Pokemon-France.com

Navigation : Passlord > FanFics
[FanFics] [Mes FanFics] [Rechercher] [FAQ] [Connectés]
[FanFics générales] [FanFics Pokémon]

Lecture d'un chapitre



Lecture du chapitre 6
Nom de l'œuvre : Le Noël parfait de Maxime Bonifantes Nom du chapitre : La dévorêve
Écrit par Tracy Chapitre publié le : 8/1/2012 à 16:07
Œuvre lue 12441 fois Dernière édition le : 9/7/2012 à 21:42
(Maxime se trouvait toujours à l’hôpital de Safrania dans un sommeil profond, allongé sur le lit de la chambre numéro 356. Ce matin là, c’est Emily Partson son professeur principal qui était venue lui rendre visite, elle était entrée dans la chambre, avait posé son manteau sur une chaise dans un coin de la pièce et en avait avancée une seconde auprès du lit de son élève pour s’y asseoir.
Emily Partson regardait avec une immense tristesse le corps immobile de Maxime. Toujours inconscient, ses cheveux étaient posés sur son visage empêchant de voir ses traits. La jeune prof eut alors un geste instinctif, elle approcha sa main et dégagea une partie des cheveux du garçon pour laisser apparaître une moitié de visage. Elle le regarda sans trop réfléchir, se demanda si un jour elle pourrait à nouveau voir ce visage animé. Elle remarqua quand même qu’il était plutôt mignon et pensa aussi que soit disant personne n’avait jamais vu ses yeux. Mais elle trouvait cette rumeur stupide, après tout ses parents et sa famille devaient savoir quelle était la couleur de ses yeux. Le « cyclope », c’était le surnom que ses camarades lui avaient donné. Elle sourit en y pensant mais elle perdit vite ce sourire en regardant les paupières closes de Maxime. Elle soupira et lui caressa la joue faisant retomber des mèches de cheveux devant son visage.)
MissPartson : (dans un soupir) Maxime… S’il te plaît réveille toi.
Spee…Ctrum.
(Le pokémon de Maxime restait la nuit et hantait les couloirs sans beaucoup d’enthousiasme. Le jour il revenait auprès de son dresseur et tenait compagnie à ses visiteurs. L’air morose il restait en lévitation à côté d’Emily sans émettre d’autre son que des plaintes lugubres ressemblant parfois aux soupirs d’Emily.)

« Père Noël : Tu es à l’hôpital, dans un coma peu profond… Je t’ai menti tu n’as pas vraiment frôlé la mort, tu es juste « très assommé ». Mais tu dois pouvoir te réveiller, surtout maintenant que tu as eu ton cadeau. Joyeux Noël à toi mon garçon ! Et n’oublies pas : les rêves ne sont jamais irréalisables, il suffit de garder l’espoir ou pour les plus improbables d’entre eux il faut juste avoir de l’imagination ! Je suis le rêve de tous les enfants et pourtant pour toi cette nuit j’étais réel. Crois en moi, crois en toi et rien ne t’arrêteras Maxime ! »
(Maxime ouvra les yeux et vit les fenêtres à sa gauche, la télé devant lui, les mêmes murs que la dernière fois, c’était exactement la même chambre que dans son rêve. Sur la droite il s’attendait à trouver Spectrum mais une surprise de taille l’attendait : il y avait bien Spectrum mais à côté de lui il y’avait une pile de cadeaux de toutes les tailles et surtout : MissPartson, les yeux écarquillés et le sourire jaillissant sur son beau visage.)
MissPartson: (avec un air soulagé) Maxime… Tu es réveillé. (Elle se mit à crier en direction de la porte) Oh merci… Infirmière ! Prévenez le médecin : Maxime Bonifantes s’est réveillé !
Maxime : (étonné) Miss… Partson… Que faites vous ici ?
Spe… Spectrum. (Maxime fut presque étonné de voir que son spectrum ne savait pas parler.)
MissPartson : Je suis venue te rendre visite… Le médecin a dit à tout le monde que ce serait une bonne chose que tu vois quelqu’un que tu connais lorsque tu te réveillerais, et comme il ne savait pas quand tu le ferais, on s’est relayé.
