Navigation : Passlord > FanFics |
---|
[FanFics]
[Mes FanFics]
[Rechercher]
[FAQ]
[Connectés]
[FanFics générales] [FanFics Pokémon] |
Lecture du chapitre 4 | |
---|---|
Nom de l'œuvre : Les légendes du Mordz | Nom du chapitre : Chapitre 02 : Angel du clan Hell |
Écrit par Requiem | Chapitre publié le : 27/11/2010 à 15:28 |
Œuvre lue 60358 fois | Dernière édition le : 27/11/2010 à 15:28 |
Le groupe marchait depuis plus d'une heure dans la Capitale dévastée. Ils n'avaient rencontré que des cadavres durant toute la traversée de ce qui leur semblait être désormais une ville fantôme. - Il n'y a plus un seul glandu ou quoi ? - Calme-toi, Kapoera. Il y a forcément un survivant qui pourra nous expliquer ce qu'il s'est passé... - N'importe quoi ! C'est la fin du Mordz, voilà ce qu'il s'est passé ! hurla Kapoera à Banquier. Et tout ça c'est ta faute si tu n'avais pas fait tomber cette pierre à l'heure qui l'est on aurait des couilles en or et on ne serait pas là à marcher comme des glands dans les ruines de notre Capitale ! La tension ne cessait de monter entre chacun des membres du petit groupe. Certes il y avait de quoi s'inquiéter mais perdre leur calme ne les aiderait pas à résoudre la situation. Ils décidèrent donc après un difficile consensus de dormir dans une maison dont deux des quatre murs étaient écroulés mais qui avait encore une partie de sa toiture et qui les protègeraient de la pluie si jamais le ciel nuageux venait à s’acharner sur eux. - J’ai faim... - Ta gueule, Pif. On a tous faim. On devrait bouffer Banquier pour lui apprendre à lâcher des pierres précieuses n’importe où. - Hey ! Je te signale que c’est toi qui m’as attaqué. Si tu n’avais pas voulu tenir cette foutue pierre, rien de cela ne serait arrivé ! Tout est donc de ta faute. Et la soirée se passa ainsi, dans cette grise ambiance où Banquier faillit taper sur Elvish et Elvish flanquer une raclée à Banquier. La nuit venue, les cinq se couchèrent en silence sur le parquet sale et dur de la triste chaumière en espérant que le lendemain ils connaîtraient des jours plus fastes et meilleurs. Malheureusement, la nuit allait leur réserver bien des surprises. Véon se réveilla avec une très forte envie de faire pipi. Il se redressa sur son séant et regarda d’un air endormi autour de lui. Il vit qu’Elvish s’était lui aussi redressé. Ils se regardèrent un instant puis Elvish demanda : « Toi aussi tu as entendu un bruit ? » - Non, j’ai juste envie de faire pipi. - Ah. Ouais mais c’était quoi ce bruit alors ? - Mais j’en sais rien moi... C’est qui qui devait monter la garde ? - Heu, c’était pas au tour de Banquier là ? - Si ! Elvish frappa Banquier avec force. Le pauvre se réveilla en sursaut. - Qu... quoi ? Qu’est-ce qu... qu’il se passe ? Bégaya-t-il complètement sonné. - Il se passe que j’ai entendu du bruit et que c’était ton tour de garde espèce d’abruti ! - Et t’es obligé de me frapper pour me dire ça ? - Non, ça c’était en option. Maintenant va faire un tour pour voir s’il y a personne. Tout en grommelant des « c’est pôs juste », Banquier s’éloigna du campement pour essayer de trouver la cause du bruit. - Et mon pipi alors ? - Attends qu’il soit revenu. Tu ne peux pas te retenir deux minutes, si ? - La vérité c’est que j’ai fait pipi au lit jusqu’à sept ans, confia Véon rouge de honte. Elvish fit la grimace. Entre Kapoera qui ronflait comme une locomotive, Véon qui faisait pipi au lit et Banquier qui était complètement idiot, il ne restait plus que lui pour sauver le reste de l’équipe. - Mais... Attends une minute, Véon ! Il y a moi, toi, Kapoera