| Navigation : Passlord > FanFics |
|---|
|
[FanFics]
[Mes FanFics]
[Rechercher]
[FAQ]
[Connectés]
[FanFics générales] [FanFics Pokémon] |
Lecture d'un chapitre
| Lecture du chapitre 19 | |
|---|---|
| Nom de l'œuvre : Les légendes du Mordz | Nom du chapitre : Chapitre 17 : Et après ? |
| Écrit par Requiem | Chapitre publié le : 27/11/2010 à 16:20 |
| Œuvre lue 60286 fois | Dernière édition le : 27/11/2010 à 16:20 |
[ Retour - Bas de page ]
| Mayraline, Véon, Boing, Elvish et Illyria étaient encore assis dans le tipi de Thwomp le chef des Cornus. Ce dernier leur avait proposé de fumer la pipe de la paix pour sceller leur nouvelle union. - Kof ! Kof ! fit Elvish quand il eut tiré sa bouffée. Si Shy était encore vivant il aurait apprécié. C’est pire qu’un joint. Je ne sais pas comment vous faîtes, princesse. - Là où j’ai été élevée la plupart des gens fumaient comme des pompiers. D’ailleurs c’étaient des pompiers… - Mais vous n’êtes pas la nièce de Might ? De sang royal ? Elvish parvenait à peine à croire que Might soit aussi peu attaché sa propre famille. - Si, si. Mais j’ai subi un rude entraînement. Je ne suis pas devenue Juge parce que je savais coudre et faire de la dentelle. C’était logique mais quand même. Si Elvish avait été riche il passerait ses journées dans un canapé à dépenser son argent en sucreries. Pas à essayer de devenir le guerrier ultime de la mort qui tue tout. - Bon et bien que va-t-il se passer maintenant ? demanda soudainement Véon. - Comment ça ? - Oui, reprit Véon. Les Juges sont venues pour nous empêcher d’avoir la Pierre et nous tuer. Est-ce qu’on va devoir se battre ? Il sortit le Pierre bleue de son sac et elle illumina le tipi d’une étrange lumière surnaturelle. Thwomp poussa un cri d’admiration et écarquilla les yeux devant ce phénomène. Elvish observa la Pierre. Elle était légèrement différente de celle qu’ils avaient cassée dans les souterrains du palais de Might. C’était normal, elle n’avait pas pu se réparer toute seule non plus. Puis, il releva les yeux vers Illyria en attendant sa réponse. Elle et Mayraline se jetèrent un coup d’œil. Elles semblèrent penser à la même chose car elles hochèrent la tête toutes les deux au même moment. Illyria rompit alors le silence : - Nous n’avons pas toujours eu les mêmes points de vue mais contrairement à ce que je croyais vous n’êtes pas de vulgaires terroristes comme ces rebelles. - Hey ! Ce sont nos amis. Illyria se mordit la langue. - Oui, enfin, peu importe. Je me suis trompée sur votre compte. J’ai du mal à l’admettre mais les Trois ont faux depuis le début. Vous n’essayez pas de détruire le monde mais de l’arranger. En plus Janus a clairement montré qu’il vous faisait confiance. Comme je ne peux plus revenir chez les Trois, je ne vois qu’une seule solution. Vous aider dans votre quête dans la mesure de l’acceptable. Elvish sentit un poids s’envoler de sa poitrine. Savoir qu’Illyria et lui étaient désormais dans le même camp le soulageait plus qu’il ne l’aurait cru. Il mit une main dans sa poche et toucha le mouchoir qu’il lui avait prit avant de s’enfuir lorsqu’il était encore déguisé en servante. Tous se levèrent et chacun posa une main l’une sur l’autre pour sceller leur nouvelle union. Elvish regretta que Shy, Pif, Banquier et Kapoera ne puissent pas être là . Il aurait tellement aimé que tous ses amis soient réunis. - AIIIIIE !! Cria Boing en retirant vivement sa main, celle qui n’était pas cassée. - Quoi encore ? Boing regarda Thwomp, les larmes au bord des yeux. - Cet abruti m’a piqué avec les épines sur sa main. - Bouga ? - Heu, pourquoi il a mis sa main au fait ? Il fait parti de notre équipe maintenant ? Personne n’osa répondre. L’allégeance de Thwomp semblait changer à chaque seconde. Peut-être ne comprenait-il pas ce qui se passait. Il n’avait rien à faire là . - Le Cornu y sera peut-être utile. Grande y est la force des guerriers qui y sont cornus. Moi je dois y rester ici et Boing ferait bien d’y rester aussi en y attendant que guérissent s’y blessures. - On va devoir encore se séparer ? demanda Elvish inquiet. - Je pense que c’est la meilleure chose à faire, répliqua Boing. Je ne ferai que vous ralentir et Mayraline pourra me protéger au cas où. Thwomp vous sera d’une grande utilité grâce à sa force surhumaine. C’est ainsi que le groupe se sépara. Mayraline et Boing restant au village cornu. Véon, Elvish, Illyria et leur nouvelle recrue, Thwomp, continuant leur route. Véon s’installa sur le lit de paille avec un soupir de soulagement. Ils avaient marché tellement d’heures à travers le désert des Mortes Terres qu’il ne sentait plus ses pieds. Elvish s’installa sur le lit de paille en face de lui et Illyria s’assit juste à côté en lui prenant la main. Véon avait remarqué que les deux jeunes gens s’étaient énormément rapprochés ces derniers temps. C’était certainement parce qu’Elvish l’avait sauvée. Il haussa les épaules, ce n’était pas son problème après tout. - Où est Thwomp ? - Il dort dans la grange. Ils n’avaient pas voulu retourner à l’auberge. Tous les chasseurs de prime devaient connaître leurs véritables visages à présent. Ils avaient donc trouvé une ferme paumée et avaient demandé au fermier, un