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Lecture d'un chapitre
| Lecture du chapitre 5 | |
|---|---|
| Nom de l'œuvre : Le Noël parfait de Maxime Bonifantes | Nom du chapitre : Un noël parfait |
| Écrit par Tracy | Chapitre publié le : 8/1/2012 à 15:56 |
| Œuvre lue 12444 fois | Dernière édition le : 9/7/2012 à 21:46 |
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| (Maxime avait beaucoup réfléchi au restaurant où il allait inviter Miss Partson. L’argent qu’il dépenserait n’était pas important, il se priverait de tout pendant quinze jours s’il le fallait pour payer un dîner à sa chère et tendre. Le véritable problème s’était d’éviter de croiser des gens de l’académie. Un soir de réveillon ce n’était pas très risqué mais il y avait quand même quelques endroits à éviter, comme le "Stark’Cook" qui était le restaurant des parents de Ginger, où il risquait de trouver les familles Stark et Coen réunies pour Noël. Il fallait aussi éviter les restaurants trop classes pour éviter de tomber sur Vanessa France et ses copines pleines aux as, quand au très populaire "Bar-pau" ce n’était pas vraiment un grand restaurant… En plus, si Tarô n'était pas rentré sur l'île de Myokara pour fêter le nouvel an avec son père Bastien, le champion d'arène, et ses cinq soeurs, il serait sans doute là , à jouer les piliers de comptoirs avec son mangriff alcoolique. Finalement, le choix le plus sage était probablement le "Crocrodil", suffisamment grand pour ne pas croiser une connaissance et surtout c’était un des restaurants les plus sympas de Safrania, en plus les tables pour deux se trouvaient dans l’espace romantique du resto.) MissPartson : (en passant la porte du restaurant que Maxime tenait ouverte.) Merci Maxime. Mais tu es sûr de vouloir m’inviter ? Je peux payer ma part. Maxime: Non non Miss, je tiens à vous remercier pour m’avoir tenu compagnie toute la journée. MissPartson : C’est très gentil mais sur le fond ce n’était pas la peine, je me suis beaucoup amusée avec toi et un Noël tout seul aurait été très triste… Pour toi comme pour moi. Restaurateur : Messieurs dames bonsoir. Vous avez une réservation ? Maxime : Euh oui, j’ai appelé dans l’après midi, c’est au nom de Bonifantes. Restaurateur : Je me souviens très bien. Deux personnes. Veuillez me suivre s’il vous plaît. (Au niveau du décor, Maxime n’aurait pas pu rêver mieux : la table qu’il avait réservé était bien située dans la zone des couples où avait lieu tous les dîners romantiques du restaurant. Des chandelles dansaient au milieu de la table avec une rose rouge pour les accompagner. Toutes les tables à nappes blanches étaient séparées par des paravents jaunes pâles, semi transparents, de façon à laisser suffisamment d’intimité à chaque couple. Il n’y avait presque pas de bruit car le resto était très bien insonorisé, c’était assez surprenant pour un établissement aussi grand (trois étages avec à chaque niveau assez de place pour accueillir une soixantaine de personnes). Le planché était recouvert d’un parquet en bois sombre impeccablement entretenu, les murs étaient très clairs et sur l’un d’eux, juste à côté de leur table, il y’avait une peinture magnifique représentant un jardin japonais fleuri et très irrigué, avec une jolie jeune femme en kimono en train de caresser un lainergie élégant. Maxime tira la chaise d’Emily d’un geste vif et maladroit pour qu’elle puisse s’asseoir. La jeune prof lui répondit avec un sourire et un "merci" très polis. MissPartson hésitait beaucoup sur le menu, non pas parce qu’elle était indécise sur ce qu’elle désirait manger mais elle avait peur de prendre quelque chose de trop cher pour Maxime. Son élève lui aussi avait du mal à choisir, simplement parce que s’il avait une faim de gradhyena d’habitude, cette fois il avait l’estomac noué car il allait pour la première fois de sa vie manger en tête à tête avec Emily Partson.) Serveur : (agacé de venir pour la troisième fois consécutive) Avez-vous