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Lecture du chapitre 10 | |
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Nom de l'œuvre : Hakai Kousen ! | Nom du chapitre : Terreur à l'Aire de Survie II |
Écrit par Red | Chapitre publié le : 28/8/2010 à 17:01 |
Œuvre lue 17604 fois | Dernière édition le : 28/8/2010 à 17:01 |
Brillant Le combat opposait un espèce de gros dur, habillé en treillis, à une jeune femme avec un calepin et un crayon, en train de prendre des notes sur le combat qu'elle menait. Elle utilisait un Seleroc et un Kadabra, et elle était opposée à un Hariyama, seul dans son coin de l'arène. Kadabra allait mettre KO le Hariyama en utilisant un deuxième Psyko quand, immédiatement après le premier Psyko, le dresseur du Hariyama hurla "Represailles !". Le Hariyama bondit sur le Kadabra, et avec un formidable coup de boule chargé de rancœur, il le mit KO. Le Seleroc tenta de le freiner avec une Hypnose, mais cela échoua. Alors, le Hariyama utilisa sa technique de Close Combat et mis définitivement hors d'état de combattre le Seleroc. Chacun rappela ses Pokémon, et le dresseur vainqueur asséna à son adversaire : "Je t'avais bien dit de ne pas essayer de jouer avec le statut ! Toujours foncer !". De la même manière que Diane, il éclata soudainement de rire. Sans savoir pourquoi, Jul détestait déjà cet espèce "personnage". Elsa, elle, regardait du côté des spectateurs : il y avait un genre d'artiste, avec des yeux fous, à côté un mec, fasciné par la bataille, et avec un casque intégral sur les oreilles. Il y avait également trois gamins qui discutaient ensemble d'apparemment tout sauf le combat qui venait d'avoir lieu. Quelques autres dresseurs d'âges et d'origines diverses semblaient discuter du prochain match et de tactique Pokémon. Enfin, il y avait un vieil homme qui devait être le gérant du bâtiment : il ne semblait pas posséder de Poké Ball sur lui. Après quelques combats au cours desquels Jul, Elsa et Diane purent se présenter et faire la connaissance d'un peu tout le monde, les dresseurs se rassemblèrent autour d'une table et mangèrent leur repas en discutant. Ainsi, le gros dur en treillis se prénommait Bruno : ancien militaire, il avait été le prédécesseur du Major Bob à Kanto et avait été promu Lieutenant-Colonel quelques jours avant sa démission. À un moment, il sortit un couteau de combat, souvenir de son séjour à l'armée, et fit le "coup du couteau" : il posa sa main, et en regardant ailleurs, il planta son couteau entre ses doigts une trentaine de fois, à une vitesse ahurissante et sans se blesser une seule fois. Son adversaire était une étudiante en "psychologie/para-psychiatrie" : Julie, qui prenait des cours par correspondance. Pendant le repas, elle rédigea sur un ordinateur portable un compte-rendu de son combat, et Elsa, par indiscrétion, put apercevoir le titre du texte : "De l'influence du moral sur les capacités de combat des Pokémon dans le cadre de l'étude de l'influence de la psychologie des Pokémon sur leurs dresseurs", et elle pensa immédiatement que cette fille était décidément trop intellectuelle pour être intéressante. Un jeune gamin d'une douzaine d'années racontait ses aventures avec son Dracaufeu à deux jumelles de son âge. Il s'appelait Yellow, et les deux fillettes étaient Satsuki et Sen. À un moment, celle qui s'appelait Sen dut s'absenter pendant le repas sans donner d'explication, ce qui vexa Yellow. Elsa trouva enfin quelqu'un qui partageait ses goûts musicaux, et elle put à loisir discuter des exploits sonores de Eternarian Snares et de Mega Chomp avec un dresseur prénommé Yannick, qui écoutait aussi une espèce de musique violente, pour rester concentré pendant ses combats. Il expliqua qu'il laissait tout le temps ses Pokémon décider de leurs actions, en intervenant dans le combat aussi peu que possible. Une seule personne refusa de discuter avec quiconque : l'espèce de peintre, qui restait à l'écart. Il s'éclipsa au milieu du repas "parce qu'il était fatigué", mais alors, Bruno lui fit remarquer à haute voix qu'au point où il en était, il n'avait qu'à sniffer sa coke devant tout le monde. Cette intervention faillit gâcher le repas car à cette injonction, le peintre sorti un Drattak shiney et, avec un air rempli d'un mélange de défi, de haine et de honte, il dévisagea Bruno interminablement, avant de rappeler son Pokémon et de repartir en reniflant vers le dortoir du sous-sol. D'autres dresseurs discutaient toujours tactique pendant ce temps : apparemment ils étaient en voyage ensemble, et il fut impossible de les tirer de leurs discussions. Dernier pas Après le repas, le gérant pris à part Jul et lui expliqua qu'il serait une bonne idée de dire à Diane de ranger ses armes, car tout le monde était à cran dans ce dortoir : voilà quelques jours que personne ne pouvait bien dormir, sans qu'il sache pourquoi. Pour