Maxime : Vous avez dit « on » ?
MissPartson : Oui, tes parents, tes camarades de classes et moi.
Maxime : Mais Noël…
MissPartson : Nous sommes le 27 Maxime, Noël est passé depuis longtemps, je suis désolée.
Maxime : Ah ce n’est pas grave… Mais vous… Et les autres, vous avez quand même fêté Noël ?
MissPartson : Oui ne t’en fais pas. Le soir du réveillon tes parents sont venus ici pour te tenir compagnie… (Elle eut alors un regard tendre.) Joyeux Noël Maxime… Même un peu en retard.
Maxime : Merci Miss Partson… Joyeux Noël à vous aussi, et à tout le monde, je suis tellement désolé de vous avoir inquiété… Ca ne devait pas être un Noël très joyeux…
MissPartson : Ne t’en fais pas, maintenant que tu es réveillé les gens seront d’humeur beaucoup plus festive qu’après le match.
Maxime : (sur un ton vif et inquiet) Le match… Miss, comment s’est passé le match après que je sois tombé dans les pommes ? Qui a gagné ?
MissPartson : A cause de ton accident l’équipe de Doublonville a eu une pénalité, ils t’ont remplacé, ont marqué deux buts en plus des tiens, dont un par Izzy et l’autre pas celui qui t’avait remplacé et finalement notre équipe a gagné.
Maxime : C’est vrai ? Génial ! Et Izzy ? Il a fait comment pour marquer ???
MissPartson : (surprise par la question) Euh… Il a marqué, simplement… Enfin il a fait une technique avec son noctali je crois, hum… Si mes souvenirs sont bons, il a utilisé la technique « poursuite » et celle du « retour » à la suite.
Maxime : (avec le sourire) Alors ça a marché ! Ça c’est chouette.
MissPartson : (elle lui rendit son sourire) Oui… Tiens au fait, j’ai quelque chose pour toi.
(Elle sortit de son sac un petit paquet cadeau bleu-argenté qui n’était pas plus gros que sa main et le posa sur le drap de Maxime. Le garçon prit le cadeau, à la fois touché et curieux, et le déballa soigneusement sous le regard avide de son spectrum. Lorsqu’il eut découvert l’objet en question il le reconnut immédiatement et la perplexité puis l’émotion l’envahirent. )
Maxime : La… La médaille du meilleur joueur. Alors… Alors c’est moi qui l’ai gagné finalement ?
(Il regarda sa prof avec un immense sourire d’espoir et elle esquissa un sourire beaucoup plus timide que celui de Maxime. Elle semblait un peu gênée en parlant.)
MissPartson : Euh… Non Maxime, désolée. En fait c’est Hulk qui l’a gagné.
Maxime : (un peu déçu) Oh. Mais alors cette médaille d’où vient elle ?
MissPartson : (en continuant de sourire) Tarô et Izzy m’ont dit que ça te tenait à cœur de remporter cette médaille et que c’était pour ça que tu t'étais donné tant de mal pour gagner ce match.
(Maxime déglutit sa salive, ses copains avaient-ils révélé à MissPartson qu’il avait envie de lui offrir cette médaille pour Noël comme preuve de son amour ?)
Maxime : Miss… Miss Partson, comment avez-vous réussi à vous procurer cette médaille ? C’est… Ce n’est quand même pas celle de Hulk ?
MissPartson : (rougissant légèrement) Non… Non ce n’est pas la sienne.
Maxime : (devenant rouge lui aussi, le cœur battant) Vous… Vous savez ?
MissPartson : Savoir quoi ?
Maxime : (il commençait à trembler) Ils… Ils vous l’ont dit ? I… Izzy et Tarô ?
MissPartson : Me dire quoi… Oh oui je vois de quoi tu veux parler.
(Maxime cessa de respirer l’espace d’un instant, elle avait enfin compris quels étaient ses vrais sentiments pour elle…)
MissPartson : Tu parles de Roy Marcos.
Maxime : P…Pardon ?
MissPartson : Ils m’ont raconté que c’était ton joueur préféré. Je dois dire que c’est une sacrée coïncidence.
(Elle reprit la médaille entre les mains et la regarda d’un air absent.)
