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Lecture du chapitre 11 | |
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Nom de l'œuvre : Je vous rejoindrai quand il gèlera en Enfer! | Nom du chapitre : Chapitre 11 : Retour à la réalité |
Écrit par Orube | Chapitre publié le : 15/11/2011 à 09:29 |
Œuvre lue 28709 fois | Dernière édition le : 15/11/2011 à 09:29 |
< Chapitre 11 : Retour à la réalité Il avait voulu fuir lui aussi. C’était lâche. Il le savait. Ce qu’il voulait fuir, ce n’était pas le Seigneur des Ténèbres, ce n’était pas le pays. C’était la Guerre en elle-même, la Guerre et son existence délabrée par l’absence de ses parents. Il avait voulu fuir, vraiment, de tout son cœur. S’en aller pour un autre monde, un endroit où Harry, Ron et Hermione seraient en cours avec lui, sans autre soucis que de réussir à rendre un devoir difficile à temps, quelque part où Luna serait à ses côtés pour lui parler du Ronflak Cornu, un monde où ses parents l’accueilleraient chaleureusement sur le quai de la gare. Il avait voulu fuir alors il comprenait les autres, finalement. S’il n’hésitait, c’était parce que lui ne pouvait pas partir pour ce monde chimérique. Mais le but de ses amis avait une existence tangible, était accessible. Il comprenait qu’ils veuillent l’atteindre. Il s’était résolu à cette séparation, tant bien que mal. Mais ils étaient tous là . Tout à coup, il comprenait ce que ça pouvait faire d’être à la place de sa grand-mère. D’essayer de comprendre, mais de ne pas oser poser la moindre question. De chercher une réponse dans la seule apparence de ceux qui vous font face. Dans leur expression. Dans leurs yeux. Tous avaient l’air gêné. Seul Seamus gardait la tête haute. « On veut tous sauver nos peaux, dit-il sans que Neville ait eu à poser la moindre question. On veut tous un endroit sûr où vivre en paix et en liberté. Mais pour vivre en paix, il faut qu’on soit sûrs que les gens auxquels on tient seront en sécurité aussi. Après ce qui est arrivé à Luna, on sait qu’on ne sera jamais certains que c’est bien le cas à moins d’être là pour veiller les uns sur les autres. Et puisqu’on ne peut pas forcer ceux qui ne le veulent pas à partir… » Il eut une espèce de grimace, comme un moment de honte, et il baissa les yeux sous le regard de Neville. « On est là . On est là parce qu’on veut se défendre tous ensemble. Parce qu’on veut être sûr que nos proches vont bien. Parce qu’on veut pouvoir les protéger. » Neville acquiesça. Ce fut la seule réponse qu’il fut capable de lui donner. Tandis que les jumelles, Zacharias et Terry faisaient leurs adieux à leurs parents et qu’Ernie partait pour le wagon des préfets, il se fondit dans les pas de Seamus, monta dans le train et le suivit à l’intérieur du premier compartiment libre qu’ils trouvèrent. Ils n’échangèrent pas un mot, et il leur sembla que le silence pesait comme du plomb sur leurs épaules, mais ni l’un ni l’autre ne se sentaient capables de le briser sans que cela ne paraisse artificiel, faux. Ginny les libéra de ce poids en arrivant, souriante, sur ses deux jambes. « Tu as pu aller à Sainte-Mangouste ? s’exclama Neville avec soulagement. -Dès le premier jour des vacances, qu’est-ce que tu crois ? rit-elle. Mes parents ne sont pas aussi sadiques que ces imbéciles de Carrow. » Goyle passait dans le couloir à ce moment-là , et lança sans s’arrêter : « Moins dix points pour Gryffondor. » Ginny ferma la porte sans lui adresser le moindre regard ni même se défaire de sa mine joyeuse. « Je suis contente de voir que tu es là , Seamus, fit-elle. Je n’en attendais pas moins de toi. -Il s’en est fallu de pas grand-chose, répliqua-t-il avec un sourire contrit. Mais après ce qu’ils ont fait à Luna… Je me suis dit que je ne supporterais pas de ne rien pouvoir faire pour empêcher que ça arrive à quelqu’un d’autre. » Ginny acquiesça d’un air entendu. « Alors, racontez ! enchaîna-t-elle. Qu’est-ce que vous avez fait de vos vacances ? » Neville s’assit et laissa Seamus prendre la parole d’un ton neutre. Il tourna la tête vers la fenêtre et bientôt le récit de son ami se perdit dans le paysage verdoyant qu’ils traversaient. Une poignée de minutes plus tard, on frappa à la porte de leur compartiment. « Salut Neville ! » Hannah affichait elle aussi un grand sourire, que lui retournèrent Seamus et Ginny, non sans une