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Lecture d'un chapitre



Lecture du chapitre 11
Nom de l'œuvre : Les légendes du Mordz Nom du chapitre : Chapitre 09 : Renard
Écrit par Requiem Chapitre publié le : 27/11/2010 à 15:51
Œuvre lue 60356 fois Dernière édition le : 27/11/2010 à 15:51
Véon et Elvish était confronté à leur pire ennemi le Juge IV qui n’était en réalité que Zenight, un de leurs vieux amis. Elvish était complètement effondré d’apprendre la nouvelle et Véon ne savait plus du tout quoi faire. Zenight possédait une épée et était entraîné à l’art du combat. Même à deux, ils n’avaient aucune chance.
Zenight prit Hina des mains de son serviteur et avança, le bruit de ses pas raisonnait dans les alentours, sonnant le glas et le chaos. Quand soudain, sans prévenir, le Juge s’écroula aux pieds de Véon.
- Mais que ?
- Dépêchez vous ! Je ne suis pas sûr qu’une simple pierre puisse l’endormir bien longtemps.
Véon releva les yeux et vit le serviteur de Zenight leur faire de grands signes. Hésitant une seconde il finit par prendre Elvish par la main et suivit le serviteur. Elvish ne broncha pas et se laissa faire. Il avait l’air anéanti, dans ses yeux, seule la détresse se lisait.
Ils marchèrent longtemps, puis, le serviteur s’arrêta et ouvrit une trappe qui révéla une sorte de trou creusé dans le sable.
- Cachez-vous là-dedans et attendez. Quelqu’un viendra vous chercher plus tard.
Véon hésita une fois de plus. Outre cette possibilité il pouvait s’enfuir en courant mais il devrait traîner comme un boulet Elvish et on aurait tôt fait de les rattraper.
- Qui es-tu, demanda-t-il, et pourquoi nous aides-tu ?
- Je m’appelle Baffan. Je travaille pour une société secrète. J’étais parmi les hommes du Winner. Certains se sont ralliés aux Trois comme Zenight mais certains comme moi résistent encore. Maintenant cachez-vous, on n’a pas de temps à perdre !
A moitié convaincu mais n’ayant de toute façon pas d’autre choix, Véon poussa Elvish et sauta à son tour. Baffan referma la cachette à l’aide d’une tôle de toiture et la recouvrit rapidement de sable.
Il avait à peine terminé que Zenight apparut.
- Maître ! Maître ! Je les ai vus s’enfuir par là-bas. Quelqu’un les a aidés en vous assommant avec un lance-pierre.
Zenight s’approcha et toisa son serviteur du regard.
- Tu en es vraiment certain ?
- Oui, oui !
Zenight ferma les yeux et arrêta complètement de bouger comme s’il était devenu une statue. Puis, sans crier gare, il rouvrit les yeux. Ils étaient injectés de sang :
- TU ME PRENDS POUR UN IMBECILE ?? J’ai suivi vos traces à tous les trois et elles s’arrêtent ici ! Où sont-ils ? Si tu me le dis maintenant tu mourras sans trop d’atroces souffrances.
- Jamais ! Vous avez tué le Winner, vous n’êtes pas digne de confiance.
- Alors meurs.
Abattant son épée il coupa Baffan en deux et son sang se répandit sur le sol, coulant juste par le petit interstice du trou où se planquaient les deux compères. Le sang s’infiltrant coula le long de la paroi où était adossé Elvish. Le liquide tiède sembla le ramener un petit peu à lui.
Pourquoi fallait-il que ce soit Zenight ? Le bras droit de Requiem puis celui du nouveau Winner. Comment avait-il pu le trahir ? Elivsh aussi était un homme de Requiem et du Winner. A la mort du premier il avait juré fidélité au second et aurait donné sa vie sans une seule hésitation pour lui. Mais au contraire, Zenight avait violé tous ses devoirs en se ralliant aux Trois. Zenight… Il allait lui faire payer.
- Je vais le faire payer, chuchota-t-il tout bas.
- Quoi ?
- Il va mourir pour tous les innocents qu’il a tués et pour le Winner.
- Chut ! Il va nous entendre.
- Trop tard ! fit une voix juste au-dessus d’eux.
