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Lecture d'un chapitre
| Lecture du chapitre 2 | |
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| Nom de l'œuvre : L'Odyssée Pokémon | Nom du chapitre : Lorsqu'on ne peut rien |
| Écrit par Koulous | Chapitre publié le : 5/12/2011 à 20:14 |
| Œuvre lue 6047 fois | Dernière édition le : 5/12/2011 à 20:14 |
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| -Tsunami ! hurlait le dodrio. Ce fut comme une détonation. Le moral des survivants, qui était déjà extrêmement bas, atteignit le seuil de résignation. Alors, tous ceux qui restaient se mirent en ronde dans ce qui subsistait de la place centrale. Ils étaient résignés à l'idée de mourir, on ne pouvait rien contre la force de l'eau, surtout celle de la grande mer, alors on attendait sagement la mort. La mer, elle qui était si inspiratrice, pouvait l'être de mort aussi. Les deux pokémon ne comprenaient pas. Pourquoi, au lieu de fuir, ils préféraient rester là à chanter des prières et des dernières chansons. Il fallait partir le plus loin possible, tant qu'il en était encore temps. Mais non, eux, s'inclinaient devant le sort qu'il leur était réservés. Pathétique. -On doit partir très vite... émit Ulirekon. -Je suis de ton avis, et je te suis. Il n'en faut pas plus aux deux Ulirekon et Thirper pour partir. Ils se dirigeaient en courant vers la sortie du village quant un bande de pokémon les arrêta. L'un deux s'avança: c'était un grahyena. Il avait les yeux injectés de sang, et parla d'une voix éraillée: -Vous ne passerez pas, vous subirez le même sort que tous les autres. Thirper et son ami pensèrent que ce devait être le séisme plus l'annonce du tsunami qui les avaient mis dans cet état. Normalement, ils assuraient la garde. -Je crois qu'on va devoir se battre Uli, prépare ta corne ! -À l'attaque ! aboya le pokémon hyène. En tout ils étaient cinq, dont le meneur. Deux medhyena, babines retroussées dégoulinantes de bave, ils foncèrent sur Ulirekon et Thirper, un chacun. Une hyène sauta sur le rhinocéros, mais celui-ci l'arrêta en plein vol, l'attrapant à la gorge, et lui assena un Exploforce monstrueux de puissance. Le pokémon à quatre pattes s'envola dans les airs pour atterrir vingt mètres plus loin, K.O. Pour le grolem, se fut encore plus facile. Il laissa l'autre medhyena l'attaquer, en prenant soin de se prendre complètement chaque coup, et attendit ainsi que l'assaillant se fatigue de lui-même, aucune de ses attaques ne lui faisant le moindre dégât. Puis lorsque l'autre fut à bout de souffle, un Coup d'Boule bien placé, et le pokémon fatigué prit son envol à son tour pour rejoindre son compagnon, pareillement K.O. Les deux Medhyena restant hésitèrent et se concertèrent. Mais le regard noir de leur chef leur fit oublier toutes frayeurs. Battre la peur par une autre peur, voilà le secret. Mais alors qu'ils allaient s'élancer, les deux pokémon s'effondrèrent d'un coup. Le grahyena ne comprenait pas, ni le rhinoféros et le grolem d'ailleurs. Qu'est-ce qui s'était passé ? La réponse apparut entre les protagonistes et l'antagoniste. C'était un pokémon insecte, son armure d'acier luisant au soleil, pinces fermées. un pokémon d'une rapidité inégalée et d'une puissance colossale. Cizayox. -Que... qui es-tu ? bredouilla le grahyena. Pour toute réponse, l'insecte l'envoya au tapis en lui portant violemment sa pince fermée droit, suivi très rapidement par la pince gauche. Coup Double. Le grahyena fut K.O avant même de tomber au sol. Le cizayox se retourna vers Ulirekon et Thirper. -Faites attention, beaucoup de pokémon sont devenus fous. -Oui, on a remarqué. lacha le grolem. Et on peut savoir qui tu es ? -Je suis Inox, chef d'un groupe qui s'est disloqué à la suite d'un évènement... personnel. -Ah d'accord. Bon sinon, tu comptes rester ici ou partir. Pour nous on part, on se dirige vers la grotte. -Dommage... J'en viens justement et... elle est bloquée, sans doute à cause du séisme. -Quoi ?!! s'exclamèrent en cœur le Ulirekon et Thirper. -Nous ne pouvons plus qu'attendre. Je rejoins le village, au rev... À dieu. À peine eut-il achevé sa phrase qu'il partit à toute vitesse en direction du village. Quant aux deux pokémon restants, ils s'assirent par terre et attendirent, en parlant de leur vie. Le tsunami arrive. Il fait cinquante mètres de hauteur. Il rase tout sur son passage, et tout est emporté par la force omnipotente, dont nul ne peut résister. Tout fut englouti en l'espace de quelques heures seulement, et une semaine plus tard, la mer s'était retirée, ne laissant que de vagues traces d'existence de jadis. Aucun corps ne sera retrouvé. Il n'y eut donc aucun survivant... À suivre.... |
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