pointe de surprise. « Je me disais bien que vous seriez là aussi… Ça vous ennuie que je fasse le trajet avec vous ? Susan est partie je ne sais où et Ernie est dans le wagon des Préfets. Mais je ne veux pas m’imposer non plus… » Ginny ouvrit les yeux un peu trop grands pour que cela échappe à Neville. Heureusement, Hannah n’eut pas le temps de s’en rendre compte car Seamus répondit avec sa chaleur habituelle : « Fais comme chez toi, le train est à tout le monde. » Elle s’assit à côté de Neville et la conversation reprit naturellement. La présence d’Hannah et son sourire communicatif permit à Neville d’oublier, l’espace d’une journée, qu’il retournait lentement et inexorablement vers sa geôle. Ils étaient tous ensemble, et ils riaient. Il y avait tellement de choses qui n’allaient pas, le monde était devenu fou, mais ils parvenaient toujours à trouver un peu de bonne humeur à laquelle se raccrocher. Etait-ce bien ? Neville ne le savait pas vraiment. En tout cas, c’était vital. Il n’y eut pas de banquet ce soir là , et Neville ne s’en sentit pas plus mal. Poudlard était devenu triste depuis que Rogue en était le directeur, même si l’on omettait les Carrow. Il valait mieux faire la fête entre amis, dans la salle commune ou pendant les sorties à Pré-au-Lard. Neville se promit d’organiser un petit quelque chose pour la prochaine fois où les membres de l’AD se réuniraient. Pour fêter la présence de tous. Et en hommage à Luna. Les deux semaines qui suivirent auraient pu paraître pénible aux élèves si lors de la troisième ils n’avaient pas expérimenté encore pire que tout ce qu’ils avaient vu jusqu’à présent. « Bon. Aujourd’hui, on commence les choses sérieuses. » Amycus eut un rictus effrayant. Neville et ses trois camarades de Gryffondor échangèrent des regards inquiets. Cependant, ils n’étaient pas les seuls à être mal à l’aise à cause de l’attitude inhabituelle qu’adoptait Amycus. Neville sentait que les élèves de Serpentard aussi étaient nerveux. La porte s’ouvrit et dans cette ambiance lourde d’anxiété, les fit sursauter. Crabbe et Goyle entrèrent, traînant derrière eux cinq élèves, de tous les âges et de toutes les maisons, mis à part Serpentard, ne put s’empêcher de remarquer Neville avec un brin d’agacement. Ils étaient sans aucun doute des élèves punis. Mais pourquoi étaient-ils là ? Amycus ne tarda pas à lui donner la terrible réponse, celle qu’il n’avait même jamais osé imaginer. « Grâce à cette bande de vauriens, vous allez pouvoir commencer à vous entraîner au sortilège Doloris. » Des sursauts, des cris s’élevèrent de toute part. Tracey Davis, une élève de Serpentard, avait pâli et semblait sur le point de s’évanouir. Abasourdis, les élèves n’eurent même pas le temps de penser à protester. « Par ici Londubat, ordonna Amycus. Tu passes en premier. » Neville laissa ses pieds obéir tandis que son cerveau cherchait en vain un échappatoire. Il ne voulait pas, il ne pouvait pas, personne ne pouvait… Pas vrai ? Pourtant, en voyant l’expression de Crabbe et Goyle, il commençait à en douter. Ils pouvaient en arriver jusque là ? Ils le pouvaient vraiment ? Ça en avait tout l’air. Ils firent avancer en le portant presque, et sans le moindre scrupule, un jeune garçon qui se débattait avec force et dont le visage était déjà strié de larmes. Il ne pouvait pas rester. Il allait se sentir mal. Mais s’il sortait, en les laissant tous là à la merci d’Amycus et de ceux, parmi les Serpentards, qui semblaient disposés à effectuer l’exercice, il ne se le pardonnerait pas. Il avait trop fui auparavant. Il avait trop douté. Peut-être que s’il avait été plus fort, Luna serait encore là . « Fais lui face, Londubat. Regarde-le droit dans les yeux. Il faut vraiment que tu veuilles sa douleur, pour que ça fonctionne. Allez, concentre-toi. » Mais Neville n’écoutait pas. Il jeta sa baguette à deux pas de lui, et fixa Amycus sans ciller, attendant sa réaction. Chose rare, ce dernier conserva son sang froid et se contenta de dire à Neville : « Je me doutais que j’aurais quelques difficultés avec toi, Londubat. Ramasse ta baguette. » Neville n’esquissa pas le moindre geste. « Dépêche-toi ! » Il sourit. Amycus était impuissant face à lui. Il pouvait lui hurler dessus, lui faire du mal, même le tuer, mais il ne pouvait pas le forcer à faire ce qu’il ne voulait pas. « Impero ! » Neville