Les deux amis levèrent la tête. Zenight venait de jeter la tôle au loin et se dressait au-dessus d’eux, le sabre recouvert de sang frais. Son sourire s’élargit en voyant la mine d’Elvish.
- Alors tu veux me faire payer, hein ?
- Je vais te tuer !!
- Tu essaieras.
Bondissant hors du trou, Elvish balança un coup de poing droit dans la figure de son ancien ami. S’il avait porté son casque Zenight n’aurait pas senti plus qu’une piqûre d’insecte mais comme il l’avait enlevé pour avoir l’air plus stylé, le poing d’Elvish l’envoya rouler à terre dans un grand bruit de ferraille.
Véon sortit à son tour de la cachette.
- Allez, on se casse !
- Non ! Ce n’est pas le moment, il est à terre. Nous devons l’achever.
- Regarde un peu autour de toi bon sang !
Levant les yeux en direction du Gouffre, Elvish remarqua plusieurs formes qui se dirigeaient vers eux en courant. Les soldats de la princesse !
- Mais…
- On se vengera une autre fois ! N’oublie pas ce que je t’ai dit sur la prophétie, c’est pas le moment de nous faire tuer pour rien.
Malgré lui Elvish savait que Véon avait raison. Mais il avait tellement envie d’éclater la sale face de Zenight ! Et puis s’il devait mourir ce serait au moins de la main de la princesse. Il porta instinctivement la main à sa poche et en sortit le mouchoir qu’il avait pris dans la carriole d’Illyria. S’il restait vivant il la reverrait sans doute, il en était persuadé. Il rangea précipitamment le mouchoir et se mit à courir.
- Allons-y ! Nous devons rejoindre le quartier général d’Hell Angel.
Heureux que son ami ait enfin reprit ses esprits, Véon lui emboîta le pas. Ils coururent comme ils n’avaient jamais courut auparavant. Les soldats au loin rapetissaient à vue d’œil.
Enfin, à bout de souffle, ils s’arrêtèrent. Le QG n’était plus très loin.

Illyria pestait. « Evaporés ? Comment ça évaporés ? On ne peut pas disparaître comme ça ! » Elle se sentait trahie. Trahie par tout le monde. Par Elvishette et Véona, par ses gardes et même par le Juge IV, Zenight. Surtout par lui ! Comment avait-il pu les laisser filer ? Toutes ces erreurs ne laissaient rien présager de bon lorsqu’ils rentreraient au château. Les Trois les puniraient tous, s’ils avaient de la chance ils seraient tous morts d’ici ce soir, sinon il fallait s’attendre à passer de longues nuits de torture. Une chose était sûre. Des têtes allaient tomber.
- Et si on ne leur disait rien ? fit Zenight qui avait un gros hématome à l’œil.
- Pardon ?
- Si on disait aux Trois que rien de cela ne s’est passé, ils finiront bien par croire qu’ils se sont échappés par leur propre moyen.
- Et comment expliquer qu’ils ont tué ton serviteur ?
- Baffan ? Non c’est moi qui l’ai tué. Apparemment c’était un traître qui les a aidés à s’enfuir.
- Ou alors c’est toi qui les as aidés à s’enfuir et tu as tué Baffan pour l’empêcher de parler.
Zenight éclata de rire. Un rire où ne perçait nulle joie.
- Ca ne tiens pas debout. J’ai déjà tué le Winner et l’un des six de la prophétie. A quoi me servirait-il de laisser échapper les autres ?
- Je ne sais pas.
Le Juge numéro IV n’était pas fiable. Le problème avec les traîtres c’est qu’une fois qu’ils ont retourné leur veste, rien ne les empêche de la tourner à nouveau lorsque leurs intérêts sont menacés.
- En tout cas, reprit-elle. Il est hors de question de mentir aux Trois. Ca ne servirait à rien d’une part, parce qu’ils sentent lorsqu’on leur ment et d’autre part, parce que ce ne serait pas honorable.
- Pff… Honorable ? C’est un vieux truc démodé ça…
Ca l’était peut-être, mais pour Illyria c’était une chose à laquelle elle tenait plus que tout. Son oncle Might avait vécu dans la luxure et le déshonneur. Elle s’était fixée le devoir de redorer le nom de sa famille et elle emploierait toutes ses forces pour y parvenir.

