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Lecture d'un chapitre
| Lecture du chapitre 2 | |
|---|---|
| Nom de l'œuvre : Surprise au milieu de la nuit. | Nom du chapitre : La révélation. |
| Écrit par Kuroi'SH | Chapitre publié le : 21/12/2011 à 23:05 |
| Œuvre lue 1786 fois | Dernière édition le : 21/12/2011 à 23:05 |
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| Pauvre petit Draby ! Tout le monde pleurait en pensant au petit dragon, tout seul et abandonné dans cette nuit glaciale ! Vite, il fallait s'organiser mais c'était plus facile à dire qu'à faire. Déjà , j'installai les bébés Roucools et les petits frères de Kirlia dans ma chambre, bien au chaud. A part pleurer, ils ne nous auraient été d'aucune utilité. Je mis une cape sur les épaules de la pauvre Kirlia qui tremblait de froid et j'appelai Drattak, mon voisin insomniaque, oncle de Draby, qui ne supporterait pas l'idée de savoir son neveu en danger. On dit que quand il y a une disparition, les premières heures sont primordiales. Plus le temps passe, plus les chances de retrouver la personne diminuent. Comme prévu, Drattak devint rouge de colère en entendant mon récit et j'eus toutes les peines du monde pour le calmer. Cela ne servait à rien de réveiller tout le quartier et faire n'importe quoi. D'abord, il fallait être méthodique et essayer de retrouver l'endroit où s'était produit le bruit. Cela fut plus dur que prévu car Kirlia était vraiment très fatiguée et mélangeait tout. Enfin, elle finit par retrouver l'endroit, à côté d'une nursery en construction. Elle adore les bébés et se souvenait d'avoir souri en regardant la pancarte. Il fallait maintenant ratisser la zone à la recherche d'indices. Ce fut dur mais Drattak nous réchauffait par son souffle puissant et nous remontait le moral par son dynamisme. Enfin, je finis par découvrir des sortes de cratères derrière quatre containers contenant des potions usagées. En fait, j'ai trébuché dedans, pour être plus exact. Drattak cracha du feu sur des morceaux de branches qui nous servirent de torches. Nous apperçûmes dans le sol, de façon très nette, quatre trous à l'emporte-pièce et à égale distance les uns des autres, avec au centre un petit amas de cendre. Il nous semblait que flottait dans l'air, une légère odeur de brûlé mais peut-être était-ce le fruit de notre imagination ou les torches, qui nous induisaient en erreur. J'aurais pourtant juré que l'odeur était présente avant que nous ne les allumions. Pour être logique, il y avait sûrement une sorte d'engin, peut-être une fusée qui s'était posée là . Malheureusement, la suite n'allait pas nous plaire et il nous fallut plusieurs minutes pour pouvoir l'exprimer à haute voix : Draby avait certainement été enlevé et ce par un engin volant. Il en résultait deux choses : -Tout d'abord, Draby n'était plus dans le coin et probablement très loin d'ici. -D'autre part, si l'engin s'était posé à cet endroit et à cet instant, cela signifiait que les occupants de l'engin savaient que Draby arrivait. Il y avait donc préméditation. La conclusion qui en résultait nous glaça d'horreur. Draby était surveillé...Peut-être depuis longtemps, espionné dans tous ses faits et gestes. Pourquoi un groupe d'individus avait déployé de tels moyens pour enlever un petit Draby sans histoires, cela restait pour l'heure un mystère mais les trois Pokémons étaient résolus à découvrir le fin mot de l'histoire. Cependant, le groupe était divisé sur la stratégie à adopter. Kirlia voulait rentrer chez elle, pour dormir et reprendre des forces. Drattak voulait continuer coûte que coûte et moi... J'hésitais. D'un côté, je souhaitais continuer mais de l'autre, je pensais à mes parents, les deux méganiums en train de dormir : que ce passerait-il si'ils découvraient les Roucools et les Tarsals dans mon lit ? Nous décidâmes d'escorter la pauvre Kirlia chez elle en lui promettant de lui téléphoner le lendemain. Elle était épuisée et en tout état de cause, ne servait plus à rien. Elle pleurait en nous quittant et j'eus un peu peur qu'elle ne se ravise. Elle se glissa sans bruit dans sa maison. Je grimpai sur le dos de Drattak et nous décidâmes de rentrer chez moi mais en sortant de la ville pour la contouner. Là , nous pourrions grimper sur les hauteurs où se déroulent les concours et les combats d'entraînement et la vue dégagée nous permettrait peut-être d'apercevoir quelque chose : une lueur suspecte, des zones de mouvement... Je ne sais exactement mais je ne voulais pas renoncer. Sans arrêt, je pensais à mon petit Draby que je connaissais depuis tout petit. Je ne l'avais pas