bouseux du nom de Bakufun, s’il pouvait les héberger pour la nuit. - Bon, maintenant que nous sommes sortis de ce désert, que doit-on faire ? - Très bonne question princesse, dit Véon en faisant tourner la Pierre entre ses mains. La prophétie dit comment trouver la Pierre, pas comment l’utiliser ni ce que l’on doit faire avec pour arranger les choses. Tout ce qu’on sait c’est qu’il faut tuer le Janus du passé… Pourquoi ce vieux fou de la grotte voulait-il faire ça ? Si on le tue dans le passé il n’existera plus dans ce futur. Pourquoi a-t-il ainsi tourné sa veste ? Evidemment personne n’avait la réponse. Illyria leur avait dit que Janus l’avait autrefois entraînée lorsqu’il était au service de Might, mais ils n’en savaient pas plus. Sauf qu’il était mêlé à des recherches en robotique. Y avait-il un rapport avec ça ? - Retournons voir Hell Angel. Il faut que l’on sache si Pif Œil s’est réveillé. Pour la Pierre, nous avons cassé l’autre pour nous retrouver dans le futur. Si on casse celle-là on ira dans le passé, non ? La logique de Véon était implacable et personne n’y trouva à redire. Ils iraient donc au camp Hell. Ils se couchèrent et Véon ne tarda pas à s’endormir, fatigué par sa journée de marche et ses réflexions. Les premières heures de la nuit se déroulèrent sans heurt quand soudain Véon fut réveillé d’un coup. Il venait d’entendre un cri. Il se redressa de son lit et regarda autour de lui. Elvish était debout et le regardait d’un air ahuri. - Quoi ? - Elle… Elle a disparu. - Quoi ? Véon se leva à son tour. Il avait beau regardé partout, la princesse n’était nulle part. Ses boyaux se contractèrent et il fouilla dans son sac. Il le vida sur son lit. Rien. Elle avait disparu. Elles avaient toutes les deux disparu. La Pierre et la princesse. Ils avaient été trahis. Pif Œil était de retour au camp de Hell. Shadow et lui supportait Bouh qui avait perdu connaissance. Ils devaient faire vite s’il voulait le sauver. Le jeune mordzien se répétait mentalement ce que Greed lui avait révélé sur Janus et l’ordinateur central Matteo, la véritable chose qui contrôlait les Trois. La Pierre du Temps, il devait la trouver et s’en servir pour tuer Janus. Il se répétait tout cela pour s’empêcher de penser à l’identité du Juge numéro VII. Il ne pouvait pas accepter que Kapoera les ait trahis. Il y avait forcément un piège quelque part. On l’avait forcé ou il était contrôlé, cela ne pouvait être, vrai. Ils arrivèrent enfin au camp et une équipe de médecins s’occupa immédiatement d’emmener Bouh en soins intensifs. Il avait eu beaucoup de chance. Quelqu’un de moins robuste que lui serait mort depuis longtemps. Pif et Shadow se dirigèrent ensuite vers la tente de Hell Angel pour faire leur rapport : un échec. Non seulement Greed n’avait pas pu être extrait mais en plus ils avaient perdu deux hommes : Songi et Hazel. Lorsqu’ils pénétrèrent dans la tente, Hell était penché sur une carte, les sourcils froncés et le front couvert de sueur. Sa cicatrice lui donnait un air terrible. - Hell ? Ca va ? Le chef du clan se retourna en reconnaissant leur voix. Une petite lueur d’espoir dans les yeux. - Vous avez réussi ? La lueur d’espoir que Pif avait perçu dans le regard de Hell s’éteignit lorsque Shadow hocha la tête de façon négative : ils avaient échoué. Hell se retourna vers sa carte, les poings serrés. - Merde ! Il frappa la table aussi fort qu’il le put, la carte s’envola sous le choc et tomba lentement sur le sol dans un bruit de papier froissé. - On est en train de perdre du terrain. Les Juges V et VI sont sortis pour mener leurs troupes et ont enfoncé notre flanc droit. Notre centre est sur le point de craquer… Zut ! Après toutes ces années de préparation ! Pif comprenait la frustration de Hell. Lui aussi s’était souvent senti impuissant, lui aussi avait fui en refoulant son orgueil. Pourtant aujourd’hui qu’il voyait son ami dans cet état qu’il connaissait si bien, une sorte de courage dont il ne se croyait pas capable se développa en lui. Il posa une main réconfortante sur l’épaule de Hell. - Je vais y aller. Avec le Fox, je peux voir les failles dans les rangs ennemis et les points faibles des armes et armures. Hell se retourna à nouveau et le regarda droit dans les yeux. Au bout de quelques instants il se mit à sourire d’un air béat puis se mit à rire à gorge déployée. - Tu as raison ! Nous ne pouvons pas désespérer encore. Tout n’est pas fini tant que nous sommes en vie. Même une personne peut faire la différence. Pif sentit de l’excitation en lui. Pour la première fois de sa vie il se sentait Grand. Zenight rengaina son épée dans son fourreau et tourna le dos à la masse informe qui avait autrefois été Greed. Il avait dû le découper à plusieurs reprises pour que le pouvoir régénérateur de celui-ci arrête de fonctionner. Cela avait pris plus de temps qu’il ne le pensait. Pourtant, maintenant qu’il en avait fini, il n’avait plus qu’une seule envie : aller sur le champ de bataille et s’occuper de ces moucherons qui se qualifiaient de rebelles. Un frisson d’excitation lui parcourut le dos. Il allait faire un carnage. |
| [ Chapitres : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 | Retour | Haut de page ] |