la nuit, Elsa faillit égorger Diane, car cette dernière ne voyait pas où était le problème à dormir dans la même chambre que Jul, bien que cette chambre ne possédât qu'un lit double. Mais Diane renonça, et accepta d'aller dormir seule dans la dernière chambre libre du dortoir. Une fois qu'ils furent seuls, Elsa demanda enfin à Jul : "Concernant le magasin d'Argenta qui a été saccagé, tu es bien sûr qu'il s'agit de ta Diane ? - Oui, il s'agit bien de notre Diane : "une jeune femme qu'on connait". - Mais tu as reçu ce message de qui ? - De la part du centre Pokémon d'Argenta. Ils ont soigné Diane pendant 3 mois, je te rappelle, c'est normal qu'ils aient mon Poké Matos. - Ouais. Enfin... Je sais pas... tu en penses quoi de cette histoire ? - Bah... je sais pas non plus, c'est bizarre. Demain matin on ira voir le centre Pokémon pour leur expliquer la situation. - Oui... t'as raison... et Diane ? - ... Quoi "et Diane" ? - ... Tu en penses quoi, de Diane ? - Mais c'est quoi cette question ! J'en pense rien, je trouve juste qu'elle abuse à nous mentir, alors qu'on l'a accompagné pendant toute sa convalescence à Argenta, c'est tout ! Tu fais quoi, là ? On dirait de la jalousie déplacée ! - Non... je voulais savoir, c'est toi- c'est tout.", bafouilla Elsa. Ils échangèrent ainsi de nombreux autres propos plus ou moins intéressants et Jul, excédé, finit par sortir une cigarette, et alors qu'il cherchait son briquet, Elsa cassa la cigarette en deux et commença une diatribe assez virulente contre le tabagisme et après une demi-heure de discussions, elle accepta de laisser Jul fumer en paix, sans manquer de lui faire remarquer que la pièce ne possédait aucun système d'aération. Elle ne put s'empêcher de penser que c'était dommage de fumer à 18 ans. Alors, elle alla dans la salle de bain prendre une douche et quand elle revint en chemise de nuit pour aller se coucher, elle fut emplie d'un profond dégoût à la vue de l'air apaisé de Jul par la chimie de la nicotine, qui fumait de plus en plus souvent ces derniers temps, au moins deux fois par semaine. C'était la présence de Diane qui causait ça. "Tu t'inquiètes pour elle ?", demanda Elsa. "On en reparlera demain, s'te plait", répondit Jul, qui s'allongea, tout habillé, sur le lit. Il avait pris tout de même soin de prendre un chewing-gum pour ne pas puer la cigarette. Elsa s'allongea à côté de lui. Il lui expliqua enfin : "Diane, c'est un peu ma grande sœur, c'est tout... je m'inquiète pour elle, c'est pour ça..." "Et moi, je suis qui ?", demanda Elsa. Jul ne lui répondit pas, il lui sourit simplement. [...] Pourpre Le lendemain matin, après une nuit très agréable mais terminée par un cauchemar inexplicable, Jul fut gentiment réveillé par Elsa qui lui expliqua qu'en cette heure précoce du matin, elle allait prendre une douche. Alors qu'il allait se rendormir, il entendit Elsa hurler. Il s'habilla rapidement et se précipita dans la salle de bain de la chambre. La porte n'étant pas fermée à clef, il entra et se précipita sur Elsa, qui avait le bras droit couvert de sang. "Tu t'es fait mal ? Tu t'es coupée ? Pourquoi tu saignes ?!" Elsa, apparemment traumatisée par quelque chose lui désigna la cabine de douche : un liquide rouge et épais s'écoulait de la douchette et colorait la cabine de douche d'une sinistre couleur rouge. Jul coupa le débit, et se demanda s'il n'était pas encore dans son cauchemar sordide... Alors, Diane, qui dormait dans la chambre d'à côté, débarqua dans la chambre, et demanda ce qu'il se passait. Elle proposa de laver la blessure d'Elsa, mais le même liquide sortit du robinet du lavabo quand elle voulu apporter de l'eau à Elsa. Elle recula de dégoût mais, moins farouche que Jul et Elsa, pris un peu du liquide sur le bout du pouce, en apprécia la texture, la couleur et l'odeur, pour enfin déclarer : "Qui est le fils de [BIP] qui a fait ce gag idiot ?! Remplacer l'eau par du faux sang, c'est vraiment un truc de très mauvais goût ! - C'est... faux ?", demanda Elsa. " Ouaip, c'est aussi faux que les potions de Suerebe ! C'est une imitation de sang... je dirais un genre de liant alimentaire ou chais pas quoi, coloré avec de la rouille ou un machin métallique... - O... oxyde de fer ? - Heu... sûrement. Si je chope le mec qui a fait ça, il va passer les pires minutes de sa vie ! Attends, je vais aller réveiller le gardien, déjà ..." et elle s'en alla. Alors, Elsa et Jul firent couler le plus d'eau possible, qui au bout de quelques dizaines de secondes, commença à s'éclaircir, pour enfin redevenir de l'eau d'apparence normale. Quand Bruno débarqua à son tour pour demander si c'était bien de cette chambre que venait le cri qui l'avait réveillé, Elsa repoussa Jul hors de la salle de bain et ferma la porte à clef : avec tout ça, elle ne s'était pas encore habillée. |
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