MissPartson : En fait cette médaille est celle de Roy Marcos.
Maxime : (il eut un sursaut) Hein ?!?
MissPartson : (amusée) Il ne faut pas être surpris comme ça Maxime. Je l’ai en ma possession depuis la fin de ma scolarité.
Maxime : (abasourdi) Mais… Mais comment ?!?
MissPartson : (elle baissa les yeux et cessa de regarder Maxime) Après tout je peux bien te le raconter à toi, puisque tu es un grand fan et que tu es l’un de mes élèves en lequel j’ai le plus confiance… En fait Roy Marcos n’a que deux ans de plus que moi, nous avons fait notre scolarité à l’académie de Safrania en même temps et nous sommes sortis ensemble.
(Les yeux de Maxime s’agrandissaient, il était de plus en plus hébété.)
MissPartson : Nous étions encore ensemble à l’époque où Roy a gagné le titre du meilleur joueur de Patter-Ball étudiant. Il était tellement fier de lui qu’il m’a donné sa médaille. Il me disait que si je voulais clouer le bec à toutes les filles qui me traitaient de grosse tête ou de coincée, je devais leur montrer cette médaille. Ih ih… C’est bizarre car c’est lui qui m’a quitté quant on a terminé nos études, mais j’ai encore de l’affection pour lui à cause de ça. D’ailleurs il ne m’a jamais réclamé cette médaille après notre rupture… Je pense que comme il est devenu joueur professionnel et qu’il a gagné une quantité folle de récompenses, celle-ci ne doit plus avoir beaucoup de valeur à ses yeux.
Maxime : (en criant) C’est n’importe quoi !
MissPartson : Quoi ?
Maxime : (gêné) Euh je veux dire que… Ca doit quand même être important pour lui et il a dû vous la laisser parce qu’il doit bien vous apprécier, encore maintenant. Pour moi, ma première médaille est très importante, alors pour lui ça doit être pareil, je penses…
(Miss Partson lui sourit gentiment mais il ne la regardait pas, seulement derrière son rideau de cheveux Emily ne pouvait pas distinguer l’expression du visage de Maxime. Elle prit le ruban de la médaille et le passa autour du cou de Maxime qui parut surpris. Il la regarda de nouveau.)
Maxime : Euh… Vous êtes sûre de vouloir me la donner ?
MissPartson : Oui ne t’en fais pas. J’accorde plus d’importance à mes élèves qu’à mes ex-petits amis je te rassure. Joyeux Noël Maxime.
Maxime : Mer… Merci. Mais alors, vous, hem, vous aimez les joueurs de Patter-Ball ?
MissPartson : (étonnée par la question) J’aime bien ce sport oui, mais pourquoi me demander si j’aime les joueurs ?
Maxime : (rouge comme un écrapince) Je dois vous avouer quelque chose Miss... En fait, depuis mon arrivée à l’académie je vous…
Toc toc toc.
(Maxime se retourna vers la porte en même temps que sa professeure. Quelqu’un avait frappé pour entrer, mais avant que le jeune homme ait pu donner l’autorisation de pénétrer dans sa chambre, la porte s’était ouverte assez brutalement et un blond au sourire goguenard était entré. Un brun au regard froid le suivait de près, accompagné de plusieurs autres personnes encore.)
Lionel : Tarô, pourquoi as-tu frappé si tu n’attends pas qu’on te dise d’entrer ?
Tarô : Bah juste parce qu’Olivier m’a dit de frapper avant d’entrer !
(Le beau Olivier eut un petit sourire amusé vers Lionel.)
Olivier : Tu sais, j’ai vraiment cru qu’il comprendrait ce que je voulais qu’il fasse…
Maxime : Ta… Tarô, Lionel, Olivier ? Archibald ?
(Un autre brun à lunette suivait Lionel et sourit à Maxime en hochant la tête pour le saluer.)
MissPartson : Bonjour.
Tarô : ‘Jour Miss, eh mais c’était pas des blagues alors l’appel de l’infirmière : Maxime est vraiment réveillé, génial !
(Tarô s’approcha de son pote assis dans son lit d’hôpital et lui donna une tape sympathique dans le dos tandis que Lionel et Olivier se rapprochaient de lui avec de grands sourires.)