et je viens d’envoyer Banquier faire un tour de garde. Mais où est... - Pif Œil ? Oh mince t’as raison il a disparu ! Qu’est-ce qu’on peut faire ? Véon réfléchissait à toute vitesse mais avec sa vessie prête à exploser, cela ne lui facilitait pas la tâche. A moins que Pif ne soit lui aussi aller faire pipi peut-être ? Oui, ça devait sûrement être ça. Ils leur suffisaient juste d’attendre quelques minutes et leur ami rentrerait vite. C’était même peut-être ça le bruit qu’Elvish avait entendu. Banquier avait très peur. Il avait ramassé un bâton qui lui servirait d’arme en cas d’attaque. Il en avait marre qu’Elvish lui donne des ordres mais il allait leur montrer qu’il avait du courage à revendre et que ce n’était pas entièrement de sa faute s’ils avaient tous atterri ici. Il marcha prudemment tout autour de la maison abandonnée, à l’affût du moindre mouvement, de la moindre ombre louche, du moindre bruit. Mais dans le noir cela se révélait plus dur qu’il ne l’aurait cru. Soudain il lui sembla distinguer une silhouette qui se détachait dans le noir. Retenant son souffle il s’approcha en silence et soupira en découvrant qu’il ne s’agissait que de Pif Œil qui se soulageait contre un mur. Pif Œil tourna la tête et hurla : - OUAAAAH ! Non mais ça va pas non ? Espèce de voyeur ! Pervers ! Gros dégoûtant ! - Non attends, je vais t’expliquer ! bafouilla Banquier. C’est Elvish. Il croyait avoir entendu du bruit et il m’a demandé de vérifier s’il n’y avait pas un truc autour de la maison. - Et t’en as profité pour me mater. Non mais tu me déçois beaucoup Banquier. Tu sais très bien que je suis pudique et tu arrives devant moi alors que j’ai le froc baissé ! Méchant ! - D’ailleurs tu devais remonter ton caleçon. Je vois tout là , même si c’est dur de distinguer dans le noir tellement c’est tout petit. Banquier tout fier de lui venait de vanner Pif Œil. Il avait enfin réussi à prendre le dessus sur quelqu’un. Et c’est donc encore tout content qu’il raccompagna Pif jusqu’à la maison abandonnée. Lorsqu’ils y pénétrèrent ils surent immédiatement que quelque chose ne tournait pas rond. Kapoera ne ronflait plus ! - Hey ! Les gars, vous êtes là ? Chuchota Pif Œil. Seul le silence lui répondit. - Merde, ils sont allés où ? Il n'y avait plus personne dans la maison. Pif Œil commença à trembler comme une feuille, jetant des regards furtifs aux alentours. - Banquier qu'est-ce qu'on fait ? Un silence. Banquier ? BANQUIER ??? Mais il avait disparu. Pif se retrouva tout seul dans la nuit. Il avait la peur au ventre à tel point que si sa vessie avait été pleine il l'aurait vidée. Heureusement qu'il venait juste de la vider ! Pif Œil se mit à courir aussi vite et aussi loin qu'il le put. Au bout de quatre minutes trente-sept secondes il s'écroula par terre, complètement épuisé par l'effort qu'il venait de fournir. Il allait mourir, c'était certain ! Ses amis avaient disparu les uns après les autres sans laisser de trace. Il n'y avait qu'une solution logique à ça : les extraterrestres avaient envahi le Mordz et capturaient quiconque se risquait sur leur territoire. Prêt à accepter son destin - ou alors tétaniser par la peur - il ferma les yeux. Quelque chose lui percuta la tempe et il perdit connaissance. Lorsque Kapoera se réveilla, il se rendit compte qu'il était allongé sur un lit très inconfortable. Son lumbago le faisait souffrir horriblement et sa bouche était desséchée par la soif. Mis à part ça, il avait parfaitement bien dormi. Cependant il n'avait absolument aucune idée de comment il était arrivé ici. En effet, Kapoera ne voyait