Hell Angel écarquilla les yeux de surprise. Il ne s’attendait pas du tout à ça.
- Comment ? Comment avez-vous réussi à vous en sortir vivant ?
- On a eu un peu de chance.
- Je vois ça… La chance ça s’appelle des habits de servante ?
- Oh ça va ! râla Véon en rougissant. Apporte nous plutôt de quoi nous changer. J’en ai marre de me trimbaler en jupette.
Angel s’éclipsa en pouffant, laissant Véon et Elvish tout seul dans la pièce.
- Véon, comment on va faire pour la prophétie ? Kapoera est en prison et on ne sait pas ce qui est arrivé à Banquier et à Pif Œil.
- Je sais. Mais ce n’est pas un problème. Je crois que de toute façon tant que l’un d’entre nous reste en vie la prophétie a des chances de s’accomplir. En plus il reste toujours cette sixième personne venue du passé. Je me demande qui ça peut bien être.
Elvish resta silencieux devant ces révélations. Aucun des deux ne pipa mot jusqu’à ce qu’Hell Angel revienne avec des habits de rechange. Les deux amis se changèrent, heureux de retrouver des tenues moins affriolantes.
- Je me sens revivre comme ça ! s’exclama Elvish.
- C’est pas toi qui disais tout à l’heure qu’on finissait par s’habituer ?
- Oh la ferme ou je t’envoie mon poing dans la figure comme pour Zenight.
- Calmez-vous, vous deux, intervint Angel. J’ai quelque chose d’important à vous montrer.
Intrigués les deux compagnons suivirent le chef du clan Hell dans les coursives de sa base secrète. Ils passèrent devant des endroits qu’ils ne connaissaient pas et finir par arriver devant une porte sur laquelle était écrite en grosse lettre noires : Défense d’entrée, personnel autorisé seulement. Une tête de mort accompagnait l’inscription.
- Charmant, commenta Véon.
Ils pénétrèrent à l’intérieur après qu’Angel ait composé son code personnel.
La pièce était noire et petite. Dans la pénombre on pouvait voir clignoter des écrans et des boutons de toutes les couleurs. Un peace maker était accroché à un tube qui ressemblait à une sorte de douche futuriste mais dont les rideaux étaient tirés.
- Qu’est-ce que c’est ? Demanda Elvish.
Hell Angel eut un léger sourire, mais déformé par la cicatrice qu’il avait au visage, cela ressemblait plus à une grimace.
- C’est notre salle de soin intensif. Je m’inquiétais pour vous alors je suis passé par le château. Là, j’ai trouvé une vieille connaissance à vous que vous serez sûrement très content de voir.
Il pianota à toute vitesse sur les différents claviers et les rideaux qui obstruaient le tube s’ouvrirent automatiquement.
Le tube était rempli d’un liquide nébuleux assez opaque mais on parvenait néanmoins à distinguer la forme qui se trouvait à l’intérieur, reliée au peace maker et munie d’un respirateur.
- Par la Saint Might !
- Pas possible.
Devant eux, Pif Å’il flottait dans le tube de verre.
- Il n’est pas mort alors ?
- Non comme tu peux le voir, Elvish. Cependant le coup d’épée qu’il a reçut lui a fait perdre un œil. Mais heureusement pour lui nous sommes tombés hier sur une caravane des Trois et nous avons découvert le tout nouveau prototype oculaire que les Trois projettent d’implanter à leurs soldats.
- Prototypes oculaires ?
Hell Angel acquiesça. Il oubliait parfois que Véon et les autres avaient dix ans de retard sur le plan technologique.
- Oui, se sont des yeux bioniques plus performants que les yeux naturels qui commençaient juste à être développés au temps de Might. Les Trois ont grandement perfectionné le système.
Il pianota à nouveau sur un clavier un nouvel écran s’alluma montrant une balle ronde pas plus grosse que le pouce.
- C’est le dernier modèle, le Fox. Ou l’œil du renard si vous ne parlez que le mordzien.
- Non, on a des notions de trashien aussi. Avec ça il va pouvoir voir comme avant ?
- Mieux même ! Lorsqu’il se réveillera, il sera devenu une vraie petite arme ambulante.
- Et quand est-ce qu’il se réveillera ?
Le visage d’Hell Angel se rembrunit.
- Ca, personne ne le sait.
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