MissPartson : (les sourcils froncés) Tarô doucement ! Ce garçon a subi un grand choc et il vient à peine de se réveiller, alors un peu de délicatesse s’il te plaît !
Tarô : (avec un air radieux) Oui Miss, j’uis content vous êtes là aussi, vous étiez vraiment inquiète pour lui pas vrai ?
MissPartson : (presque choquée) Mais bien entendu que j’étais inquiète !
Lionel : Content de te voir réveillé et en forme Maxime.
Olivier : Tu nous a filé une sacrée frousse tu sais ?
Izzy : (qui entrait dans la pièce suivi par Ginger, Kurt, Ruth, Douce et Gary.) Et pas qu’un peu tu nous as fait peur ! Tu t’es écroulé devant moi ! J’ai failli me pisser dessus, j’ai cru que ce coup t’avais tué !
Ginger : (folle de joie) Mais non notre Maxime est solide ! Ih ih !
(Douce et Ruth lui firent des petits signes de mains.)
Maxime : (épaté et ému) Vous… Vous êtes venus me voir… Vous tous…
Tarô : Et t’as pas tout vu, y’a même Croquemi… Euh Julie qui attend en bas de l’hosto.
Izzy : Euh ouais. Elle a pas voulu rentrer par contre, elle est désolée.
Olivier : (cachant au mieux son amusement) Tu sais qu’elle a peur de tout et même des hopitaux, alors elle attend sur le trottoir qu’on vienne lui donner des nouvelles de toi.
Tarô : (il ajouta à l’oreille de Maxime) Pour ce mordide de Gary on l’a forcé à venir je te l’avoues, mais il n’a pas rechigné…
Lionel : (les bras croisés) Même Hulk est passé te rendre visite quand t’étais dans les vappes, avec son copain Brendan. Et plusieurs fois avec ça ! Je crois qu'il t'aime vraiment bien ce lourdeau.
Izzy : Je pense qu'il a eu peur de perdre son meilleur joueur.
Kurt : Cassandra, Solange et Frida sont prévenues que tu es réveillé, elles devraient venir tout à l’heure pour te voir.
Archibald : Par contre tu ne verras pas Cid il a dû repartir pour Parmanie, mais il t’a apporté un cadeau la veille de Noël. Il est sur le tas avec les autres.
Maxime : Merci. Merci à vous tous de vous être autant inquiéter… Je ne savais pas que j’étais aussi important à vos yeux.
Izzy : (qui regardait la pile de cadeaux et de cartes qu’ils lui avaient tous apporté) Tiens, on dirait même que tu as une carte de prompt rétablissement des trois pouffes.
MissPartson : Izzy !
Izzy : Désolé Miss, je voulais dire Vanessa, Cindy et Jennifer.
(Maxime était aux anges, tous ses amis étaient autour de lui, ainsi que la femme qu’il aimait et son si précieux Spectrum. Le pokémon vint se poser sur les genoux de son maître qui lui sourit gracieusement. Spectrum avait vraiment l’air très heureux de voir son dresseur éveillé. Alors que tout le monde braillait et riait, le médecin entra dans la chambre avec une infirmière et sursauta en voyant que la pièce était déjà pleine à craquer.)
Médecin : Quoi ?!? Mais qu’est ce que c’est que ce cirque ? D’où sort tout ce monde ???
Infirmière : (gênée) C'est-à-dire que… Ils m’avaient dit de les prévenir lorsque le patient se réveillerait, c’est ce que j’ai fait… Je pensais bien faire je… Je ne croyais pas qu’ils arriveraient tous aussi vite.
Médecin : Alors vous vous n'en loupez pas une ! Aller ouste tout le monde dehors ! Je veux examiner mon patient et il a besoin d’air et de calme, sortez tous ! Exécution !
(Assez boudeurs tous les camarades de Maxime sortirent de la pièce mais ils étaient désormais apaisés de savoir leur ami réveillé. Miss Partson lui offrit un large sourire avant de partir à son tour avec Spectrum, laissant le médecin seul avec son patient et son infirmière.