aucun de ses amis dans la pièce, il était complètement seul dans un endroit inconnu. Il n'avait pas peur mais n'était pas vraiment rassuré. Son grand esprit logique lui disait que quelque chose clochait. Pourquoi l'aurait-on traîné ici pour l'abandonner sur ce lit si dur ? Si ses amis avaient voulu le laisser tomber, ils se seraient tirés sans le déplacer. Il le savait parfaitement car cela lui était arrivé plusieurs fois lorsqu'il partait camper et il ne comprenait jamais pourquoi. Il se leva et se rendit jusqu'à une porte de fer qui devait mener sur une autre pièce. Comme il n'y avait aucune fenêtre, seule une lumière bleutée qui émanait des coins du plafond lui permettait de se repérer. Il tourna la poignée mais la porte résista. Elle était fermée à clé. Pourtant aucune serrure n'indiquait que l'on puisse y introduire une clé. De plus en plus affolé, sans toutefois perdre le contrôle de lui-même, il regarda plus attentivement les objets qui étaient éparpillés sur le sol. Mis à part son lit et des ordures il n'y avait rien de bien utile mais il finit par dégotter un morceau de bois assez épais qu'il utilisa pour enfoncer la porte à grands coups continus. Le métal résista et ne rompit point. Il n'y avait même pas une égratignure lorsque Kapoera inspecta la surface lisse et plate de celle-ci. - Eh oh ! Il y a quelqu'un ? cria-t-il en tambourinant sur le métal gelé. Sortez-moi d'ici ! Comme si elle répondait à ses désirs, la porte s'ouvrit mais non pas sur le côté comme toutes les portes normales mais en allant s'encastrer dans le plafond. Kapoera avait l'impression de nager en pleine science-fiction et il imagina que des extraterrestres l'avaient peut-être enlevé pour mener à bien leurs expériences sur lui. Et cela lui fit enfin très peur. Pourtant la personne qui se trouvait derrière la porte ne ressemblait en rien en un extraterrestre : ni petit, ni vert, ni crâne surdimensionné. Il s'agissait ni plus ni moins d'une patate comme Kapoera. A ceci près qu'elle ressemblait énormément à quelqu'un qu'il connaissait. L'inconnu s'avança d'un pas et la lumière bleue du plafond éclaira son visage émacié, la joue traversée par une grosse cicatrice qui s'arrêtait juste à la commissure des lèvres. Pourtant, malgré ces différences, Kapoera le reconnu aussitôt : - Hell Angel ! Mon dieu, mais qu'est-ce qui t'es arrivé ? Kapoera se précipita vers son ami, heureux de le revoir à nouveau. Mais à peine avait il fait trois pas qu'Angel, vif comme l'éclair, sortit un revolver d’un holster accroché à sa ceinture. - Pas un geste mécréant ! Je ne sais si tu as été envoyé toi et tes compagnons par les Trois mais le fait que tu ressembles à Kapoera ne m’y trompera point. Mon ami est mort lors du cataclysme d’il y a dix ans. Ce ne sont pas de simples répliquants qui vont m’avoir. - Quoi ??? Kapoera n’en croyait pas ses oreilles. Cataclysme ? Dix ans ? Mort ? Les Trois ? Répliquants ? Il ne comprenait pas du tout ce que voulait dire son ami et encore moins le fait qu’il lui soit si agressif. - Angel, voyons... C’est moi ! Qu’est ce que tu racontes ? De quel cataclysme tu parles ? Je ne pige rien du tout à ce que tu me racontes ! - Fiche-toi de moi, répliquant. Et ne m’appelle pas Angel. Un rebus comme toi doit me nommer Angel du clan Hell. Je suis Hell Angel, l’Ange qui a vu les Enfers. Il toucha la cicatrice qui balafrait son visage et lança un regard farouche à Kapoera comme s’il le défiait. - Cette cicatrice est ce que j’en ai rapporté. |
[ Chapitres : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 | Retour | Haut de page ] |