choisi MESSIEURS DAMES ? Maxime : Bah euh… Je… C'est-à -dire… Je… J’ai pas très faim… Mais euh… (Emily qui se sentait gênée d’embêter le serveur aussi souvent finit par se décider. Puisque son élève n’avait pas très faim, il prendrait quelque chose de léger et sans doute pas trop cher, donc ils prendraient la même chose.) Miss Partson : En fait si nous avons choisis, en entrée nous prendrons deux salades de Rhode*. Serveur : Entendu. Je vous laisse la carte pour que vous puissiez réfléchir au plat principal. (Le serveur se doutait bien qu’ils n’avaient toujours pas choisi la suite. A ses yeux, ils étaient l’exemple type des jeunes colombeaux timides et indécis, qui se fichaient bien des employés du restaurant, en gros les pires clients qui soient.) Maxime : Merci Miss… MissPartson : Je suis désolée, je ne t’ai pas demandé ton avis mais je crois qu’on agace ce jeune homme. Maxime : Vous avez très bien fait, euh… Comment avez-vous su que s’était ma salade composée préférée ? MissPartson : (surprise) Vraiment ? Je n’en savais rien. Il me semblait que tu aimais bien les plats épicés, je t’ai déjà vu au Bar-pau, je pensais que tu aimerais la salade de Rhode… (Elle ajouta avec le sourire.) C’est aussi ma préférée. * Salade de Rhode : Composition : laitue, ailes de Yanma grillées, extraits de Cacnea, baies kika et figuy, le tout avec une sauce au jus de baies sitrus. Note de l'auteur : Eh oui les pokémon ça se mange aussi, ça paraît horrible effectivement mais puisqu’il n’y a pas d’animaux dans ce monde, il faut bien faire de la viande avec quelque chose. (En mangeant ou plutôt en dévorant la salade, l’appétit revint à Maxime qui se sentait vraiment bien en compagnie de Miss Partson. Lorsque le serveur revint pour la suite de la commande Maxime se décida rapidement pour un steack de Tauros saignant, avec des haricots et une sauce au poivre, ce qui fit sourire Emily Partson. Elle avait remarqué que l’appétit et l’énergie revenaient à Maxime à chaque fois qu’il se sentait à l’aise. Elle commanda pour elle de l’écrapince cuit à l’étouffée avec la bénédiction de Maxime qui lui assura qu’il pourrait lui payer, tant pis il vendrait son corps à la Science. Maxime qui aimait les plats épicés ne fut pas déçu par son steack. La sauce au poivre était vraiment forte et le visage de Maxime devint rouge écarlate. Emily le remarqua grâce aux oreilles du garçon qui dépassaient légèrement de derrière ses cheveux.) MissPartson : (amusée) C’est si épicé que ça ? Maxime : Pardon ? MissPartson : Tu es sûr que ça va ? Ih ih… Maxime : (avec un léger sourire) Ah, oui… C’est corsé mais il n’y a pas de problème. J’ai connu bien pire ! A Hoenn j’ai déjà mangé des plats remplis de piment de Shinnoh, une horreur. MissPartson : Je veux bien te croire. Leur écrapince par contre n’est pas très poivré… (Maxime tendit la main vers le poivre pour le donner à Emily pendant que celle-ci avançait la sienne pour s’en saisir également. Au lieu de prendre la poivrière ils se prirent mutuellement les doigts. Cet incident les bloqua quelques secondes où ils restèrent main dans la main. Puis brusquement ils reculèrent tous les deux, Maxime le bras tremblant.) MissPartson : (ses joues passant au rouge sans qu’elle sache pourquoi) Oups désolée… (Elle attrapa rapidement le poivre et en renversa plus que prévu sur son assiette mais tant pis. Maxime avait l’impression que son cœur allait exploser, mais il trouva la force de regarder à nouveau le visage d’Emily et il fut aussi étonné qu’affolé de voir que le visage de sa prof était beaucoup plus rouge qu’à l’ordinaire.) Maxime : (en balbutiant) Ce… n’est pas… Pas grave Miss… (De nouveau Maxime eut l’impression qu’il n’arriverait pas à mâcher quoi que ce soit, et son succulent steak lui parut écoeurant subitement. Emily termina son assiette sans problème et regarda son élève en se demandant s’il était juste gêné ou s’il couvait vraiment une maladie, vu qu’il avait déjà eu quelques étranges symptômes