Après quelques rapides contrôles le médecin et l'infirmière s’absentèrent quelques minutes et Maxime se retrouva tout seul… Mais pas pour très longtemps : Spectrum sortit du mur et revint se poser sur le lit de Maxime avec son sourire jusqu’aux yeux.)
Spectrummm.
Maxime : (avec un sourire presque aussi grand que celui du pokémon.) Mon cher Spectrum, toi aussi tu as dû t’inquiéter pas vrai ?
Spec…
Maxime : Tu vois, je regrettes presque que tu ne puisses plus me parler. Peut être que mes remarques t’auraient plus touchées si tu pouvais me répondre.
Spec !
Maxime : Eh eh… Mais je suis bête : tu peux déjà me répondre. (Il tendit un peu les bras et le Spectrum se rapprocha de son maître qui se frotta sur ce corps spectral. Il n’avait pas fait cet étrange câlin depuis très longtemps.)
Maxime : Je t’aime tellement mon petit Spectrum.
Nié… Spectrum…
(Le pokémon avait l’air très apaisé, presque ému, mais surtout vraiment heureux. Maxime relâcha son pokémon et le regarda à travers son rideau de cheveux.)
Maxime : Si je pouvais dire aussi facilement « je t’aime » à Emily qu’à toi…
Spec, Spectrum ! Spec Spectrum !
Maxime : Quoi qu’y a-t-il ?
Spé !
(Le pokémon sortit brûtalement de la pièce en traversant un mur. Il avait l’air tellement pressé que Maxime en était abasourdi. Pourtant quelques secondes plus tard Spectrum réapparut à la fenêtre de la chambre et toqua pour qu’on lui ouvre. Maxime, un peu surpris, se leva avec quelques difficultés et se traina jusqu'à la fenêtre pour l'ouvrir. Il sentit l’air glacé de l’hiver lui mordre le visage et il referma très vite la fenêtre derrière Spectrum pour ne pas s’enrhumer. Il regarda son Spectrum qui gardait le poing serré.)
Maxime : Qu’y a-t-il Spectrum ? Que m’as-tu ramené ?
(Spectrum tendit sa patte et ouvrit sa main pour montrer à Maxime un petit morceau d’une branche de gui qu’il avait trouvé dieu sait où.)
Maxime : Du… Du gui ? Mais pourquoi ?
Spé… « Oh oh oh ! » Trum…
(Maxime cligna des yeux, il se rappela de la dernière phase de son rêve.)
Maxime : Mais alors… C’est toi… C’était vraiment toi dans mon rêve…
Spé ! (Le spectrum hocha vigoureusement la tête.)
Maxime : (avec l’expression d’un enfant excité) C’était toi ! Tu as fait comme quand je dors, tu as utilisé la dévorêve !
Spectrum. (Il hocha de nouveau la tête positivement.)
Maxime : Tu as voulu me faire passer un bon Noël c’est ça ?
Spe…
(Le pokémon perdit un instant son air mâlin et sournois et il prit un sourire beaucoup plus tendre, presque trop tendre et trop triste pour un spectrum. Il prit les mains de son dresseur et frotta amicalement sa tête sur son torse. Maxime sourit alors gentiment.)
Maxime : Oui… Mais en réalité, c’est surtout toi qui te sentait seul pendant que je dormais c’est ça ?
Spe. (Il hocha une dernière fois la tête avant que le médecin n’entre dans la pièce avec un dossier sous le bras.)
Médecin : Monsieur Bonifantes ! Allez vous rallonger voyons vous n’êtes pas encore en état de vous promener comme ça ! Et puis ce pokémon que fait il ici ? Il faut qu’il sorte.
Maxime : Non.
Médecin : Pardon ?
Maxime : (ferme) J’ai dit non. Il se sent seul quand je ne suis pas là, laissez le rester avec moi, sinon je vous préviens : il ne vous laissera pas m’examiner tranquillement, je le connais.
Médecin : (abasourdi) Bah, beuh, que je… Bon très bien alors. Mais allez vous rallonger s’il vous plaît !
(Et le pokémon poussa un cri de joie sous le regard un peu amusé de son dresseur.)
Spectrum !
[ Chapitres : 1 2 3 4 5 6 7 8 | Retour | Haut de page ]