se sentit tout à coup enveloppé de coton. Une petite voix dans sa tête lui soufflait à quel point ce serait facile d’aller chercher cette baguette, de faire ce qu’on lui demandait… Aucune douleur, pas le moindre sentiment, juste de l’obéissance et de l’oubli… Ses pieds ne bougèrent pas d’un centimètre. Le sort se brisa, la sensation d’être hors de son propre corps disparut et il fit de nouveau face à Amycus, dont le regard était quasiment devenu fou. « Ah, c’est comme ça, Londubat… C’est comme ça, hein… Crabbe, Goyle ! Mettez-le avec les autres. Si tu ne veux pas t’exercer, Londubat, autant que tu serves à quelque chose, pour que les autres puissent travailler, hein, tu ne penses pas ? » Le ton était mielleux et différait de la grossièreté à laquelle les avait habitués leur professeur. Il était plus effrayant, et rappelait à Neville, non sans un lourd sentiment de dégoût, le ton qu’utilisait Bellatrix lorsqu’elle s’apprêtait à torturer quelqu’un. « Très bien… Malefoy ! Occupe-toi de lui ! » Malefoy s’avança, comme on le lui demandait. Son visage n’exprimait pas le contentement auquel Neville se serait attendu. Au contraire, il semblait vaguement rebuté par la tâche qui lui incombait. « Occupe-t-en, dépêche-toi de commencer et ne laisse rien de lui ! » La main de Malefoy tremblait. Neville lut dans ses yeux, à sa grande surprise, de la peur. « Alors, Malefoy ? grinça-t-il avec mépris. Tu as des scrupules maintenant ? » Malefoy abaissa sa baguette et prononça la formule en fermant les yeux. Neville transpirait. Le moindre mouvement lui arrachait un gémissement. Etait-ce cela qu’avait ressentit Ginny pendant tout le temps où elle avait dû rester avec sa jambe blessée ? Etait-ce pire ? Il n’avait aucun moyen de le savoir. Seamus voulut l’aider à se relever pour sortir de la salle, le cours étant fini, mais il ne réussit qu’à lui faire mal une fois de plus et Neville repoussa son bras par réflexe. « Viens Neville… » Non, il ne voulait pas. Ce qu’il voulait, c’était sa baguette, et faire payer au centuple à Amycus. Mais il avait à peine la force de se tenir encore debout, et encore moins celle de résister à la volonté de Seamus. « Laisse-moi… protesta-t-il faiblement. Il ne s’en tirera pas comme ça, c’est trop facile, c’est trop… -Non, il ne va pas s’en tirer comme ça, fit Seamus à mi-voix, mais pour l’instant, tais-toi et suis moi. -Non ! Je veux… -Je m’en fiche, de ce que tu veux, tu n’es pas en état. Alors lâche l’affaire et viens. Ne t’inquiète pas, ajouta-t-il. On lui fera payer. On ne restera plus les bras croisés. » Neville ferma les yeux et céda. Seamus n’avait qu’une parole. C’était ce qui faisait de lui un ami sur lequel on pouvait compter, Neville le comprenait pleinement à présent, tandis qu’ils descendaient précautionneusement vers les cachots. Il y avait de la lumière. Ils entendaient des voix, mais ils n’étaient pas assez proches pour être sûrs qu’il s’agisse seulement des élèves enchaînés ce soir-là où aussi de Rusard. « Qu’est-ce qu’on fait, Neville ? demanda Seamus. On risque de tomber sur eux, mais en même temps, si on ne bouge pas, on ne pourra jamais savoir si… -On fonce, coupa Neville. Peu importe qu’ils nous voient ou pas, de toute façon ils nous ont déjà pris en grippe, alors ça ne changera rien. » Seamus acquiesça. Ils avancèrent, pas à pas, vers l’entrée de la salle où étaient détenus les élèves. A leur grand soulagement, ils constatèrent que les voix étaient juvéniles. « Essaie de ne pas y penser, fit une voix féminine sur un ton rassurant. Imagine que tu es chez toi, tranquillement allongé sur ton lit, bien au chaud… -Tais-toi ! s’écria une autre voix sanglotante. C’est encore pire ! » Neville et Seamus échangèrent un regard. Ils avaient reconnut la voix d’une fille de Serdaigle qui partageait parfois leurs cours : Su Li. S’ils parlaient, c’était probablement qu’ils étaient seuls. Sans même prendre le temps de consulter Seamus, Neville poussa la porte du cachot et entra. Aussitôt, les élèves se turent, pensant que Rusard venait de revenir, mais quand ils virent qu’il ne s’agissait pas de lui, ils laissèrent échapper des exclamations de surprise et de joie. « Neville ! » hurla avec bonheur le plus jeune d’entre eux. Il reconnut le garçon qu’il avait refusé de torturer pendant son cours et lui adressa un sourire. « Vous êtes venus nous