vu sortir de l'oeuf mais presque : je me souviens du jour où il était arrivé, petit orphelin adopté par ses gentils parents (les cousins de mon voisin). Il était si mignon avec ses jolis écailles bleues et si gentil... Enfin, sauf dans les combats où il était particulièrement teigneux... Mais que de fous rires, que de bonheurs partagés... Je sentis des larmes salées me dégouliner le long des joues et sans mon gros Drattak, je crois que je me serais roulé en boule sur le bord du chemin en pleurant. Brusquement, un bruit précipité nous fit nous retourner. Drattak poussa un grognement sourd et se mit en position de combat. Incroyable ! C'était Kirlia qui revenvait. En sanglotant, elle nous expliqua qu'elle n'avait pu se résoudre à nous laisser seuls. Draby était son petit chouchou et elle voulait tout tenter pour le retrouver. L'amitié d'un Pokémon est la chose la plus sacrée qui soit et elle ne voulait pas renoncer car elle aurait eu l'impression de trahir draby. Elle nous avait ramené des potions qui, je l'avoue, nous firent beaucoup de bien. Nous avions commencé à gravir l'escalier interminable de la tour d'entraînement la plus proche de la porte Nord-Est de Phénacit et mon vieux Drattak commença à tirer un peu la langue. Je lui frottais le dos, pris d'une immense tendresse pour lui. Il était si gentil malgré son air bourru. Quel grand combattant c'était ! Drattak était toujours là pour faire partager son expérience ou s'entraîner avec vous. Vraiment, un pokémon de grande classe ! Déjà , on percevait des frémissements autour de nous. Les Nosféraptis partaient se coucher après une nuit de chasse. La nuit devenait moins dense. le jour allait bientôt se lever. Il fallait faire vite. Nous accélérâmes le pas pour achever la montée jusqu'au plateau du niveau 50. Une pause et une potion... Merci Kirlia ! Le liquide nous resta en travers du gosier. Nous n'étions pas seuls... Lentement, nous nous retournâmes, nous retrouvant bientôt, face à deux yeux brillants comme deux pépites. Nos bouches devinrent sèches et nos mains gluantes. Nous étions comme des statues, paralysés par la peur et la surprise... OUI ! En face de nous, se tenait Draby, notre Draby ! que nous cherchions si intensément depuis des heures. Lentement, il prit la parole : " Mes amis, je ne devrais pas être là , mais si je le suis, c'est au nom de notre amitié. Mes compagnons m'ont fait la faveurs de m'accorder une heure avec vous : une heure pour vous dire au revoir à tout jamais. " Déjà , nous nous apprêtions à l'interrompre quand il leva la main pour nous arrêter. "Non, mes amis, taisez-vous, le temps presse. Je vous observe depuis tout à l'heure. Vous faites votre possible pour me retrouver. Sachez que moi aussi, je vous aime et c'est pourquoi, j'ai voulu vous révéler l'ultime vérité : je suis en fait un Porygon, Pokémon extra-terrestre qui s'est infiltré sur la Terre grâce à l'attaque Adaptation. Mes compagnons et moi nous voulions récolter des renseignements sur cette planète. Le grand seigneur de ma planète : Deoxys, est très malade, il nous faut donc un nouvel endroit pour vivre. Effectivement, l'équilibre de ma planète repose sur Deoxys. Il a le pouvoir de changer de forme, sa forme défense nous protège de tout, il combat les ennemis avec sa forme attaque, quand il se retrouve avec plusieurs ennemis, il prend sa forme normale, pour des statistiques équilibrées, quand il voit un ennemi très rapide, il prend sa forme vitesse pour le surpasser. Il était atteint d'une grave maladie, très étrange, venue brusquement. Ma mission étant terminée, mes compagnons étaient venus me récupérer dans une petite soucoupe. Cependant, je n'ai pu me résoudre à partir sans vous voir une dernière fois. Je ne suis pas un vrai Draby, mon attaque Adaptation me permettait de faire illusion, vous m'avez vu tout ce temps comme étant un Draby mais, depuis le début, je suis un Porygon. J'ai appris à votre contact le courage, la droiture, la ténacité et surtout le sens de l'amitié au-delà de toutes les différences. Ces valeurs Pokémons resteront dans mon coeur pour toujours et me soutiendront dans ma quête d'un monde nouveau. Je suis un Pokémon ayant un pouvoir inconnu de votre planète, je comprends que vous trouviez ça étrange. Adieu, mes amis. " Dès qu'il eut fini ces paroles, il reprit la forme d'un Porygon et disparût dans une lueur rouge. Nous nous approchâmes alors de l'endroit où s'était tenu celui qui serait pour toujours notre Draby. Nous nous prîmes tous les trois par les épaules et nous nous mîmes à pleurer... " |
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