chez elle en prenant le thé : tremblements, sueurs froides, rougeurs, elle avait même cru remarquer un léger saignement de nez…) MissPartson : Maxime tu n’es pas malade j’espère ? Sinon il va falloir que tu retournes à l’hôpital ce soir… Maxime : Hein ? Oh non je vous assure tout va bien ! MissPartson : Mais tu ne manges plus… Maxime : Mais si Miss regardez ! (Il se dépêcha de terminer son steak comme un morfale. Un instant, l'idée qu’il devait ressembler au Mangriff de Tarô ** à l’heure du repas lui traversa l'esprit et cette pensée le couvrit de honte. Emily haussa un sourcil, elle paraissait un peu rassurée de le voir retrouver aussi brusquement son appétit, mais il avait vraiment un comportement étrange.) ** Le mangriff de Tarô est un pokémon peu ortodoxe ; son maître lui donne à boire de la bière tous les jours et le surnourrit, ce pokémon est donc penchu et gras comme un ronflex. Il mange comme un vrai goinfre. (Une fois arrivés au dessert, Maxime n’avait toujours pas offert son cadeau à Emily. Il regardait régulièrement le paquet dissimulé dans son sac à dos avec un air inquiet. Il se torturait l'esprit : « Je lui donne… Je ne lui donne pas. Je lui donne… Non non, je ne lui donne pas. Si, il faut que je lui donne. » « Donnes le lui et laisses moi dormir ! » « Arrêtes Spectrum, si tu veux dormir arrêtes de lire dans mes pensées. J’ai horreur de ça. ») MissPartson : (la cuillère plongée dans sa glace) Qu’y a-t-il Maxime ? Tu as l’air un peu préoccupé. Tu n'as plus faim ? (« Il est vraiment bizarre ce soir », pensa la jeune professeure.) Maxime : Plus trop non… (Il repoussa son gâteau sur le côté et farfouilla dans son sac sous le regard interrogateur de MissPartson. Il semblait avoir quelque chose dans les mains mais il arrêta son bras derrière le bord de la table, de façon à ce qu’Emily ne puisse pas voir ce qu’il faisait ou ce qu’il tenait.) MissPartson : Quelque chose ne va pas ? (Maxime prit son courage à deux mains puis une profonde inspiration avant de sortir les mains de sous la table.) Maxime : Euh… Tenez Miss c’est… C’est pour vous. Joyeux Noël… (Il fit glisser le cadeau sur la table et sa prof regarda le paquet bleu avec de grands yeux ronds.) MissPartson : C’est pour moi ? Un cadeau de Noël ? Oh mais il ne fallait pas Maxime. (Elle semblait contente, presque émue, et elle prit le petit paquet entre ses mains. Maxime sentit ses joues s’embrasser de la voir aussi ravie. Délicatement, elle entreprit de le déballer et Maxime commença alors à se tordre les doigts en priant pour que Spectrum n’ait pas voulu faire une farce à MissPartson, ce qu’il affectionnait tout particulièrement en temps normal. Le papier cadeau était complètement défait et révéla un mobile de Momartik en acier, posé sur un pied rotatif. Même si tous les momartik sont des femelles, celle la avait l’air particulièrement coquette puisque ses joues normalement pâles étaient peintes de façon à ce qu’elles apparaissent rosées et sa silhouette était svelte et délicate.) MissPartson : C’est très joli ! (MissPartson semblait ravie et Maxime soulagé. Il regarda le mobile en souriant, il se doutait que Spectrum l’avait choisi en pensant à sa propre compagne Momartik. Maxime s’aperçut que le dos du mobile n’était pas peint et qu’un miroir était encastré, on aurait dit qu’il y avait aussi quelque chose de marquer dessous…) MissPartson : Et il y’a une inscription aux pieds du pokémon : « La plus belle… » (MissPartson trouvait cela amusant, dans un réflexe elle chercha la suite et finit par faire tourner le mobile sur son pied. Maxime lu l’inscription au revers sous le miroir et comprit trop tard la nature du message, ses joues devinrent pourpres et il crut tomber de sa chaise lorsqu’Emily commença à lire la suite de la phrase en voyant son reflet dans le miroir Momartik.) MissPartson : C’est toi. « La plus belle c’est toi. » (MissPartson cligna des yeux en regardant son propre reflet dans le miroir, la phrase qu’elle