sortir de là ? interrogea-t-il. -Bien sûr que non, on est juste venus en promenade, ironisa Seamus. -Vous allez avoir des ennuis si vous faites ça, lança Wayne Hopkins, un garçon de leur année à Poufsouffle. Ils nous puniront à nouveau, et vous avec. -Bon, on va faire simple, dit Neville en levant les yeux au ciel. Ceux qui veulent sortir, on les fait sortir, les autres, vous pouvez rester moisir ici si vous préférez. » Ils étaient cinq dans le cachot ce soir là . Neville ne connaissait les noms que de trois d’entre eux : Wayne, Su, et Nathalie McDonald, qui était à Gryffondor en quatrième année. Le garçon de cours de Forces du Mal ne devait pas être beaucoup plus âgé. Le dernier était encore plus jeune et portait les couleurs de Poufsouffle. Malgré les réticences de Wayne, ils décidèrent tous de sortir, pensant que Neville et Seamus avaient un plan pour qu’ils ne se retrouvent pas au point de départ dans les heures qui suivraient. Malheureusement, c’était loin d’être le cas. Quand ils eurent libéré tout le monde, Neville pointa sa baguette sur les liens qui retenaient ses camarades quelques secondes plus tôt et lança à plusieurs reprises : « Diffindo… Diffindo… Diffindo… » Il continua jusqu’à réduire les chaînes en miettes. Su le regarda faire sans grande conviction, et lui dit : « Tu penses vraiment que ça va suffire ? -Tu as une meilleure solution ? interrogea-t-il. Je suis preneur. -Sortons de là , dans ce cas. » Il lui obéit. Ils refermèrent la porte derrière eux, et Su murmura : « Collaporta. » Le bruit qui suivit fut tout sauf discret : une espèce de succion, un son dont Neville imaginait difficilement qu’il puisse exister dans la nature. « Le temps qu’ils arrivent à comprendre pourquoi la porte ne s’ouvre pas, peut-être que nous aurons la paix, marmonna-t-elle. -Par ici, dépêchez-vous, on a fait trop de bruit ! » Les cinq fugitifs et leurs sauveurs se précipitèrent vers les escaliers qui menaient dans le hall. « Qui va là ?! » Ils stoppèrent leur course si soudainement que le plus jeune d’entre eux manqua de tomber à la renverse. « C’est Rusard, dit Seamus. Qu’est-ce qu’on fait ? -Laissez-le-moi, ordonna Su. -Ne prends pas de risques inconsidérés ! » conseilla Neville. Elle s’arrêta et lui lança un regard moqueur. « Et c’est toi qui dit ça ? Après ce que tu viens de faire ? -Je vous entends, bande de sales garnements ! » La silhouette de Rusard apparut au coin du couloir, mais Su était sur ses gardes et réagit au quart de tour. « Confundo ! » Rusard s’arrêta, regarda autour de lui, et marmonna avec mauvaise humeur qu’il avait dû rêver. Il repartit dans une autre direction. « Il devraient mettre un certain temps avant de comprendre ce qui s’est passé, songea Su à voix haute. Ils ne sont pas brillants… -Mais toi tu l’es », la coupa Neville. Seamus contempla la pièce qu’il tendait à la jeune fille. « Tu en as beaucoup en réserve, comme ça ? questionna-t-il avec perplexité. -Luna en avait fabriqué beaucoup d’avance. Maintenant que j’y repense, heureusement. » Su fixa le Gallion sans trop bien comprendre ce qu’elle était censée en faire. « Prends-le, et garde-le sur toi, dit Neville. Quand tu sentiras qu’il chauffe, regarde-le attentivement et tu sauras ce que tu dois faire. » Il tendit un autre Gallion à Wayne, qui s’en saisit sans poser la moindre question. Les trois plus jeunes réclamèrent également leur part. « Pas question, répliqua Seamus. On ne prend pas les gamins. -Je veux en être ! réclama Nathalie. Je ne comprends pas exactement ce que vous faites, mais ça a un rapport avec les Carrow et je veux vous aider ! » Elle insista, tant et si bien que Neville fut obligé de lui céder. Les deux autres garçons protestèrent qu’il n’y avait pas de raison que Nathalie ait le droit de recevoir un Gallion et pas eux. « Owen est dans la même année que moi », appuya-t-elle. Avec une grimace de résignation, Neville donna un Gallion au garçon du cours de Forces du Mal. Il refusa tout de bloc quand le plus petit, qui ne devait être qu’en deuxième année, insista. « Hors de question. C’est dangereux. Et si vous ne vous sentez pas prêts pour ça, surtout, ne venez pas. Maintenant, tout le monde retourne dans son dortoir en évitant de se faire prendre. » Neville lança un regard au plus jeune. « Et que ça saute. » < |
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