer à côté de toi. Et jamais je ne t'aurais rencontré et été heureuse. Aussi heureuse que je le suis.
-Mais je n'ai jamais appris à aimer. Je ne serai pas t'aimer.
-Je t'apprendrai. Mon chéri. Je t'aime Max, je t'aime. C'est ce Max qui pleure, c'est ce Max que je vois quand j'enlève ce rideau d'arrogance qui me plaît. Pas ce masque. Quand tu jetteras définitivement ce masque, alors tu sauras aimer. Tu m'as déjà prouvé que tu savais être un petit ami parfait !
-J'ai peur d'être faible.
-Non, au début tu seras comme le Papillusion qui sort de sa carapace de Chrysacier, tout mou et fragile. Mais petit à petit tu deviendras plus fort, encore plus fort que tu ne l'étais avant.

Elle le regarda longuement.
-Ce n'est pas la carapace que j'aime. C'est le cœur qui bat à l'intérieur.
-Je t'aime Laetitia. Je t'aime profondément.
Tous les mots de Max la touchaient. Elle le regarda intensément avant de finalement dire.
-Tu sais mon amour ... En fait je ne suis pas fatiguée ce soir.
-Moi non plus.
-Je t'aime, firent-ils au même moment, tout étonnés.

Il se passa un moment, puis d'un coup ils s'embrassèrent fougueusement.

Ils passèrent la nuit d'amour la plus merveilleuse qu'il soit. C'était leur première fois à tous les deux mais ils firent chacun le maximum pour que l'autre trouve le plus de plaisir possible. Ils s'endormirent ainsi, Laetitia épuisée, dans les bras de Max.
Lorsqu'elle rouvrit les yeux, le soleil donnait dans le studio de Maxime. Celui-ci était en train de fermer les rideaux pour que la lumière n'éblouisse pas Laetitia.
-Non, ça va aller, fit elle doucement. Laisse les ouverts, j'adore regarder le ciel le matin. Viens mon chéri.

Il se réinstalla dans le lit, lui caressant doucement les cheveux. Elle le regarda, les yeux brillant, sans mot dire. Puis, il soupira d'aise et s'allongea sur le dos, en souriant. Elle cala sa tête contre le torse nu et musclé de Max et lui caressa doucement le ventre.
-Je t'aime mon amour.
-Moi aussi ma chérie.
-Je ne pensais pas que cela puisse être aussi génial.
-Moi non plus.

D'un coup, elle releva la tête, regarda Max.
-Max, prends-moi dans tes bras !
Il acquiesça de la tête et ils se rendormirent ainsi, elle, protégée dans les bras de l'homme qu'elle aimait le plus au monde, lui, soulagé, car quelqu'un connaissait enfin qui il était vraiment.
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