venait de prononcer résonnait dans sa tête. Un long silence gêné s’ensuivit, Maxime ne savait plus où se mettre et Emily essayait d’analyser le cadeau en se demandant si oui ou non, il y avait un message personnel voir plus que personnel dans ce présent…) MissPartson : (qui ne trouvait plus ses mots) C’est… C’est très gentil… Tu… Tu l’as trouvé… Avec quelqu’un ? C’est très joli, et gentil… Je crois que je l’ai déjà dit... Maxime : Beuh… Euh oui… C’est… Spectrum qui l’a choisi. Il… Il a bien fait ? MissPartson : C’est pour ça le momartik… Oui il a fait un bon choix mais il te plaît à toi ? Maxime : Ah euh oui bien sur c’est … Ca vous correspond b… Enfin je veux dire euh… C’est vrai. MissPartson : Qu’est ce qui est vrai ? Maxime : Le message… (Maxime n’arrivait pas à croire que ces mots venaient de sortir de sa bouche. Il crut qu’il allait s’évanouir mais la réaction d’Emily Partson le surprit : elle se mit à sourire de façon très chaleureuse et elle se détendit à nouveau.) MissPartson : C’est un cadeau charmant, le plus charmant que l’on m’ait jamais offert d’ailleurs. Merci beaucoup Maxime, et tu remercieras Spectrum aussi. (Sa voix sembla sortir d’outre tombe, en réalité elle venait de sa pokéball dans la poche de Maxime.) Spectrum ! => De rien ! (Emily tapota la main de Maxime très amicalement et le dresseur se sentit porté par des centaines de tylton de couleur rose bonbon. Ils avaient fini leurs desserts sans s’en rendre compte et Maxime pensa qu’il devait demander l’addition, mais il était tellement dans les nuages que c’est Emily qui le fit à sa place. Maxime paya les deux dîners en essayant de ne pas montrer à sa prof que son porte-monnaie avait très mal et réclamait qu’on l’achève comme un galopa sur un champ de course. Maxime ne pouvait pas rentrer à l’hôpital à cette heure et Emily n’avait pas de chambre d’ami, elle ne pouvait donc pas l’héberger. Il ne restait plus que le studio de Maxime pour aller dormir, mais il n’aurait pas de surveillance médicale. MissPartson avait discuté avec le médecin et ils avaient convenu que Maxime pouvait dormir une nuit tout seul si ses pokémon étaient capables de lui venir en aide et d’appeler les secours s’il y’avait un problème grave subitement. La jeune prof et son élève marchèrent donc dans la ville sous les illuminations de Noël qui brillaient de mille feux dans tous les quartiers en direction de l’immeuble de Maxime. La soirée était calme pour un soir de fête et ce n’était pas plus mal. En un quart d’heure ils avaient fait le trajet entre le restaurant et la résidence de Maxime. Les deux jeunes gens entrèrent dans le hall de l’immeuble et s’arrêtèrent devant l’ascenseur.) MissPartson: Te voilà rentré Maxime. C’était une journée formidable, merci beaucoup. Maxime : Merci à vous… Euh, vous savez ce n’est pas très correct que ce soit vous qui me rameniez chez moi et pas l’inverse. S’il vous arrivait quelque chose… MissPartson : (elle avait l'air amusée) Ne t’en fais pas pour ça Maxime, je suis un maître pokémon et j’ai tous mes pokémon avec moi, on saura se défendre crois moi. J’ai promis au médecin de ne jamais te laisser seul alors je tiens ma promesse. Tu es rentré à ton studio, tu peux aller dormir avec tes pokémon pour veiller sur toi, moi je viendrais te voir demain matin. Maxime : (gêné) C’est… C’est entendu Miss. Passez quand vous voulez. Euh… Mais le plus tôt euh possible… Enfin quand vous pourrez parce que je… Je… J’aime bien votre compagnie. J’ai… J’ai passé le plus beau Noël de ma vie. MissPartson : (avec un sourire étonné) Tu es sérieux Maxime ? Maxime : Oui… Très sérieux. Miss j’ai quelque chose à vous dire depuis longtemps, euh… Je… (Alors qu’il s’apprêtait à faire sa déclaration une fine feuille bien verte tomba sur le nez de MissPartson. Maxime et elle levèrent les yeux vers le plafond, auquel était accroché une grosse branche de gui. Emily poussa un petit « Oh ! » et Maxime sentit ses joues s’embraser. Tous les deux rabaissèrent leur regard au même moment et leurs yeux se fixèrent l’un sur l’autre. Maxime aurait souhaité avoir encore plus de cheveux pour cacher ses joues et ses oreilles d’un rouge écrapince, mais de son coté aussi Miss Partson semblait vraiment mal à l’aise. Elle se tenait les doigts et ses joues rosirent très légèrement. Finalement Maxime qui n’avait rien remarqué bredouilla quelque chose de presque inaudible.) Maxime : Beuh, bah a tradition, qui beuh, b-vous, embrasser, beuh-mais… MissPartson : Je… Je sais que tu es un élève mais… (Elle ne finit pas sa phrase et glissa ses petites mains gantées de laine sous les cheveux de Maxime et dégagea le bas de son visage. Elle s’approcha et posa ses lèvres sur celles de son élève. Elle l’embrassa amoureusement et Maxime qui sentait la chaleur l’envahir serra Emily contre lui. Lorsqu’elle se dégagea de l’étreinte elle lui sourit tendrement.) MissPartson : Joyeux Noël Maxime… (Sur ces mots, elle tourna les talons et sortit de l’immeuble de Maxime, laissant le dresseur seul sur son petit nuage. Il sentait encore le goût de ses lèvres ainsi que le parfum de sa peau et de ses cheveux contre lui.) Spectrum : (surgissant à côté de Maxime) Alors ? Comment trouves tu ce Noël ? N’est il pas « parfait » ? Maxime : (en soupirant de bonheur) Oh si Spectrum… Spectrum : Très bien mais… J’ai un aveu à te faire. Je ne suis pas ton pokémon. (Maxime se tourna vers lui et il vit son pokémon grossir rapidement, prendre peu à peu une forme humaine qui se colorait de rouge et de blanc. Finalement le spectrum était devenu un vieil homme penchu avec des joues rouges et une grande barbe blanche.) Spectrum : Oh oh oh ! Maxime : (sceptique) Le père Noël ? Mais c’est… N’importe quoi. Oh là là j'ai trop bu. Le père Noël c’est une invention pour les mômes ! Père Noël : Ca n’engage que ceux qui y croient Maxime ! Et ce n’est pas très gentil de ta part de me dire ça alors que je t’ai offert le Noël dont tu rêvais. Maxime : Ce… Comment avez-vous fait ? Non, tout ça est impossible, arrêtes ton cinéma Spectrum ! Père Noël : (avec un sourire tendre) Ah là là mon garçon… Je te l’ai dit : je ne suis pas Spectrum. Et pour te dire la vérité, il n’est même pas avec nous, ou plutôt c’est toi qui n’es pas avec eux. Maxime : « Eux » ? Père Noël : Et bien tes pokémon, tes amis, Emily… Je ne pouvais pas t’offrir le cadeau que tu souhaitais. Les jouets, les bonbons, les trucs, les bidules et tous les jolis objets du monde je peux les fabriquer et les donner aux gens qui sont gentils toute l’année... Mais ce genre de cadeau, comme fêter la veille de Noël avec la personne que l’on aime en secret ce n’est pas dans mes cordes. Alors pour y arriver j’ai profité de ton accident. Maxime : De… De mon accident ? Tu, vous... Vous parlez du match de Patter Ball ? Père Noël : Oui. Maxime… Tu n’es pas encore réveillé. Maxime : Quoi ? Père Noël : Tu es à l’hôpital, dans un coma peu profond… Je t’ai menti tu n’as pas vraiment frôlé la mort, tu es juste très assommé. Mais tu dois pouvoir te réveiller, surtout maintenant que tu as eu ton cadeau. Joyeux Noël à toi mon garçon ! Et n’oublies pas : les rêves ne sont jamais irréalisables, il suffit de garder espoir. Ou pour les plus improbables d’entre eux, il faut avoir de l’imagination ! Je suis le rêve de tous les enfants et pourtant pour toi cette nuit j’étais réel. Crois en moi, crois en toi et rien ne t’arrêteras Maxime. (Dans un son de clochette le père Noël finit par disparaître adressant un dernier signe de main à son nouvel ami. Maxime se retrouva seul, il ne se trouvait plus dans le hall de son immeuble mais dans la rue enneigée devant l’hôpital qui, il s’en rendit enfin compte, n’était même pas froide. La lumière du décor diminuait lentement. Maxime commençait à sentir des odeurs spécifiques aux hôpitaux : des effluves de cétone et de médicaments, mêlées à l'eau de javel qui servait à nettoyer les pièces…) |
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